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  « La psychanalyse s'arrête quand le patient est ruiné. »

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MessageSujet: « La psychanalyse s'arrête quand le patient est ruiné. »    « La psychanalyse s'arrête quand le patient est ruiné.  » EmptyMar 18 Mar - 16:41




    Ma cabine de seconde classe avait depuis longtemps prit l’apparence d’un bureau plutôt que d’une pièce de repos. Le lit était recouvert de livres, de rouleaux de papier, de plumes et d’autres objets ne devant pas s’y trouver. Je passais de longueurs heures, assis dans un fauteuil de cuir rouge à réfléchir ou à prendre des notes. Un bureau avait été coincé entre mes malles et l’évier que j’utilisais pour faire ma toilette. Contrairement à mon lit, le bureau était parfaitement ordonné et on y retrouvait que les dossiers des passagers du Titanic. Si plusieurs passagers ne me connaissaient pas personnellement, j’avais tout de même amassé plusieurs informations sur chacun d’eux. Les gens qui se démarquaient, ceux qui restaient discrets, ceux qui étaient impliqués malgré eux dans différents évènements étranges du Titanic; tous avaient un petit dossier à leur nom sur mon bureau. Évidemment, cette collecte de données était mon passe-temps favori depuis que nous étions morts.

    J’étais un psychiatre de l’école de pensée de la psychanalyse; Freud étant l’homme que je respectais le plus au monde. Ses écrits sur l’interprétation des rêves étaient tout simplement fascinants et je prenais plaisir à noter tous les rêves que je pouvais faire au cours d’une nuit et les analyser au réveil. C’était ce que j’étais en train de faire à ce moment-là. Depuis que le Titanic avait cessé de voguer sur un océan infini pour s’accoster sur une île intrigante, je rêvais de plus en plus. En réalité, je ne faisais probablement que plus m’en souvenir qu’avant. Quoi qu’il en soit, je rêvais d’une autre vie, de quitter ce navire et d’occuper l’une des habitations abandonnées de l’île. Dans mes rêves, ma jolie Esther m’accompagnait et nous vivions une vie paisible.

    L’air de la cabine était lourd; il y avait tant d’objets entassé dans cette petite pièce que je me sentais souvent étouffer. Déposant le livre que je consultais, je m’étais levé de mon fauteuil pour aller ouvrir la porte de ma cabine. Beaucoup de passagers avaient quitté le navire, explorant l’île et les déplacements dans les corridors se faisaient de plus en plus limités. Je savais que je ne serais pas dérangé par les cris d’enfants ou les discutions sans fin des demoiselles du Titanic. De plus, je n’étais pas le passager recevant le plus de visite. Si dans les premiers temps, suite au naufrage du Titanic, certains passagers avaient cru bon pour eux de venir me consulter, beaucoup s’étaient finalement accommodé à cette vie éternelle et n’avaient plus besoin de mon aide.

    Lorsque la porte de la cabine fut ouverte et que l’air de la pièce sembla soudainement plus disposé à circuler dans la pièce, j’avais repris la direction de mon fauteuil pour m’y installer à nouveau. M’adossant confortablement dans celui-ci, j’avais laissé tomber ma tête vers l’arrière, fermant les yeux afin de mieux réfléchir à la manière d’interpréter mes rêves.
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MessageSujet: Re: « La psychanalyse s'arrête quand le patient est ruiné. »    « La psychanalyse s'arrête quand le patient est ruiné.  » EmptyVen 21 Mar - 10:13

" Science sans conscience, n'est que ruine de l'âme. "
[Rabelais]


Je me trouve dans la bibliothèque et je suis perdue dans le cercle infernal de mes pensées. Je réfléchis à tant de choses, à ces événements produits dernièrement. Entre autre, je n'ai pas oublié la nuit de meurtre de tous les revenants et encore moins, le repas produit dans le jardin exotique durant lequel tout est parti en fumée, a explosé dans un véritable capharnaüm sans nom. Et puis, je songe aussi à cette dernière conversation que nous avons eu avec mon amie Scarlett, à ce plan machiavélique monté contre Lynn. Il a fonctionné mais à quel prix? Les cadavres sont nos trophées mais l'aboutissement de la déchéance de Lynn également. Toutefois, beaucoup trop de mystères restent à résoudre et je veux arriver à la découverte de la vérité. Trouver une solution, une réponse à mes questionnements. Cette idée a germé dans mon esprit. Tout ce qui passe ici est tout sauf anodin, il y a forcément une réponse dans chacun des signes ici. La seule question que je me pose est de savoir: comment ? Oui. Comment trouver une réponse à mes interrogations. Ces dernières sont fondées et je suis certaine que quelque part, la vérité existe. Elle est là devant nous mais moi, je ne la vois pas comme quiconque d'autre. La bibliothèque reste alors une porte de sortie que je n'ai jamais exploré. Enfin, je m'y suis rendue une fois, je suis tombée sur Jude ayant depuis disparue. Mais je n'ai pas eu le loisir de pousser plus loin mes recherches. Le Titanic nous a fait voyagé dans le temps et puis, tout s'est enchaîné trop vite pour que je puisse avoir le temps de souffler et jamais plus, je n'ai cherché une quelconque solution dans ce lieu empli d'écrit et de silence.
Ce jour là, je n'ai pas grand chose à faire alors je me dis que je pourrais essayer de chercher des réponses à mes questions. Étrangement la bibliothèque des deuxièmes classes est plus fournie que celles des premières classes comme si les moins riches sont plus intelligents. Ce qui n'est pas faux parfois et je ne peux m'empêcher de songer à nouveau à ces babillages intempestifs que j'entends souvent au sujet de Martha qui a mis une robe n'allant pas du tout à son chapeau ou Sir John ayant un compte en banque bien fourni en comparaison à celui de Lord Beckett. Voilà ce que j'entends parfois quand il m'arrive de manger dans le restaurant en compagnie de d'autres convives. Alors naturellement, je me dirige donc vers la bibliothèque ou je pense trouver ce que je recherche. Le lieu est calme et désert, j'y entre en regardant à droit à gauche. En dehors de moi même et de la jeune femme, gardienne du lieu, il n'y a personne. Alors je me mets à vadrouiller entre les rayons prenant parfois l'un des épais ouvrages dont la reliure fragile demandait un soin extrême. Je les effleure du bout des doigts, ouvre quelques ouvrages mais je ne trouve rien. Pourtant, ce n'est pas faute de vouloir chercher. Malgré cela, il n'y a rien. Je suis un peu déçue, il semble y avoir de tout sauf des bouquins traitant sur la psychologue parce qu'au final, c'est cela que je cherche. J'en suis certaine que la réponse se trouve dans ces essais sur le psychisme humain. Il y a un auteur qui écrivait des livres brillants dessus mais le nom m'a échappé. J'ai beau fouillé dans ma mémoire, impossible, je ne retrouve pas.

Je me dirige vers la bibliothécaire lui faisant un sourire. J'attends qu'elle soit disponible pour m'écouter et quand c'est le cas, je la questionne donc : " Pardonnez moi de vous déranger Madame. " je parle d'une voix polie. " Je recherche des livres sur la psychologie comme l'interprétation des rêves, du comportement. Je connais un brillant auteur dessus mais je ne me souviens plus de son nom. " Je me mets à réfléchir tout en continuant à essayer d'être le plus précis possible avec la jeune femme. " Vous savez, il a écrit des ouvrages sur la conscience et l’inconscience également. Beaucoup le prenait pour un fou mais ce qu'il disait est vrai. Vous voyez? "
" Je pense savoir de quoi il s'agit. Il n'y a qu'un auteur ayant fait d'excellents ouvrages sur ce que vous cherchez. En l'occurrence, il s'agit de Sigmund Freud. " me dit-elle avec un sourire jovial, comme si elle me parle soudain de quelqu'un qu'elle aime lire.
" Oui, c'est cette personne là! Vous avez deviné juste! Ou sont ses livres ? " A ma question, s'afficha une mine interrogative.
" Les livres ne sont plus là. Mr Forestier les a pris depuis bien longtemps parce que personne ne lit ce genre d'ouvrage. Il n'y a que lui qui s'intéresse à la psychanalyse. A vrai dire, je crois bien qu'il est même psychologue dans ce domaine là. " Et mince. Voilà que quelqu'un possède déjà les bouquins que je souhaite. Pourtant, c'est bien peu pour m'empêcher d'avoir ce que je souhaite. Alors je dégaine cette fois ci une arme dévastatrice: mes yeux d'anges et un sourire empreint d'émerveillement et je lui demande d'une petite voix:
" Et ou se trouve la cabine de ce Monsieur? " Oui, parce que bon... Peut-être que ce Monsieur ne veut la visite de personne parce qu'au fond les psychologues sont toujours des êtres bien étranges, parfois. Mon stratagème fonctionne parce qu'elle m'indique le chemin d'accès. La remerciant, je prends congé de cette brave demoiselle et sort de la bibliothèque. Je marche vers la direction qu'elle m'a donné à la rencontre de ce psychologue et du livre que je recherche. Je finis par même croiser Esther mais la culpabilité que j'ai pu ressentir à son égard s'est évaporée. A vrai dire, une amitié avec Scarlett a fini par me rendre froide comme la glace à l'égard de tout ceux qui ne m'aiment pas. Aussi, je l'ignore et continue ma route à deux cabines plus loin. A ma surprise, la porte est grande ouverte et un homme se trouve dans un... Attendez.. Un bureau? Ah non, sous des piles de livres, j'aperçois un lit. Il a du s'aménager un bureau comme une salle de consultation. Pauvre homme, même après la mort, il continue à écouter des gens... Mais bon, je ne suis pas là pour m'apitoyer sur son sort. Je veux mes livres.
Toquant à la porte légèrement, je rentre sans trop m'avancer dans cette pièce non plus. Lui souriant, je lui demande alors:

" Pardonnez mon intrusion, Monsieur. Mais la dame de la bibliothèque m'a indiqué que vous aviez tous les livres de Freud. Pourriez vous me les passer s'il vous plait, j'en ai besoin? " Ma voix était basse, mesurée mais cette fois ci, pas de regards mielleux ou de sourires angéliques. Non, je suis sur la défensive. Je n'aime pas trop les psychologues parce qu'ils ont parfois tendances à chercher le problème là ou il n'y en a pas.
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MessageSujet: Re: « La psychanalyse s'arrête quand le patient est ruiné. »    « La psychanalyse s'arrête quand le patient est ruiné.  » EmptyVen 21 Mar - 17:01




    Me laissant aller ainsi à la réflexion, mon esprit prit des chemins différents et auxquels je ne pouvais jamais échapper. Malgré tous les mécanismes de défenses étudiés par Freud, je n’avais jamais réussi à les mettre suffisamment en pratique pour oublier complètement mon passé. Persuadé que mes démons étaient morts avec mon enfant et ma femme, je n’avais jamais eu de problème à fonctionner parmi mes pairs. Je ne m’étais plus mutilé depuis des années et avait même réussit à aimer certaines personnes. Esther avait occupé toutes mes pensées sur le plan psychologique, mais aussi sur plusieurs aspects de ma vie. J’aimais profondément cette petite et pour elle, j’avais risqué ma carrière avant de monter sur le Titanic pour la suivre. J’étais mort pour elle et depuis, je consacrais beaucoup de mon temps à mes théories afin de l’aider à nouveau. Néanmoins, en ce moment, réfléchissant à mes rêves où la jeune femme était présente, je repensais à mes jeunes années d’études pendant lesquels je n’avais été attaché à personne. N’ayant presque plus de contacts avec la mère que j’avais fui, je n’avais toujours pas rencontré mon Angélique et vivais des pulsions sexuelles auxquelles je me soumettais volontairement. J’étais un homme charmant et selon ma mère, très beau. Les jeunes femmes étaient nombreuses à rechercher ma compagnie et n’ayant aucun intérêt autre pour ces dernières, je prenais plaisir à ce jeu de la chair. J’avais ensuite fait la connaissance d’Angélique et les choses avaient changées. Je l’aimais et souhaitait faire d’elle ma femme, ma propriété. Depuis sa mort, mes travaux avaient été ma seule source de plaisir et je n’avais jamais imaginé Esther devenir une nouvelle source de plaisir physique. Non, j’aimais cette jeune femme, mais ne l’avait jamais perçu comme un objet sexué. Quoi qu’il en soit, mon esprit vagabondait en ce moment à cette époque où les belles maitresses se succédaient. L’un des fantasmes des psychiatres était de vivre une relation charnelle avec l’une ou plusieurs de ses patientes démunies et complètement soumises à son autorité. La rumeur voulait que certains de mes collègues passés s’y soient réellement adonnés et cela m’avait toujours outragé. Néanmoins, en ce moment précis, je  me disais que le moment était peut-être venu de passer par-dessus mes principes et de prendre une maîtresse. C’est à ce même moment que j’entendis des pas dans le couloir et que ces derniers s’arrêtèrent devant ma porte grande ouverte.

    Quelques tocs furent immédiatement accompagnés de paroles prononcées par une jolie voix féminine. « Pardonnez mon intrusion, Monsieur. Mais la dame de la bibliothèque m'a indiqué que vous aviez tous les livres de Freud. Pourriez-vous me les passer s'il vous plait, j'en ai besoin? », m’avait ainsi dit la voix. Redressant la tête afin de regarder la jeune femme qui réclamait avoir besoin des écrits de Freud, je ne pus m’empêcher de lui répliquer immédiatement : « Pourquoi une jeune femme aurait-elle besoin de l’œuvre de Sigmund Freud? Ces livres ne sont pas des romans d’amour… ». Réalisant que mes paroles n’auraient jamais dû être prononcées tant elles étaient irrespectueuses pour l’intelligence de cette femme, je baissai la tête, soupirant un bon coup puis retira les verres que je portais sur le bout de mon nez pour faciliter ma lecture. « Veuillez me pardonner, je ne souhaitais pas vous manquer de respect. Simplement, jamais ces livres n’ont été réclamés par le passé alors je suis un peu surpris. » Penchant mon torse vers l’avant afin de prendre appuis sur mes coudes, frottant mes mains l’une dans l’autre, je plissai les yeux pour détailles les traits de la jeune femme. Nayah Gallagher. Oui, il était très rare que je ne connaissais pas l’un des passagers, de nom du moins. Si j’avais pris des notes sur la jeune femme, elles étaient insignifiantes et autant dire que je ne connaissais rien du tout au sujet de Nayah. La seule chose qui avait cultivé mon intérêt pour elle dans un premier temps, avait été sa ressemblance physique avec ma défunte épouse. Ô, bien entendu, Angélique n’avait pas cette beauté exotique de la jeune revenante, mais toutes deux avaient de magnifiques cheveux foncés ondulant sur leurs épaules et ce regard perçant qui rendait les hommes impuissants et soumis à leurs moindres caprices. De plus, Nayah était très jeune et puisque Angélique était morte trop tôt, c’était un peu comme si elle s’était figée dans le temps. J’avais pris de l’âge, mais pas le souvenir de mon épouse.

    M’apercevant qu’il était très impoli de fixer la jeune femme ainsi comme si elle était l’une de mes patientes que j’observais afin de percer les secrets de son être, je me redressai et me levai complètement de mon fauteuil. Le fouillis de ma cabine devait également faire vibrer la corde ménagère que toutes les femmes semblaient posséder et dont à laquelle, nous, les hommes, n’étions pas, ou peu sensible. « Étant psychiatre moi-même et connaissant l’œuvre de Freud comme personne, peut-être pourrais-je vous aider d’une quelconque manière? » Avais-je dis sur un ton presque suppliant pour que la réponse soit positive. D’accord, je l’avoue, je ne souhaitais pas simplement lui remettre mes précieux livres et la voir tourner les talons et repartir. J’étais seul depuis beaucoup trop longtemps et la présence d’une agréable jeune femme ne pouvait que m’être favorable.
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MessageSujet: Re: « La psychanalyse s'arrête quand le patient est ruiné. »    « La psychanalyse s'arrête quand le patient est ruiné.  » EmptyVen 28 Mar - 9:15

" Science sans conscience, n'est que ruine de l'âme. "
[Rabelais]


Je me tiens droite devant Mr Forestier qui avait relevé la tête en m'entendant lui demander de me passer les livres de Freud. Mon regard est perçant et pas très avenant, je suis sur la défensive. Je ne sais pas ce qu'il va me demander mais si c'est un psychologue, il va forcément me demander les raisons de ma demande, je me dis qu'il ne va pas me dire "Prenez les Madame, et rendez les moi dans une semaine" parce qu'alors, il n'en serait pas véritablement un. J'ai tendance à comparer les psy à des crocodiles ou des serpents, parce qu'il ne relâche leur pression sur leur proie que quand elle abandonne.
A vrai dire, ce n'est pas la première fois que j'en vois.
Pour ma fille Julia, je me souviens que j'en avais pris un parce que la nuit elle faisait des cauchemars horribles, elle pleurait tout le temps à la suite de ses mauvais rêves dont elle ne voulait me raconter. J'avais fini par trouver une personne adéquate qui l'avait examiné. Et par des questions, de la douceur, de la persuasion et de la subtilité, Julia avait fini par lui révéler ce dont elle rêvait tout le temps. Ma petite fille âgée de cinq ans à peine rêvait tout le temps d'un bateau qui coulait et de cadavres flottants. Je ne compris sans mal que ce qu'elle voyait était ce que j'avais vu durant mon propre naufrage alors que j'étais enceinte d'elle comme si à travers le cordon ombilical qui nous liait, elle avait elle même tout vu. Il existe un lien entre l'enfant et sa mère immuable, puissant et fort et là ou j'avais échoué avec ma fille, ce psy avait réussi. Alors forcément, je ne les tiens pas dans mon cœur, je me dis qu'il y a des choses que je veux demeurer secrète, que je ne veux pas qu'un psy sache. Pourtant, je suis là juste pour avoir des livres. La réponse qui vient de Mr Forestier ne me surprend pas. Sans aucune gène, il me demande ce que je désire faire avec les lèvres. Sa deuxième phrase me fit sourire avec beaucoup de mépris. Des romans d'amour ? Non, il me prend pour qui? S'il croit que je vis ma vie comme un véritable bonheur éternel à travers une existence quasi parfaite, il se fourvoie complètement. Secouant légèrement la tête, je ne peux m'empêcher de dresser un sourcil tant je trouve cela déplacé. Sans doute qu'il s'en aperçoit, car il se reprend vite et s'excuse ce qui fait que je me détends un peu. Le psychologue s'explique par le fait que c'est bien la première fois qu'on lui demandait ces ouvrages depuis le naufrage. Je crois qu'il n'est pas revenant alors forcément je peux comprendre sa surprise. J'émets soudain un rire dénué de joie et d'amusement.

" Des romans d'amour! Enfin, ne soyez pas absurdes! " Je lui réponds, et j'avance de quelques pas dans sa chambre ou plutôt son bureau. " Croyez vous que l'amour existe ici..? Les gens passent leur temps à se haïr, à se déchirer, à s'entretuer. Alors des romans d'amour ... Pourquoi les lirait-on? Ce ne sont que des mensonges! L'amour a existé de notre vivant, pas ici. L'amour n'existe pas en enfer. Ou alors si on a cette impression qu'il est bien là, ce n'est qu'un mirage. Si vous grattez le tableau de l'amour, vous verrez qu'une fois la peinture partie, ce qu'il y a est des plus laids et des plus abjects " Je finis ma phrase tandis que je m'approche de la montagne de livres se trouvant sur  sont lit et je me mets à les observer un à un. Je sens son regard vriller sur moi et je ne dis mot continuant à observer chacune des couvertures des livres cherchant à trouver les œuvres de Sigmund Freud. Je me dis qu'il va bientôt parler mais je n'entends rien venir juste je sens que son regard est toujours fixé sur ma personne. La colère me monte parce que je trouve son comportement déplacé et je me dis que que je vais pas tarder à me retourner pour cette fois ci être un peu plus agressive. Je lui donne cinq secondes.

Cinq...
Quatre...
Trois...
Deux...
Un...

Je fais volte face doucement pour ne pas avoir l'air d'une folle tout droit sorti de l'asile psychiatrique. C'est à ce moment qu'il me parle à nouveau. Mais sa voix a changé, je trouve qu'elle est même suppliante quand il me dit qu'il connaît les ouvrages de Freud et qu'il peut m'aider. Je suis tellement surprise par son timbre de voix que je ne peux m'empêcher de sourire et que je lui réponds d'un air amusé:

" Vous voulez vraiment savoir ce que je vais faire avec ces livres! " Lui disais je dissimulant un petit rire. " Peut être bien que ces bouquins sont des romans d'amour pour moi... " j'ajoute cela en prenant un air mystérieux et presque taquin.
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MessageSujet: Re: « La psychanalyse s'arrête quand le patient est ruiné. »    « La psychanalyse s'arrête quand le patient est ruiné.  » EmptyLun 7 Avr - 16:51



    J’avais gardé le silence sur les paroles de Nayah au sujet de l’amour et l’avais observé pendant qu’elle prenait connaissance du fouillis de ma cabine, cherchant les ouvrages de Freud qui devaient se trouver quelque part sur la montagne Est ou Ouest, mais certainement pas à la base de la montagne Nord ou Sud. Je sentais la jeune inconfortable avec mon regard posé sur elle alors que je la détaillais, la comparant dans mon esprit à ma défunte épouse. Doucement, elle s’était tourné vers moi avec l’intention de me dire quelque chose, il était évident, mais j’avais été plus rapide et lui avait proposé de lui parler de l’œuvre de Freud ou de l’aider de la manière qu’elle jugerait la plus appropriée. Les traits de son visage s’étaient détendus et Nayah m’avait souris avant de prendre la parole, cette fois, sur un ton amusé. « Vous voulez vraiment savoir ce que je vais faire avec ces livres! ». Croisant les bras sur mon torse, je lui répondis : « Ma foi, oui! Mon épouse avait tenté un jour de lire l’un de ces livres et je l’avais retrouvé endormi dans une position bien inconfortable, le livre ouvert dans sa main… ». Je ne sais pas si c’était parce que Nayah me rappelait mon Angélique que je lui avais fait part de ce souvenir, mais c’était la première fois que je parlais de ma femme à quelqu’un depuis sa mort. L’évocation de se souvenir me fit baisser les yeux alors que je souriais en repensant à cette femme que j’avais cru être celle de ma vie. Perdu dans mes pensées, j’entendis la voix de la jeune femme et relevai les yeux vers elle. « Peut-être bien que ces bouquins sont des romans d'amour pour moi... ». Cette comparaison me laissa perplexe, me faisant froncer les sourcils alors que je recherchais dans mes souvenirs de quelle manière les écrits de Freud pouvaient être un récit d’amour. Je savais que Nayah usait d’humour, mais la comparaison était intéressante et me forçait à réfléchir. « Hum…Sincèrement, si vous y voyez de l’amour, je comprendrais mieux votre pessimiste au sujet de l’amour sur ce navire. » Levant le menton, reprenant un air professionnellement sérieux, je plissais les yeux en observant Nayah. « Si vous me permettez de revenir sur votre réflexion sur l’inexistence de l’amour, j’aimerais comprendre comment vous en venez à cette conclusion. Peut-être pourriez-vous définir le terme amour? ». J’évitais de répondre à la première interrogation de la jeune femme à savoir si je croyais en l’amour dans la mort. En psychanalyse, seul importait l’opinion de mes patients, la-mienne n’étant réservé qu’à mon entourage, à moins de développer une relation spéciale avec l’un d’eux.

    Il était étonnant que le sujet de conversation se soit dirigé vers celui que je considérais comme le plus complexe. Bien que l’amour ne me soit pas inconnu, il restait un mystère pour moi. La manière dont notre corps ressentait l’amour, le partageait, influençait notre esprit…J’avais profondément aimé ma mère, mais d’une manière très mal. J’avais aimé mon Angélique, mais ne l’avais jamais pleuré comme elle l’aurait mérité. Je n’avais jamais aimé le monstre qu’elle avait mis au monde et qui était mort avec elle et plus tard, j’avais aimé Esther…Je l’aimais toujours…L’amour existait, j’en étais persuadé, mais ce qui n’existait pas était une définition exacte de ce terme que je considérais variant d’une personne à une autre.

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MessageSujet: Re: « La psychanalyse s'arrête quand le patient est ruiné. »    « La psychanalyse s'arrête quand le patient est ruiné.  » EmptyDim 13 Avr - 11:09

Quelque chose me dit que cet homme est pour le moins étrange. Quelque chose me dit que je ne vais pas obtenir mon livre facilement. Comme si, je l'admets c'est bizarre, je dois le convaincre pour les avoir. C'est absurde! Ces livres ne lui appartiennent pas et pourtant, je me tiens droite dans sa cabine et il me parle. Mais il ne me donne pas les livres. Cela m'agace. Beaucoup même. Tout comme ce regard fixé sur moi. J'aimerais lui demander "s'il y a un problème" mais je me tiens loin de lui et essaye de faire bonne figure. J'essaie mais c'est dur et un malaise persiste quand je croise son regard. Je ne peux dire pourquoi mais un frisson parcoure à chaque fois mon cou. Mal à l'aise, je le suis et c'est indéniable. Pourtant, la conversation est des plus innocentes, mais je n'aime la tournure qu'elle prend et notamment lorsque nous arpentons le dangereux chemin de l'amour.
C'est moi même qui lance ce sujet lorsque je ris en ajoutant que les livres de Freud sont, pour moi, des romans d'amour. Lourde erreur. Les yeux de Mr Forestier se mette à briller avec un intérêt certain. Je n'aurais pas immédiatement mes livres. Et sa réponse me fait lever un sourcil bien haut. Soudain, il est pour moi semblable à un fou. À quelqu'un d'un peu trop curieux. Je ricane. Avec désinvolture et presque de la provocation dans  ce rire empreint d'ironie. Je ne peux m'empêcher de marmonner plus pour moi que pour lui, tournant la tête à gauche et en plantant mes mains sur mes hanches:

" En même temps, j'estime à ne pas avoir à me justifier concernant la lecture d'un livre qui ne vous appartient pas. " disais-je dans un souffle discret empreint de milles soupirs.

A vrai dire, mes propos sont impolis, je le sais. Je me demande s'il a entendu ce que je viens de dire ou alors qu'il ne préfère rien répondre à cela. Suis je bête! C'est un psychologue, il a certainement du déjà faire face à des patients bien plus que compliqué. Ces docteurs là sont censés prendre énormément du recul. Ou alors, peut être que sa curiosité l'empêche de réellement entendre mes paroles se centrant principalement sur ma requête: les livres de Freud. Quoi qu'il en soit, il me posa cette question et je dois avouer que j'eus un instant d'hésitation. Je n'ai pas envie de lui répondre, je veux juste récupérer les livres. Je ne lui réponds pas de suite préférant le regarder droit dans les yeux, comme un défi, comme un affront, à celui qui détournera le regard en premier. Je maintiens, je ne détourne pas les yeux mais c'est trop gênant pour moi.
Je m'avoue vaincue et pousse un nouveau soupir, détournant les yeux.

" Je vous réponds et vous me passez vos livres, d'accord? " Je ne lui laisse pas le temps de répondre. Je ne lui laisse le temps de rien d'ailleurs. Mes yeux dorés reviennent sonder son regard gris clair tandis que j'ajoute: " J'ai cru à l'amour durant toute ma vie. J'ai aimé et j'ai été aimé en retour de la plus belle des manières. Et puis, un beau jour, l'être aimé meurt dans vos bras, la vieillesse l'emportant et vous ne désirez qu'une chose: le retrouver. Vous finissez par mourir songeant que le Paradis va vous réunir. "
Je marque une pause et soupire à nouveau, exprimant un regret profond et la sensation d'être passé à côté de ma vie. Pourtant, je continue à lui parler, ayant soudain l'impression que nous sommes en consultation.

" Et soudain, vous vous retrouvez ici, face à un homme que vous avez épousé par raison, par nécessité mais pas par amour. Vous vous rendez compte qu'ici les gens se détestent, s'entretuent. Vous vous rendez compte que vous ne maîtrisez plus rien. Et qu'en plus de cela... " Je me tais, mon regard se perd dans le vide, je ne suis plus dans cette pièce, je suis ailleurs. Je suis avec Camille. C'est comme si parler soudain, me fait revenir à lui, me fait sentir son odeur bien lui, son eau de toilette parfumée. Je me ressaisis et regarde le psychologue droit dans les yeux et ajoute:
" L'amour ici n'existe pas. Alors ma définition de ce mot est erronée. " Je m'impatiente et mes sourcils se froncent tandis que j'ajoute : " J'ai répondu à votre question, puis-je avoir mon livre? "
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MessageSujet: Re: « La psychanalyse s'arrête quand le patient est ruiné. »    « La psychanalyse s'arrête quand le patient est ruiné.  » EmptyVen 18 Avr - 20:36



    « J'ai répondu à votre question, puis-je avoir mon livre? »

    La jeune femme s’était laissé aller à une réponse beaucoup plus intéressante que je n’aurais pu l’imaginer et je me promettais d’écrire tout cela au dossier de Nayah dès qu’elle aurait quitté ma cabine. En quelques mots, je venais d’en apprendre beaucoup sur sa souffrance, mais à ce moment précis, elle n’était pas venue pour que je lui réponde, mais pour avoir un livre; Nayah n’était pas l’une de mes patientes. Lorsqu’elle eut terminé sa question, je me tournai lentement vers mon bureau, les livres de Freud s’y trouvant et non sur mon lit. Déposant mes lunettes sur le coin du bureau, j’entrepris de prendre les ouvrages, un à un, et d’en faire une belle petite pile. Je ne savais pas exactement quel livre Nayah recherchait, mais si elle s’intéressait à Freud, tous ces ouvrages lui sembleraient alors intéressant. Me tournant vers la jeune femme, une main sous la pile de livres et une autre sur le dessus afin de les maintenant en place, je plongeai mon regard dans le-sien en tendant les bras vers elle. « Voilà…ils y sont tous… ». Quelque chose me dit dans l’expression du visage de Nayah qu’elle ne s’attendait pas à ce que ce soit facile de prendre possession de ces ouvrages, surtout après que je lui ai posé quelques questions au sujet de l’amour. Même si je ne voulais pas être seul dans ma cabine, ma compagne souhaitait la quitter le plus rapidement possible et je n’allais pas la retenir plus longtemps.

    « Vous pouvez tous les prendre si tel est votre désir. Je vous prierais par contre de ne pas les retourner à la bibliothèque lorsque vous aurez terminé de les consulter. Vous verrez par vous-même que j’ai annoté certains d’entre eux et j’aimerais les conserver encore longtemps. Ne prenez pas attention à mes notes, hors contexte, elles pourraient vous sembler étranges. Ramenez-les moi ici, je suis presque toujours à ma cabine et si je ne le suis pas, la porte n’est jamais fermé à clé… ». Il me coutait de me séparer de ces précieux livres, mais ils ne m’appartenaient pas et j’étais persuadé qu’ils seraient entre bonnes mains. Nayah était une jeune femme qui avait besoin de réponses à ses questions et préférait chercher elle-même ces réponses plutôt que de prendre rendez-vous avec moi et je pouvais la comprendre parfaitement; c’était ce que j’avais toujours fais.

    Lorsque les livres eurent quitté mes mains bien que mes yeux n’aient pas quitté ceux de Nayah, je lui dis : « Au fait, je sais que vous me connaissez, après tout, vous n’avez pas trouvé ma cabine par hasard, mais j’aimerais me présenter à vous de manière respectable. ». Baissant enfin les yeux, inclinant légèrement la tête en signe de respect, je poursuivis : « Je m’appelle Louis Charles Forestier et, comme vous le savez, je suis psychiatre. ». Relevant les yeux, je lui dis ensuite : « Si vous n’étiez pas si presser de repartir avec ces livres, je vous aurais invité à discuter avec moi de Freud, il est si intéressant et vous êtes la première personne à vous y intéresser depuis…depuis… » dis-je, secouant la tête en cherchant dans ma mémoire qui avait été la dernière personne avec qui j’avais parlé de Freud d’égal à égal et non dans une relation patient-psychiatre, mais aucun visage ne me venait en tête. Haussant les épaules, j’adressai un sourire à la jeune femme. « …Cela n’a pas d’importance, j’espère que vous trouverez ce que vous êtes venu chercher… ».
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 « La psychanalyse s'arrête quand le patient est ruiné.  » Empty
MessageSujet: Re: « La psychanalyse s'arrête quand le patient est ruiné. »    « La psychanalyse s'arrête quand le patient est ruiné.  » EmptySam 26 Avr - 19:46

Je suis impatiente. Trop. Je me dis même que je ne dois paraître convenable aux yeux de cet homme. Je ne veux pas attendre, je suis trop insistante même. Un peu trop sur la réserve mais c'est dans doute le fait qu'il soit psychologue qui me dérange. Le fonctionnement du cerveau, de notre logique et de nos raisonnements sont pour moi des choses que j'ignore. Parfois, il est nécessaire d'être ignorant plutôt que d'être dans la connaissance. Cela peut souvent avoir des conséquences désastreuses. Dans le cas de cet homme, je me dis qu'il ne devrait pas connaître mes desseins, ni mes émotions. Le fait de me retrouver dans sa cabine me prend au dépourvu, je ne m'y étais pas attendue. Encore moins, de devoir batailler sur la possibilité de récupérer les livres. Je préfère préparer mon entrevue, mes questions et mes réponses plutôt de répondre en ne sachant pas très bien s'il va me croire ou découvrir la vérité. Je ne suis pas une mauvaise personne mais le Titanic me pervertit au fur et à mesure et parfois, je ne m'en aperçois même pas. Pour moi, Scarlett est celle qui m'est la plus chère sur le bateau. Parce qu'elle me comprend, parce que nous nous entendons bien. Mais je ne suis pas dupe et je vois les regards des autres, j'entends les reproches que l'on peut me faire. Je ne veux pas qu'on me juge. Je hais cela et pourtant j'ai l'impression d'être le lion dans un cirque et tous les regards sont braqués sur moi, attendant de voir quand est ce que je vais rugir. Mais non, aujourd'hui le lion il est assis, il réfléchit et visualise au mieux pour attaquer sa proie sans se tromper. C'est ce qui se passe avec les livres de Freud. Je me dis qu'il ne va pas me les laisser facilement. Alors je tente le tout pour le tout, répond à sa question puis j'insiste à nouveau. Il finit, à ma grande surprise, par me les passer. Il empile plusieurs ouvrages puis me les tend tandis qu'il me demande de les lui ramener en cabine parce qu'il y travaille dessus, parce qu'il y a annoté des petits mots propres à lui même. J'acquiesce sans répondre surprise qu'il se permette de gribouiller sur des livres qui ne sont pas le siens. Mais bon, ce ne sont pas mes affaires. Je hoche à nouveau la tête tout en lui répondant: " C'est noté, je vous les ramènerais. " Je fixe ses yeux clairs, un peu trop envoûtants. Et puis, alors que je m'apprête à tourner les talons, le psy me parle et se présente. Il s'appelle Louis Forestier. Et il se propose alors de discuter de Freud si je ne suis pas trop pressée. À vrai dire, cette idée ne m'enchante pas trop. Parler de quoi? De Scarlett? De nos plans? Il orienterait forcément la conversation vers lui. Aussi, je lui souris alors tandis que j'ajoute :

" Ravie de vous connaître, je m'appelle Nayah. " Je maintiens les livres contre moi tandis que j'ajoute : " Comme vous l'avez deviné, j'ai beaucoup de lecture. " Mon ton est froid. Il va se douter que je ne porte pas les psys dans mon cœur mais peu importe. Je le salue d'un signe de tête et tourne les talons avec ma lecture du soir.


***


Trois jours... Et je me dirige vers la cabine de Louis. Je porte ces livres que je lui ramène. Ma mine n'est pas satisfaite et j'ai l'impression d'avoir perdu mon temps. Je marche d'un pas rapide pour le revoir. Et je finis par arriver à sa chambre, la porte est encore ouverte comme la dernière fois. Il est là et j'entre alors ne pouvant toquer de par mes mains prises.

" Bonjour Louis, Je viens vous ramener les livres. " Je lui souris tandis que j'ajoute : " Ces livres sont incompréhensibles alors si votre proposition tient toujours, je voudrais bien en parler avec vous. Êtes vous disponible? "
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