Sujet: Re: EVENEMENT n°8 ♦ Macabre Symphonie. Jeu 20 Juin - 22:54
Ô Lynn, tu ne sais pas si tu as bien fait de venir ce soir. Comme toujours depuis ton retour, tu es hésitante quand à la place à prendre sur ce navire : retourner auprès des employés, ou continuer à faire comme si tu étais une passagère. Tu continue à faire comme si tu étais parmis les passagers du navire, mais tu as chaque fois un petit pincement. Ton travail ici est si lointain dans ta mémoire que tu ne veux pas te rendre dans les cuisines pour préparer les repas, même si tu adorerais faire cela, ton coeur ne le veut pas, et ton esprit n'est pas assez puissant pour aller à son encontre. Du coup, tu vas là où ton coeur te dit d'aller et pour le moment, c'est donc dans la salle de musique que tu te rends. Tu arrives tranquillement dans la salle et tu regarde qui serait disposé à parler avec toi. Tu hésites avant de te joindre à Charles que tu as déjà croisé récemment à la soirée de Poker. Tu espères sincèrement que ce soir, tout se passera mieux. Tu as pu observer les jeunes femmes de cette même soirée qui discutent ensemble là-bas, il n'y a pour le moment aucun trouble fête mais tu ne sais pas si cela va durer. Tu fais un petit sourire à ton ami Charles, enfin ami est un bien grand mot, tu ne le connais pas vraiment, tu as un vague souvenir de lui avant le naufrage, et tu as la soirée casino en tête le concernant, mais rien de plus, mais néanmoins, il reste un visage connu est c'est bien plus que tu ne peux espérer. Tu attendais qu'il t'autorise à s'asseoir à ces côtés, tu ne voulais surtout pas le déranger, peut être qu'il attendait Mary-Ann après tout ne serais-ce pas logique ? Enfin,tu avais cru comprendre qu'elle est ou était sa femme, quelques choses dans ce genre là. Il me dit que cela se ferrait avec plaisir et qu'il tenterait d'être plus agréable cette fois-ci. Tu rougissais un petit peu. Ce n'était pas contre lui mais tu ne pensais pas qu'il allait dire ces choses là. Charles demanda alors à un stewart de t'apporter une coupe de champagne ce que ce dernier fit bien volontier. Et dire que tu étais de l'autres côtés à ton arrivée sur le Titanic, tu te faisais à présent servir par les membres d'équipage, par ceux que tu avais cotoyé en partie. Il s'était levé pour te dire tout cela, vous alliez à présent vous asseoir tout les deux quand on te tapota l'épaule. Tu te retournais, voyant Nora. Elle était souriante et heureuse de te voir. Tu étais aussi heureuse de la voir. Tu l’étreignais alors la prenant dans tes bras avec le même sourire qu'elle te rendait bien.
" Moi aussi je suis ravie de te voir là, tu es splendide. Je te présente Charles, je ne sais pas si tu le connais. Charles, voici Nora. J'espère que cela ne vous dérange pas si elle se joint à nous ? "
Oui, tu ne voulais pas gêner l'homme à tes côtés. Il était seul, tu étais venue le déranger, et là, une amie venait te voir. Il se retrouvait donc avec deux belles jeunes femmes à ces côtés.
Mary-Ann J. Fleming
ETRE MERE ❧ le plus beau rôle qu'il y a au monde.
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Sujet: Re: EVENEMENT n°8 ♦ Macabre Symphonie. Sam 22 Juin - 15:45
Requiem for a dream.
Salle de Musique Année 1913
« Maman, on y va quand, c’est bientôt ! » Disait une petite fille qui sautillait dans tous les sens. « Bientôt Lily-Rose, soit patiente. » Répondit sa mère un sourire affectueux aux lèvres.
Lily Rose était toujours aussi impatiente quand il s’agissait de grands évènements. C’était la première fois que Mary-Ann acceptait de sortir en compagnie de ses jumeaux au soir. Pour le casino, elle avait trouvé cet évènement trop adulte pour eux et elle avait eu raison, au vu des évènements qui s’étaient déroulés durant cette soirée. Après avoir quitté en compagnie du Capitaine le grand salon, Mary-Ann avait conversé longuement avec lui, apprenant à connaître cet homme étrange et mystérieux à la fois. Elle avait beaucoup rit, ce qui lui avait fait énormément de bien. Puis, après que l’heure fut bien avancée, il la raccompagne dans sa cabine, lui proposant pour le lendemain, une visite des moindres recoins du navire avec ses enfants. Cette visite enchanta les deux jumeaux, surtout Harrison qui adorait les navires. Il avait pu tenir la barre et la découverte de la salle des machines l’avait grandement impressionné. L’actrice ne comprenait pas pourquoi tout le monde jugeait aussi mal le Capitaine, pour elle s’était un homme distingué, honnête, bien plus que Charles ne l’avait été durant toute sa vie. Son cœur se pinça quand elle pensa à cet homme, le père de ses enfants. Il y a quelques mois encore, elle pensait le connaître par cœur, aujourd’hui, elle voyait en lui un simple inconnu. Son retour avait fait l’effet d’une bombe pour cette mère de famille, le plus dur avait été d’annoncer la nouvelle à ses enfants. Curieux et avides de questions, les jumeaux ne comprenaient pas pourquoi leur père n’avait pas été à leur côté durant toutes ces années. Que pouvait-elle leur dire ? A cette question, Mary-Ann n’avait su leur répondre. A leur demande, elle avait conduit les jumeaux en troisième classe, à la rencontre de leur père, mais la mère de famille n’avait pas souhaité rester. Elle n’avait pas eu vraiment de retour quant à cette rencontre, Lily-Rose disait que son nouveau père était gentil et amusant, Harrison n’avait rien dit. Depuis leur retrouvaille, la première classe n’avait pas eu réellement de conversation avec son ancien amant, elle l’évitait ouvertement, mais secrètement, elle attendait un geste de sa part, chose qui n’était pas encore arrivée. Le billet qu’elle avait reçu il y a quelques jours se trouvait encore sur son bureau, froissé, en raison du nombre de fois que sa fille l’avait pris entre ses mains pour le regarder. Il était maintenant l’heure et Mary-Ann était prête. Elégante, elle portait une robe noire perlée, qui soulignait sa taille avec élégance. Autour de son cou trônait ses plus beaux diamants. Les meilleurs compagnons de la femme. Ses cheveux étaient coiffés en un chignon élégant. Lily-Rose de son côté portait une robe crème et ses cheveux reposaient lâchement sur son dos. Au plus grand plaisir de sa fille, la mère avait agrémenté ses petites boucles d’un précieux bijou. Harrison quant à lui, portait un ravissant costume qui lui donnait l’air d’un petit homme. Ses enfants étaient beaux, Mary-Ann en était plus que tout fière. En mère protectrice, elle prit la main des jumeaux et ensemble le trio se rendit dans la salle de musique. La pièce était différente, étrangement plus grande, mais c’était ça la magie du Titanic. En fond, une douce musique se jouait, le concert n’avait pas encore commencé, mais les musiciens se préparaient sur une estrade. L’actrice scruta soigneusement la pièce et ne put que trouver le père de ses enfants en compagnie de jeune femme. Décidément !
« Maman, regardes papa est là-bas. » Disant Harrison, tout en montrant la direction où se trouvait son père. « Oui, mais n’allons pas le déranger, il a l’air occupé. » Ajouta-t-elle d’un ton assez froid.
Mary-Ann conduisit ses enfants un peu plus loin dans la pièce, souriant au passage à quelques visages connus, puis elle s’installa sur l’un de nombreux fauteuils, tout en demandant à un serveur, qui lui apportait du champagne d’apporter des jus de fruit pour ses enfants. Elle se mit alors à converser avec une femme qui se trouvait face à elle et qui complimentait la bonne tenue de ses enfants.
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Sujet: Re: EVENEMENT n°8 ♦ Macabre Symphonie. Sam 22 Juin - 21:56
Les notes retentissaient dans ma tête, on m’avait dit que je pourrais certainement chanter. Monter sur les planches, un rêve qui deviendrait réalité à bord du Titanic. J’étais toute excitée à cette idée, ce serait la première fois et j’espérais, pas la dernière. Une jeune femme brune vint me sortir de mes rêveries, les notes de musique s’envolèrent de mon esprit pour virevolter vers le hublot, et disparaitre dans les abysses infinis de l’océan. Je lui fis un grand sourire, elle ressemblait à Ann-Elizabeth, Victoria eut la délicatesse de se présentation, et sans nul doute c’était sa cadette.
« Bonsoir Victoria. Enchantée. Non, je t’en prie assieds-toi. Tu es là pour jouer du piano ? Ann m’a parlée de ton talent certain pour cet instrument. »
Ann m’en avait touché quelques mots, mais je n’avais jamais eus l’occasion de faire la connaissance de sa sœur. J’admirais les musiciens, pouvoir contrôler, maîtriser un instrument sur le bout des doigts. Connaitre les notes, les symphonies, et le solfège. Ma voix était mon seul instrument, et mon talent pour jouer la comédie un bon moyen pour parvenir à mes fins. Chacun d’entre nous possédaient un talent, quel qu’il soit, et pas qu’un talent artistique il y avait ceux qui savaient dessiner (j’en faisais également partie), ceux qui savaient cuisiner et pleins d’autres choses. J’étais une artiste dans l’âme, une rêveuse oubliée, une chanteuse jamais née. Une étoile morte sans avoir eut le loisir de briller, rayonner dans le ciel et être le guide de d’autres étoiles après elle. Rien n’était plus beau que de rêver. Parfois, on pouvait rêver trop. Ce n’était pas un mal de trop rêver. Des fois, ça débordait tellement – l’imagination et nos idées qu’il fallait les déposer sur le papier, noircir de notre encrier et de notre plume des carnets et des papiers pour ne rien perdre, ne rien oublier.
Du mouvement derrière moi attira mon regard, une blondinette Pernelle s’installa derrière moi. Nos regards se croisèrent. Sans aller plus loin. Une brune Nayah la rejoignis rapidement. Les passagers arrivaient, la soirée allait pouvoir commencer pensais-je. Très vite rejoins à leur tour par une chinoise ? Je l’ignorais, en tout cas, j’étais certaine que Georgiana, ma couturière favorite aurait adoré les motifs des oiseaux blancs sur fond rouge. Une tenue qui embellissait Blanche, une tenue qui n’était pas passée inaperçue. Non, nous n’avions pas le temps de nous ennuyer à bord du Titanic. Je me rendais compte que je n’avais pas essayé de connaitre beaucoup de personnes à bord de ce paquebot. Déjà, tous les hommes je m’en méfiais. Et les femmes ? J’étais bien trop prise par les problèmes de mon entourage. Je ne faisais pas partie de ces passagers qui se posaient de multiples questions sur le Titanic, mes rêves étaient brisés mais ici ou ailleurs, j’étais contente d’être là. Peut-être qu’à New-York cela ne ce serait pas passé comme prévu ? Personne, n’aurait remarqué mon talent ? J’aurais vécu dans les bas fonds new-yorkais, regrettant mon orphelinat et ma fratrie adorée qui me manquait tant. Je fis un grand sourire à Mary-Ann et ses enfants lorsque ceux-ci rentrèrent dans la pièce. En lui faisant de grands signes, je croisa le regard de Charles je lui lançais un profond regard noir. Il avait abandonné Mary-Ann, je n’aimais pas cet homme – il m’avait promit monts et merveilles. Un homme envers qui il fallait se méfier, comme tous les autres hommes d’ailleurs. Tous de la même espèce sauf Mark.
Le show allait pouvoir commencer. Les membres de l'équipage s'agitaient à tout préparer. J'avais hâte de voir la suite. Peut-être que je ne serais pas toute ma vie une étoile qui n'est jamais née.
Spoiler:
HJ : Ce RP a été scindé en deux, vous aurez la suite demain. Car il faisait plus de 1400 mots... Inspiration quand tu nous tiens.
Dernière édition par Bridget J. Carey le Dim 23 Juin - 22:50, édité 1 fois
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Sujet: Re: EVENEMENT n°8 ♦ Macabre Symphonie. Sam 22 Juin - 23:07
Macabre Symphonie
Je ne m’attendais pas à un jour entendre plus de musique sur le Titanic. Les musiciens étaient partout. Entre le pianiste du restaurant et l’orchestre, les quelques irlandais et italiens, on n’hésitait pas à pousser la chansonnette. Toutes ces mélodies s’entrechoquaient, se croisaient et se décroisaient au rythme de la vie paisible des passager. Une vie d’après naufrage. Une vie d’après mort. Une renaissance.
C’est donc une renaissance de la musique qui s’offrait aux passagers du paquebot pour un moment. Le temps de divers concert, il n’y avait plus de différence entre nous, quelques soient nos origines. Nous étions tous emporté par les mélis-mélos de notes, tous unis le temps d’un concerto. La musique est la langue internationale. La langue de l’homme.
J’étais enfin prête pour me rendre à cet évènement que j’attendais et redoutais tant à la fois. D’un côté, la musique était ma vie. De l’autre, elle représentait tous les bons moments passés avec Owen, mon amour perdu. Elle symbolisait, de ce point de vue, la mort.
J’ai relevé mes cheveux en un chignon pour tenter de paraître plus âgée. Ce n’était pas facile d’être adolescente et de vivre parmi les adultes. Ensuite, j’ai enfilé une robe simple en crinoline et en tulle poudrée. J’ai rehaussé le tout d’une parure de perles. J’étais étincelante. Ce soir serait sans doute exceptionnel.
Lorsque j’ai pénétré dans la salle, j’ai été frappée par la dimension titanesque de l’endroit. Etrange. Ce n’était pas comme dans mes souvenirs. Les fauteuils de velours carmin étaient plus nombreux. L’évènement semblait avoir été pris au sérieux. Le Capitaine était à l’entrée et accueillait les arrivants.
Je me suis assise sur le côté. Seule, comme à mon habitude. Je n’étais pas très populaire .Et je n’étais pas bavarde non plus. Néanmoins, j’aurais aimé un compagnon ou une compagne pour discourir en cette belle soirée. Je m’ennuyais beaucoup loin de ma terre natale. Mon Irlande, que j’avais fuis, y laissant ma famille, mes amours, ma vie.
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Sujet: Re: EVENEMENT n°8 ♦ Macabre Symphonie. Sam 22 Juin - 23:08
J'étais morte et pourtant je prenais soin de ne jamais paraître débraillée, malgré moi, je restais une jeune fille de première classe. Après avoir pris le repas, je me suis levée et je suis sortie avant de me rendre à ma cabine pour me reposer un peu. Arrivée dans ma cabine, je me suis assise sur ma coiffeuse avant d'ouvrir ma boîte à bijou et de sortir un collier en argent avec une plume bleue en pendentif. Je l'enfila et me regarda dans le miroir, touchant maintes et maintes fois mon collier, il appartenait à ma mère. Je le déposa sur le rebord avant de me rendre vers ma penderie et d'en sortir une robe couleur bleue océan qui brillait de milles feux. Ma robe enfilée, je m'assois face au miroir et me saisis du collier avant de le regarder. Pourquoi ? Pourquoi j'hésitais à le porter ? Allais-t'il me porter malheur ou bien ? Je me décide enfin et le passe autour de mon cou avant de me saisir de ma brosse et de coiffer mes cheveux blonds. J'avais hâte d'aller à cette soirée, j'avais entendue dire qu'ils cherchaient des artistes, étant ancienne danseuse, je m'étais portée volontaire. J'allais enfin redevenir celle que j'étais avant, une danseuse. Enfin coiffée, je me lève et après avoir pris mon sac et vérifié une dernière fois que tout va bien, je sors dans le couloir et me dirige vers le pont B direction la salle de musique. Un jeune homme m'ouvre la porte, je lui souris avant de descendre les quelques marches et de me saisir d'un verre de champagne pour ensuite m'asseoir sur un des fauteuils en velours. A vrai dire, j'espérais que quelqu'un vienne me voir, depuis que j'étais revenue, je n'avais pas parlé avec grand monde, j'étais seule, je n'osais pas réellement m'approcher mais il le faudrait. Je restais assise là, sirotant mon verre de champagne, observant les nombreuses personnes présentes. Voyant une jeune fille seule, je me dirige vers elle avant de lui sourire.
"Je peux m'asseoir ?"
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Sujet: Re: EVENEMENT n°8 ♦ Macabre Symphonie. Dim 23 Juin - 0:28
Macabre Symphonie
Salle de Musique Année 1913
« Et si elle ne me pardonnait jamais ? » Son cœur saignait depuis le jour où elle s’était disputée avec Bridget, depuis le moment où elle avait révélé son départ à sa meilleure amie, elle ne se sentait plus entière, il lui manquait cette petite part, cette brique qui construisait le mur de sa vie. Joseph avait beau la rassurer et l’aimer, il lui manquait sa sœur, celle qui avait toujours veillé sur elle, celle à qui elle confiait tout. Elle ferait n’importe quoi pour voir sa meilleure amie revenir, sûrement ne pas quitter Joseph, mais elle ferait tout pour Bridget, comme elle-même avait tout fait pour elle après le naufrage. Sa meilleure amie avait toujours été là pendant les moments les plus durs, la soutenant après l’abandon d’Arthur et la rassurant au retour de ce dernier. Mais depuis sa relation avec Joseph, un fossé s’était créé entre les deux jeunes femmes. Bridget n’appréciait pas le première classe, voyant en lui une menace et un homme tout sauf honnête. D’ailleurs, son compagnon n’en pensait pas moins à propos de sa meilleure amie. Si seulement elle parvenait à concilier ces deux têtues, sa vie serait beaucoup plus simple.
« Tout s’arrangera Georgiana, je t’en fais la promesse. » Tels étaient les mots de Joseph, quand il embrassa la jeune femme pour la rassurer. « Je l’espère, l’éternité serait beaucoup moins supportable sans elle, je tiens tellement à Bridget tu sais, elle est comme une sœur pour moi, celle que je n’ai jamais eu. Charles et Georges l’auraient adoré aussi, si j’avais pu la rencontrer avant le Titanic, je l’aurais fait venir à la maison et on aurait fait une belle famille. »
Dans les bras l’un de l’autre, ils regardèrent leur reflet dans le miroir. Ils étaient heureux ensemble, cela était indéniable, mais l’amour ne suffisait pas à combler pleinement Georgiana, elle avait besoin de son amie, puisque depuis le naufrage, Bridget était devenue sa famille. Elle connaissait le difficile passé de la jeune femme et si seulement leur destin avait pu se croiser avant, la couturière aurait fait en sorte de donner une nouvelle famille à son amie. Sa mère et son père n’auraient jamais refusé, surtout si ça leur permettaient d’agrandir la famille, ils avaient toujours eu de l’amour à revendre et quand il y en avait pour trois enfants, il y en avait pour quatre. Aujourd’hui, elle espérait que Charles et Georges avaient pu se construire une famille et pourquoi pas combler Liliane O’Hara de petits enfants. Tout ce qu’elle désirait, c’était que sa famille ne vive pas dans son ombre et qu’elle ne subisse pas le destin qu’ont pu connaître certains revenants qui ont été à jamais marqué par le naufrage du Titanic. De toute façon, ses proches devaient probablement imaginer qu’elle se trouve au paradis et non pas dans ce monde à continuer sa vie comme si rien n’était à bord de ce paquebot. Si le naufrage n’était pas intervenu, jamais cette scène n’aurait pu se dérouler, Georgiana et Joseph seraient loin l’un de l’autre et sûrement dans des mondes bien différents, la mort avait peut-être eu du bon.
« Il faut y aller, trop de retard choquerait toute la bonne société de ce navire, qui mettrait probablement sur le dos de ma magnifique compagne cette faute. » Disait l’homme souriant. « Peut-être qu’ils auront raison. » Agrémenta son sourire par un baiser.
Ils quittèrent la cabine pour se rendre dans la salle de musique. Toute de rouge vêtue, Georgiana était flamboyante ce soir. Cette robe, elle l’avait à nouveau réalisé de ses mains, avec du velours rouge et or, une vraie tenue de spectacle. Ses cheveux pendaient sur son dos et autour de son cou, elle portait toujours un médaillon d’or que lui avait offert autrefois sa mère. Elle ne ressemblait en rien à une première classe, ni à une troisième, ce soir elle était Georgiana O’Hara, celle qui voulait un jour devenir danseuse. En entrant dans la salle de musique au bras de Joseph, la jeune femme remarqua tout de suite que la pièce était différente, et surtout beaucoup plus grande qu’avant. Ainsi donc, le Capitaine avait encore joué avec de sombres pouvoirs. Méfiante, elle s’engouffra quand même parmi les invités à la recherche des deux hommes qu’elle haïssait le plus, Arthur et le maître du navire. Cependant, elle ne vit que Bridget, sa meilleure amie était au loin et il ne suffit qu’un regard vers Joseph, pour qu’elle ne lui fasse comprendre qu’elle rejoignait la jeune femme. La troisième classe lui manquait tellement que son cœur tremblait d’angoisse à l’idée de la décevoir à nouveau. Bridget n’était pas seule, mais cela ne fit pas faire marche arrière à Georgiana, elle voulait parler à sa sœur de cœur et cela ne servait à rien de repousser, l’échéance à plus tard.
« Bonsoir Bridget, comment vas-tu ? »
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Sujet: Re: EVENEMENT n°8 ♦ Macabre Symphonie. Dim 23 Juin - 16:22
EVENEMENT n°8 ♦ Macabre Symphonie.
La musique était pour Elisabeth un bonheur parfait. Elle en oubliée presque qu'elle était morte. Imaginez donc sa joie quand elle entendit parler d'un bal avec un orchestre merveilleux. Elle savait une chose elle avait été invitée, pourquoi ? Comment ? Cela elle n'en savait rien mais elle allait être de la partit. Elle avait beaucoup d'amis sur le navire mais surtout une très bonne amie en première classe. Cette dernière lui demanda de la rejoindre dans sa cabine avant la grande fête, deux bonnes heures avant et qu'il allait la transformer. Etant enfant Elisabeth aimait beaucoup se déguiser alors elle accepta avec grande joie. L'heure arriva et elle se présenta à son amie qui avait réservé pour elle une robe ... une robe dont la jeune femme pouvait portée que dans ses rêves les plus féeriques, elle semblait faite d'or et de diamant, elle brillait de beauté et de richesse. Tout d'abord Elisabeth refusa poliment mais quand son amie avait une idée en tête impossible de la faire changer d'avis. Elle enfila donc la robe qui lui allait parfaitement. Elle lui prêtât aussi quelques bijoux, ce soir elle serait aussi parfaite qu'une femme de première classe ! Elle la fis coiffer par son coiffeur personnel qui avait quelques bonnes clientes en première classe. Et enfin elle se laissa maquiller. Se regardant dans la glace elle crus voir une autre femme, une princesse ; Oh comme Nanny aurait aimée la voir ainsi !
Elles partirent donc toutes deux à la salle de bal et une fois arrivé se séparèrent, son amie devait rejoindre son compagnon alors Elisabeth la remercia chaudement et alla dans un coin écouter la douce mélodie comme hypnotisé par cette dernière. Elle attrapa une coupe de champagne qu'on lui proposa avec une timidité qui lui était propre et après avoir remercier le serveur elle porta le liquide à ses lèvres et regarda les couples dansaient . Oh comme elle aurait aimer virevolter elle aussi au bras d'un charmant inconnu mais ce n'était pas le cas. Elle était là connue de peu de monde, comme un fantôme regardant les vivants. Elle les envier beaucoup ces jeunes femmes aux bras de leurs moitiés. Elle était seule depuis toujours elle n'avait jamais connus d'homme , en connaitrait elle un un jour ?
Mais pour le moment l'heure était à la détente, au plaisir et à la musique . Espérant que le capitaine ne ferait rien ce soir elle observait les gens en silence. Quelqu'un viendrait t'il lui parler ?
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Sujet: Re: EVENEMENT n°8 ♦ Macabre Symphonie. Dim 23 Juin - 16:50
Macabre Symphonie
J'avais la délicieuse impression d'être là où je devais être, comme si j'avais attendu jusqu'à ce jour pour pouvoir être parfaitement à ma place, ayant trouvé mon habitat naturel et une joie certaine. En effet, ma place n'était autre qu'aux côtés des notes de musiques, dansant et souriant parmi elles. Pour moi, la musique était un tout, une chose qui se devait d'être présente dans nos vies. Une chose des plus uniques qui lorsque je jouais un morceau, me donnait l'impression d'être libre et parfois même qui me plongeait dans l'irréel, car la musique me permettait d'entrer dans un monde comme parallèle au nôtre. J'avais quelques fois remarqué que lorsque durant plusieurs jours d'affilés, ou simplement des heures, où je n'entendais pas une seule note de musique, c'était comme si je dépérissais, comme si sans musique je ne parvenais à vivre cette non-vie à bord du Titanic. Certes, il s'agissait là d'une vision totalement romantique de la chose, mais c'était ainsi que je le percevais, que je le sentais. Il faut avouer que lorsque je venais à parler de musique je devenais toujours romantique, voir même quelque peu étrange, car comme je l'ai dit, cet univers parvenait à me transporter complètement ou du moins, mentalement. D'ailleurs, j'avais hâte que le concert commence pour pouvoir montrer à tous cette dimension merveilleuse de la musique, même si je me doutais bien, qu'il n'y avait pas tous les passagers qui l'appréciaient autant que moi. Mais au moins, à l'aide du morceau que j'avais répétée, pouvais-je essayer de les entraîner.
A côté de l'amie de ma soeur Ann-Elizabeth qui se prénommait Bridget je m'étais installée, arborant sur les lèvres un délicat sourire. De suite après m'être installée, je m'étais excusée, car en effet, je ne lui avais pas demandée son accord et il se pouvait que ce fauteuil fût pris. Fort heureusement, ce n'était pas le cas et elle accepta que je m'installe à ses côtés. Elle me demanda alors si j'étais venue pour jouer du piano, m'annonçant même que ma soeur lui avait parlé de mon talent comme elle l'appelait. Soudainement le rouge monta à mes joues, car je n'étais pas une grande habituée et fervente des compliments, même si ce n'en était pas vraiment un, ou du moins, j'avais du mal à les assimiler. A cause de cette fâcheuse habitude de rougir, mon frère aîné Nicholas avait commencé très tôt à me charrié, ne cessant de me faire des compliments pour me voir rougir et pour pouvoir dire que j'étais adorable avec cette allure de tomate. Autant dire que ce n'était pas là une chose qui m'avait plus chez lui. Après tout, qui aime qu'une personne joue avec nos sentiments alors que cette dernière sait très bien ce qui se passe lorsque cela arrive ? En tout cas, pas moi. Je repris dans une inspiration mon sérieux. Mon sang se remettant normalement et le rouge quittant mes joues. « En effet, je viens jouer du piano. Et toi ? Tu es venue pour chanter ? Ma sœur ma elle aussi parlée de ton don pour le chant. Elle dit que tu as une voix merveilleuse. J'espère vraiment pouvoir l'entendre. » Je m’apprêtais à poursuivre, lorsqu’une jeune femme brune vint à notre hauteur, il s’agissait d’une autre amie de mon aînée : Georgiana. Tout comme Bridget, j’en avais entendu parler en de très bon terme, car Ann-Elizabeth les appréciaient fortement. Elle commença alors à parler à Bridget et soudainement, j’eus l’impression d’être de trop, comme si je devais les laisser parler entre elles, mais après réflexion, je ne bougeais pas, attendant que l’une des deux me demande de m’éloigner ou au contraire de m’intégrer dans la conversation.
The Ghost
♣ Le Fantôme du Titanic
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Sujet: Re: EVENEMENT n°8 ♦ Macabre Symphonie. Dim 23 Juin - 22:10
Macabre Symphonie.
« Chaque choix est une note de musique dans la symphonie de nos vies. »
Une douce musique flottait dans l'air, les passagers commençaient à arriver. Le Titanic fêtait la fête de la musique et l'heure du concert n'était pas encore arrivée. C'était aux passagers de faire le show, d'assurer le spectacle. Il y avait du monde ce soir, mais de nombreux absents aussi. Des habitués, et des passagers que l'on remarquait pour la première fois. Le Capitaine quitta l'entrée où il avait accueillis chacun de ses passagers, dans un costume coupé sur mesure, tiré à quatre épingles. Il s'approcha de l'estrade, il s'approcha des musiciens.
De sa voix grave et imposante, il demanda le silence à tous. La musique se coupa. Il eut toute l'attention voulue, et scruta la salle de musique. Bridget Carey ainsi que Victoria Lockwood étaient assisses proche de la scène et faisaient connaissance. Le trio Pernelle Lafontaine, Nayah Gallagher et Blanche Clive étaient présentes également, Héloïse manquant à l'appel. Charles Wellington, en éternel solitaire préféra se mettre seul au fond. Il ne méritait que cela après-tout, sa femme lui glissant sous le nez. Lynn Everdeen, notre cordon bleu ayant la courtoisie de ne pas laisser un gentlemen seul, s'approcha de Charles pour lui parler. Bientôt coupés par la délicate Nora Vendel qui "couru" dés qu'elle aperçut son amie Lynn. Marcus Cream se ramollissait à vue d’œil, où était ce diabolique tueur en série ? Le loup laissait place à un pathétique petit agneau. Agneau qui se ferait dévorer, l'amour était une faiblesse mais cela Marcus semblait l'ignorer.Sasha Master, la déprimée, rougissant malgré elle, offrit une coupe de champagne à Marcus. Ceci prouve bien que Marcus est devenu bien docile, si la douce Sasha ose lui adresser la parole. La dernière a faire son entrée et non pas des moindres, Mary-Ann et ses enfants qui évitèrent soigneusement Charles. Un sourire sournois s'affichant alors sur le visage du Capitaine. Garance était là, toute seule dans son coin mais très vite rejoins par la belle Eleanore Shaw. C'était une Georgiana pleine de doutes que l'on retrouvait, tentant une approche vers son amie Bridget. Elisabeth était là également, sirotant une coupe de champagne.
« Mesdames, Messieurs. Bonsoir. Ce soir, tour à tour, les passagers vous présenteront leurs arts et leurs savoir-faire. Merci à tous ceux qui ont bien voulu partager leur talent pour le plaisir de tous. Je vous souhaite à tous et à toutes de passer une agréable soirée. »
Les souffles étaient coupés, et il n'y avait aucun bruit dans la salle, seulement la voix du Capitaine qui retentissait dans la pièce. « Miss Carey, on m'a racontée que votre voix était divine. Si vous voulez bien commencer. Ensuite, nous accueillerons en duo Pernelle Lafontaine et Marcus Cream, j'ai entendu dire que vous commenciez à faire du piano. Un instrument bien tendre, pour un homme comme vous ! Puis, si Lady Clive, dans sa somptueuse tenue veut nous montrer son art ancestrale de la danse des Geishas se serait avec grand plaisir, et la scène est à vous. Ou alors, si vous préférez jouer d'un instruments traditionnels nippons, vous trouverez le nécessaire à l'entrée. Miss O'Hara nous montrera quelques pas de danse. Miss Garrance Collins nous présentera l'un de ses multiples talents, celui qu'elle voudra. On retrouvera Elisabeth Lidervaïne dans un solo au piano et au chant. Et pour finir, Miss Shaw nous montrera à son tour ses talents de danseuse pour conclure vos représentations et laisser place au concert. Bonne soirée à tous! »
Le Capitaine montra d'un signe de la main, l'efficacité des membres de l'équipage à poser prés de l'entrée tout ce dont les artistes auraient besoin pour faire leur numéro. Une tentative de séduction? Personne ne savait ce qu'au fond de lui pensait le Capitaine. Toujours est-il, il était des plus agréables aujourd'hui. Y aurait-il anguille sous roche ?
Place à la musique. Place aux chants. Place à la danse. Place au spectacle ! Bonne soirée petit passagers !
Instructions ♣ Dans ce second tour qui durera jusqu'au 7 juillet 2013, vous allez soit monter sur scène et faire votre show comme vous l'entendez. Soit rester à votre place, parler, commenter, admirer et profiter du spectacle. Évidemment, vous pouvez ne pas suivre cela :blue:Vous pouvez répondre plusieurs fois à ce tour, pas d'ordre de passages. Essayez de parler les uns avec les autres, et d'intégrer tout le monde.
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Sujet: Re: EVENEMENT n°8 ♦ Macabre Symphonie. Dim 23 Juin - 22:50
Elle était là. Il était là. Ils étaient là. Elle me sortit de ma rêverie. Je la regardais froide, de glace. Elle était venue pour se montrer au bras de son Joseph ? Ou bien pour soutenir une amie qu’elle avait abandonné en troisième classe ? Le gout amer de la nouvelle du départ de Georgiana était toujours en travers de ma gorge. La simple présence de Joseph gâchait la soirée. Je notais quand même que Georgiana n’oublia pas de venir me saluer. Je lui en voulais encore, et il me faudrait un peu de temps pour me faire à cette révélation. Du temps pour avaler la nouvelle.
« Bonsoir Georgiana. Je vais bien merci, je viens profiter du concert et toi ? Tu connais mon amour pour la musique... Tu es magnifique dans cette robe. » Le visage fermé, mon cœur saignait, un sourire s’arracha de mes lèvres quand même. Un sourire faiblard mais présent. Le ‘et toi’ m’avait meurtrie la gorge, mais le compliment était sincère. Cette robe lui allait bien, je n’allais pas me mentir à moi-même. Mais Joseph était là, et cela gâchait tout. Je me sentais abandonner, et c’était un sentiment qui aurait du mal à passer.
Le Capitaine me sauva de l’ambiance lourde avec Georgiana, de mes angoisses, du stress d’avant de monter sur scène. « Mesdames, Messieurs. Bonsoir. Ce soir, tour à tour, les passagers vous présenteront leurs arts et leurs savoir-faire. Merci à tous ceux qui ont bien voulu partager leur talent pour le plaisir de tous. Je vous souhaite à tous et à toutes de passer une agréable soirée. Miss Carey, on m'a racontée que votre voix était divine. Si vous voulez bien commencer.» Je me levais d’un bond, je ne m’attendais pas à ce qu’il m’appelle. La surprise était de taille, j’étais la première a passé. Ses compliments n’avaient pas d’emprise sur moi, un beau parleur comme les autres. En cet instant précis, plus rien ne comptait. Rien. Juste moi et la scène. Le chant. Ma voix. Je me l’étais échauffée, un peu, avant de venir ici. Au cas où. Je soufflais un bon coup, je laissais le Capitaine terminait ses instructions. Je me mis face à Victoria, je lui souris.
« Victoria, voudrais-tu avoir la gentillesse de m’accompagner au piano ? »
Je plongeais mes prunelles dans les siennes, je lui tendis la main pour qu’elle la saisisse, et qu’on monte toutes les deux sur scène pour partager un moment unique. D’un pas assuré, je m’approchais de la scène mais avant cela, j’allais embrasser Mary-Ann. Je fis un bisou sur le front de Lily-Rose, qu’est-ce-que je pouvais l’aimer cette petite, et une tape sur l’épaule comme deux vieux amis qui se retrouvent à Harrison.
« Pense à moi. » murmurais-je à Mary-Ann. Elle était mon gourou, ma bonne étoile, ma marraine la bonne fée, mon professeur de théâtre et dans un sens mon mentor.
Après avoir cherché du réconfort auprès d’elle, je montais sur scène. Les partitions étaient prêtes, je me mis face au public. Les yeux étaient rivés sur moi.
« Bonsoir à tous, euh… je vais vous chanter une chanson écrite par Peter Somerset, pour ceux qui le connaissent. Il est mon ami, et m’a prêtée sa plume. J’en profite pour dire que je dédis cette chanson à une amie qui m’est très chère. » Une voix non assurée, mais je devais rendre hommage à Peter qui avait eut la gentillesse de composer pour moi. L’amie c’était bien sur Georgiana, qui d’autre ? Elle méritait qu’on lui dédie une chanson malgré notre situation actuelle, elle restait dans mon cœur.
Je me raclais la gorge discrètement, je lançais un regard à Victoria, et les mots de ma gorge sortirent en une douce mélodie sans faute aucunes. Une voix de fil d’or. Pendant longtemps, ma voix s’était éteinte, forgée dans ma gorge par les malheurs de mon passé. Le chant, un réconfort. Un souffle d’espoir. Un hommage à la vie. Des notes mélodieuses s’échappèrent de mes lèvres. Un son vibrant et envouteur. Bridget, la chanteuse brisée à la voix majestueuse. Ma voix accompagnait la musique, telle un ballet de danse, un duo entre deux danseurs étoiles. Un moment unique, un rêve qui se réalise. La musique m’ensorcelait, la musique m’enivrait. Il n’y avait plus rien autour de moi, j’étais transportée par la musique. Puis, la symphonie s’arrêta. Je souris à mon amie qui m’avait accompagnée au piano. Une boule au ventre que le public n’avait pas aimé cette chanson écrite par mon ami Peter Nicolas Somerset. J’attendais les applaudissements, j’attendais et j’avais peur. C’était la première fois que je montais sur scène et que je chantais devant un public. Personne n’avait de tomate, cela me rassurais…
La salle se remplissait peu à peu et les riches dames aux bras de leur gentleman faisaient leur entrée.
J'aurais aimé être pareille ; riche héritière noblement vêtue, au bras d'Owen Birr. Lord Birr. Mon amour. Oui, même au de-là de la mort, ce trou noir béant qui nous séparait, je l'aimais encore. Et je n'étais pas prête à me marier un jour.
Le capitaine allait rejoindre la scène lorsqu’une jolie jeune fille vint prendre place à mes côtés en murmurant un petit :
-Je peux m’asseoir ?
Je l’ai dévisagée discrètement en acquiesçant de la tête . Avec ses longs cheveux d’or et son tint halé, elle était mon parfait opposé. Elle était d’une beauté saisissante, son corps étrangement sportif moulé dans un corsage et une jupe en taffetas bleu nuit. Avec un port de tête unique, de gracieuses mains et d’interminables jambes, la jeune blonde semblait une de ces comédiennes célèbres, femme fatale mythique, déesse des photograveurs.
Au départ, je restais de marbre, songeant plutôt au concerto de Vivaldi que j’avais préparé. J’avais finalement opté pour le violon quand le capitaine m’avait demandé de faire part de mes modestes talents. Je n’avais nulle envie de jouer encore du piano, malheureusement. Son son me rattachait trop à ma vie passée.
Ensuite, je me suis tournée vers la jeune dame élégante. Elle ne devait guère être beaucoup plus vieille que moi. Je lui demandais d’une voix hésitante :
-Avez-vous été quémandée pour le spectacle, Miss ?
Comme j’avais été trop directe, je cru bon d’ajouter :
-Je me nomme Garrance Collins. Excusez mon indiscrétion…
A peine eu-t-elle répondu que le capitaine du paquebot prit la parole :
-Mesdames, Messieurs. Bonsoir. Ce soir, tour à tour, les passagers vous présenteront leurs arts et leurs savoir-faire. Merci à tous ceux qui ont bien voulu partager leur talent pour le plaisir de tous. Je vous souhaite à tous et à toutes de passer une agréable soirée Je m’enfonçais dans mon siège pour me faire plus discrète. Je fut finalement repérée.
-Miss Garrance Collins nous présentera l'un de ses multiples talents, celui qu’elle voudra.
Ciel ! Ma timidité allait-elle l’emporter sur mes capacités ?Et mon amour pour la musique dans tout cela ?
Alors que la solitude pesait à notre jeune Elisabeth elle remarqua en regardant autours d'elle son amie Eleanore, était elle sauvée ? Un sourire délicieux et amical aux lèvres elle s'approcha de son amie qui était accompagnée d'une demoiselle. Elle s'approcha un peu plus et se permise à s'assoir au coté de son amie toujours son sourire sur les lèvres elle les saluèrent poliement. << Bonsoir mesdemoiselles. Eleanore tu es divine comme toujours ... Et vous mademoiselle vous êtes sous simplement ravissante. >> Elle tendit la main vers la jeune enfant qui semblait comme elle sans beaucoup d'argent. << Je m'appelle Elisabeth Lidervaïne enchanté mademoiselle Collins .. j'ai entendu votre nom quand je m'approchais et je ... >> son discours fut coupé par la voix du capitaine ""On retrouvera Elisabeth Lidervaïne dans un solo au piano et au chant. "" ... Elle allait donc passé, qu'elle idée d'avoir voulu s'intégrer à la vie du Titanic. Elle se tourna vers la jeune inconnue . << Il semblerait que je passe après vous. >>
Elle écouta alors la jeune femme sur la scène qui commençait à chanter de sa voix délicieuse cette jeune femme était vraiment douée. Il serait bien difficile de passer après tant d'artiste elle réfléchissait déjà à la chanson qu'elle allait interpréter. Certainement une que lui chantait sa Nanny et qui allait visiblement parfaitement avec ce moment " Histoire Eternelle " cela rassurerait peut être les amoureux du navire. Une musique douce et romantique comme elle . Elle pensa alors à son ami Larry (- voir scénarios- ) ce demi-homme qui pensait être un monstre et qui était loin d'en être un comparé à bien des hommes de ce navire . Oui cette chanson était parfaite ! Elle reporta son regard sur les deux femmes près d'elle et dis à voix basse un sourire amusé aux lèvres
<< Presque aussi bien que nos fêtes de troisième classe n'est ce pas ? >> elle n'avait pas l'air d'être pauvre ce soir pourtant c'était le cas elle était bien en troisième classe et cela lui plaisait beaucoup même si sa curiosité la faisait souvent aller visiter les première classe.
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Sujet: Re: EVENEMENT n°8 ♦ Macabre Symphonie. Mer 26 Juin - 17:17
Plongée dans son livre, Ann-Elizabeth Lockwood capta à peine la brusque agitation autour d'elle dans tout le Café Parisien. Pourtant, elle était presque palpable, mais une fois que la Lady était dans sa lecture, il était fort difficile de l'en extraire. C'était encore pire avec l'écriture, mais fort heureusement, elle n'était pas en train d'écrire, car sinon, jamais elle n'aurait entendu la voix d'une de ses connaissances de Première Classe.
Elle affichait un air incrédule. Qu'est ce que cette femme pouvait bien lui vouloir ? La réponse ne tarda guère.
"Je suis venue vous chercher, en réalité je reviens de la salle de musique. Le capitaine souhaite donner un concert, et Victoria montera à tous ses talents de pianiste, alors j'ai pensé que vous aimeriez être là."
Effectivement, elle pensait bien : Ann s'était levée d'un bond.
"Dieu du Ciel, et dire que je n'étais même pas au courant ! Vous avez bien fait de me prévenir. Suis-je présentable ? - Parfaite, très chère. Sans vouloir vous presser... - Allons-y, je ne veux pas manquer une minute du concert de ma soeur !"
Sur ce, la Lady détala vers l'extérieur. Elle avait un peu honte, il fallait le reconnaître : elle qui s'était jurée de veiller sur sa soeur, elle n'était même pas fichue d'être là pour son heure de gloire ! Victoria avait toujours eu un talent certain pour le piano. Tous les Lockwood avaient appris à en jouer, signes d'une bonne éducation, mais Victoria s'était bien vite montrée supérieure à ses frères et soeurs. C'était l'un des rares points sur lesquels Ann était d'accord avec l'aîné de leur fratrie, Nicholas : Victoria devait montrer ses talents à tous. Seulement la jeune fille, victime de sa timidité, n'avait jamais vraiment osé. Et dire qu'Ann avait failli manquer l’événement !
"Tenez, j'ai votre billet, au fait ! - Comment pourrais-je vous remercier ? - En évitant de parler des suffragettes à ma mère lors de notre prochain dîner."
Ann se mit à rire, et sa compagne pareillement.
"Promis, je me tairais. Enfin, j'essayerais."
Enfin, elles passèrent les portes de la salle de musique. Dieu que c'était grand ! Ce n'était pas si grand, d'habitude. Et si le Titanic commençait à bouger ses murs ? Ce ne serait guère étonnant, au fond. Rien ne semblait impossible, ici. Le Capitaine, par exemple : il avait disparu pendant un temps certain, pour finalement apparaître à nouveau comme si de rien n'était. Mais Ann bannit vite le Capitaine de ses pensées, en dépit de son discours. Elle n'était pas venue pour lui, mais pour Victoria... Qui se tenait assise aux côtés de Bridget Carey, une des amies d'Ann. D'ailleurs, celle-ci prit la parole après les annonces du Capitaine, et Ann en profita pour adresser un salut à sa chère soeur.
"Vas-y, petite soeur, montre à tout le monde ce dont tu es capable", fit-elle alors que Victoria était trop loin pour l'entendre vraiment et qu'elle même prenait place dans un siège assez proche de la scène... Mais peut-être comprendrait-elle ses encouragements ? En tout cas, Ann-Elizabeth était de tout coeur avec la benjamine des Lockwood.
Dès que la musique commença, Ann se tut. Bridget avait une voix divine, et Victoria se montra parfaite. Si la brune n'avait jamais su jouer du piano correctement, elle maîtrisait assez l'instrument pour savoir qu'aucune fausse note ne sortait des touches d'ivoire. En fin de compte, elle écouta à peine les paroles, concentrée sur la voix de son amie et la musique de sa soeur. Alors, dès la fin du morceau, elle se leva d'un bond.
"Bravo !", cria t'elle en applaudissant de toutes ses forces. " Enfin, ne criez pas ainsi, Ann, on vous croirez à une manifestation pour le droit de vote des femmes. - Aaaaah écoutez, si vous m'empêchez de parler des suffragettes à table, autorisez moi au moins à encourager ma soeur, même si c'est bruyant et peu élégant !"
Il n'y avait néanmoins aucune discorde entre les deux amies, rien que des joutes amicales. Bien vite, Ann reporta son attention sur la scène. Elle se fichait pas mal que l'on trouve son attitude déplacée, mais de toute manière, certains étaient beaucoup plus bruyants qu'elle. La chanson avait vraiment eu du succès.
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Sujet: Re: EVENEMENT n°8 ♦ Macabre Symphonie. Jeu 27 Juin - 15:24
La salle de musique se remplissait de passagers en quête d’un instant de pure détente en écoutant les plus beaux talents artistiques du Titanic. Alors que Charles avait cru que son jeune ami Peter aurait été son compagnon de la soirée, il avait été rejoint par Lynn et par une jeune femme du nom de Nora. Lynn eut la gentillesse de faire les présentations et le quadragénaire avait adressé son plus beau sourire à la jeune femme. Il ne se souvenait pas d’avoir connu Nora dans son autre vie, elle était donc une nouvelle rencontre fort intéressante. Lynn était une femme si douce qu’elle avait craint de déranger le revenant de sa présence et de celle de son amie. Charles sourit aux deux jeunes femmes en leur disant qu’il était très heureux d’avoir de la compagnie et que leur présence ne le dérangeait pas du tout.
Les portes de la salle de musique s’ouvrirent et l’homme tourna la tête vers ces dernières afin de voir qui pénétrait dans la salle. Son estomac se noua lorsqu’il vit la seule femme qui ait attendu toute la soirée accompagnée des deux plus beaux êtres de l’univers, Mary-Ann et ses enfants. Quelques jours plus tôt, Charles avait eu toute une surprise en entendant des coups contre la porte de la petite cabine de troisième classe qu'il occupait et avait ouvert la porte avec précaution, apercevant ses enfants pour la première fois devant lui. Les émotions avaient envahies l’homme qui avait tenté d’être détendu devant Lily-Rose et Harrison et il croyait avoir finalement fait bonne impression. Les jumeaux étaient adorables et Charles se reconnaissait en eux alors qu’il n’avait jamais été présent dans leur vie. Il était leur père et cette rencontre le lui avait démontré de la plus agréable des façons. Avides de questions, le revenant avait répondu à ses enfants en utilisant l’humour plutôt que l’honnêteté dénudée. Les enfants avaient rient et c’était ce qui était le plus important aux yeux de l’homme. Harrison s’était montré un peu plus distant que sa sœur, mais Charles pouvait comprendre. En vérité, il s’était attendu à une rencontre bouleversante avec les jumeaux, mais tel n’avait pas été le cas. Bref, ce soir ses enfants étaient présents et le revenant en étant très heureux. Son fils l’avait pointé du doigt en l’apercevant et Charles lui avait fait un petit « coucou » avant d’envoyer un baiser à la jolie Lily-Rose. Levant ensuite les yeux vers Mary-Ann, cette dernière ne semblait même pas l’avoir aperçu et alors que l’homme la suivait des yeux, il croisa le regard de Bridget. Cette dernière lui lança un regard noir et le quadragénaire aurait bien aimé lui dire de se mêler de ses affaires, mais il savait qu’elle avait toutes les raisons du monde de lui en vouloir. N’avait-elle pas été l’une de ses jeunes femmes rêveuses à qui Charles donnait l’espoir de réaliser tous ses rêves alors que c’était faux?
« Mesdames, Messieurs. Bonsoir. Ce soir, tour à tour, les passagers vous présenteront leurs arts et leurs savoir-faire. Merci à tous ceux qui ont bien voulu partager leur talent pour le plaisir de tous. Je vous souhaite à tous et à toutes de passer une agréable soirée. »
Le capitaine venait de prendre la parole et l’assemblée l’écoutait si attentivement qu’il était possible d’entendre l’acier du Titanic grincer. Ainsi donc, le concert était un évènement pour les passagers, réalisé par les passagers? La suite des paroles du Capitaine répondit aux interrogations du revenant. Quelques passagers allaient monter sur scène et montrer à tous les talents qu’ils n’exploiteraient jamais ailleurs que dans la mort. La première à faire un petit numéro était Bridget. La jolie brune que l’homme se souvenait être l’une des meilleures chanteuses qu’il lui ait donné d’entendre dans sa vie s’approcha de la scène en prenant soin d’arrêter embrasser Mary-Ann et les enfants. Charles baissa les yeux. Il lui était si cruel de voir toutes ces personnes à qui il avait menti toute sa vie se retrouver ensemble et de partager une belle complicité.
« Bonsoir à tous, euh… je vais vous chanter une chanson écrite par Peter Somerset, pour ceux qui le connaissent. Il est mon ami, et m’a prêtée sa plume. J’en profite pour dire que je dédie cette chanson à une amie qui m’est très chère. »
À l’évocation du prénom de son jeune ami Peter, Charles releva les yeux vers la déesse brune. La voix de Bridget et les mots de Peter ne pouvaient qu’être un mélange des plus parfaits. Le revenant se penchant vers ses deux jeunes compagnes. « Écoutez attentivement. Ce numéro sera probablement le plus beau de toute la soirée! » En vérité, Charles n’en savait rien, mais puisqu’il ne connaissait pas les autres artistes, à l’exception de ce Marcus, il avait déjà un numéro favori avant même que celui-ci ait débuté.
Lorsque Bridget ouvrit la bouche, Charles retint son souffle et ferma les yeux. Allait-elle être aussi douée que dans ses souvenirs? La voix de la jeune femme vint caresser l’ouïe du revenant qui se laissa bercer par cette mélodie si magnifique. Bien qu’elle le déteste et que ce sentiment était presque devenu réciproque dès le moment où Charles avait compris qu’elle et Mary-Ann étaient très proches, l’homme ne pu s’empêcher d’apprécier la performance de Bridget et celle de sa compagne au piano. À la fin de sa chanson, Bridget resta sur place, attendant les applaudissements qui se firent attendre presque aussitôt. La jolie Victoria qui avait accompagné Bridget au piano avait été formidable et les deux jeunes femmes méritaient tous ces applaudissements. Charles se leva debout, laissant sa coupe de champagne sur le bras du fauteuil afin d’applaudir ce numéro. Toutefois, il n’applaudissait pas comme le faisait une autre jeune femme dans la salle, mais du même genre d’applaudissement qu’il avait offert à Bridget bien des années plus tôt alors qu’il se présentait à elle comme quelqu’un d’influent qui allait réaliser tous ses rêves.
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Sujet: Re: EVENEMENT n°8 ♦ Macabre Symphonie. Jeu 27 Juin - 20:47
Macabre Symphonie
J'avais cessé d'écouter les propos de Bridget et Georgiana, pour poser mon attention sur le Capitaine, qui après avoir accueillis chacun des passages, s'était rapproché de l'estrade intimant le silence à tous. La musique qui tantôt jouait délicatement se stoppa nette. Les murmures des passagers qui avaient formé une sorte de brouhaha m'avait semblé jusqu'alors incassable et pourtant, lorsque le Capitaine le demanda, tous cessa. Les regards des passagers étaient fixés sur ses lèvres. Lèvres qui annoncèrent alors l'ordre des passagers. Lorsqu'il eut conclu son monologue, la déception se peigna sur mes traits. Il ne m'avait pas appelé...Pas appelé...Je n'allais pas pouvoir passer. Je n'allais pas pouvoir montrer enfin ce que je savais faire lorsque mes doigts se posaient sur un piano. Ma gorge était serrée, prête à laisser s'échapper un sanglot. Je n'avais qu'une envie, fuir de cette salle et oublier que j'avais un jour mis les pieds dedans et que j'avais espérée participer à la démonstration des talents. J'avais aussi envie de hurler ma rancoeur, mais je ne le fis pas. Je gardais la tête haute, montrant que peu m'importait de passer ou non. Et pourtant, au fond de moi, j'étais comme brisée. Blessée dans mon amour propre. Si cela se trouvait, il m'avait jugé incapable de jouer, incapable d'avoir le moindre talent. Mais il avait eu tord, grandement tord et cela, un jour je le lui montrerais.
Etrangement, ma démonstration ne se fit pas tardée, car en effet, Bridget était en train de se lever pour aller vers l'estrade lorsqu'elle se mit face à moi. Me demandant si je désirais l'accompagner au piano. Un large sourire étira alors mes traits. Ma rancoeur avait disparu, pour laisser la place à une insouciante joie. Je pris alors la main tendue par Bridget, pour lui montrer ainsi que j'acceptais bien volontiers. Ensemble. Main dans la main. Nous montâmes sur scène et j'étais emplit d'une profonde fierté, car j'avais à mes côtés, une femme qui, comme me le disait ma soeur, devait avoir une voix des plus remarquables. Une voix d'ange. Tandis qu'elle se plaçait devant le micro, je m'installais sur le tabouret qui était placé devant le piano. Inspiration. Expiration. J'étais à nouveau zen, contrôlant parfaitement mes émotions et la pulsation de mon coeur. Avant de commencer, Bridget annonça que Peter Somerset était la personne qui avait écrite la chanson qu'elle s'apprêtait à chanter et qu'elle l'a dédiait à une très chère amie. Je ne pu à ses mots retenir un regard vers Georgiana, car j'en étais certaine que c'était elle, cette dite amie. Soudain, j'entendis la voix de ma soeur retentir, faible était son volume, mais je l'entendais, ce qui ne pu m'empêcher de me faire sourire de plaisir. Si elle était là, la soirée ne pouvait être que parfaite.
Un signe de Bridget, et mes mains se posèrent sur le piano. Inspiration. Expiration. Je commençais enfin à jouer. Sa voix se trouvait être des plus divines et j’en eus, bien évidemment, des frissons. Frissons, qui au fur et à mesure de la chanson cessèrent. Non pas que le reste de la chanson était moins bien, au contraire, mais c’était la surprise de sa douce voix qui m’avait provoqué ces derniers. Tout comme sa voix lui permettait de s’envoler, ma musique en fit tout autant. Je n’étais plus dans la pièce. Je n’avais plus aucun publique autour de moi. J’étais seule avec mes notes. Seule avec la voix de Bridget. Et c’était là, un moment des plus…magiques. Mes doigts parcouraient le piano à des vitesses variés, se calant sur la voix de la jeune femme tout comme la voix de la jeune femme se calait sur la musique. L’expérience était enivrante et en moi, une toute nouvelle force naquit : j’avais enfin réussi à me produire en spectacle. J’avais enfin réussi à affronter ma crainte. Et j’étais toujours là, sur scène, plus vivante que jamais. Mon impression lorsque j’étais entrée dans la pièce était encore là, comme décuplé. En effet, là était ma place.
La musique s'estompa en même que la voix et tout sourire, je me levais. Je me rapprochais de Bridget, lui murmurant un délicat, « Tu étais parfaite. » puis je posais mon regard dans le public. Les gens applaudissaient et là encore, j'étais enivrée. Quelle merveilleuse sensation que de plaire ainsi à une personne, ou du moins, à plusieurs personnes. Un « Bravo ! » fut soudain écrié et je savais fort bien à qui cette voix appartenait. Ah ! Comme j'étais contente qu'elle soit venue. Nous restâmes là quelques temps, souriant sous les applaudissements, puis comme à l'allée, je lui pris doucement sa main, puis descendit de la scène pour retourner aux places que tantôt nous avions quitté. Laissant ainsi la place à d'autres talents, qui, si mes souvenirs étaient exactes, se trouvaient être Pernelle Lafontaine et Marcus Cream.
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Sujet: Re: EVENEMENT n°8 ♦ Macabre Symphonie. Jeu 27 Juin - 23:17
Oui, dès que j'étais entré dans la pièce je l'avais vu, et je lui avais fait un petit signe de la main. Nous nous voyions ici dans cette salle de musique habituellement bien plus calme et aussi moins spacieuse, mais ce n'est qu'un détail pour ce fou de capitaine. Je ne voulais donc pas la déranger, et finalement, j'étais bien là tout seul en attendant de monter sur scène pour notre petit numéro. Soudain, une jeune femme m'aborda me disant bonsoir, et me donnant une coupe de champagne. En temps normal, c'est moi qui aurait agis de la sorte mais là, je me faisais aborder par un visage que je connaissais sans plus. Je l'avais déjà vu à de nombreuses soirées depuis notre retour, je crois qu'elle s'appelle Sacha ou quelques choses comme ça, me semble-t-il. Je lui souriais lui prenant donc des mains la coupe qu'elle m'offrait. Elle ne semblait pas avoir l'habitude d'aborder des inconnus puisque c'était ce que nous étions finalement, n'est ce pas ? Elle ne réussit pas à finir sa phrase, elle était déjà aussi rouge qu'une tomate. C'était drôle de se retrouver dans une situation pareille. D'habitude les femmes rougissent des compliments que je leur faisais mais là, non, elle l'avait fait toute seule comme une grande.
" Bonsoir, et merci pour le verre, enchanté de vous rencontrer. "
Je n'en disais cependant pas plus, pas de baise main, comme si je me sentais épié par Pernelle, et qu'elle ne soit jalouse. Je sais, cela me parait absurde en y repensant mais c'est la réaction que j'ai eu. Sans la regarder, je sentais son visage sur moi, elle m'épiait, elle me voulait plus proche d'elle, elle voulait que je ne sois qu'à elle, mais étais-ce possible ? Pouvais-je n'appartenir qu'à une seule femme ? J'étais perdu dans mes pensées, ne faisant pas vraiment attention à la jeune femme qui était à mes côtés. La pauvre était déjà toute gênée et je ne faisais rien pour la mettre à l'aise contrairement à mes habitudes. Mais mes habitudes semblaient être pour ainsi dire bouleversées depuis cette soirée Casino. De nombreuses personnes s'étaient finalement jointes à la fête et le Capitaine pris alors place sur l'estrade, annonçant les festivités. Certains passagers passeraient donc tour à tour sur l'estrade pour un petit numéro. C'était au tour de Miss Carey de commencer le spectacle. Nous allions passer juste après. Bizarrement, j'avais une petite boule dans le ventre, pas pour le spectacle que nous allions donner, mais pour l'harmonie de nos corps et de nos voix à Pernelle et moi, comme si c'était un challenge que je ne saurais relever. J'écoutais donc la jeune femme qui avait demander à une de ces amies de l'accompagner au piano apparemment. Elle chantait bien, très bien, mais je ne sais pas pourquoi, je préférais la voix de Pernelle, comme si elle avait la plus merveilleuse des voix. La jeune femme à côté de moi semblait vouloir me parler, mais j'étais déjà plonger dans mon numéro qui allait commencer d'un instant à l'autre. Je la cherchais du regard, c'était à nous d'y aller.
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Sujet: Re: EVENEMENT n°8 ♦ Macabre Symphonie. Jeu 27 Juin - 23:37
Tu ne t'attendais pas à trouver Nora à cette réception, surtout qu'en temps que masseuse dans les bains turcs, elle n'avait rien à faire ce soir, elle était venue comme une simple passagère, comme ce que tu étais devenue en gros. Une passagère, profitant à loisir du Titanic, voilà ce que tu étais à présent et ça ne te dérangeait pas le moins du monde. Tu étais donc bien entourée ce soir, avec Charles et Nora. D'ailleurs alors que ton regard était perdu dans la salle, tu vis la femme et les enfants de Charles. Soudain, tu réalisas que peut être tu le mettais en mauvaise posture à être à côté de lui avec ton amie. Peut être que sa femme serait jalouse de voir qu'il fricottait avec deux belles jeunes femmes blondes. Tu ne te sentais pas bien à ce moment là, tu aurais tellement aimé disparaitre pour qu'ils puissent venir à lui mais ce ne fut pas le cas. Si ses enfants l'avaient vus, sa femme semblait l'avoir complètement ignoré le pauvre. Tu étais mal, mais tu essayais de ne pas le faire voir. Tu allais dire quelques choses mais le Capitaine qu'on t'avait décris comme quelqu'un de plutôt méchant pris la parole et parla de la soirée. Il allait y avoir des passagers qui chanteraient, danseraient et joueraient d'un instrument, un concert bien particulier donc, mais qui te plairait sans doute au final. Le Capitaine ne semblait pas si féroce, même si la dernière fois justement, il était partie avec la femme de ton comparce masculin du soir. C'était donc au tour de Miss Carey de chanter une chanson écrite par un certain Peter Somerset qui ne semblait pas être là ce soir. Charles vint vous dire, à toi et Nora, que ce numéro là allait être particulièrement réussi. S'il le disait c'est que cela devait être véridique, tu n'allais pas remettre sa parole en cause. Elle était accompagnée du coup d'une amie à elle sans doute puisqu'elle était monté sur scène en même temps à peu près. Tu les écoutais donc, et c'était en effet très beau. Tu te demandais ce que le numéro suivant donnerait, sans doute qu'ils s'étaient préparés tout les deux de longues heures pour que tout soit parfait.
" Vous aviez raison Charles, ce numéro était très réussi. Mais ne devriez-vous pas allé écouter le restant des numéros avec votre femme, cela lui ferrait peut être plaisir ? Je suis avec Nora, je ne suis pas seule, ne vous en faites pas. "
Tu lui faisais un petit sourire, mais tu ne savais pas si ces propos lui plairaient, lui parleraient. Peu importe, tu avais fait parler ton coeur, quoi de plus beau qu'un couple réuni dans la mort ?
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Sujet: Re: EVENEMENT n°8 ♦ Macabre Symphonie. Ven 28 Juin - 0:12
Je n'aurais peut être pas du l'aborder, enfin, je ne sais pas trop après tout, il semblait être seul mais son esprit semblait être voué à quelqu'un d'autres. Enfin, je ne sais pas, il était dans ces pensées, je l'avais pour ainsi dire troublé. En tout cas, il prit volontiers la coupe de champagne et me sourit, me disant donc bonjour. Il était charmant, enchanté de me rencontrer, mais il ne me dit rien de plus. Je voulais essayé de faire la conversation, mais je n'en avais pas du tout l'habitude, je ne savais pas faire, je n'avais jamais vraiment su le faire puisque mon mari et moi nous nous connaissions depuis tellement longtemps. J'essayais de dire quelques choses mais j'étais tellement rouge, j'avais honte de mon état.
" Vous connaissez l'une des jeunes femmes là-bas je suppose ? "
J'avais réussi à dire quelques choses, mais je n'eus pas de réponses. L'homme semblait être aussi clos qu'un mur qui nous entoure entièrement. Entre ces pensées et sa belle, il n'avait pas assez d'attention pour le reste. Tant pis, j'avais essayé de me présenter à quelqu'un de seul et cela avait été un échec. J'avais réussi à me dépasser, à aborder quelqu'un, j'étais vraiment sur la voie de la guérison, sans doute parce qu'Alfred avait réussi à me parler et à me faire voir les choses du bon côté. Je ne sais pas. Le Capitaine arriva alors sur scène pour parler et nous dire que des passagers allaient faire des numéros. Je cru comprendre ce qui préoccupait le jeune homme, il avait un numéro avec sa belle. Il me semblait qu'il s'appelait Marcus, et donc que sa belle s'appelait Pernelle, mais je me trompais peut être. Ce fut donc Miss Carey qui passa la première. J'étais là avec ma coupe de champagne à l'écouter à côté du jeune homme, nous ne nous disions rien. Puis son tour arriva vraisemblablement.
" Bon numéro Monsieur Cream. "
Là aussi il ne m'entendit pas, il semblait déjà être à fond dans son numéro. Il attendait que Pernelle arrive à sa hauteur pour monter sur scène apparemment. Ils formaient un beau couple en tout cas, enfin s'ils étaient ensemble, mais ça crevait le plafond.
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Sujet: Re: EVENEMENT n°8 ♦ Macabre Symphonie. Ven 28 Juin - 13:12
Evènement n°8: Macabre Symphonie.
La soirée battait son plein et promettait d'être agréable. Beaucoup de passagers s'étaient déplacés pour venir voir ce spectacle ou les artistes n'étaient autres que les gens que nous côtoyons tous les jours. Pour ma part, j'étais en pleine discussion avec Pernelle et tentait de recoller les morceaux entre elle et Héloise. J'avais passé beaucoup de temps avec la jeune Troisième Classe et sa gentillesse et sa joie de vivre me persuadait que toutes deux s'entendraient réellement bien. S'il n'y avait pas eu ces hommes au milieu... D'ailleurs, la jeune masseuse semblait l'avoir compris et elle me confirma qu'elle s'excuserait auprès d'Héloise. Je lui fis alors un grand sourire tout en ajoutant: " C'est vraiment la meilleure des solutions, Pernelle. " Disais je tout en refixant mon regard sur la scène pour l'instant vide. Puis, j'entendis alors ma compagne parler à nouveau en évoquant quelque chose de beau. Je m'étais alors retournée vers elle et fixa alors l'objet du désir qu'elle couvait des yeux: c'était un homme dont je ne connaissais l'identité, en grande conversation avec une femme, probablement de Première Classe, au vu de ses majestueux habits. Pernelle sembla réaliser que ses paroles, ou plutôt ses pensées, étaient sorties de sa bouche et elle s'en excusa devenant pratiquement rouge comme une pivoine. Je la gratifiais d'un sourire l'encourageant ainsi à m'expliquer, ce dont elle me raconta. Cet homme était l'objet de toute son attention, elle était sans doute en train de tomber amoureuse. Sa dernière phrase me fit comprendre qu'elle était jalouse de le voir en compagnie d'une autre. Ah les joies des émotions amoureuses et ses inconvénients. Maintenant, la jeune masseuse comprenait la réaction d'Héloise en réalisant qu'une rivale s'intéressait à l'homme dont elle était sous le charme. Je décrochais mon regard de cet homme et contemplais Pernelle qui semblait déboussolée et posant ma main sur son bras, je tentais alors de la réconforter:
" Face à une femme aussi belle que vous, Pernelle, cet homme ne vous résistera pas longtemps, croyez moi. " Puis, je me mis à rire tout en ajoutant: " En vous regardant tous les deux, je remarque que vous vous contemplez mais jamais au même moment. Comme dit ce dicton: "Suis-moi, je te fuis ; fuis-moi, je te suis."
Soudain, une voix vint perturber notre conversation. C'était le capitaine, précédemment rencontré lors de la Soirée Casino. Il annonça les spectacles à venir et surprise, j'entendis celui de mes amies: Pernelle et Blanche. Mon amie, la masseuse allait jouer avec un homme que je connaissais pas au vu de son nom. Puis, avant que je ne puisse lui demander de qui il s'agissait, Mesdemoiselles Carey et Lockwood entrèrent en scène, la première au chant et la deuxième au piano. Tandis qu'elles prirent place, le murmure des conversations prirent fin tandis que la chanteuse prit place et fit une petite déclaration avant de commencer son chant. Elle dédiait ce chant, écrit par Peter le mari de mon amie Juliet, à une amie. Puis, elle chanta.
Instinctivement, je pris la main de Pernelle et la serra bien fort. Les yeux écarquillés, je fixais Bridget Carey qui venait de nous emmener dans les lointains pays d'une chanson magnifique. J'étais prise dans une musique si belle, elle me transportait vers des souvenirs heureux ou j'étais alors encore en vie. La musique continua en même temps que la voix mélodieuse. Et puis, la musique finit par prendre fin et la voix de la chanteuse s'éteignit dans une douceur qui me mit les larmes aux yeux. Au milieu des acclamations et applaudissements, je m'étais levée de ma chaise et tapait dans mes mains avec vigueur, essuyant tant bien que mal les larmes qui roulaient sur mes joues. Je regardais alors Pernelle et lui fit un sourire: tout en lui disant:
" Excusez moi d'avoir broyé votre main, Pernelle, mais je n'ai pas pu m'en empêcher! " Disais je tout en me mettant à rire et concluant ainsi: " Cette chanson était magnifique et j'en suis certaine que la vôtre sera tout aussi belle! " Cessant mes applaudissements, je me rasseyais tandis que Pernelle s'était levée pour aller assurer son numéro. Je lui souhaitais bonne chance et remarqua soudain que l'homme avait qui elle allait se donner en spectacle et qui n'était autre que l'objet de ses convoitises, l'homme dont elle était sans doute amoureuse. J'admirais alors son courage, sa témérité. Elle devait sans doute avoir le coeur qui battait follement tant son stress devait être à son apothéose. Je souris alors toute seule tandis que je croisais les doigts pour mon Amie qui s'apprêtait à montrer ses capacités artistiques face à une grande partie de la communauté.
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Sujet: Re: EVENEMENT n°8 ♦ Macabre Symphonie. Sam 29 Juin - 16:12
Nayah était si adorable, comment ne pas aimer une telle femme? Alors que j’avais blessé son amie Héloïse et qu’elle aurait très bien pu m’en vouloir, elle se trouvait à mes côtés, me rassurant et maintenant, je me confiais même à elle. Les émotions que je ressentais étaient contradictoires. D’un côté, j’avais été nerveuse à l’idée de voir Marcus ce soir alors que mon cœur souhaitait ardemment être à ses côtés. Maintenant qu’il était là, ce dernier battait si vite que j’en avais mal à la poitrine, mais mon cœur souffrait également de le voir si loin en compagnie d’une autre femme. Je commençais à comprendre réellement certaines chansons que j’avais écoutés dans ma vie où même certaines que j’avais composées et que je croyais comprendre. J’étais si contente d’avoir la compagnie de Nayah et Blanche puisqu’elle me permettait de discuter un peu et de porter mon attention sur elles et non pas seulement sur Marcus et la jolie blonde qui l’accompagnait. Posant une main sur mon bras comme elle l’avait fait plus tôt, Nayah me déclara : « Face à une femme aussi belle que vous, Pernelle, cet homme ne vous résistera pas longtemps, croyez moi. » Se mettant à rire, elle poursuivit : « En vous regardant tous les deux, je remarque que vous vous contemplez mais jamais au même moment. Comme dit ce dicton: "Suis-moi, je te fuis ; fuis-moi, je te suis." » Je crois bien avoir rougis (si c’était possible de rougir plus que je devais le faire depuis quelques instants) et j’avais baissé les yeux en souriant. « Moi qui suis déjà une experte pour s’imaginer des histoires, je crois qu’être amoureuse ne fait qu’empirer les choses… » Relevant les yeux vers Nayah en éclatant d’un rire sincère, je m’apprêtais à regarder Marcus lorsque le Capitaine fit son apparition sur scène.
« Mesdames, Messieurs. Bonsoir. Ce soir, tour à tour, les passagers vous présenteront leurs arts et leurs savoir-faire. Merci à tous ceux qui ont bien voulu partager leur talent pour le plaisir de tous. Je vous souhaite à tous et à toutes de passer une agréable soirée. » J’avais levé les mains afin d’applaudir, mais je cru bien être la seule à avoir cette idée puisque tous les passagers semblaient hypnotiser par le Capitaine et aucun bruit ne venait perturber le discourt de cet homme charismatique. Presque gênée par le vacarme que j’aurais pu causer, j’avais baissé les mains, les glissant sous mes cuisses.
« Miss Carey, on m'a racontée que votre voix était divine. Si vous voulez bien commencer. Ensuite, nous accueillerons en duo Pernelle Lafontaine et Marcus Cream, j'ai entendu dire que vous commenciez à faire du piano. Un instrument bien tendre, pour un homme comme vous ! »
Mon cœur avait cessé de battre et que je crois bien que je devais maintenant être aussi blanche que la robe que je portais. Avec toutes ces histoires de préparation afin d’être jolie à ses yeux, j’avais complètement oublié que j’allais participer à ce concert en compagnie de Marcus. Je n’écoutais plus le reste des paroles du Capitaine et avait tourné la tête vers l’homme de mes rêves. Il ne semblait pas être nerveux et cela m’apaisa. Depuis quelques nuits, je lui apprenais le piano et se montrant un élève fort doué, je lui avais appris à jouer l’une de mes chansons préférées. Cette dernière avait vu le jour bien des années après le naufrage du Titanic, mais Marcus s’était montré très ouvert à l’apprendre et je crois qu’il l’avait même apprécié. C’était cette chanson que nous allions interpréter ce soir…
« Bonsoir à tous, euh… je vais vous chanter une chanson écrite par Peter Somerset, pour ceux qui le connaissent. Il est mon ami, et m’a prêtée sa plume. J’en profite pour dire que je dédie cette chanson à une amie qui m’est très chère. »
Ce n’était plus la voix du Capitaine, mais celle d’une femme, probablement celle de mademoiselle Carey qui allait chanter avant Marcus et moi. Des applaudissements polis avaient accueillis la jeune femme, puis le silence était revenu afin d’écouter attentivement la voix de Bridget et les notes du piano de son amie qui l’accompagnait. Dès le moment où la jeune femme ouvrit la bouche pour chanter, Nayah avait pris ma main. Pendant un trop court moment, j’avais tout oublié de ce qui m’entourait, subjuguée par la voix envoutante de Bridget. Sa chanson était si magnifique que je vibrais avec chacune des nouvelles notes du piano et mon esprit était dans un autre monde. L’homme qui avait écrit ces paroles, je devais le rencontrer! J’avais écrit de nombreuses chansons dans ma vie, mais jamais rien de tel! Alors que la chanteuse finissait en douceur, Nayah et moi nous étions levées de nos fauteuils afin d’applaudir la performance magique des deux jeunes femmes.
« Excusez-moi d'avoir broyé votre main, Pernelle, mais je n'ai pas pu m'en empêcher! » Avait alors dit Nayah en riant avant de conclure : « Cette chanson était magnifique et j'en suis certaine que la vôtre sera tout aussi belle! »
Prenant les mains de ma compagne, je lui avais alors souris en lui disant : « Pour être honnête, le plus important pour moi sera de jouer de la musique avec lui… » M’éloignant de Nayah, je me fis un chemin jusqu’à l’allée centrale puis, tournant le dos à la scène, je me mis à marcher dans sa direction. Nous devions monter sur scène ensemble et plus vite je le rejoignais, mieux j’allais me sentir. Nous rejoignant enfin, j’avais passé mon bras sous celui de Marcus et ensemble, nous nous étions dirigés vers la scène. Une idée farfelue me traversa l’esprit alors que nous marchions ainsi, au centre de la salle, les passagers assis de chaque côté de nous. Pendant un instant, j’avais imaginé une église au lieu de la salle de musique…Ne perdant pas notre temps, nous nous étions rapidement retrouvés sur la scène, face à tous les passagers. Le Capitaine me tendit un microphone que je pris afin de m'adresser aux passagers et spectateurs.
« Bonsoir à vous tous! Avant de commencer, j’aimerais féliciter mademoiselle Carey pour la performance magique qu’elle nous a offerte! » Alors que certaines personnes s’étaient mise à applaudir à nouveau, je regardais autour de moi, prenant confiance de ma présence sur cette scène. « La chanson que nous allons vous interpréter ce soir n’est pas une composition, mais une chanson tirée d’un film musical sorti en 1952… » La salle fut alors parcouru d’un frisson avant que je m’aperçois de ce que je venais de dire. La plupart de ces gens étaient morts en 1912, avec le Titanic et je leur parlais d’un film musical, chose qu’ils ne connaissaient pas et d’une chanson qui était sortie 40 ans après leur mort. Jetant un regard au Capitaine, celui-ci ne semblait pas être surpris de mes paroles. « Je…enfin! J’espère que vous apprécierez ce petit numéro et que ceux qui connaissent cette chanson, apprécieront notre performance… »
Marcus m’invita à prendre place au piano avant de s’asseoir lui-même à mes côtés. Tout à coup, la salle de musique était à nouveau celle que je connaissais de nuit et il n’y avait que Marcus et moi. Posant nos quatre mains sur le clavier du piano, j’allais jouer l’accompagnement, la partie comportant le plus de notes jouées, alors que Marcus allait jouer la mélodie. Bien que plus simple, cette partie était le cœur de la chanson et la plus importante. Prenant une grande inspiration, je souris à Marcus avant de commencer à faire résonner le piano de quelques notes.
Singing In The Rain:
« Doo-dloo-doo-doo-doo Doo-dloo-doo-doo-doo-doo Doo-dloo-doo-doo-doo-doo Doo-dloo-doo-doo-doo-doo... » Avais-je commencé en remuant légèrement les épaules, prenant un petit air coquin. Certains revenants parmi les passagers à connaitre cette chanson réagirent avec enthousiasme en reconnaissant la chanson que nous allions leur présenter. Faisant une petite pause, indiquant ainsi à Marcus qu’il devait à présent jouer, je poursuivis en chantant :
« I'm singing in the rain Just singing in the rain What a glorious feelin' I'm happy again I'm laughing at clouds So dark up above The sun's in my heart And I'm ready for love » Mimant chacune des paroles par de petits roulements d’épaules et en levant les yeux au ciel en souriant, j’avais tourné la tête vers mon prince charmant en chantant les derniers mots. C’était à son tour de chanter.
« Let the stormy clouds chase Everyone from the place Come on with the rain I've a smile on my face I walk down the lane With a happy refrain Just singin', Singin' in the rain » Lorsque Marcus referma la bouche, j’avais approché mon visage du sien et avais déposé un baisé sur sa joue en lui murmurant: « Continue, tu es le meilleur…» M’éloignant avec grâce du piano, j’avais fait le tour de l’instrument en effectuant quelques pas de danse.
« Dancin' in the rain Dee-ah dee-ah dee-ah Dee-ah dee-ah dee-ah I'm happy again! I'm singin' and dancin' in the rain! » J’avais légèrement soulevé ma robe afin de laisser voir le mouvement de mes pieds à tous les spectateurs. J’avais tant de fois par le passé tenté de danser comme Gene Kelly, mais jamais je n’avais été aussi douée que présentement dans ce corps de jeune femme. Marcus continuait de jouer si merveilleusement bien qu’il était presque impossible d’imaginer que quelques temps avant, il n’avait jamais joué d’un piano. Ralentissent le mouvement de la danse, je m’approchais doucement du piano dans une démarche presque langoureuse. Contournant l’instrument à nouveau, je m’étais placé debout, devant cet homme merveilleux et m’étais laissé tomber gracieusement sur ses genoux, le forçant à cesser de jouer, en chantant tout doucement : « I'm dancin' and singin' in the rain! » Alors que je chantais le dernier mot en l’étirant, j’avais entouré le cou de Marcus de mes bras et le regardais dans les yeux. Jamais nous n’avions eu une telle proximité et la chanson que nous venions d’interpréter n’était pas un élément déclencheur aux rapprochements, mais je m’étais laissé emporter par le spectacle, sans réfléchir à ce que Marcus pourrait penser de tout ça. Bien que l’envie d’embrasser fougueusement ce prince charmant me traversa l’esprit, je n’en fis rien et me releva en tournoyant sur moi-même, puis tendis une main à Marcus, l’invitant à me rejoindre afin de se nourrir des applaudissements des passagers.
Mary-Ann J. Fleming
ETRE MERE ❧ le plus beau rôle qu'il y a au monde.
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PROFIL♌ Double Compte : Georgiana, Esther & Scarlett ♌ Prénom ou Pseudo : Mari-Jane ♌ Signaux de Détresse : 1196 ♌ Points : 9 ♌ Jour d'embarquement : 17/11/2012 ♌ Age du Personnage : 35 ans ♌ Profession : Actrice ♌ Crédits : Love ♌ Photo :
Seul en compagnie de ses enfants, Mary-Ann regardait ce qui se passait autour d’elle, son regard se posait toujours inévitablement vers Charles et les deux charmantes demoiselles qui l’accompagnaient. Pourquoi dès qu’elle le voyait, il se trouvait toujours entouré de femmes ? Combien y en avait-il eu après elle et surtout y en avait-il encore ? Toutes ces questions, elle ne cessait de se les poser
« Maman, pourquoi papa reste avec ces dames. » Demandait Harrison tout en désignant la direction où se trouvait son père. « Je ne sais pas Harrison, il doit être occupé je suppose. » Répondit-elle pour minimiser la déception de ses enfants. « En plus, elles ne sont pas aussi jolie que toi maman. Papa doit avoir besoin de lunettes ! » Renchérit Lily-Rose et son franc parlé.
Mary-Ann ne put s’empêcher d’éclater de rire face à propos de sa famille et elle lui déposa un baiser sur son front, tout en riant avec ses enfants. En effet, leur père avait besoin de bonne lunette. Depuis dix ans, il avait une femme et des enfants qui l’attendaient alors que lui menait une vie de bohême. Mary-Ann ne connaissait pas la partie émergée de l’iceberg, mais elle avait entendu parler de cette Violet Grantham que son mari avait amené avec lui sur le Titanic, le pire avait été le jour où elle avait appris qu’ils étaient amants. A ce moment-là, elle avait senti son cœur se briser et elle le savait, jamais elle ne pourrait refaire confiance en cet homme, pas après tout ce qui s’était passé. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il reste comme un moine pendant une décennie, mais elle aurait attendu plus de respect de la part de Charles. Aujourd’hui, elle ne ferait des efforts que pour ses enfants et pour personne d’autres. Le moment du concert arriva et le Capitaine se montra pour annoncer les spectacles. Premièrement, il y eut Bridget Carey, l’une de ses amies et une autre victime de Charles. La jeune femme avant de monter sur scène avec Victoria Lockwood, s’approcha d’eux pour les saluer. Mary-Ann ne pouvait qu’encourager cette jeune femme aux nombreux talents, elle le méritait tant, même dans la mort.
« Bonne chance Bridget, tu seras parfaite ce soir. » Encouragea-t-elle le sourire aux lèvres.
La voix de Bridget et l’accompagnement de Miss Lockwood au piano faisait un charmant mélange, mais aussi un beau duo. Avec plaisir, Mary-Ann écouta ce beau spectacle qui lui rappelait tant sa jeunesse au théâtre. Désormais son temps était révolu et la mère de famille s’en rendait bien compte, plus jamais elle ne pourrait être comédienne et il était grand temps pour elle de trouver un nouvel intérêt à sa vie, en dehors des enfants et de Charles. Il était grand temps, qu’elle s’occupe d’elle, surtout après avoir perdu dix années de sa vie à respecter la mémoire d’un homme qui n’était qu’un imposteur. Une fois la chanson terminée, Mary-Ann applaudie sa jeune protégée et Miss Lockwood, c’était un duo de charme qui devrait à tout prix se reformer plus tard, elles étaient tellement douées. Par la suite un autre duo se retrouva sur scène, celui qui était formé par un certain Marcus Cream et une revenante Pernelle Lafontaine. Ce duo était tout aussi excellent que le premier et on voyait bien qu’il y avait une belle complicité entre ces deux jeunes gens, ils formaient un ravissant couple. Ils avaient de la chance, ils étaient jeunes et possédaient encore cette fougue. La sienne où était-elle passée ? Autrefois, elle était une jeune femme joyeuse, qui riait, blaguait avec les autres, aimait sortir, mais aujourd’hui, elle était devenue un masque de froideur. Pourquoi cette femme avait-elle supplanté Mary-Ann la joyeuse ? Les épreuves de la vie. Il n’y avait pas d’autres solutions. Avec la soit disant mort de Charles elle avait perdu toute sa joie de vivre, se consacrant pleinement à ses enfants et à son travail. Cependant, maintenant qu’il était en vie, il était peut-être temps de se reprendre et de passer à autre chose. Le deuil s’était terminé et si elle avait besoin de prendre du temps avec elle-même, Charles ou encore Maggie étaient là pour prendre soin des enfants. C’était la meilleure des solutions, puisqu’après tout, elle ne pourrait pas vivre cette vie pour l’éternité.
Ambre avançait tranquillement sur le pont qui tanguait au rythme paisible des vagues. Elle sentait l’air frais du soir caresser ses cheveux défaits et faire danser ses boucles folles au vent. Les fins doigts de sa main couraient sur le bastingage à mesure qu’elle évoluait. Ses lèvres rendues transparentes par la fièvre et la fatigue se mouvaient légèrement pour laisser échapper une petite comptine française qui se perdait dans le vent salé. Elle ne faisait pas attention aux rares personnes qui devaient certainement la regarder passer avec étonnement. Elle ne prenait même pas conscience de leur présence. Elle était ailleurs, lointaine, comme toujours. Depuis peu elle s’habituait à sa nouvelle existence. Elle ne penserait plus à Dimitri, pas plus qu’à Swan ou à son ancienne vie. Elle était entièrement dévouée à ce nouveau personnage qu’elle s’apprêtait à jouer de nouveau. Plus rien ne la rattachait à l’Ambre qu’elle était autrefois. Elle n’était plus qu’Amy. Seulement Amy.
« Je te trouve enfin Amy ! s’exclama une voix qui venait de derrière elle. Que fais-tu sur le pont des troisièmes, tu sais bien que ce n’est pas notre niveau. »
Ambre se retourna lentement, reconnaissant la voix d’Edward. Elle ne put s’empêcher de laisser une fugitive expression de frayeur naître sur son visage. Puis elle se ressaisit. Sa nouvelle existence comprenait Edward. Elle ne devait pas le rejeter, toutefois, il ne cesserait jamais de lui inspirer de la crainte, surtout depuis le meurtre de Swan. Non ! Elle ne devait pas y penser.
« Je ne savais pas où j’allais, murmura doucement l’aveugle. » « Allons dépêche-toi. Nous allons être en retard, fit Edward en prenant son bras pour la guider vers les premières classes. » « En retard où ? » « C’est une surprise, annonça-t-il sur un ton mielleux. »
Ambre hocha docilement la tête et se laissa mener par l’homme. Il était son maître et elle son pantin, elle se plierait au moindre de ses désirs pour ne pas craindre son courroux. Il conduisit la chanteuse jusqu’à sa cabine et l’assit devant sa coiffeuse.
« Qu’as-tu donc fait de toi durant un an Amy ? Tu ne ressembles plus à rien. »
Le monde sembla reprendre son cours normal comme avant le naufrage. Edward était là pour la coiffer, la maquiller, la couvrir de parure et l’habiller. Il parsema ses lèvres transparentes de rouge, avant de mettre du rouge sur ses pommettes diaphanes. Il rangea sa chevelure rebelle en un chignon soigné et la vêtit d’une robe de soirée en satin. Au toucher, Ambre put reconnaître la robe de satin blanche, serti de multiples pierreries, comme un chemin étoilé tracé dans sa robe. Lorsqu’Edward jugea qu’elle était prête, il la fit se lever de sa chaise et se mit face à elle. Un revers de main, il caressa la joue de l’aveugle avant de saisir fermement son menton entre ses doigts. Il releva son visage vers, de manière à ce qu’elle sente son regard perçant braqué droit sur elle. Sa respiration s’accéléra.
« Tu es à moi, Amy. Ne l’oublie jamais. Je peux essayer de te pardonner ton écart de conduite lors du naufrage. Nous n’aurons qu’à dire que c’était uniquement la faute de Dimitri, mais désormais il n’est plus un problème. Tout va enfin redevenir comme avant. »
Sa voix était prise d’un excès de démence auquel Ambre préféra répondre en hochant la tête. Son corps tout entier tremblait, saisi par la frayeur. Faisant fi de son expression terrorisée, il lui tapota la joue, manifestement satisfait de sa réaction.
« C’est bien. Allons-y.»
Ils sortirent ensembles de la cabine, le bras de l’aveugle accroché de celui d’Edward, mais ce n’était pas elle qui le tenait, c’était lui. La chanteuse tentait de se reconstruire une expression impassible mais ses paroles l’avaient profondément ébranlées. Il serait certainement difficile de revenir à sa vie d’avant après tout ce qu’il s’était passé. Lord Darcy était un homme rancunier et même s’il ne montrait pas encore de signes d’hostilité envers elle pour l’instant. Mais certainement ne manquerait-il pas de la faire payer dès qu’il en aurait l’occasion. A mesure qu’ils évoluaient dans le couloir, elle pouvait entendre de la musique lui revenir et même des voix chantant, avant que finalement ils rentrent dans une grande salle. Visiblement, une nouvelle réception avait été organisée et elle avait pour thème la musique. C’était une douce mélodie qui s’élevait entre ces murs.
« Nous ne sommes pas encore trop en retard, fit-il remarquer. »
Il s’avança dans la salle, entraînant Ambre à sa suite, jusqu’à ce qu’ils atteignirent une table. Elle était manifestement occupée mais au vu de leur retard, l’aveugle n’avait pas besoin de voir pour comprendre qu’ils risquaient de ne pas trouver de table libre à cette heure. Ils s’assirent tous les deux, et enfin, Edward relâcha le bras de l’aveugle mais elle pouvait sentir sa main refermée sur l’accoudoir de sa chaise, prête à agir si jamais le moindre signe de fuite se faisait pressentir. Finalement des coupes de champagnes furent apportées. La personne à côté d’elle était plutôt bruyante, manifestant un vif encouragement à l’adresse d’une personne qui se trouvait sur scène. Ce ne fut qu’après un court instant qu’Ambre reconnut la voix de celle qui se trouvait à leur côté. C’était cette femme qui l’avait sauvée le jour où elle avait cherché à se suicider. Il ne fallait surtout pas qu’elle reconnaisse l’aveugle et qu’elle parle de cet épisode à Edward. Tout cela ne lui plairait absolument pas. Elle détourna lentement la tête pour être sûre de ne pas croiser son regard car elle ne semblait pas encore avoir remarqué leur présence, son attention uniquement dirigée vers la foule.
« Tout cela ne te redonne-t-il pas envie de remonter sur la scène Amy ? intervint tout à coup Edward, la faisant quelque peu sursauter. »
Ainsi donc c’était pour cela qu’il l’avait menée ici. Il avait dû avoir cent du fait qu’elle n’avait pas fait de représentation durant l’année qui s’était écoulée et il voulait changer tout ça. Même si cela ne lui rapportait pas d’argent, il voulait tout de même continuer à la faire chanter pour son propre compte, et pour sa propre notoriété. Il ne cesserait donc jamais !
« Je ne me sens pas bien ici Edward, je voudrai que nous partions, fit brusquement Ambre en faisant mine de se relever. »
Elle voulait s’éloigner au plus vite de la présence d’Ann-Elizabeth, mais il la retint fermement par le bras.
« Qu’est-ce que tu fais Amy ? Nous nous en irons quand je l’aurai décidé. » Elle fut rapidement ramenée sur sa chaise et c’est ce moment-là que choisit la première pour se retourner vers eux et elle reconnut immédiatement la jeune aveugle. C’était trop tard.
Je souris à la jeune fille, Garrance Collins d'après ce qu'elle venais de m'annoncer. Elle aussi était une première classe et c'était l'une des premières à ouvrir les festivités en nous montrant un de ses talents. Je m'assis face à elle et me présenta à mon tour avant de répondre à sa question.
Enchantée Garance, je m'appelle Eleanor Shaw et je suis l'heureuse élue qui fermera le bal des talents en montrant mes talents de danseuse.
Je me demandais où elle se cachait depuis tout ce temps, je ne l'avais jamais vu étant en vie et encore moi depuis notre mort. En même temps, il est vrai que je ne cotoyais pas beaucoup les gens de ma classe sociale, je préférais parler avec Eli' ou encore d'autres personnes de troisièmes et seconde classe, les premières classes étaient trop "pête pête" et ça m'énervais plus qu'autre chose à vrai dire. Je discutais avec la jeune demoiselle qui devais être légèrement plus jeune que moi quand je vis Elisabeth approcher. Je lui fis un signe de la main et un sourire.
Tu va bien Elisabeth ? Je ne sais pas si tu connais mon amie, elle s'appelle Garance. Tu as entendus, j'ai l'honneur de fermer le bal des talents en dansant. Tu es l'une des notres aussi non ?
L. Georgiana O'Hara
ADMIN SADIQUE ♌ The body of a woman, but the heart of a lion.
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PROFIL♌ Double Compte : Esther Delmas, Mary-Ann Fleming & Scarlett Hamilton ♌ Prénom ou Pseudo : Mari-Jane ♌ Signaux de Détresse : 8567 ♌ Points : 20 ♌ Jour d'embarquement : 16/07/2011 ♌ Age du Personnage : 23 ans ♌ Profession : Couturière & Danseuse à ses heures perdues ♌ Crédits : Mari-Jane ♌ Photo :
RPG Journal d'un fantôme ♌ Numéro de Cabine : E10 ♌ Situation Amoureuse : Amoureuse de Joseph Earnshaw ♌ Présentation:
Ignorance, peine et souffrance. Georgiana ne comprenait pas. Elle ne comprenait plus. Qui était donc cette étrangère face à elle, celle qui la regardait avec froideur, qui l’ignorait presque ? Etait-ce cela les récoltes de ce qu’elle avait semé, la colère perpétuelle de sa meilleure amie, de sa presque sœur ? Pour Bridget, elle aurait fait n’importe quoi, elle aurait tout accepté, mais pas cela, pas cette haine vis-à-vis de sa relation avec Joseph. Quelques instants, elle se détourna pour voir le visage de l’être aimé, pour se donner un peu de courage, pour mieux affronter le glacier qui se trouvait face à elle. La sœur d’Ann-Elizabeth, Victoria Lockwood se trouvait aux côtés de sa meilleure amie. Georgiana ne savait comment parler devant cette jeune fille, ni que faire. En fait, ce fut Bridget qui prit la décision avant elle-même. La troisième classe choisit de lui parler avec froideur, la complimentant sans grand enthousiasme sur sa robe, puis tout en resta là. Le Capitaine appelait les futurs participants à son spectacle. Bridget et Victoria étaient les premières à se lancer dans l’arène et ainsi toute une liste de nom fut prononcée par le Capitaine, le sien aussi, mais Georgiana n’y prit même pas garde. A quoi bon danser maintenant ? A quoi bon continuer ? Cela ne servait à rien quand sa fidèle supportrice n’était plus là pour la regarder pour l’encourager à dépasser ses limites. Alors que Bridget partait sur la scène, elle capta le regard de Joseph et lui fit un non de la tête pour lui faire comprendre qu’elle voulait rester seule. Allait-il obéir ? Probablement pas, puisque rapidement il vint la rejoindre et la prit par la taille, pour rapprocher la jeune femme de lui et la réconforter. Georgiana ne quitta pas du regard la scène et écouta Bridget chanter. Sa voix était toujours aussi magnifique et avec l’accompagnement de Victoria cela faisait un joli spectacle. La jeune femme se laissa bercer par la voix de sa meilleure amie, laissant les larmes couler le long de ses joues. Ses larmes signifiaient la perte du passé, la peur de perdre à jamais un être qu’elle aimait. A l’écoute des applaudissements, elle essuya ses larmes.
« Je vais rentrer chez nous. Je ne veux pas danser, pas ce soir, ni plus jamais. » Disait-elle d’une voix brisée. « Georgie, tu ne peux pas dire ça, tu es une danseuse exceptionnelle. » Rassura l’homme tout en attrapant entre ses mains le visage de sa compagne. « Je ne pourrais rien faire ce soir, je te le jure, je préfère rentrer, sans Bridget je n’ai plus le cœur à rien. » Renchérit-elle tout en persévérant dans son désir de partir. « Je te rejoins à la fin du spectacle, de toute façon Arthur est ici, je surveillerai s’il quitte la pièce trop vite à mon goût. » Accorda-t-il tout en lui embrassant le front.
Non sans jeter un autre regard sur la scène, Georgiana quitta la salle de musique, rassurée par le fait que Joseph surveillait ses arrières. La danse pour le moment n’avait plus rien à faire dans sa vie, le goût et la passion n’y était plus. Quelque chose en elle s’était brisée, lui coupant ses ailes. Une fois qu’on eut refermé les portes de la salle de musique derrière elle, elle s’appuya contre l’un des murs et ferma les yeux, tentant vainement d’empêcher les larmes de couler. Mon Dieu, quand tout cela prendra-t-il fin…
The Ghost
♣ Le Fantôme du Titanic
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PROFIL♌ Signaux de Détresse : 689 ♌ Points : 881 ♌ Jour d'embarquement : 12/07/2011 ♌ Age du Personnage : Inconnu
RPG Journal d'un fantôme ♌ Numéro de Cabine : ♌ Situation Amoureuse : ♌ Présentation:
« Chaque choix est une note de musique dans la symphonie de nos vies. »
Les passagers passèrent tour à tour présentés leurs arts. D'abord ce fut le tour de Bridget de passer avec Victoria, Bridget dédia sa chanson faites par Peter Somerset à Georgiana O'Hara venue tout spécialement pour son amie. Ann-Elizabeth se lança aller à des encouragements que personne ne pouvait rater, tellement enthousiaste à l'idée que sa soeur monte sur scène. Charles était là, admirant ce qu'était devenue Bridget. Lynn était près de lui, essayant de le conseiller sur son couple, la place de Charles n'était pas ici mais avec Mary-Ann. Celle-ci qui encouragea son élève Bridget qui ouvrit les représentations. Garrance Collins arriva juste à temps pour la présentation du Capitaine, la toute timide Garrance allait devoir monter sur scène et vaincre sa peur. Elisabeth Lidervaîne se préparait pour son solo de musique. Et Eleanore Shaw se chargea de faire les connaissances entre les deux jeunes filles. Toutes les trois monteraient sur scène, en temps et en heure. Ce fut ensuite au tour du couple Marcus et Pernelle de passer, Marcus reçu les encouragements de Sasha et Nayah s'occupant de son amie Pernelle. Cette dernière affola la chronique avec Singin' in the rain, une chanson célèbre mais inconnue des passagers du Titanic qui n'étaient pas revenants. Un triomphe pour ce duo ! Ambre était venue également, mais elle ne paraissait pas sereine, la présence d'Ann-Elizabeth n'était pas pour lui plaire.
Après les deux premières représentations et des tonnerres d'applaudissements ainsi que des éloges pour les courageux passagers qui avaient osé affronter le public.
« Maintenant, nous allons accueillir Lady Clive, Garrance Collins, Elisabeth Lidervaïne, et Eleanore Shaw pour faire leur représentations. N'ayez pas peur mesdemoiselles montez donc sur scène pour nous montrez vos talents. Mais.... je ne vois guère Miss O'Hara ? Aurait-elle eut peur ? ou le succès lui aurait-il monté à la tête ? Dans tous les cas, le spectacle continue !! »
Les derniers passagers firent leurs numéros avec le même enthousiasme, la soirée se déroulait à merveilles. Puis, tout le monde alla se rasseoir. Place aux professionnelles ! L'orchestre du Titanic se mit en place, et commença sa symphonie. Des notes choisis tout spécialement pour les fantômes du Titanic.
Entendez-vous cette douce mélodie qui flotte dans l'air ? Les notes s’entremêlent et dansent entre elles. Le chant des sirènes vous ensorcèlent. Quel est donc ce chant qui se fait entendre, la berceuse de votre enfance ? Mais qu'est-ce donc que cela ? Vous écrivez vos vies sur du papier à musique, froissé, déchiré, imbibé d'eau. Les notes virevoltent et montent crescendo, la chute arrive vous la sentez, mais le son repart dans de nouvelles mélodies. Les musiciens ont travaillé dur pour arriver à une perfection de la sorte. Les passagers se laissent aller, écoutant ce concert, certains se sont laissés entrainer et danse sur la piste de danse devant la scène. Tout est trop beau. Tout est trop mélodieux. Vous n'avez pas remarqué mais les portes de la salle à musique se sont fermées. Votre destin est scellé, que va-t-il se passer ? Vous vous laissez porter par ce concert, unique dans son genre, le premier depuis un an le Capitaine a fait en sorte que vous en preniez pleins les oreilles. La musique continue, et bat son plein mais que se passera-t-il lorsqu'elle s'arrêtera ?
Instructions ♣ Le troisième tour est là et pas de rebondissements, non non nous ne sommes pas malades si vous nous suivez depuis un peu de temps vous savez que généralement le troisième tour bah, c'est la chute de l'évent et bah là non :PLa fête continue avec les dernières représentations, la fuite de Georgiana, et le concert de l'orchestre du Titanic. Ce tour durera jusqu'au 21 juillet 2013. Vous pouvez répondre plusieurs fois à ce tour, pas d'ordre de passages. Essayez de parler les uns avec les autres, et d'intégrer tout le monde.