AMOUR, UN MOT QU'IL FAUT REDEFINIR ▬ avec Bridget J. Foster
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L. Georgiana O'Hara
ADMIN SADIQUE ♌ The body of a woman, but the heart of a lion.
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PROFIL♌ Double Compte : Esther Delmas, Mary-Ann Fleming & Scarlett Hamilton ♌ Prénom ou Pseudo : Mari-Jane ♌ Signaux de Détresse : 8567 ♌ Points : 20 ♌ Jour d'embarquement : 16/07/2011 ♌ Age du Personnage : 23 ans ♌ Profession : Couturière & Danseuse à ses heures perdues ♌ Crédits : Mari-Jane ♌ Photo :
RPG Journal d'un fantôme ♌ Numéro de Cabine : E10 ♌ Situation Amoureuse : Amoureuse de Joseph Earnshaw ♌ Présentation:
Sujet: AMOUR, UN MOT QU'IL FAUT REDEFINIR ▬ avec Bridget J. Foster Mar 19 Juin - 23:04
Une question d'amour.
« Amour, un mot qu'il faut redéfinir. »
Salle commune des troisièmes classes. ♦ février 1913
Amour. Un simple mot qui désigne les sentiments entre deux personnes. Tu avais connu et appris à mieux connaître ce mot il y a voilà bien longtemps. Oh l’amour que tu aurais aimé ne jamais le connaître. Tu avais profité de ses bienfaits, connu le bonheur auprès d’un homme que tu pensais aimer. Cependant, tout n’avait été qu’illusion, on t’avait fait espérer, tu as cru en l’amour de ton ancien fiancé et aujourd’hui, tu en pâtissais. Tu étais seule, sans famille, sans amis, sans avenir à bord du Titanic. Tu ne croyais plus en rien et la désillusion de la salle des désirs ne t’a pas aidé à avancer. Que faire maintenant dans cette vie ? Sur ce paquebot fou qui n’en faisait qu’à sa tête. Tu passais ton temps à la couture, qui ne te procurait plus vraiment aucun plaisir. Tu dansais par moment, pour t’exercer, mais aussi pour animer les soirées entre troisièmes classes. La danse était l’unique chose qui arrivée à te rendre vivante, sans elle, tu n’étais plus rien. Tu avais toujours eu cette passion dans le sang et pourtant, personne dans ta famille n’avait pu se vanter de monter sur la scène d’un opéra. Toi, tu avais pu l’atteindre, mais pas devant un public, ceux qui avaient pu t’admirer étaient ta famille, ton professeur de danse et Arthur… Tu étais pleine d’illusion à ton départ, tu pensais vraiment devenir danseuse. Aujourd’hui, quand tu y pensais, tu savais qu’Arthur t’avait baigné de mensonge, jamais tu n’aurais pu devenir une danseuse célèbre, tu serais toujours resté dans l’ombre. La seule chose qui te permettait de l’affirmer et ton origine, tu étais pauvre et sans argents, tu n’aurais jamais pu atteindre ce rêve. A Londres, tu avais seulement eu de la chance. Au pire, tu serais morte dans un caniveau, sans que personne ne puisse t’identifier. Ta famille sans nouvelles se serait inquiétée, mais voilà, tu aurais fini dans l’une des nombreuses fosses où l’on enterre les inconnus. Au mieux, tu te serais trouvé un petit boulot, errant sans fin, tentant de retourner chez toi avec l’aide de tes proches. Pourtant, tu le savais, ce cas de figure n’était pas envisageable, tu aurais eu trop honte et jamais tu ne te serais confié sur ton malheur à tes proches.
Arthur avait été un menteur, l’amour n’était qu’un mensonge. Même s’il y avait l’exemple à bord du Titanic que de parfaits petits couples puissent exister, tu te doutais bien qu’aimer n’était plus fait pour toi. Tu avais bien trop souffert, tu en étais même morte. Mourir d’aimer, voilà ce qui t’était arrivé, en suivant aveuglément un homme, tu t’étais perdu. A trop donner ta confiance à la mauvaise personne tu avais disparu à jamais de la Terre. Tes parents ne pouvaient même pas pleurer sur ton corps, tu te doutais bien que bloqué dans les entrailles du Titanic, personne n’avait pu venir te chercher. Tu étais sous les eaux parmi les autres, parmi ceux qui avaient subi la même catastrophe que toi. Tu le savais désormais, l’homme que tu détestais le plus au monde avait fini par mourir. La scène t’avait été montrée dans les moindres détails, tes frères tuant cet homme, ce traitre. Il avait souffert, tu en étais bien heureuse. Les O’Hara avait fait justice eux-mêmes. La suite étant un cauchemar, tu ne préférais pas t’en souvenir, tu voulais oublier, mais cela faisait mal, bien trop mal. Tu avais découvert la vérité, mais pourtant, tu en étais ressorti plus affaiblie qu’avant. Tu tentais du mieux que tu pouvais de survivre, de montrer que tout allait bien, mais cela était faux, tu recherchais un but à cet enfer éternel, mais tu n’en voyais aucun. Tu avais des amis, des personnes qui étaient devenues pour toi une vraie famille, mais le passé te hante, et toi-même tu ne savais pas comment aller de l’avant. Le jour, tu faisais semblant, la nuit tu t’exprimais en dansant.
Aujourd’hui, tu te réveillais comme chaque matin, le visage pâle, les mains tremblantes, le souvenir de tes cauchemars en tête. Tu n’arrivais pas à remédier à tout cela. Cela revenait toujours, tu craignais de devenir folle à force de cauchemarder ainsi. Tu finissais toujours par te lever, tu saluais tes compagnes de chambre et tu te vêtais. Toujours les mêmes gestes, les mêmes sourires. Tu te sentais fausse au fond de toi. Tu n’arrivais plus à cacher ton désarrois auprès de Bridget et encore moins auprès de Mark, mais alors qu’ils tentaient de t’aider, tu préférais fuir, loin comme toujours. Pourtant, le Titanic n’était jamais assez grand pour toi. Tu finissais par te promener à sur l’un de pont, respirant l’air marin. Tu partais toujours, soupirant de voir les mêmes visages à chaque fois. Tu faisais alors ta journée. Entre repas, discussions et sombres pensées. Par moment, comme aujourd’hui, tu prenais de l’ouvrage, tu te rendais alors dans la salle commune des troisièmes classes et tu cousais. Tu écoutais toujours que vaguement les conversations, on ne venait pas te déranger, puisque tu te mettais volontairement dans un coin de la pièce. Tu n’étais pas sauvage, mais dame solitude était la seule compagnie que tu pouvais encore tolérer dans tes sombres jours. Seule avec ton ouvrage et ton aiguille, tu te mettais alors à penser à la vie. Tu perçais délicatement le tissu, brodant quelques motifs, comme les précieux conseils de ta mère t’avaient aidé à réaliser. Des hommes derrière toi buvaient de la bière, d’autres faisaient un bras de fer et il y avait ces mères avec leurs enfants. La vie semblait continuer autour de toi, pourquoi tu ne pouvais donc avancer ?
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Sujet: Re: AMOUR, UN MOT QU'IL FAUT REDEFINIR ▬ avec Bridget J. Foster Jeu 21 Fév - 23:27
Amour, un mot qu'il faut redéfinir.
J’aurais pu être le genre de femmes à avoir des amants, une multitude d’amants mais je me méfiais trop des hommes pour cela. Je ne pouvais pas dire que j’avais réellement connu l’amour dans ma vie, je me l’étais toujours interdit – préférant m’occuper de ma fratrie. J’avais bien eut des amourettes, mais rien de très sérieux, le véritable amour j’ignorais ce que c’était, le cœur qui bas la chamade quand on voit une seule personne, notre monde qui s’écroule quand cette personne n’est pas là. J’avais été jalouse de l’amour que portait Georgiana à Arthur, qu’il était beau Arthur, j’avais toujours craqué dessus. Aujourd’hui encore… même après ce qu’il a fait, ça n’enlève rien à son charme même si j’étais indéniablement du côté de ma meilleure amie. Les arts, notre passion commune. Elle, danseuse. Moi, chanteuse et actrice. Participer à une comédie musicale, ce tout nouveau genre d’opéra qui venait d’apparaitre, je ne savais pas bien ce que c’était mais c’était mon rêve. Monter sur les planches, et jouer. Apprendre son texte, et l’oublier. Se maquiller, mettre son masque et être pendant le temps d’une scène une autre personne. Ah être actrice ! Mon rêve.
Telle une danseuse, la flamme d’une bougie qui s’était éteinte Georgiana avait mit ses chaussons au placard, elle dansait parfois pour les troisièmes classes mais ses rêves se réaliseraient jamais. A quoi pouvions-nous aspirer sur le Titanic ? A vivre ? Mais nous étions morts. Ma voix s’était éteinte, silencieuse et glaciale. Je n’avais plus chanté depuis des années. Mon talent s’était peut-être envolé ? Ou n’était-il qu’endormie ? De toute manière, je n’aspirais plus à devenir une actrice à la voix d’or. Je pouvais tout de même me vanter de mes talents théâtraux et d’avoir une voix de cristal que je gardais dans un écrin en attendant de la sortir. Je la réservais pour New York mais la grosse pomme n’était qu’une illusion qui nous était apparue à l’horizon puis qui s’était évanouie telle une mirage dans un nuage de fumée. Notre vie avait été différente avec Georgiana, surtout au niveau de notre famille mais nos rêves étaient les mêmes. On se ressemble toutes les deux, telles des sœurs jumelles. Nous avions été élevée pour devenir de parfaite mère au foyer, moi aussi je savais coudre même si j’avais moins cette patience à se tenir à la confection d’un ouvrage. Moi, la musique me faisait vibrer. Le violon, la guitare, la trompette tous les sons. La musique me redonnait le sourire, et peut-être qu’un jour je me remettrais à chanter pour le bonheur des fantômes du Titanic.
Je cherchais Mark, j’avais passé en revu les ponts et les salles des secondes classes mais rien, je ne l’avais pas encore trouvé. Il suffisait qu’il soit de l’autre côté du Titanic pour que je le rate. Ah le Titanic ! Notre tombeau à tout jamais, un vrai labyrinthe comme ceux des pyramides de l’ancienne Egypte. Ah mince ce n’est pas Lisbeth Finalement ce fut sur Georgiana que je tombais quand je franchis les portes de la salle commune des troisièmes classes. Je la voyais morose, le nez dans sa couture, dans un coin de la pièce. Nous vivions notre vie en blanc et noir, tel un film à l’affiche dans les salles noires du cinéma. Je m’approchais d’elle sans un regard pour les autres personnes ici présentes, je me méfiais des hommes derrière elle. AH les hommes ! Tous les mêmes. Je ne les aimais guère, enfin si … mais aucun n’avait encore fais ses preuves à part Mark et d’autres perles rares et encore j’avais toujours une touche de méfiance à leur égard.
« Que fais-tu ici toute seule ? Je cherchais Mark, tu ne l’as pas vu par hasard ? » Je pris une chaise et m’assis en face de mon amie. Je la trouvais bien pâle, aujourd’hui. « Tout va bien, Georgiana ? Je peux rester là, te tenir compagnie ? On ne sait jamais peut-être que Mark aura la présence d’esprit de nous chercher ici.»
Chapitre 1 ¤ Georgiana O’ Hara Février 1913. Salle commune des troisièmes classes. Pont C.
L. Georgiana O'Hara
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Sujet: Re: AMOUR, UN MOT QU'IL FAUT REDEFINIR ▬ avec Bridget J. Foster Lun 25 Fév - 1:00
Une question d'amour.
« Amour, un mot qu'il faut redéfinir. »
Salle commune des troisièmes classes. ♦ février 1913 Sa vie était un doux ballet lancinant, qu’elle ne cessait de répéter encore et encore. Au début il y avait de la joie, de la vie, des rires, des sourires, puis après le soleil venait la pluie ou plutôt ici le naufrage. L’héroïne du ballet finissait par mourir sous les pleurs des spectateurs, elle désespérée, voyait la mort venir à elle, puis, une touche d’espoir, un homme, des yeux bleus, puis alors qu’elle aurait pu toucher l’espoir, elle mourrait. Tel le phénix, l’héroïne revenait à elle, dans ce cadre enchanteur qu’était le Titanic, embrassant à nouveau la vie, ou plutôt la mort. Elle errait seule sur les différents ponts, vivaient en compagnie de ses amis. Elle ruminait sa vie et dansait encore et toujours attendant, espérant qu’à nouveau le soleil plane à nouveau au-dessus d’elle. Après une exécution de pas méthodique, les rayons arrivèrent. L’homme aux yeux bleus était-là, apportant à nouveau l’espoir sur sa vie. Il s’appelait Joseph Earnshaw et elle, l’héroïne vous la connaissez sous l’identité de Georgiana O’Hara. L’espoir, après tant de mois d’errance, la jeune femme le revoyait, même si elle savait son père mort, il y avait Joseph, là tout près, avec qui elle venait de commencer une tendre relation secrète, en raison de leur rang social. Etait-elle amoureuse ? Probablement et cela depuis le début qu’elle avait croisé son regard. Elle avait vu l’amour qu’il avait pour elle dans son regard. Puis, il y avait son cœur, qui ne cessait de battre quand il se trouvait près d’elle, quand il la regardait. La jeune femme était presque hypnotisée par son regard, celui qu’elle avait vu avant de mourir. A croire, qu’un lien c’était créé en eux à ce moment-là et que c’était cela qui les réunissait désormais. Cependant, il restait encore une chose à faire pour Georgiana, annoncer à ses deux meilleurs amis qu’elle avait commencé une relation avec Joseph Earnshaw, lord de son titre et résidant en première classe sur ce paquebot. La jeune femme appréhendait de faire cette révélation, craignant de perdre ses deux compagnons de route depuis le début. La jeune femme allait enfin avoir l’occasion de tout évoquer avec son amie Bridget, puisque celle-ci venait de franchir les portes de la salle commune et elle s’était installée face à elle. En quête de leur ami Mark, ses pas l’avaient porté jusqu’ici et elle décida de l’attendre ici, posant quelques questions à Georgiana sur comment elle se portait et sur la raison de sa solitude. L’inquiétude de Bridget à son encontre la faisait toujours sourire, lui rappelant le comportement de ses frères envers elle. Après tout, la danseuse considérait depuis le début sa compagne de cabine, comme une sœur.
« Je n’arrivais pas à coudre dans notre cabine, c’était beaucoup trop calme. En ce qui concerne Mak, je crois qu’il devait aller faire un tour à la salle de sport. » Répondit-elle tout en posant son ouvrage sur la table en bois. « Ne t’inquiètes pas pour moi Bridget, je suis juste un peu troublé par quelques évènements qui se sont déroulés il y a peu. » Continua-t-elle avec un léger sourire aux lèvres.
Devait-elle tout avouer à Bridget ? Serait-elle heureuse d’apprendre qu’elle fréquentait un homme de première classe ? Georgiana ne savait pas quoi répondre à ses interrogations, Bridget se méfiait tellement des hommes qu’il y avait peu de chance qu’elle porta une quelconque estime sur Joseph, surtout après les nombreuses rumeurs qui avaient circulés sur son compte. Cependant, la jeune femme savait tout, le première classe avait été honnête avec elle, lui confirma sa relation d’une nuit avec cette peste de Margareth Harrington. Au début, elle avait été peinée de le savoir, ce qui avait augmenté sa méfiance envers l’homme, mais le mur qu’elle avait construit entre lui et elle avait fini par tomber et leur histoire avait débuté. Elle avait tellement de chose à avouer à Bridget, elle voulait vider son cœur, tout évoquer avec elle, soigner son âme des secrets qu’elle avait enfouis bien profondément en elle. Oui, elle lui dirait tout, il était temps et à trop faire traîner les révélations, cela pouvait causer bien plus de mal que de bien. De toute façon, Georgiana avait confiance en son amie, elle savait qu’elle la soutiendrait toujours, même quand elle n’était pas d’accord avec elle.
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Sujet: Re: AMOUR, UN MOT QU'IL FAUT REDEFINIR ▬ avec Bridget J. Foster Jeu 14 Mar - 22:17
Amour, un mot qu'il faut redéfinir.
Georgiana, une sœur. Une amie. Bien plus que ça. Une meilleure amie Une confidente. L’amie fidèle que je n’avais jamais eut, une sœur perdue, une sœur retrouvée. Même physiquement on se ressemblait avec Georgiana. J’avais cette étincelle au fond de moi qui me prouvais que j’avais trouvé mon double au féminin, une personne à qui je pouvais tout dire qui ne me trahira jamais. Une amie à qui je pouvais tout raconter, elle ne me jugerait pas, elle m’aiderait, me soutiendrait, m’ouvrirait les yeux s’il y avait besoin. Telle une sœur j’étais prête à la protéger, comme si elle était de mon sang. Elle était dans mon cœur, on s’était tout de suite trouvées dans cette cabine. Au début, nous nous étions regardés comme des étrangères puis de files en aiguilles, on avait tricoté notre amitié. Les araignées, elles, tissaient leur toile. Nous, en très peu de temps nous avions réussis à faire de notre amitié – une amitié solide et durable.
« Mmmh….Je n’y suis pas encore allée, trop d’hommes à la salle de sport. » Trop calme ? Si elle disait, j’étais mieux dans le calme de la solitude. Il vaut mieux être seul que mal accompagné n’est-ce-pas ? Je ne pensais pas que ma présence gênée Georgiana. « Quels événements ? » J’étais déçue que ma si bonne amie ne me parle pas plus de ce qu’elle avait sur le cœur. Elle était une confidente pour moi, et je voulais que cela soit réciproque. Notre amitié se forgerait avec les années sans doute. Le destin nous avait réunis, la même cabine c’était un signe. Il fallait y voir quelque chose derrière, je ne savais pas quoi mais c’était certain. Je ne tenais pas en place sur ma chaise. . « Que couds-tu ? »
La couture, j’en faisais un peu : repriser les pantalons troués de mes frères par exemple, était le seul souvenir clair que j’avais de mes actions de couturière. J’étais plus artiste moi je dessinais le monde et ses splendeurs. Je dessinais des portraits des fantômes présents à bord. Je voulais qu’une trace de notre passage reste, on ne savait pas … Peut-être qu’on mourait à force, et que quelqu’un retrouvait mes dessins ? Peu de chance… mais tant pis, je gardais une trace de notre passage ici. Je mettais ma pierre à l’édifice et puis si c’était en vain, tant pis, cela m’occupait pour un moment. Si nous avions l’éternité, il fallait combler le manque de vie et ne pas s’ennuyer.
C’était fou comme même en passant autant de temps avec une personne, on ne la connait jamais totalement. Toujours une zone floue. Une zone d’ombre. Des secrets et des cachoteries. On avait tous un jardin secret, moi c’était les pièces que je me récitais le soir dans mon lit, des pièces que j’avais rêvé de jouer, les films dont je voulais être l’héroïne j’imageais tout cela lorsque j’étais seule. Cela je n’avais jamais osé le dire à quiconque, on me prendrait peut-être pour une folle et pourtant je rêvais. Qu’est-ce-que c’était beau de rêver ? En ce monde, beaucoup rêver d’amour, le prince charmant, trouver son double, sa moitié, l’homme que l’on aime. Je n’avais pas encore eut la chance de le trouver. Peut-être était-il là sous mes yeux et je ne le voyais même pas. C’était possible tiens !
« Tu as un rêve Georgiana ? »
Mon amie était pensive, j’attendais les Oreilles bien ouvertes, les yeux en éveillent. J’étais prête à entendre tout ce qu’elle avait me dire. Je l’écouterais d’une ouï fine. J’avalerais tous les morceaux, les uns après les autres, les analysants, j’essayerai d’être le plus juste possible. On voyait que Georgiana avait beaucoup de choses sur son cœur, cela se voyait dans son regard, dans ses gestes. Je n’étais pas dans sa tête mais cela crevait les yeux. A force d’encaisser encore, et encore à un moment on finissait par exploser. L’honnêteté, l’une des valeurs les plus importantes même si la vérité faisait souvent souffrir. Il valait mieux dire la vérité, que de mentir. Toujours.
Chapitre 1 ¤ Georgiana O’ Hara Février 1913. Salle commune des troisièmes classes. Pont C.
L. Georgiana O'Hara
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Sujet: Re: AMOUR, UN MOT QU'IL FAUT REDEFINIR ▬ avec Bridget J. Foster Lun 18 Mar - 1:43
Une question d'amour.
« Amour, un mot qu'il faut redéfinir. »
Salle commune des troisièmes classes. ♦ février 1913 Il y avait eu leur rencontre dans la mort, là où pour la première fois Georgiana avait rencontré Joseph, un simple regard, qui forma en eux une union. Puis pendant quelques mois, la jeune femme ne le revit pas, elle n’y pensait pratiquement plus, imaginant même que cet homme avait été un rêve. La jeune femme resta pendant un long moment en peine à propos de la trahison d’Arthur et d’un gros problème d’acceptation à propos de sa mort et de sa séparation avec sa famille. C’était quelques mois après le naufrage, que la troisième classe revit cet homme, elle dansait sur une sorte de petite estrade, s’amusant comme jamais, profitant de ce moment de communion avec la musique et son regard recroisa à nouveau celui de l’homme. A ce moment-là, elle s’était sentie perdue, troublée, mais surtout plus vivante. Par la suite, il y eut de nouvelles rencontres, Georgie tenta d’éviter l’homme, elle n’assumait pas les sentiments qu’elle éprouvait pour lui, mais plus elle tentait de s’éloigner, plus elle le croisait dans les différents lui du Titanic. L’histoire continua sur l’un des ponts du Titanic, où durant une nuit d’insomnie, la jeune femme s’exerçait à la danse. Comme par magie, durant cette belle soirée étoilée, Joseph apparut à elle, ils parlèrent, ils se rapprochèrent, jusqu’à ce qu’ils se quittent pour mieux revivre ce moment dans leurs songes. Le premier acte s’acheva quand Georgiana pénétra dans la cabine de l’homme pour mieux le connaître. Le hasard fit qu’elle fut surprise par ce dernier et là, la jeune femme avoua tout, son amour pour lui et à ce moment-là, leur relation commença. Depuis, malgré les difficultés et les surprises de la vie, Georgiana et Joseph formaient un couple secret et cela jusqu’à ce qu’ils apprennent à mieux se connaître. Maintenant, alors que ça intrigué sa meilleure amie Bridget, la danseuse ne pouvait plus reculer, il était juste temps de tous lui avouer et ainsi enfin officialiser auprès de ses amis sa toute nouvelle relation.
« Bridget, j’ai rencontré quelqu’un, un homme, je n’étais pas vraiment sûre, surtout depuis ce qu’Arthur m’a fait, mais à force de faire connaissance, nous nous sommes mis ensemble. » Répondit-elle timidement et même un peu gênée.
La jeune femme n’osait pas aller plus loin, même si elle était heureuse, elle savait très bien que Bridget se méfierait de sa relation avec Joseph. Son amie était très méfiante envers les hommes et elle ne leur faisait pas du tout confiance. Parfois, elle se disait que Mark avait de la chance d’avoir pu intégrer leur groupe, mais il ne fallait pas oublier qu’il était un homme comme les autres. Comme Joseph, même s’il avait des défauts, il n’était pas comme tous ces premières classes, il était doux attentif et surtout il l’aimait sincèrement. Bridget s’intéressa aussi aux travaux que la danseuse était en train de réaliser. Georgiana étendit alors soigneusement son ouvrage, un beau mouchoir en soie, qu’elle avait réalisé avec un tissu trouvait dans les cales. La jeune femme n’avait pas jugé bon de ne prévenir personne, surtout que les stocks du navire se renouvelaient constamment. La brune avait l’intention d’offrir cet ouvrage à Mark, pour mieux le remercier de toute la gentillesse qu’il avait eu envers elle.
« Je brode un mouchoir, je pensais l’offrir à Mark. Regardes, j’ai commencé à faire le M, ainsi il en aura un qui égalera ceux des premières classes, je n’ai jamais vu un si beau tissu. » Disait la jeune femme tout en souriant.
Offrir le meilleur à ses amis, c’était l’une des choses que Georgiana adorait faire. Depuis le naufrage, elle avait déjà confectionné de nombreuses robes, que cela soit pour Bridget et pour elle-même. Etant des femmes, il était important qu’elles renouvellent leurs gardes robes. Les cales regorgeant de tissus, la couturière avait de quoi faire, mais aussi elle pouvait se faire plaisir en s’offrant des vêtements dignes d’une première classe. Bridget lui posa alors une question étrange, elle lui demande si elle avait un rêve. Avant le naufrage, Georgie ne rêvait que d’une chose, devenir une danseuse reconnue et faire sortir ses parents dans la misère. Aujourd’hui, elle ne sait plus, son rêve n’était plus réalisable, elle n’arriverait jamais à New-York et plus jamais elle ne monterait sur les planches pour danser. Elle n’aurait pas le loisir de danser dans de magnifiques robes, ni même de recevoir des roses pas milliers.
« Mon rêve s’est éteint à ma mort, je voulais devenir danseuse, aujourd’hui ce n’est plus possible. Peut-être qu’un jour j’aurais un autre rêve, mais aujourd’hui j’en ai plus. Et toi Bridget ? » Demanda-t-elle un sourire triste aux lèvres.
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Sujet: Re: AMOUR, UN MOT QU'IL FAUT REDEFINIR ▬ avec Bridget J. Foster Mer 24 Avr - 15:52
Je ne savais pas très bien comment réagir à l’annonce que venait de me faire ma meilleure amie. Elle avait rencontré un homme, mais pourquoi ne me l’avait-elle pas dit plus tôt ? Il y avait aiguille sous roche c’était obligé. Je me sentais responsable de Georgiana comme une grande sœur pouvait l’être envers sa cadette. D’un côté, je l’enviais. Intérieurement, je détestais les hommes, traumatisée, blessée au plus profond de mon être. Je ne pouvais plus leur faire confiance, cela avait été dur avec Mark mais ensuite, cela s’était mieux passée. Il avait fait ses preuves, et m’avait montrée que je pouvais avoir confiance en lui. Néanmoins, tous les hommes ne sont pas comme Mark. Moi aussi, je rêvais de trouver le bon. Le grand amour. Avoir le coup de foudre. Et que le prince charmant vienne me chercher sur son beau cheval blanc. J’avais un caractère fort, Bridget signifiait force d’ailleurs. Je n’étais pas le genre à me laisser marcher sur les pieds mais je rêvais de trouver, moi aussi, chaussure à mon pied. Comme Cendrillon avec sa pantoufle de verre, moi aussi je voulais que mon prince vienne me le ramener. J’étais un peu déçue que mon amie ne m’en avait pas parlé avant. Elle était trop secrète, et mystérieuse sur sa vie sentimentale et pourtant, elle savait qu’elle pouvait avoir confiance en moi ! A qui se confiait-elle si ce n’était pas à moi ?
« Qui est l’heureux élu ? Je le connais peut-être. Tu aurais du me le dire avant, tu gardes trop de choses pour toi Georgiana ! Raconte moi tout.» dis-je souriante. Je cachais ma déception même si elle était bien présente. Elle n’avait pas du trouver le bon moment avant, je supposais. Ce n’était pas bien grave, mais j’aurais tellement aimé être la première au courant. J’avais des à priori sur l’amour en général, je n’en avais pas eut mon père. Mes frères n’avaient rien fait pour s’intercaler dans mon malheur, donc l’amour était une chose que j’avais connu assez tard et que j’avais donné de tout mon cœur à mes petits frères et sœurs. J’espérais un jour avoir cette flamme en moi qui jaillirait. Un sourire re apparu sur mon visage lorsque mon amie me montra le mouchoir. « Cela lui fera très plaisir, j’en suis certaine. C’est vrai que le tissu est magnifique ! Jolie trouvaille que tu as là. »
Georgiana avait toujours été très généreuse envers moi, je la considérais comme une sœur mais elle était ma coutière sur mesure ! Grâce à elle, j’avais des tenues qui faisaient rêver. Nous étions correctement mises, et j’appréciais. Pendant longtemps, j’avais connu la misère et la pauvreté. Ici, sur le Titanic nous vivions quand même beaucoup dans le luxe, même pour des troisièmes classes. Désormais, nous avions accès aux salles des premières classes, et cela avait changé notre vie. Parmi les premières classes, j’avais même trouvé une professeur de théâtre. Oui, cette mort avait changé ma vie. Je n’avais plus de rêve. Si ce n’est celui de vivre. Les projets n’étaient pas réalisables sur le Titanic, à quoi pouvait-on bien aspirer ?
« Je n’ai plus de rêve moi non plus, si ce n’est celui de vivre même dans cette situation.» Je faisais allusion à notre statut de fantôme, qui était pour le moins étrange et incompréhensible. Mark est au courant pour ton nouveau compagnon ? »
Je changeais bien vite de sujet, curieuse de connaitre l’identité de l’heureux élu. Qui avait bien pu taper dans l’œil de la troisième classe ? Elle avait bien caché son secret, la petite cachotière. Peut-être que Mark avait été plus observateur que moi. Une pensée arriva à mon esprit, subitement. Je repensais à l’amitié ambiguë entre elle et Mark, je devrais surement être là pour lui car il allait avoir une déception. Georgiana avait tous les hommes à ses pieds, j’en étais presque jalouse de tout son succès envers la gente masculine. J’espérais que si elle lui avait dis, elle y était allée en douceur et elle avait prit des pincettes. Ah l’amour ! Pile, tu souffres. Face, tu es heureux. Même le plus heureux du monde. C’était quitte ou double, un amour éphémère ou un amour éternel. Le destin était parfois cruel, et parfois si tendre envers nous. J’imaginais que Georgiana avait beaucoup de chance, et qu’elle avait enfin trouvé le bon. J’espérais pour elle.
L. Georgiana O'Hara
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Sujet: Re: AMOUR, UN MOT QU'IL FAUT REDEFINIR ▬ avec Bridget J. Foster Sam 27 Avr - 23:04
Une question d'amour.
« Amour, un mot qu'il faut redéfinir. »
Salle commune des troisièmes classes. ♦ février 1913 L’heureux élu ? Bridget voulait connaître le nom de la personne qui faisait chavirer son cœur, devait-elle lui dire ou bien éviter cette question. Georgiana craignait la réponse de sa meilleure amie, elle voulait tellement lui en parler et cela depuis plusieurs semaines, mais les mots restaient vainement bloqués dans sa gorge. Sa relation avec Joseph Earnshaw, lord de son titre était unique, digne d’un conte de fée, elle était comme Cendrillon, une fille de rien, qui avait su conquérir le cœur d’un prince. Sa citrouille avait été le naufrage et leur mort commune qui les avait séparés. Jamais la jeune femme n’oubliait ce regard et son intensité, un regard pris dans la mort et la jeune femme ne pouvait effacer ces images de son esprit. Trop troublée à son réveil, la belle danseuse n’avait pas recherché ce beau prince et il était venu à elle, lors d’une belle soirée, alors qu’elle dansait en troisième classe. Leurs regards s’étaient croisés pour mieux se trouver. Puis il y avait eu cette nuit, où prise par l’insomnie, elle était allée danser sur le pont, donnant beaucoup de passion dans ses pas et tout cela sous les étoiles. Le destin les avait réunis, forçant plus tard Georgiana à entrer dans la cabine de Joseph pour mieux découvrir qui était l’homme. Il l’avait surpris et après une bonne explication, elle lui avait tout dévoilé, ses craintes et son amour pour lui, voilà le commencement de leur histoire. Le regard qu’elle accordait à sa meilleure amie était hésitant, puis Georgie se lança, ouvrant son cœur à celle qu’elle considérait comme sa sœur de cœur.
« Je voulais te le dire vraiment, j’ai essayé de nombreuses fois, mais je craignais ta réaction. » Commença-t-elle pour se justifier. « Il s’appelle Joseph Earnshaw, il est en première classe. » Termina-t-elle dévoilant les mots fatidiques.
Ce qu’elle craignait le plus dans ses révélations, c’était cette différence de classe sociale qui n’allait certainement pas plaire à Bridget. Même elle, elle craignait tout ceci, elle avait peur que les différences tuent leur histoire qui n’était qu’à son commencement. Il était riche, elle était pauvre. Il avait de bonnes manières qui sortent de l’étiquette de la noblesse, elle n’avait aucune règle et vivait dans la plus grande des libertés. Georgiana le savait, si elle continuait sa vie avec Joseph, elle devrait faire des concessions, mais aussi se couper les ailes de la liberté. Cependant, même si elle devrait renoncer à certaines choses, elle était prête pour cette histoire, elle se sentait heureuse avec Joseph, bien plus qu’avec Arthur et pour la première fois, elle se sentait réellement aimée par un homme et si il y avait des difficultés, tous les deux, ils les affronteraient. Tout comme elle, Bridget n’avait plus de rêve, il fallait dire que le Titanic avait tout brisé. Au fond, elles se ressemblaient tellement, Georgie voulait devenir danseuse et sa meilleure amie actrice. Toutes deux, elles n’avaient plus rien, sauf le regret de ne pas avoir survécu pour vivre une nouvelle vie. Mais, les deux amies ne continuèrent pas sur ce sujet tragique des rêves, il était bien trop douloureux et Bridget était trop curieuse. Son amie avait toujours été très protectrice et Georgiana voyait un double sens à ses questions. Dès son arrivée à bord du Titanic, la brune avait fait tout de suite connaissance avec celle qui était sa compagne de cabine et la jeune femme avait tout de suite sentie l’hostilité de Bridget envers Arthur. Même si au début la brune ne comprenait pas, après le naufrage, elle trouva bien vite des réponses à ses questions et son fiancé s’était révélé comme étant bien loin du prince charmant qu’elle imaginait.
« Non, je voulais que tu sois la première au courant, je lui dirais après je pense, de toute façon il doit le savoir. Si j’ai autant attendu, c’était pour être sûre de moi, de mes sentiments et des siens et aujourd’hui, je le suis. » Disait-elle avec un sourire.
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Sujet: Re: AMOUR, UN MOT QU'IL FAUT REDEFINIR ▬ avec Bridget J. Foster Sam 15 Juin - 23:27
Comme une sœur, une meilleure amie, une petite sœur toute fragile qu’il faut protéger. Ne l’avais-je pas assez écouté ? J’avais les idées bien arrêtées, et cela pouvait en effrayer plus d’un. Peut-être avait-elle eut peur de ma réaction ? Surement… je craignais le nom qui sortirait de sa bouche. J’étais une mauvaise amie, c’était un fait. Je ne savais pas l’écouter, je ne savais pas entendre ce qu’elle avait sur le cœur. Je prenais sur moi pour ne pas avoir une réaction trop excessive. Mon avis sur les hommes n’aidait en rien, je n’y pouvais rien si j’étais traumatisée, brisée et que je n’avais pas la chance de connaitre ce qu’était l’amour. Pour me séduire, il y aurait tout un travail de confiance. Un long processus, peu d’hommes auraient la patience avec moi. Garçon manqué, fille à rêves. J’étais tellement spéciale, j’en avais déjà bavé plus qu’une jeune fille d’un rang plus élevé. J’en ressortais peut-être plus dure en apparence, alors qu’au fond j’avais un cœur de verre. Je soupirais profondément. J’étais loin d’être parfaite.
Ma sœur… Parfois, je me disais que nous avions une relation bien conflictuelle…. Certes, toujours là l’une pour l’autre, sur la même longueur d’onde, toujours d’accord (ou presque). Mais souvent en conflit quand même, il fallait bien l’avouer ! Etais-je plus mature ? Ou plus rêveuse ? Etais-je plus dure ? Moins douce. Ma voix s’éclatait en mille éclats, alors que Georgiana, elle, avait la délicatesse d’une danseuse et moi la fougue d’une chanson. Elle vivait ses rêves de princesse, je m’identifiais plutôt à la méchante marâtre qui n’aspirait qu’à une chose : briser la pantoufle de verre, et rompre le charme. Je n’étais pas jalouse de son bonheur, non jamais… Etre jalouse d’une amie, cela rimait avec une mauvaise amitié. J’étais très contente pour elle, sans aucun doute, mais je craignais pour sa vie, pour elle, et si elle tombait entre les mains du mauvais ? D’un crapaud plutôt qu’un prince charmant ? C’était ma hantise, je connaissais les hommes et ils étaient tous pareils ! J’en étais convaincue, la perle rare n’avait encore frappé à notre porte. Je voyais l’hésitation dans son regard, sur sa bouche.
La nouvelle tomba… un premier classe. J’eus une pensée pour Arthur, les premières classes étaient tous les mêmes ? Je le craignais. Dans un premier temps, je restais silencieuse, remuant sept fois la langue dans ma bouche, je ne savais que dire. Mon amie attendait mon soutien, c’était certain. J’étais inquiète pour elle, tellement inquiète. Il fallait que nous soyons prudentes avec les hommes.
« Et…. Il est gentils avec toi ce Joseph Earnshaw de première classe ? » dis-je enfin. Je ne le sentais pas, c’était ainsi. C’était en Joseph que je n’avais pas confiance, aucune confiance il devrait faire ses preuves et bien plus encore. Georgiana, je savais qu’elle était grande et que de son expérience avec Arthur elle avait du retenir la leçon. Néanmoins, je savais que l’amour était aveugle - qu’une fois que l’on était plus amoureux on ouvrait les yeux sur l’être anciennement aimée, et cela faisait bizarre, cela créer en nous des sentiments que l’on ne connaissait pas : on ne supportait plus l’autre. « Tu es sûre qu’il t’aime vraiment ? Qu’il ne profite pas de toi ? » La méfiance était au rendez-vous, tout au fond de la mer. En même temps, après Arthur… Joseph devrait montrer patte blanche, c’était clair ! J’avais tout de suite trouvé Arthur soupçonneux, très séduisant, mais la beauté cachait une terrible vérité. « Georgiana, fais attention à toi – tu as vu comment ça s’est finit avec Arthur ? Restes sur tes gardes, même s’il parait être l’homme parfait c’était également le cas d’Arthur. Promets-moi que tu seras prudente. »
L. Georgiana O'Hara
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Sujet: Re: AMOUR, UN MOT QU'IL FAUT REDEFINIR ▬ avec Bridget J. Foster Lun 24 Juin - 15:31
Une question d'amour.
« Amour, un mot qu'il faut redéfinir. »
Salle commune des troisièmes classes. ♦ février 1913 Georgiana ne pouvait s’empêcher de sourire joyeusement. Décidément, Bridget ne pouvait pas s’empêcher d’être toujours inquiète pour elle et de douter des hommes qui l’entouraient. D’ailleurs, la jeune femme se demandait comme Mark avait pu percer la carapace de cette célibataire endurcie. Pourtant, la danseuse pensait bien qu’une fois que la troisième classe aurait rencontré Joseph, elle ne douterait plus et verrait à quel point il était un homme bon. Même si le fossé entre leurs deux mondes était important, l’amour était plus fort que tout et grâce au première classe, Georgiana n’avait plus peur des hommes. Arthur avait été une mauvaise expérience, un coup de cœur de jeunesse, une histoire qui aurait pu être belle, si seulement l’homme n’avait pas été malhonnête. De cette mauvaise expérience, Georgie en avait fait une force, faisant en sorte de mieux réfléchir avant d’agir, le pauvre Joseph avait eu beaucoup de mal avant de pouvoir enfin l’aborder, tellement elle avait été méfiante avec lui. Même si la réaction de Bridget la faisait sourire, le fait qu’elle insista sur les sentiments que le première classe lui portait l’inquiéta, et si sa meilleure amie devenait-elle un problème dans cette relation ? Pour rien au monde la troisième classe ne voulait se séparer de Joseph, ni de Bridget. Elle n’avait plus qu’à croiser les doigts et espérer que son amie apprécie son nouveau compagnon, sinon elle était fichue. Choisir entre deux êtres qu’on aimait, c’était une chose horrible et jamais Georgiana ne pourrait faire un tel choix. Cependant, pour le moment, elle ne faisait que spéculer, après tout, les choses pouvaient bien se dérouler.
« Ne t’inquiètes pas Bridget, Joseph est vraiment un homme bon. » Commença-t-elle tout en prenant la main de son amie pour la rassurer. « Et crois-moi, s’il ne m’aimait pas, il y a bien longtemps que je l’aurais fait fuir. » Souriait-elle, tout en essayant de convaincre Bridget.
Cependant, ôter la méfiance de Bridget n’était pas une chose aisée, il y avait bien longtemps que la jeune femme ne faisait plus confiance en les hommes et le fait que Georgiana avait été abandonné par son ancien fiancé, n’avait fait que renforcer sa théorie qui disait que les hommes étaient tous des menteurs. Pourtant, Joseph était un homme honnête, il ne l’avait peut-être pas été toute sa vie, mais aujourd’hui, il était différent et voulait la protéger et lui faire redécouvrir ce qu’était aimer. Désormais, Bridget ferait toujours en sorte de remettre Arthur sur le tapis, le comparant avec Joseph, montrant à la couturière que les hommes n’étaient absolument pas honnête.
« Bridget, Joseph n’est pas Arthur, il est honnête avec moi et ne m’a pas caché son passé, ni ce qu’il avait pu faire. C’est un homme bien, pas parfait, mais bien. J’ai vraiment envie de croire en cette histoire Bridget, tu es ma meilleure amie, ma sœur, et je veux que tu me soutiennes. » Répondit-elle tout en serrant la main de la jeune femme dans la sienne.
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Sujet: Re: AMOUR, UN MOT QU'IL FAUT REDEFINIR ▬ avec Bridget J. Foster Lun 29 Juil - 19:08
Ah l’amour… Cette discussion avec Georgina m’inquiétait, mais me faisait rêver. Rêver d’amour. D’être aimée. J’avais peur des hommes, et cela devait être réciproque, cependant cela devait être tellement beau d’aimer quelqu’un et d’être aimée en retour comme dans les pièces de théâtre. Mon côté bohème et romantique ressortait, un côté que l’on voyait rarement et que je n’avais jamais pu exploiter. Les deux jeunes femmes ne savaient pas encore ce qu’elles étaient en train de faire mais pour cause, leur amitié allait voler en éclat pour une histoire d’homme. Joseph. J’étais inquiète, très inquiète en même temps qui ne le serait pas ? Quelqu’un qui n’en aurait que faire de la vie de Georgiana. Joseph serait un sujet de discorde, Mark ne l’avait pas été. Si Bridget avait toujours été plus ou moins jalouse de Mark et Georgiana, Mark avait l’un des rares à avoir la confiance de la belle. Comment ? Peut-être parce que Mark était une perle rare et qu’il n’était pas comme les autres hommes du paquebot. Joseph était un étranger, un nouveau qui venait se greffer à la relation qu’on avait déjà avec Georgiana. Mark était arrivé avant, ou juste après moi par conséquent cela c’était mieux passé. C’était vrai ce qui disait Georgiana me disait, je réfléchissais à mesure qu’elle me parlait pourquoi Joseph se serait intéressé à une troisième classe si ses sentiments n’étaient pas réels ? Pour la faire souffrir ? Pourquoi pas ! Les hommes étaient tellement malsains. J’appréhendais le fait qu’il soit en première classe, je ne serais certainement pas assez bien pour lui pas dans le sens de me marier avec, non cela c’était réservé à Georgiana mais je devais être convenable, dirons-nous pour ne pas faire tâche au milieu. Je pris un instant pour réfléchir aux paroles de ma meilleure amie, elle me serrait la main soucieuse de mon avis, et j’appréciais ce geste.
« Je te soutiens, tu as prévu une rencontre entre lui et moi ? Pour que je puisse voir de mes yeux l’homme qui fait battre ton cœur. Il va falloir que tu m’aides à trouver une tenue adéquate. » J’éclatais de rire, à ce moment-là je ne connaissais pas encore Margareth Harrington, ni Joseph. Je faisais pleinement confiance dans le jugement de Georgiana. « Tu comptes en parler quand à Mark ? Tu veux que je commence à le préparer … »
Je voulais rencontrer Joseph désormais, elle avait titillé ma curiosité et je devais voir de mes yeux de quoi il en retournait. J’avais vécu dans une famille nombreuse, jouant le rôle de maman pour mes frères et sœurs ce qui expliquait pourquoi j’étais si inquiète envers Georgiana, que je considérais comme étant ma sœur. Mark, je ne le considérais pas comme un frère enfin peut-être un peu mais plus comme un meilleur ami, un ami fidèle sur qui on peut compter n’importe quand, à n’importe quel moment et dans n’importe quelle situation. Comment réagirait-il lui lorsqu’il apprendrait que Georgiana est amoureuse ? Je saurais m’occuper de lui car si moi, j’étais contente pour Georgiana, inquiète mais heureuse – Mark ne prendrait pas la nouvelle aussi bien que moi … A mes mots, la pression sur les épaules de Georgiana avait du disparaitre. Elle était mon amie, et je devais la soutenir. Elle aussi, si je tombais amoureuse, car cela réveillait en moi un désir éteins, elle serait là pour m’aider, et me conseiller. Je n’avais qu’une hâte rencontrait le première classe, et faire plus ample connaissances avec celui qui allait partager notre vie désormais.
L. Georgiana O'Hara
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Sujet: Re: AMOUR, UN MOT QU'IL FAUT REDEFINIR ▬ avec Bridget J. Foster Mer 7 Aoû - 19:06
Une question d'amour.
« Amour, un mot qu'il faut redéfinir. »
Salle commune des troisièmes classes. ♦ février 1913 Bridget était depuis son arrivée à bord du Titanic sa meilleure ami, sa confidente, sa presque sœur, si bien que son avis lui apporté beaucoup, elle serait tellement heureuse si Joseph plaisait à son amie, au moins, Bridget accepterait mieux le fait qu’elle devrait la partager avec une autre personne. Sa relation avec Bridget était fusionnelle depuis tellement de temps que ça brisait aussi le cœur de Georgiana de devoir faire un peu de place pour une autre personne. Cela ne plairait pas non plus à la brune, mais la danseuse n’avait pas le choix, son cœur la poussait vers Joseph et elle devait donner une même part pour les deux êtres qu’elle aimait le plus au monde. La troisième classe espérait bien que sa nouvelle relation avec l’homme n’allait pas briser son amitié avec Bridget, voilà pourquoi, elle voudrait que tous deux s’entendent bien, les choses seraient beaucoup plus simples par la suite. Cependant, Georgiana se doutait bien que tout ne sera pas simple, Bridget n’était pas du genre à partager, surtout avec un homme. Son amie était une célibataire endurcie et elle n’avait pas beaucoup confiance envers les personnes de la gente masculine, d’ailleurs la danseuse avait partagé son avis, pendant longtemps à cause de ses mésaventures avec Arthur. Maintenant, Georgie savait qu’elle pourrait être heureuse, Joseph était un homme bien et ensemble, ils ne précipitaient pas trop les choses pour ne pas aller trop vite dans cette histoire qui s’annonçait déjà très compliquée à cause de la différence de niveau sociale. La troisième classe espérait bien que cette chose ne les éloignerait pas, elle était toujours avide d’apprendre, mais certainement pas prête à trop changer pour les autres, elle était une pauvre et le resterait toujours. Assez rapidement, Bridget parla de rencontrer Joseph, ce qui enchanta tout de suite la jolie brune, d’ailleurs, le sourire qu’elle afficha montré bien à son amie à quel point elle était heureuse.
« Tu peux le rencontrer demain, je lui en parlerai, il sera heureux de rencontrer ma sœur. Et tu n’as pas besoin d’une grande tenue, restes toi-même. » Disait-elle le sourire aux lèvres. Puis en pensant à Mark son sourire s’effrita. « Je lui en parlerai, je préfère, j’espère juste qu’il ne le prendra pas trop mal, ça me ferait beaucoup de peine pour lui. »
Georgiana tenait beaucoup à Mark, mais plus comme une sœur tient à un frère, elle savait que le seconde classe avait des sentiments pour elle, mais jamais elle ne l’avait encouragé en ce sens. Rien qu’avec Joseph, elle avait eu beaucoup de mal à lui faire confiance et même si elle adorait Mark, c’était différent avec lui, il était un ami très cher, rien de plus. Avec cette conversation, Georgie en oubliait presque la couture et maintenant, elle voulait se détendre et passer le reste de la journée avec Bridget pour lui raconter en détail sa rencontre avec Joseph et tout le reste.
« Et si on allait se détendre aux bains turcs et ennuyer avec notre présence les premières classes, ça pourrait être amusant. » Disait-elle tout en riant.
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Sujet: Re: AMOUR, UN MOT QU'IL FAUT REDEFINIR ▬ avec Bridget J. Foster Lun 12 Aoû - 0:53
Ah l’amour ! L’âme sœur. Le cœur qui bat. Les palpitations. L’excitation du premier rendez-vous. Toutes ces choses qui m’étaient inconnus, qui dans un sens me faisais rêver. Je me faisais tout une montagne de beaucoup de choses, et je finissais bien souvent déçue. Déçue que rien ne soit aussi intense que dans mes rêves. Doux rêve. Tendre rêve. Merveilleux rêve. Je rêvais de rencontre l’homme qui serait le bon pour moi, l’homme qui saurait comment s’y prendre avec moi, l’homme avec qui je pourrais trouver du réconfort. Visiblement, Georgiana avait réussis alors pourquoi pas moi ? Il me fallait plus de temps, je n’étais pas pressée, j’avais toute l’éternité devant moi et je pensais encore que mon âme sœur était resté sur le quai ou bien m’attendait à New York dans ma situation ce n’était pas étonnant et puis s’entacher d’un homme ? Très peu pour moi. Les hommes étaient un fardeau qu’il fallait porter, à bout de bras, jusqu’à épuisement. J’avais le mérite d’être libre, libre comme un oiseau, libre comme l’air, je n’avais de compte à ne rendre à personne et le Titanic représentait pour moi l’une des rares chances d’être enfin heureuse. Georgiana était ravie de mon engouement soudain pour une rencontre avec Joseph, c’était la moindre des choses que je puisse faire, et cela me paraissait tout à fait normal sauf si celle-ci m’annonçait qu’il était là derrière la porte, et qu’il attendait !
« Demain ? »
Si tôt. Un petit élan de panique m’envahis, normal ! Je savais à quel point cette rencontre était importante aux yeux de Georgiana. J’étais anxieuse mais ça passerait, si elle aimait autant qu’elle le disait, s’il était parfait autant qu’elle le croyait alors pourquoi penserais-je le contraire ? Pourquoi mon avis serait différent du sien ? L’amour rend aveugle, peut-être que je remarquais des détails qu’elle n’a pas vu ? Peut-être se voile-t-elle la face ? Peut-être y-a-t il anguille sous roche ? Autant de peut-être, que d’interrogations. Autant de questions, de doutes, et de peurs. Demain arrivera trop vite à mon gout, je n’avais que peu de temps pour me préparer à cette rencontre. Je fis un grand sourire à Georgiana pour la rassurer mais si intérieurement j’avais un peu peur de ce qu’il se passerait le lendemain.
« Je m’occuperais de Mark. »
Au fond de moi, j’avais toujours espéré qu’entre ces deux-là ça se terminent bien, qu’ils se mettent ensembles, et que leurs sentiments soient réciproques visiblement ce n’était pas le cas. J’avais déjà de la peine pour Mark, mais Georgiana devait suivre son cœur, c’était ainsi. L’amour était une belle chose, un sentiment, qui, malheureusement demande de nombreux sacrifice.
« Quelle bonne idée ! On continuera d’en discuter là-bas, allons-y. » Je me levais d’un bond, remit ma chaise en place, embêter les premières classes certes… mais admirer la vue des beaux garçons qui seraient également dans les bains turcs serait une activité plus que plaisante.
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Sujet: Re: AMOUR, UN MOT QU'IL FAUT REDEFINIR ▬ avec Bridget J. Foster Lun 12 Aoû - 0:56
T.H.E E.N.D et non, vous nous verrez pas dans les bains turcs!
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Sujet: Re: AMOUR, UN MOT QU'IL FAUT REDEFINIR ▬ avec Bridget J. Foster
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