EVENEMENT n°7 ♦ Casino Royale.

Faites vos jeux, les miens sont déjà fais.

Au Grand Salon.
Mai 1913

Les paroles de Marcus Cream, elle les entendit, mais ne releva pas, il cherchait tout bonnement à la provoquer, mais Scarlett n’entrerait pas dans son jeu, ce soit sa cible n’était certainement pas le beau tueur. Alors qu’elle était assise, elle porta son regard jusqu’à William, qui non loin de là conversait avec d’autres hommes et profitait du champagne qui coulé à flot grâce à ce cher Capitaine. Une dispute de couple éclata, à croire que tous les couples mariés du Titanic étaient en difficulté, mais à nouveau, elle ne s’en préoccupa pas, elle était bien trop absorbée par ses idées morbides, mais aussi par son amant, même si ça personne ne pouvait le voir. Avec William elle se montrait toujours distante en public et leurs conversations étaient rares et quand on les voyait ensemble, on ne pouvait juger qu’il y avait entre eux qu’une relation purement professionnel comme l’homme était le majordome de son mari. Face à la pique qu’Elisabeth venait de lui lancer, elle ne put s’empêcher de renchérir à nouveau, provoquant un peu plus la première classe.

« Tant que ce n’est pas dans les bains turcs, ça ne peut pas me faire de mal très chère amie. »

Elisabeth sembla coupée par l’intervention du Capitaine, à croire que celui-ci l’intimidait. Scarlett était de son côté bien plus fascinée par cet homme, qui devait posséder sûrement des pouvoirs extraordinaire à bord de ce navire. Alors que tout sembla revenir à la normale, un fou furieux entra dans la pièce et s’attaqua sans raison aux musiciens. Des coups furent portés à l’encontre et la veuve noire admira la scène avec beaucoup d’amusement. L’homme était un revenant, ça c’était sûr, pendant un an, elle ne l’avait jamais vu à bord du Titanic. La violence était à son extrême limite, quand un violoncelle fut fracassé sur le crâne de l’un des musiciens. A nouveau, le Capitaine intervint et calma trop rapidement l’homme fou. Scarlett se détourna alors face à Elisabeth qui disait qu’elle se montrait en spectacle.

« Vous n’avez pas dû voir beaucoup de spectacle dans votre vie ma pauvre. Je rendais juste à notre ami commun son porte bonheur, cela serait triste de le voir perdre au poker. »

Elisabeth fila bien vite, rejoindre son meurtrier. La pauvre elle était complètement folle et fascinée par le tueur. Scarlett la suivit du regard, la première classe semblait proche de Marcus, une relation malsaine s’était instaurée entre eux, rendant la petite Elisabeth complètement vulnérable face au tueur. Elle était fragile, trop fragile et influençable, si bien qu’il serait trop facile de l’atteindre. Trop facile, mais excitant à la fois, elle savait qu’en touchant Elisabeth, elle marquerait à nouveau un point face à Marcus. Trop faible, trop vulnérable, une simple brise pourrait faire tomber cette jeune femme qui se prenait pour une reine. Elle faisait la belle près de Marcus, espérant qu’il la remarque, mais que pouvait-il bien penser d’elle ? Etait-elle un trophée qu’il aimait exhiber ? Probablement. Scarlett ne resta pas plus longtemps, sous le regard de William, elle quitta la réception, elle avait bien assez vu pour aujourd’hui et demain serait un autre jour, un jour bien meilleur que celui-ci. Sa grande pièce de théâtre serait pour plus tard.

Je me serais attendu à ce que l'ensemble de la pièce explose en protestations. Qu'un pauvre fracassât une bouteille d'un excellent vin sur la tête d'un première classe, avant de lui renverser le contenu d'un sceau à glace sur le crâne aurait pu alimenter les rumeurs sur le Titanic pour quelques mois. Mais cela n'était rien face à ce que Nayah aurait risqué, si j'avais reconnu notre... "Relation".
Lequel d'entre nous aurait le plus souffert de ces ragots de rupins, je n'aurais su l'affirmer avec certitude. Mais je savais que cela n'aurait été plaisant ni pour l'un, ni pour l'autre. Moqueries et railleries pour l'une, sévères réprimandes pour l'autre, nous n'aurions pas été épargnés.
C'aurait été compter sans le Capitaine.
Cette homme, plus pirate que marin à mes yeux (et pas seulement aux miens, d'ailleurs), siffla ses ordres du bout des lèvres, avec comme résultat l'incarcération immédiate du mari de la jeune métisse indonésienne. Dans ma tête, cette phrase me parut soudainement hors de propos : Ayant vécu près d'un siècle, Nayah pouvait-elle encore être considérée comme jeune, juste parce qu'elle en avait l'apparence ?
Bref, envoyant le Jules aux fers d'un ordre, il calma l'assemblée en quelques mots, les incitant à reprendre leur calme et le côté amusant de leur soirée. Peu de personnes prétendaient avoir déjà vu cet homme se mettre en colère, et je m'interrogeai même sur sa capacité à éprouver des émotions humaines. La fureur dont il fit preuve, quelques instants auparavant, était-elle feinte ? Devais-je m'attendre à un plan sournois ourdi derrière une comédie parfaitement orchestrée ?
Quand il se tourna ensuite vers moi, il me demanda, avec un grand sourire, de ne plus gaspiller un "si bon vin", pour me réclamer ensuite de retourner à ma table de jeu.

"Gaspiller ? Répliquai-je. Que pourrions-nous gaspiller sur un navire ou toute nourriture et toute boisson est invariablement restituée chaque matin ?"

Le Capitaine ne me faisait pas peur.
Même si tout le monde lui obéissait. Je craignais son pouvoir, mais l'homme en lui-même ne m'effrayait pas davantage que cela. Et tant que je n'aurais pas eu la preuve qu'il était bien plus qu'un simple spectre, comme nous tous, les raisons de le craindre demeureraient inexistantes. Les mains dans les poches, je lui tournai le dos, irrité, alors qu'au loin, l'alcoolique répondant au nom de Peter chantonnait, m'accusant de tricherie.

"Je retourne donc jouer, Cap'taine. Mais si vous teniez ce navire aussi fermement que vous vous plaisez à le croire, votre soirée n'aurait pas dégénéré aussi vite."

Sans un mot de plus, enfonçant mes mains au fond de mes poches, je tournai le dos au commandant du navire, puis retournai à ma table de jeu. A peine m'installai-je que Peter se vit sommé, de tous côtés, de la fermer. Le croupier, alerté par les vers du soûlard, malgré son évident manque de sobriété, me demanda, avec toute la politesse, nécessaire, de vider mes manches des cartes supplémentaires.
Avec un grand sourire, je remontai mes manches devant lui, jusqu'au coude, lui prouvant l'absence de toute carte dissimulée dans mes vêtements. Il me jaugea l'espace d'un instant, puis finit par se désintéresser de la question, reprenant le cours de la partie sans sembler s'en préoccuper davantage.
Crétin.
Bien entendu, que je trichais. Mais je n'étais pas assez idiot pour planquer des cartes sur moi. Après un échange, Jack et moi nous retrouvions avec des mains nouvelles, mais nous avions toujours deux cartes. Aussi, à moins de connaître d'avance les valeurs possédées par chaque joueur, il ne pourrait pas nous griller. Et s'il nous grillait, cela signifierait que les cartes furent désignées à l'avance.
Quand un homme débarqua de nulle part et se mit à tabasser les musiciens, le jeu s'interrompit une fois de plus. A nouveau, le Capitaine fit usage de sa grosse voix, puis ordonna à l'homme de laisser les pauvres instrumentalistes tranquilles. Ordre auquel l'homme obéit aussitôt, avant de remettre les voiles.

"Bizarre, fis-je. Deux évènements désagréables le soir où le Capitaine revient faire le mariole parmi nous. Charles ?"

L'aristocrate regardait sa femme, charmée par le soi-disant commandant en chef du paquebot errant. Et même si je ne pouvais pas lire dans ses pensées, je devinai ce qui pouvait se passer dans sa caboche.
J'ignorai s'il m'entendit, ou même s'il eut envie de me répondre. Puisque j'abandonnai ce début de conversation avant même qu'il ne retourne la tête vers moi.

"Oh, et puis merde. Je me couche aussi. Et je sors. Finissez la partie sans moi."

Je lançai mes cartes sur la table, que je quittai alors, énervé par l'ambiance pesante qui s'installait peu à peu. D'un geste peu élégant, je me grattai le menton et me dirigeai vers la sortie. Au passage, je contournai le divan sur lequel Nayah fut installée, presque de force par les femmes l'entourant, lui remontant le moral à coups de flûtes de champagne.
Pendant une seconde, nos regards se croisèrent. Je n'aurais su dire avec précision si elle m'en voulut pour mon geste envers son mari, ou de ne pas être intervenue, ou même si elle regrettait même que j'ai fini par me défendre. Peut-être ne me comprendrait-elle jamais. Mais après tout, j'en avais l'habitude, d'être incompris.
D'une manière quasi-imperceptible, je hochai la tête. Ne fut-ce que pour lui faire savoir que les problèmes de la soirée étaient réglés, avant d'arriver près des portes de la Grande Salle. Parfait, je n'avais plus qu'à les pousser, à filer dans l'air glacial de la nuit bien entamée, et à retourner dans ma cabine. Ensuite, je fermerai la porte à double tour, je m'enfouirai sous les couvertures, et je dormirai.

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Le petit trio de tricheurs au poker était lamentable et si le regard du revenant n’était pas constamment attiré vers Mary-Ann, il se serait scandalisé qu’Elliott, le chef de leur trio, celui qui établissait les règles, se soit couché à son tour et qu’il ose même quitter cette soirée. Si Charles avait porté attention à tout et que son cerveau aurait fonctionné convenablement, il aurait très bien compris les motivations de son compagnon, mais seul le Capitaine et Mary-Ann occupaient toutes les pensées de l’homme.

Un homme costaud était arrivé dans le Grand Salon tel un cheveu sur la soupe et s’en était pris aux musiciens. Cette soirée ne pouvait tout simplement pas se déroulée sans histoires visiblement. Le Capitaine, afin de démontrer à tous ses passagers qu’il avait de l’autorité et qu’il contrôlait parfaitement la situation, fit partir l’homme avec un avertissement. Cet homme était un revenant, Charles en était presque certain. Les gens avaient peur des revenants et de ce qu’ils représentaient et beaucoup commençaient à arriver depuis quelques temps, dont Charles. L’homme avait l’impression que ce qu’il venait de voir était une mise en scène. Tout ceci avait peut-être un but précis…

« Venez, partons ensemble, cette soirée semble toucher à sa fin. Qu'en dites-vous ? »

Le Capitaine avait fait une révérence à la belle actrice alors qu’il lui faisait cette proposition d’une voix assez forte et claire pour que Charles entende. Que Mary-Ann ait passé la soirée à parler avec cet homme, d’accord, après tout, cette beauté avait le droit de sociabiliser, mais l’idée qu’elle parte avec le Capitaine, seul à seul…Le revenant s’était mis sur ses pieds d’un bond. Portant une main à son nœud de cravate, il l’avait défait légèrement alors que ses pieds le menaient vers Mary-Ann et le Capitaine. Son cœur battait si fort dans ses oreilles et Charles s’imaginait être revenu des années dans le passé, alors que Mary-Ann était toujours sienne et qu’un homme désagréable lui faisait de l’œil. Se raclant la gorge, le revenant s’adressa de manière poli aux deux personnes qui se trouvaient devant lui.

« Mary-Ann, Capitaine, quelle soirée, mouvementée n’est-ce pas? » Charles avait parlé d’une voix assurée qui ne laissait pas paraitre la jalousie qu’il éprouvait bien que Mary-Ann le verrait immédiatement, elle le connaissait très bien après tout. L’homme se tourna vers sa belle. « Vous êtes en beauté ce soir très chère. » Il était vrai que la belle actrice était la plus jolie de toutes les femmes présentes à cette soirée et il était compréhensible que le Capitaine soit tombé sous le charme de la belle. Charles regarda Mary-Ann puis tourna les yeux vers le Capitaine. Qu’est-ce que Mary-Ann pouvait lui trouver? Il était tout sauf séduisant…

Evènement n°7:

Casino Royale

Pernelle et Heloise furent adorables tandis que mes larmes roulaient le long de mes joues. Celle ou j'avais été giflée me lançait terriblement et je ne rêvais que de glace collée contre la zone douloureuse. Pernelle me rassura tout comme la jeune femme blonde également. Puis, elles me proposèrent de danser si ce n'est que je n'eut pas le temps de répondre. En effet, tandis que l'orchestre jouait joyeusement, les joueurs de poker concentrés et les convives occupés, un homme fit alors irruption dans la salle de réception.

Je remarquais soudain son regard, étrange, presque violent, regard qui me rappelait celui de Jules, cette même expression de violence dans les yeux. Je me sentis mal à l'aise tandis que, ne répondant pas à mes amies, je scrutais cet homme au visage inconnu. Était ce un revenant ou un passager, je n'étais pas capable de pouvoir y répondre. Je murmurais alors à Pernelle et Heloise:

" Cet homme est vraiment étrange... " Je sentis les deux femmes assises à mes côtés tourner instinctivement leur regard et simultanément, nous étions en train de regarder ce nouvel arrivant...

Quand tout à coup, le cauchemar que je vivais se poursuivit. L'homme jeta sur l'orchestre frappant à coup de poing et de genou les pauvres musiciens qui n'avaient même pas réalisé ce qui se passait. Je poussais un hurlement d'horreur lorsque je vis ce fou furieux fracasser le violoncelle sur la tête du violoncelliste. Dans un craquement sinistre, le pauvre homme s'écroula au sol. Je me rendis compte que je m'étais levée d'un bond en même mettant que mon cri avait résonné dans la pièce. Toutes les têtes s'étaient tournées en même temps que la musique s'était arrêtée. Bizarrement, aucun homme de l'équipage ne se jeta sur cet inconnu comme cela avait été fait avec Jules. Mais, il prit la fuite, repartit comme il était venu à la différence qu'une tâche pourpre s'étalait maintenant de l'estrade ou les musiciens se trouvaient. Un calme morbide y régnait, plus aucun bruit ne se faisait entendre. Si ce n'est qu'un remue ménage se fit entendre à la table de poker. Elliot venait de se lever, avait jeté ses cartes et quittait la pièce me semble t-il. Il contourna le divan ou je me trouvais toujours debout. Et nos regards se croisèrent. Le même désir, l'attirance se fit ressentir envers lui, je ne désirais qu'une chose: le suivre mais ce soir, les regards étaient plus qu'observateurs et calculateurs. J'étais dans le repaire des hypocrites. De même, si je venais à le suivre, la colère de Jules serait alors justifiée et mes torts reconnus. Je le laissais alors partir, voir sa silhouette disparaître loin de mes yeux et quittait la pièce. Lorsqu'il referma la porte, nos regards se croisèrent à nouveau et j'eus un imperceptible sourire que seul lui pouvait comprendre. Un sourire qui voulait tout dire que je ne lui en voulais nullement d'être intervenu, d'avoir "calmé" la colère de Jules

J'avais désormais hâte que cette soirée se termine et qu'un jour nouveau se lève sur le bateau.

La soirée avait pourtant si bien commencé. Enfin non. La soirée n'avait pas du tout bien commencé pour Héloïse. A peine était-elle arrivée dans les grand salon pour se changer les idées vis-à-vis de Jack, qu'elle était tombée sur le blondinet. La jeune Comtesse ne s'était toujours pas remise du retour du jeune homme. Après un an de silence, il revenait tout à coup, chamboulant la vie de la petite blonde et son cœur qui ne savait plus ce qu'il ressentait. Elle était totalement perdue et bouleversée. Elle n'avait d'ailleurs pu continuer la soirée sans son fidèle ami : l'alcool. Ce dernier avait su lui faire oublier ses soucis l'instant d'une nuit et lorsqu'elle avait aperçu Nayah, solitaire dans la grande salle, elle n'avait pas hésité un seul instant à se trouver en sa compagnie. A ce moment, elle pensait que finalement la soirée n'allait pas si mal se dérouler et qu'elle pourrait se retrouver en charmante compagnie.
Malheureusement tout n'avait pas été comme ils auraient pu le présager.

Désormais, une morne et pesante ambiance pesait sur l'assemblée. La salle était dans un désordre partiel, un bourdonnement de murmures se faisait entendre et Nayah avait le visage rougis de larmes. Héloïse avait vu resurgir à sa mémoire de pénibles souvenirs de la mort de tendre mère. Jules lui avait semblé être le portrait affreux du Comte de Neuveille et elle n'avait pu supporter les scènes qui s'étaient déroulées devant elle. Encore une fois, c'était l'alcool qui l'avait repêchée de ses mauvaises visions. Puis une nouvelle demoiselle tout à fait charmante s'était jointe à leur groupe et n'avait pas hésité à consoler la belle métisse.
Héloïse était aussi en train de la réconforter et ensembles, elles proposèrent à Nayah de se dégourdir les jambes mais avant qu'elle n'ait eu le temps de répondre, un nouvel arrivant attira l'attention de la brune. Durant un cours instant, la blonde craint que ce ne soit encore Jules qui était parvenu à se défaire du commissaire de bord. La comtesse s'était alors immédiatement relevée, se préparant déjà à faire barrage de son corps si jamais il voulait à nouveau faire mauvais parti à sa femme, mais lorsqu'elle suivit la regard de Nayah, ce ne fut pas Jules qu'elle avisa.

En effet, c'était d'ailleurs un inconnu qu'Héloïse ne se souvenait pas avoir vu sur le paquebot. Il avait une mine étrange, détail que la métisse releva dans un murmure. Héloïse fronça les sourcils. Il était vrai qu'il n'avait rien de bien sympathique et qu'il paraissait même en colère. Décidément, la soirée avait été inquiétante. L'homme ne semblait pas s'être rendu là par hasard. Sa démarche sûre et déterminée laissait présager qu'il avait un schéma bien précis en tête. La chose se concrétisa malheureusement bien vite pour le reste des passagers.
Le nouvel arrivant qui avait été fort remarqué dans son entrée fonça droit sur les musiciens et commença son massacre. Héloïse porta les mains à sa bouche et retint une exclamation d'horreur et de surprise. Cette diabolique soirée ne se finirait-elle donc jamais ?
Le cri de Nayah ramena la blonde de sa funeste contemplation. Elle avait certainement dû subir suffisamment de violence pour aujourd'hui. Héloïse prit immédiatement la main de son amie dans la sienne.

Finalement, la capitaine eut enfin la bonne initiative de réagir. Une deuxième fois lors de cette nuit. Furibond et hagard, l'homme fut immédiatement attiré par l'interpellation du Capitaine et il repartit du salon aussi vite qu'il était venu.

"Nayah, peut-être devrions-nous mettre un terme à cette soirée ? Elle a été très éprouvante et je pense qu'il serait bien que tout cela finisse. Voulez-vous que je vous conduise jusqu'à votre cabine ?"

Héloïse attendit une réponse de sa amie, dans l'espoir qu'elle réponde de manière affirmative. Il n'était pas très bon qu'elle reste ici après tout ce qui s'était passé. Héloïse elle-même devait avouer qu'elle languissait que la soirée s'achève. Elle avait eu son lot d'émotions pour la journée puis l'alcool qui coulait dans ses veines lui donnait maintenant la nausée. Heureusement que la mer était calme ce soir-là à l'inverse des événements qui s'étaient déroulés.

EVENEMENT n°7 ♦ Casino Royale

Heureusement pour Philip et Blanche pour qui la situation allait dégénérer à cause de Jules que le Capitaine vint leur prêter main forte. Tiens? Il était peut être pas l'emmerdeur qu'on imaginait finalement... Mais à quoi on pense là?!

Enfin bref, dès que Jules fut calmer, Blanche prit, encore, congé de son époux pour rejoindre Heloïse et Nayah. Elles furent rejointes par une jolie femme blonde qui se baladait...Pieds nus? « Les hommes ne sont pas tous d’adorables créatures… Je m’appelle Pernelle et je suis…enfin…j’étais hôtesse ici… »

Il semblait bien à Blanche qu'elle l'avait déjà intrapercue dans les couloirs de son vivant! Elle voulu répondre mais Heloïse la prit de vitesse:"Je m'appelle Héloïse. Je m'excuse je n'ai aucun souvenir de vous, mais peut-être qu'en tant que troisième classe cela est bien normal. En tout cas j'adore vos chaussures !"

Cela arracha un sourire à Blanche mais celle ci se reprit et dit: "Je m'appelle Blanche, enchantée Pernelle"Nayah répondu à son tour. Ce qu'elle dit fit tomber une voile de tristesse sur Blanche qui prit la main de son amie.
" Enchantée Pernelle, moi je suis Nayah et je suis d'accord avec vous, l'homme est parfois bien pire que nous les femmes. Vous en avez malheureusement eu la preuve en image.
Elle lui prit la main tandis que Nayah terminait sa phrase, en pleur, avec un:
" Quelle humiliation... "
Blanche soupira: "je suis désolée Nayah... Après tout c'est moi et Philip qui vous ont présenté Jules et toi...Je savais que Jules était impulsif plus jeune mais de là à penser qu'il pourrait la main sur une femme...Qui plus est sur toi!...Si j'avais su je n'aurais rien fait"
Pernelle prit le relais et vint s'agenouiller devant Nayah pour lui essuyer ses larmes en disant:« Chuuut…ce soir, nous devons nous amuser et oublier nos malheurs. Il ne reviendra pas de sitôt et crois-moi, les gens oublieront très vite ce qui s’est passé à condition de ne pas leur remémorer… »Blanche sourit à la prochaine idée de la jeune fille: « Pourquoi ne pas profiter de la musique et d’aller se dégourdir les jambes? Danser est un excellent remède aux idées noires, croyez-moi! »
Blanche sourit en disant: "tout à fait! Nous ne devons pas nous laisser abattre! Et puis nous n'allons pas laisser cet abruti de Jules nous gâcher la soirée!" Elle marqua une pause: "et puis j'avoue que me dégourdir les jambes me ferait le plus grand bien et à toi aussi Nayah!"

Elle était sur le point de se lever quand un homme en furie entra dans la salle, furieux contre l'orchestre, et alla se jeter sur celui ci. Cette soirée était un désastre ma parole! L'homme ne fut pas arrêter, sauf par le Capitaine, et il parti comme il était venu:
"Mais il est tombé sur la tête?!"
Heloïse dit: "Nayah, peut-être devrions-nous mettre un terme à cette soirée ? Elle a été très éprouvante et je pense qu'il serait bien que tout cela finisse. Voulez-vous que je vous conduise jusqu'à votre cabine ?"
"Je suis d'accord avec vous Heloïse! A chaque fois qu'on veut passer un peu de bon temps, il faut toujours qu'un malade mental surgisse!"

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Evènement n°7:

Casino Royale

Je n'arrivais à effacer cette scène d'horreur apparue sous les yeux de tous et toutes. La violence des coups portés aux musiciens restaient figés dans mon esprit. A côté, Jules avait presque été un Ange et je remerciais le ciel qu'il ne m'ait frappé plus fort que ce que ces pauvres hommes avaient subis. Un silence glacial régnait et je sentis une poigne sur ma main. Je baissais les yeux et vit que la belle Héloise m'avait prise la main dans un geste de soutien. J'eus pour elle un sourire tendre et mon cœur se gonfla de bons sentiments envers cette gentille personne. Mon amie Blanche nous avait également rejoint et semblait tout autant outré du comportement de cet inconnu. Nous nous regardâmes alors avec Héloise, il n'y avait aucun doute, la soirée n'avait pas été brillante, ni même amusante. Elle, tout comme moi, nous désirions partir et elle le précisa de la manière suivante:

" Nayah, peut-être devrions-nous mettre un terme à cette soirée ? Elle a été très éprouvante et je pense qu'il serait bien que tout cela finisse. Voulez-vous que je vous conduise jusqu'à votre cabine ? " Tandis que Blanche renchérissait alors:
" Je suis d'accord avec vous Heloïse! A chaque fois qu'on veut passer un peu de bon temps, il faut toujours qu'un malade mental surgisse! " La franc parler de mon amie asiatique m'arracha un sourire: Blanche était si naturelle, c'est pour cela que le courant avait immédiatement passé entre nous deux.

Je répondis alors affichant un petit sourire, tout d'abord en me tournant vers la blondinette aux yeux d'azur: " Vous avez raison Héloise, la soirée ne m'amuse plus du tout. Je crois qu'il était temps de partir. Par contre, pourrais je vous demander une faveur? Pourriez vous rester dans mes appartements ce soir? Jules va certainement décuver dans la salle des Armes et je ne crois pas que je vais dormir tranquille avec ce fou furieux sur le bateau. Quen dites vous? Puis, tandis que je lui laissais quelques secondes de réflexion, je me tournais vers Blanche et lui adressa un sourire tendre tout en ajoutant: " Quand à toi, ma belle Blanche. Je ne me fais pas de souci pour toi, ton mari va bien veiller sur toi! " Ajoutais je en pensant à cette chance inouie d'avoir de si bons amis et combien, je pouvais compter sur eux. Pivotant à nouveau, je me retournais vers la Troisième classe en espérant connaître sa réponse, qui, je l'espèrais, serait positive. Dans le cas ou elle ne pouvait rester avec moi, je n'aurais alors d'autres choix que de chercher à rejoindre Elliott tout en sachant que je ne savais pas du tout ou se trouvait sa cabine. Je murmurais alors à l'attention de mon amie, la voix remplie d'espoir, tout en lui serrant brièvement la main:

" Alors que décidez vous? C'est oui? " Disais je avec un sourire et une petite moue enfantine comme si je souhaitais l'amadouer, attitude qui me rappelait mes enfants!

La soirée ne pouvait pas tout simplement être joyeuse? C’était la première soirée à laquelle j’assistais depuis mon retour sur le Titanic, dans ce paradis qui était le-mien, et je ne voyais que des gens souffrir? Cette pauvre Nayah et maintenant les musiciens? Les gens n’étaient pas heureux d’être sur ce navire de rêves? Ils devraient se montrer reconnaissant d’être morts sur le Titanic…s’ils avaient connu la Première et Deuxième Guerre Mondiale, qu’ils étaient morts au combat et qu’ils devaient revenir sur les lieux de leur mort, les choses seraient beaucoup plus horribles non?

Héloïse et Blanche étaient adorables avec Nayah. Je me remis sur mes pieds. Elles avaient l’intention de partir de la soirée, et tel n’était pas mon intention même si les choses n’étaient pas très joyeuses. Jack se trouvait toujours à la table de poker plus loin, je pourrais passer le reste de la soirée à ses côtés. Regardant chacune des femmes près de moi, je leur souris doucement.

« Dommage que cet homme ait décidé que nous n’allions pas profiter de la musique plus longtemps… » J’avais parlé d’un ton léger bien que cela n’était pas très drôle comme situation, mais je n’arrivais pas à être effrayée de tout cela comme certaines personnes présentes dans le Grand Salon. « Pour ma part, je vais tenter de trouver un quelconque réconfort dans cette soirée plutôt mouvementée… » En parlant, j’avais redressé le haut de mon corps, replaçant ma robe et tentant de replacer mes longs cheveux. « …après tout, le Salon regorge de très beaux hommes… »

Jack était le seul que je voyais. Si j’avais regardé les autres jours à la table de poker j’aurais aperçu Marcus, mais l’aurais-je reconnu à ce moment précis? Peut-être pas, je n’avais pas repensé à lui encore à ce moment. Depuis mon retour, il n’y avait pas si longtemps, j’avais rencontré Jack et mon amour pour les hommes étaient revenu avec son beau sourire et ses yeux si bleus. Je m’étais tourné vers la table de poker.

« Attention Jack, je ne voudrais pas encore te faire mal… » J’avais parlé pour moi, mais si les jeunes femmes à mes côtés m’écoutaient, elles m’avaient certainement entendu. Jack était bel homme, je n’avais aucun problème à ce qu’elles sachent qu’il était dans ma mire, mais je ne savais pas à ce moment-là que j’allais me faire une ennemie…

Blanche regrettait tout autant qu'Héloïse la manière dont la soirée s'était déroulée. Les choses n'auraient pu être plus désastreuses pour Nayah et pour l'ambiance du grand salon. Si à chaque réception ou fête, des événements de cette sortes devaient subvenir, bientôt plus personne n'oserait sortir de sa cabine. Héloïse jugeait donc qu'il était peut-être temps de mettre un terme à la soirée, certainement de peur qu'un nouvel imprévu survienne tout à coup. Après tout, maintenant elle s'attendait à n'importe quoi. Il ne manquerait plus que Lydia débarque ou bien Peter et les choses se passent mal, soit avec Héloïse ou encore Jack. La blonde avait donc proposé d'achever la soirée de cette manière et avait demandé si Nayah voulait qu'elle la raccompagne jusqu'à sa cabine. Elle se doutait que la brune aurait certainement peur de déambuler seule dans les couloirs du Titanic, imaginant Jules arriver à n'importe quel coin de couloir. Elle pouvait comprendre cette peur viscérale. Même si la blonde était une enfant à cette époque, elle se souvenait quelle terreur avait étreint ses entrailles quand le Comte s'était lancé à sa poursuite dans le Moulin Rouge, quelques minutes après avoir tué la mère d'Héloïse et la poète. Malheureusement, elle n'avait pu lui échapper et personne n'avait pu lui venir en aide pour empêcher Henri de l'enlever.
Mais ce soir, elle comptait bien que les choses soient différentes. La blonde n'hésiterait pas un seul instant à se mettre entre la métisse et son horrible mari pour la protéger. Elle n'avait pas peur d'affronter les brutes et elle avait toujours été une protectrice pour ceux qui avaient trop peur pour se défendre. Elle se souvenait d'une fois où elle était venue en aide à Mary lorsqu'elles étaient jeunes filles. Elle avait envoyé balader l'homme sans ménagement. Il en serait de même de Nayah.

La métisse acceptait son offre et Héloïse était prête à prendre congé avec elle quand cette dernière lui quémanda une faveur. La blonde l'incita alors en parler en toute liberté.

"Pourriez vous rester dans mes appartements ce soir ? Jules va certainement décuver dans la salle des Armes et je ne crois pas que je vais dormir tranquille avec ce fou furieux sur le bateau. Qu'en dites vous ? "

"Bien sûr Nayah. Vous n'avez pas à vous inquiéter. Je serai avec vous ce soir et autant de temps qu'il faudra pour que vous vous sentiez en parfaite sécurité. Et sachez que je serai là pour vous dès que vous en aurez besoin."

La question était désormais réglée. Héloïse allait dormir dans les appartements de Nayah ce soir. La blonde était heureuse de voir que son amie lui faisait confiance et qu'elle pouvait lui apporter la sécurité. Elle pensa un instant à prévenir Lisbeth qu'elle ne dormirait pas dans la cabine ce soir mais elle devait déjà dormir et Héloïse ne voulait pas troubler son sommeil. Elle comptait donc souhaiter une bonne soirée au reste de leur groupe restreint, mais Pernelle prit la parole en premier. Visiblement les récents événements ne semblaient pas l'avoir grandement perturbée et elle désirait continuer la soirée. Toutefois cela se ferait sans Héloïse et Nayah. La blonde allait dire à Pernelle de bien profiter de la soirée quand tout à coup, elle prononça des paroles qui interpellèrent immédiatement la troisième classe. Avait-elle bien entendu ? Avait-elle parlé de Jack ? Mais si ses mots n'étaient pas sûrs, son regard offrait une preuve largement suffisante. Les yeux brillant de convoitise, elle lorgnait le blondinet de loin à sa table de poker. Était-ce donc lui sa cible ?
La jalousie monta en elle comme un sentiment désagréable et douloureux à éprouver. Manifestement Pernelle connaissait Jack et ils n'en étaient pas à leur première rencontre. Ainsi il se permettait de fréquenter d'autres femmes alors que la blonde lui courait après depuis maintenant un an. Quel salaud ! Il l'avait définitivement effacée de son existence et il la remplaçait par une petite gourde sans éducation ! Alors pourquoi était-il retourné la voir lors de la tempête ? A quoi tout cela rimait ?
A cet instant, Héloïse n'avait qu'une seule envie : aller frapper Jack. Son poing la démangeait horriblement et elle jurait que si Nayah n'avait pas été là, elle l'aurait fait son hésitation. Quant à Pernelle, elle n'osait même pas imaginer toutes les affreuses images qu'elle avait en tête sur son compte.
La blonde savait que si elle ne voulait pas que la soirée dégénère une fois encore, elle devrait partir très rapidement car elle ne pourrait se contenir très longtemps. Elle ne voulait pas ébranler la métisse une fois de plus par une attitude violente et déplacée. Inutile de se donner en spectacle et pourtant, une rage sans nom bouillonnait au fond d'elle.

"Eh bien je vois souhaite bien du plaisir Pernelle, mais sachez que ce Jack que vous convoitez est un beau salaud et je ne vous parle même pas de sa sœur, lâcha fielleusement la blonde, pétrie de douleur et de rage. Si vous ne savez pas encore qui elle est, croyez-vous que vous le découvrirez bien assez tôt. Je suis aussi dans le regret de vous annoncer que vous rencontrer n'a absolument pas été un plaisir pour moi."

Puis elle se tourna vers Blanche a qui elle souhaita une bonne fin de soirée et s'engagea vers la sortie. Elle se retourna pour tendre sa main à son amie.

"Venez Nayah, je ne désire pas rester un instant de plus ici avec cette femme."tenta de dire calmement Héloïse, mais ses yeux brillant de larmes de colère la trahissaient déjà.

Evènement n°7: Casino Royale

La partie de poker battait son plein et tout dépendait du jeu d'Elliot dont Jack avait échangé ses cartes afin de favoriser son jeu. Il avait volontairement choisi de faire gagner son ami ce soir, de toute manière, les gains seraient alors partagés entre les trois compères. Une fois qu'il coucha son jeu, il vit Charles le suivre également. Le pauvre ne semblait pas être dans son état normal. Il ne suffisait que de voir au bar cette femme dont il était amoureux en grande conversation avec le Capitaine. C'était maintenant au tour d'Elliot mais avant que ce dernier puisse annoncer son tour, un homme fit irruption dans la salle. Son visage était inconnu pour le Troisième classe et il devait être sans doute un revenant. Mais son comportement apporta un doute... En effet, il se rua sur les musiciens et les fracassa l'un après l'autre d'une violence inouïe. Puis, tandis que quelques personnes se mirent à le héler tandis que d'autre criaient, il prit la fuite comme il venait d'arriver.

Jack n'avait eu le temps de prononcer un mot tant ce comportement et cette violence avaient été soudains. Puis, il entendit un grommellement. C'était Elliot. Lui aussi avait choisi de se coucher et ce, dans le but d'écourter cette soirée. Ce soir, le Trio était lamentable et il valait mieux s'éclipser. Toutefois, Peter était encore là et Jack ne souhaitait pas le laisser tout seul. Surtout au vu de l'état dans lequel il se trouvait. Il attendit les décisions des autres joueurs, tout en tapotant le dos de son ami Peter. Il lui dit alors avec un sourire :

" Une fois que c'est fini, tu me laisseras te raccompagner à ta cabine. " Puis buvant une gorgée de sa coupe de champagne, il chercha la table ou se trouvait Heloise. Elle était toujours avec cette malheureuse épouse giflée et il vit également que Pernelle les avait rejoint. Qu'elle était drôle cette revenante! Jack n'avait jamais vu une personne aussi spontanée. Il l'appréciait beaucoup depuis leur rencontre fortuite. Toutefois, Jack remarqua une pointe d'énervement dans le regard d'Heloise. Fronçant les sourcils, Jack se demanda ce qui provoquait ce courroux mais il se reporta sur la partie de poker, les jeux allaient être faits.

" Et bien, je mise mon tapis qui fait 100 dollars, je n'ai pas peur ! "

" Ne vous inquiétez pas pour moi, si je savais que j'allais passé une mauvaise soirée, je ne serais pas venu. Il faut dire que votre seule présence illumine la dite soirée. "

ETRE MERE · 17/11/2012

L'actrice entre en scène.

Au Grand Salon.
Mai 1913

Le Capitaine avait des manières charmantes qui plaisaient beaucoup à Mary-Ann, il était aimable, tout comme gentleman. Malgré les péripéties comme l’homme ivre et l’homme fou, l’actrice passait une bonne soirée, le champagne coulé à flot et enfin on s’intéressait à elle et pas seulement pour son métier d’actrice. Ensemble, ils conversaient avec aisances et la brune doutait désormais fortement des étranges rumeurs qui circulaient à son sujet. Tout en conversant, elle arrivait même à oublier Charles qui était bien trop préoccupé par sa table de poker et qui l’avait ignoré de toute la soirée. Cela la rendait furieuse et elle doutait fortement des réels sentiments de l’homme à son encontre et croyait de moins en moins à ses promesses. Mary-Ann était une femme qui aimée être charmé, mais de toute façon quelle femme n’aimait pas être admiré par un homme ? Pendant de nombreuses années, elle avait été admiré par des hommes, des femmes, des enfants et tout cela lui plaisait, perdre cette chose en étant sur le Titanic était un vrai choc pour elle. Le monde autour d’elle avait trop changé et cela était un véritable dépaysement pour des personnes comme elle qui avait tant vécu, il devait en être de même pour ces nobles personnes. En ce moment, elle ne pouvait que comprendre les riches, eux qui avaient vécu loin de la pauvreté et qui devait côtoyer des personnes de basse extraction. Même si ce point de vu, l’actrice ne le partageait pas, sa mère était bien une femme pauvre et pendant un certain temps, elle avait fréquenté les milieux pauvres de la ville. La soirée était bien avancée, quand le Capitaine lui proposa assez fort de quitter la réception. Mary-Ann accueillit cette nouvelle avec joie, mais elle n’eut pas le temps de répondre, que Charles arriva vers elle. Son cœur battait à la chamade, de le voir ainsi si jaloux et ça l’amusait.

« Charles, je vous remercie pour le compliment. J’espère que vous avez eu une main chanceuse au poker. » Disait-elle avec une distance volontaire.

En ce moment même, elle voulait punir son ancien compagnon pour son comportement, elle n’arrivait pas à croire qu’il ait pu à ce point la délaisser. Même si le poker était important pour un homme, il aurait pu au moins lui accorder quelques paroles gentilles. Froideur et distance, telles étaient ses cartes ce soir et contrairement à beaucoup de personnes aujourd’hui, elle ne perdrait pas. Mary-Ann se tourna alors vers le Capitaine.

« Capitaine, nous pourrions peut-être faire quelques pas sur le pont, il y a vraiment une atmosphère étouffante ici. » Disait-elle avec un sourire.

Puis elle accorda un dernier regard à Charles avant de sortir en compagnie du Capitaine. La suite se passa comme elle avait commencé, ils discutèrent, puis quand il commença à se faire trop tard, le maître du navire la reconduisit à sa cabine, où elle retrouva ses enfants, ses deux seules vrais amours.

Evènement n°7:

Casino Royale

Je finissais par détester cette soirée. Chaque évènement qui s'enchaînait me faisait regretter de plus en plus d'être venue. Plus que jamais, je souhaitais être barricadée dans mes appartements et pouvoir m'étendre dans mon lit et y dormir jusqu'à ce que mon corps soit poussière. Cela m'était impossible bien entendu, aussi, je me contentais de soupirer. Je regardais alternativement Pernelle et Héloise. Ces deux charmantes femmes étaient parties pour devenir de grandes amies. Mais cet homme, ce Jack semblait avoir semer la discorde. Tout commença par une malheureuse parole lancée par la revenante qui sembla montrer de l'intérêt pour cet homme très beau dont la blondinette aux yeux bleus semblait connaître et être en discorde. Ah les hommes, ils nous auront gâchés la soirée jusqu'au bout. Les paroles séductrices de Pernelle fit sortir mon amie de ses gonds qui s'empressa de répondre furieusement. Ces propos furent déplacées mais cet homme semblait représenter beaucoup de chose pour elle, peut être même avait elle vécu une histoire passionnée. L'amour était décidément une chose bien compliquée. Et je ne pouvais qu'approuver face à ma propre histoire. Mariée à un homme que je n'aimais pas, vécue avec l'amour de ma vie et une fois morte, je me retrouvais face à Eliott dont l'attirance m'était très forte.

Je saisis alors la main d'Héloise mais la retint quand elle tenta de tourner les talons, je me devais de clarifier les choses ne voulant pas que ces deux femmes se haissent pour une chose aussi nulle qu'un homme. Je la regardais affichant une mine conciliante, tournant mon regard vers Pernelle également:

" Voyons mes amies, il n'y a pas lieu de tenir des propos aussi durs. Certainement que Pernelle ne le sait pas pour vous et Jack d'autant plus, qu'elle revient à peine sur le bateau. Quand à vous Pernelle, j'imagine bien que vous n'avez, maintenant, plus l'intention de séduire cet homme vu qu'Héloise semble beaucoup y tenir, non?

Lorsque Charles avait décidé de participer à cette soirée casino organisée pour tous les passagers, il avait été emballé par l’idée de jouer au poker, son amant de longue date. Néanmoins, les choses ne s’étaient pas déroulées exactement comme il l’avait souhaité et les cartes n’avaient pas produit leur effet habituel sur le revenant. En effet, Mary-Ann était présente à cette soirée et Charles avait suivi ses mouvements même s’il n’avait pas été la voir plus tôt. Leur dernière rencontre avait été éprouvante pour chacun d’eux, pleurant, haussant le ton, reniflant et pleurant à nouveau. Il y avait eu également l’épisode de la femme et son mari jaloux où Charles était intervenu sans réfléchir, mais qu’il avait cru, par après, que cela aurait impressionné sa Mary-Ann. Il démontrait ainsi être un homme courageux qui ne tolérait pas la violence faite aux femmes. Le Capitaine était apparu, se rapprochant de Mary-Ann alors que Charles sentait la jalousie lui bruler les entrailles, mais le revenant n’avait pas bougé. Non, il était resté loin, à regarder sa belle lui glisser entre les mains. Si seulement il avait réagi plus tôt. En effet, au moment où l’homme avait décidé d’intervenir, le Capitaine demandant à sa belle de partir ensemble, il était trop tard. Charles avait cru être en mesure d’empêcher sa belle de partir, mais elle lui avait démontré de l’indifférence qui se voulait un peu forcée, Mary-Ann était une actrice fabuleuse, puis elle avait suivi le Capitaine et ils étaient sortis du Grand Salon ensemble. Impuissant, Charles avait suivi des yeux la femme de sa vie, la bouche légèrement entrouverte. Qu’allait-il se passer entre eux? Le revenant imagina le pire. Le Capitaine allait se montrer avenant avec Mary-Ann qui avait peut-être abusé de l’alcool et ils allaient…Charles secoua la tête. L’image qu’il tentait de chasser de son esprit lui faisait trop mal au cœur. L’homme avait l’impression que tout le monde le regardait et savait exactement ce qui était en train de se passer quelque part sur le navire, entre Mary-Ann et le Capitaine, et que Charles était responsable de cela. Regardant autour de lui, le revenant remarqua que personne ne le regardait particulièrement et il vit que plusieurs personnes quittaient le Grand Salon. Charles se dirigea vers le bar, commanda une bouteille de whiskey et retourna à la table de poker qu’il avait laissé quelques minutes plus tôt. Jack, Peter et le dénommé Marcus y étaient toujours. Le revenant se laissa tomber sur sa chaise et porta la bouteille à ses lèvres. Il déposa la bouteille sur la table et regarda les hommes autour de lui.

« Ne tombez jamais amoureux d’une belle femme…vous vous la ferez voler par le premier capitaine qui passera par là… » D’une main, le revenant retira sa cravate qui était déjà desserrée et regarda à nouveau Jack, Peter et Marcus. « Vous croyez qu’ils sont en train de…? » Même s’il redoutait la réponse, Charles voulait savoir ce que ces hommes pensaient de la situation.

L’alcool qui se promenait dans mes veines me brulait d’une passion que j’avais connu par le passé, alors que j’étais plus âgée, mais toujours aussi belle et que les hommes faisaient la queue pour me courtiser. Je savais que si Jack avait été à côté de moi à ce moment précis, les paroles auraient été superflues et que j’aurais laissé mon corps s’adresser à cet homme désirable. Les choses n’eurent pas le temps de se passer ainsi, et avec chance, Marcus était présent après tout…Ah Pernelle, tourne les yeux, regarde Marcus! Je venais à peine de terminer ma phrase que la jolie blonde avec qui j’avais passé une excellente soirée et avec qui je croyais me lier d’amitié était explosée comme une bombe à retardement.

« Eh bien je vois souhaite bien du plaisir Pernelle, mais sachez que ce Jack que vous convoitez est un beau salaud et je ne vous parle même pas de sa sœur »

Héloïse était très en colère et j’avoue que sur le coup, je ne comprenais pas la raison de sa furie.

« Si vous ne savez pas encore qui elle est, croyez-vous que vous le découvrirez bien assez tôt. »

Pourquoi me parlait-elle de la sœur de Jack? Mes yeux devaient lancer des points d’interrogations dans tous les sens alors que je fixais la blonde, les sourcils froncés et la bouche dans une moue interrogative.

« Je suis aussi dans le regret de vous annoncer que vous rencontrez n'a absolument pas été un plaisir pour moi. » Se tournant vers Nayah, elle avait poursuivi : « Venez Nayah, je ne désire pas rester un instant de plus ici avec cette femme. »

À la fin de cette phrase, ce fut plus fort que moi, j’avais éclaté de rire. L’alcool y était peut-être pour quelque chose, mais je trouvais la réaction d’Héloïse exagérée. Nous ne nous connaissions pas, mais avions passé une belle soirée ensemble et parce que j’avais mentionné le très beau Jack, elle devenait presque méchante avec moi? Pourquoi ne pas me demander la nature de ma relation avec Jack? Après tout, je lui aurais dit la vérité et elle aurait compris qu’étant bel homme, plusieurs femmes devaient le désirer comme je le désirais. Alors que la jolie blonde tournait les talons pour partir, Nayah l’avait agrippé par la main et avait pris la parole.

« Voyons mes amies, il n'y a pas lieu de tenir des propos aussi durs. Certainement que Pernelle ne le sait pas pour vous et Jack d'autant plus, qu'elle revient à peine sur le bateau. Quant à vous Pernelle, j'imagine bien que vous n'avez, maintenant, plus l'intention de séduire cet homme vu qu'Héloïse semble beaucoup y tenir, non? »

Ahhh, Jack et Héloïse étaient donc ensemble? Ou du moins, ils l’avaient été et entretenaient toujours des sentiments l’un pour l’autre? À moins que ce ne soit que la blonde qui restait accrochée? Quoi qu’il en soit, tout devenait plus clair et j’arrivais presque à comprendre la réaction d’Héloïse, mais je lui en voulais d’avoir été méchante avec moi sans me poser des questions en premier lieu. La deuxième partie des paroles de Nayah m’étaient adressées. Je n’étais pas méchante, mais je dois avouer qu’il m’était arrivé dans ma vie d’être égoïste et de ne penser qu’à moi. Croisant les bras, j’avais posé les yeux tour à tour sur Héloïse puis sur Nayah.

« Et si j’en avais toujours l’intention? » Oui, je n’étais pas très gentille, mais je voulais me venger d’Héloïse. Avec du recul, j’allais probablement me rendre compte que je n’aurais pas dû répondre ainsi, mais pour l’instant, j’étais aveuglée par la colère.

" Je ne pense pas Charles, le Capitaine est quand même quelqu'un de galant, il ne ferrait pas ça le premier soir. Et puis, cela ne veut rien dire. Ce n'est parce que votre femme vient de partir avec cet homme qu'elle est définitivement perdue. Je ne sais pas ce qu'il en est de votre relation, mais sans doute fallait-il agir plus tôt auprès d'elle, dès que le Capitaine est arrivé. Ne vous inquiétez pas trop, rien n'est perdu. Il faudra sans doute juste un peu de temps et des efforts de votre part mon ami. "

Qu'est ce que je devais faire à présent ? J'avais donné mes cartes au croupier, la partie de poker était donc finie pour moi, enfin pour ce tour là, mais vu l'ambiance générale qui semblait ressortir, je ne devrais peut être pas restée ici. Je n'avais nullement envie de me faire agresser par qui que ce soit à vrai dire. Mais le Capitaine, du moins c'est ce que j'avais cru comprendre avait calmer le jeu entre le mari et la femme. C'était peut être le bon moment pour m'éclipser en douceur sans que personne ne le voit. Je saluais les personnes à la table de poker pour m'en aller lorsqu'un fou entra dans la pièce. Il frappa violemment des musiciens. Mais qu'est ce que c'était que ça encore ? Je restais figée là, sans rien dire en train d'observer l'homme. Le Capitaine se dirigea vers lui, lui indiquant de s'en aller immédiatement. L'homme plutôt costaud s'exécuta aussitôt. Je ne comprenais absolument rien à la situation qui était devenue complètement folle. Etais-ce à cela que ressemblait les soirées sur le navire avant qu'il ne coule ? C'était bien possible, j'étais tout le temps en cuisine, je n'avais pas loisir d'asister ainsi à ces soirées. J'étais de l'autre côté de la barrière dans les membres d'équipage. Si je le voulais, je pourrais sans doute reprendre mon rôle dans les cuisines, mais je n'en avais pas envie. J'avais envie d'explorer l'autre face du Titanic et de ne plus vivre dans les coulisses de celui-ci. C'était pour cette raison que j'étais venue à cette petite soirée, mais jamais je n'aurais pensé que cela aille dans tout les sens. Du coup, je n'avais pas pu agir comme je le souhaitais. J'aurais voulu tisser quelques liens, mais je n'avais pas pu au final. J'étais seule au milieu de la pièce alors que l'homme violent s'en était allé et que le mari violent avait été emené je ne sais trop où pour ne plus importuner sa femme. Et moi dans tout cela ? Le Capitaine du navire était partie aux bras d'une belle jeune femme. Je décidais donc de faire comme eux. Dans leur sillage, je sortais donc de la pièce pour me rendre dans mes appartements. C'était sans doute mieux ainsi. Je verrais ce que je fais la prochaine fois, mais ces soirées semblent mouvementées, autrement dit, elles ne sont pas faites pour moi.

Evènement n°7: Casino Royale

Il n'y avait plus que Jack, Marcus, Peter et cette jeune femme à la table de poker. Tout le monde avait quitté la table, Elliott était même parti de la soirée, tandis que Charles avait préféré aller voir sa femme qui se trouvait en compagnie du Capitaine. Nulle doute qu'à l'examen de leurs regards et gestes entre eux, ils se trouvaient dans un moment de séduction ce qui déplaisait à Charles.
Jack reporta alors son attention sur le jeu duquel le dénouement n'allait pas tarder à apparaître. Il n'espérait pas gagner n'ayant pu faire ses stratégies de triche avec Elliott comme convenu. De toute manière, il régnait dans cette soirée un gout amer, un malaise persistant. Puis Charles revint, perturbé parlant de sa femme et du Capitaine. Il avait vraiment peur qu'ils puissent y avoir quelques chose entre les deux. Il laissa même sous entendre qu'il pourrait y avoir plus. Du moins, posa t-il la question? Au moment ou Jack allait ouvrir la bouche, Marcus répondit à sa place. A contrecœur, le jeune homme fut forcé d'admettre que son adversaire de poker avait tout à fait raison, sans doute, avait il compris plus de choses que tous les hommes réunis au sujet des femmes.

Entre temps, la jeune femme assise avec eux avait choisi de s’éclipser, couchant son jeu sans même attendre le verdict final. Jack fit un signe de la main à un serveur afin d'avoir une nouvelle coupe de champagne, puis en attendant, il répondit:

" Marcus a raison, Charles. Ta femme n'ira pas au delà d'une simple conversation. Ce serait vraiment inapproprié qu'ils puissent y avoir quelque chose entre eux. Ne tracasse pas, demain, tu iras lui parler et redoubler d'effort pour la reconquérir! " Dit-il en posant sa main sur son épaule. Il lui fit un sourire encourageant espérant que cela lui apporterait un peu de baume au cœur. L'amour n'était pas une chose aisée et parfois compliquée. Il ne suffisait que de regarder Jack et Héloise pour le comprendre. Avec regret, le jeune homme tourna alors la tête vers la table ou elle se trouvait. Fronçant les sourcils, il s'aperçut qu'elle semblait en pleine dispute avec cette femme qui n'était autre que Pernelle.

Espérant qu'elle n'avait pas eu vent de leur rencontre plutôt physique mais amicale, Jack, le coeur battant, souhaitait ne pas être au cœur de leur discussion. sa coupe de champagne servie, il savoura alors une gorgée afin de dissiper le malaise et se reporta au poker.

Charles n’avait jamais bu une bouteille de whiskey aussi rapidement de sa vie. Le précieux alcool coulait dans sa gorge avec une sensation de chaleur que le revenant trouvait très agréable. La Mary-Ann que Charles avait connu était une femme fière qui n’aurait jamais laissé un homme l’avoir si facilement, mais qu’en était-il de la femme meurtri qu’il avait laissée seule pendant 10 ans? L’homme n’en savait rien puisqu’il n’avait jamais cherché à la retrouver avant son départ pour l’Amérique en avril 1912. Alors que de son côté Charles fréquentait les prostituées, qu’avait fait Mary-Ann? Avait-elle rencontré un homme avec qui partagé ses nuits? Les journaux n’avaient jamais rapporté de relation officielle, mais avec qui Mary-Ann passait ses nuits n’était pas rendu public. Charles avait eu le besoin de se confier aux hommes à la table de poker, ignorant la présence de Lynn qui venait de les quitter. Prenant une gorgée de whiskey, Marcus avait été le premier à répondre aux interrogations du revenant.

« Je ne pense pas Charles, le Capitaine est quand même quelqu'un de galant, il ne ferait pas ça le premier soir. » Le pauvre homme expira un bref soupir qui démontrait qu’il ne faisait pas confiance au Capitaine pour se montrer galant avec Mary-Ann. « Et puis, cela ne veut rien dire. Ce n'est parce que votre femme vient de partir avec cet homme qu'elle est définitivement perdue. Je ne sais pas ce qu'il en est de votre relation, mais sans doute fallait-il agir plus tôt auprès d'elle, dès que le Capitaine est arrivé. Ne vous inquiétez pas trop, rien n'est perdu. Il faudra sans doute juste un peu de temps et des efforts de votre part mon ami. » avait dit le jeune homme. Prenant une nouvelle gorgée de whiskey, Jack prit alors la parole. « Marcus a raison, Charles. Ta femme n'ira pas au-delà d'une simple conversation. Ce serait vraiment inapproprié qu'ils puissent y avoir quelque chose entre eux. Ne tracasse pas, demain, tu iras lui parler et redoubler d'effort pour la reconquérir! »

Les deux hommes avaient parlé de Mary-Ann comme étant la femme de Charles alors qu’elle ne l’était pas. Tout le désespoir que Charles avait ressenti lors de sa première rencontre avec cette beauté remontait à la surface, mais Charles ne pleurait pas devant des hommes, ça jamais! Un homme ne pleure pas, il frappe, hurle, grogne, mais ne pleure pas! Déposant la bouteille de whiskey pour la première fois depuis quelques longues minutes, le quadragénaire dirigea la main vers la poche de son veston et y prit l’alliance qu’il n’avait jamais offerte à Mary-Ann.

« Elle n’est pas ma femme, elle ne m’a jamais appartenue…j’ai été trop lâche! » L’homme parlait en regardant l’alliance, la faisant tourner entre ses doigts. « Je ne pouvais pas aller la voir plus tôt…notre dernière rencontre n’a pas été des plus joyeuses et je voulais qu’elle passe une bonne soirée…je lui ai suffisamment causé de tord dans ma vie…et même dans la mort…Elle mérite d’être heureuse… » Charles leva les yeux vers les deux hommes, les regardant, tour à tour. Le whiskey commençait à faire son effet dans le corps du revenant. Allait-il resté ici, à pleurnicher sur ses problèmes ou allait-il poursuivre Mary-Ann et le Capitaine? « Si nous étions dans un film, j’irai retrouver ma princesse et lui offrirais cette alliance…cette promesse d’amour éternel…et peut-être qu’elle me repousserait au début, mais serait émue de cela et me reviendrait pour terminer la scène par un baisé langoureux. Il y aurait un fondu en noir et le mot « fin » apparaitrait en gros avec une petite musique romantique… ». À cet instant précis, Charles n’avait qu’une envie, jeter cette alliance au bout de ses bras, le plus loin possible et ne jamais plus la revoir, mais ça, il ne le ferait pas…

Evènement n°7: Casino Royale

Charles semblait abattu et malgré les paroles réconfortantes de Jack et Marcus, ses yeux restaient toujours aussi triste. Il sortit alors une bague de sa poche en expliquant que Mary Ann n'était pas sa "femme". De cette manière, il leur expliquait qu'il avait souhaité l'épouser. Mais la tâche n'avait pu se faire si cette bague se trouvait toujours dans les mains de son ami. Jack s'imagina si cette situation arrivait. Il n'avait jamais demandé Héloise en mariage, n'avait jamais fait de demande officielle. Tout d'abord, parce qu'ils étaient si heureux ensemble que Jack n'avait jamais songé à aller plus loin. Et puis, il y avait en Héloise une part de mystère sur son idée du mariage. Même, dans ses propres dires, l'idée de l'union ne semblait pas faire partie de son vocabulaire. Ou du moins, elle préférait l'union par la liberté.

D'autre part et Jack le comprenait que depuis le naufrage, Héloise lui avait dissimulé son identité et de ce fait, le mariage n'aurait pu se faire. A un moment donné, sa belle aurait du alors justifié son existence par un livret de famille. Jack aurait alors pu découvrir le pot aux roses. Dans tous les cas, Jack compatissait pour le cas de Charles. Son ami était comme lui, dans une histoire d'amour malheureuse avec une fin à dent de scie dont on ne pouvait aisément deviner le contenu.

Jack prit à nouveau la parole afin de le réconforter:

" Tu sais Charles, même si ce n'est pas ta femme au sens propre du terme, tu l'aimes et tu ne dois pas t'inquiéter. Je l'ai observé faire et ça n'a pas l'air d'une femme prête à te faire souffrir de cette horrible manière. N'oublie pas qu'elle est mère aussi et je doute qu'elle ait envie que ces enfants sachent qu'elles s'envoient en l'air avec le Capitaine, tu ne crois pas? " Par ces paroles un peu crues, Jack espérait que son ami réaliserait qu'il se faisait du tracas pour peu. Certes, les femmes aimaient jouer avec les nerfs des hommes, mais de là, à faire souffrir, il voyait mal Mary Ann capable de cela. Il l'avait déjà vu avec ces enfants sur le bateau et non, il pensait et espérait vraiment que ce ne soit pas le genre de femme à se venger de cette manière: en allant voir quelqu'un d'autre. Jack se pencha vers Charles tout en ajoutant:

" Après, si tu tiens à elle, alors, fonce. Va l'empêcher de partir avec le Capitaine. Prends les rênes cette fois ci afin que ce soit toi qui écrive le clap de fin de votre histoire... Une fin heureuse! " Dit il avec un sourire sincère.

Alors que l’alcool rendaient les mouvements du revenant plus lents et lourds, ce dernier replaça l’alliance destine à sa Mary-Ann dans la poche de son veston, en sécurité. Il ne voulait pas qu’un geste non contrôlé lui fasse perdre cette alliance si précieuse. En pris au désespoir, Charles s’était confié aux hommes à la table de poker, dont ce Marcus qu’il ne connaissait pas et dont l’échange d’une balle de fusil avec une jolie dame à l’aura très sombre avait fait trembler le revenant. Retrouvant un peu de lucidité, Charles se racla la gorge et ajusta son veston sur ses épaules.

« Tu sais Charles, même si ce n'est pas ta femme au sens propre du terme, tu l'aimes et tu ne dois pas t'inquiéter. Je l'ai observé faire et ça n'a pas l'air d'une femme prête à te faire souffrir de cette horrible manière. N'oublie pas qu'elle est mère aussi et je doute qu'elle ait envie que ces enfants sachent qu'elles s'envoient en l'air avec le Capitaine, tu ne crois pas? Après, si tu tiens à elle, alors, fonce. Va l'empêcher de partir avec le Capitaine. Prends les rênes cette fois ci afin que ce soit toi qui écrives le clap de fin de votre histoire... Une fin heureuse! »

Jack avait raison, les deux hommes avaient raison. Charles ne devait plus avoir peur d’approcher Mary-Ann! S’il voulait qu’elle sache qu’il n’avait jamais cessé de l’aimer, il devait le lui dire! Pausant les paumes de ses mains contre la table dans un fracas, le revenant se leva tant bien que mal de la chaise sur laquelle il était assis depuis quelques instants.

« C’est ce que je vais faire! Je vais aller voir ma princesse et lui dire à quel point je l’aime! Je lui donnerai cette alliance et si elle me repousse, j’insisterai!... » Portant une main à ses lèvres, l’homme avait senti ses entrailles protester contre l’ingurgitation rapide d’alcool fort. De son vivant, Charles avait bu beaucoup d’alcool, mais il se rendait compte que c’était la première fois qu’il buvait depuis son retour sur le Titanic. « …mais pas aujourd’hui…prochainement! » S’éloignant de la table de poker en titubant légèrement, le revenant accéléra le pas en sentant son estomac se soulever à nouveau. Heureusement pour lui, il eut le temps de retrouver sa cabine de troisième classe sans être malade. Ce soir, il allait dormir dans la couchette du bas, laissa une jambe en –dehors du lit, le pied au sol. C’était une vieille astuce pour ne pas être malade, Charles le savait très bien. S’endormant finalement sans grandes difficultés, l’homme allait se réveiller le lendemain matin avec un léger mal de tête, mais se souvenant très bien de la soirée étrange qu’il avait passé la veille et les promesses qu’il avait formulées. « Mary-Ann, ma douce princesse… »

Evènement n°7: Casino Royale

Jack regardait le visage de Charles tandis qu'il tentait de le rassurer. L'amour n'était pas une chose simple et quand nous avions des possibilités de tout arranger, il fallait saisir sur l'occasion. Ce soir, on ne pouvait dire que la chance avait souri au revenant : sa main n'avait pas été brillante au poker, sa femme avait été courtisé par le Capitaine du bateau, et de surcroît, il semblait dans un état bien alcoolisé. Compatissant, le blondinet ne pouvait que compatir avec lui, lui adressée des paroles de réconfort. Cela sembla porter ses fruits car Charles fut requinqué en peu de temps. Il semblait avoir repris du poil de la bête et était plus motivé que jamais pour reconquérir le cœur de sa douce. Se levant d'un pas titubant, le revenant sembla de meilleure humeur et confirma aux autres joueurs de la tablée qu'il n'abandonnerait pas. Enfin, ce soir, il n'était pas en état de pouvoir faire quoi que ce soit de censé, l'alcool y aidant pour beaucoup. Puis, il partit sans doute dans sa cabine plonger dans un sommeil profond empli de rêve et de doute pour l'amour de sa vie.

Jack le regarda partir puis regarda à nouveau la table, il n'était plus que trois: Marcus, Peter et Jack. Au fur et à mesure, tout le monde était parti. Les jeux n'étaient même pas fait et tout le monde semblait se moquer du résultat à vrai dire. Jack poussa un soupir tout en ajoutant aux autres :
" Et bien, la foule s'amasse pour le résultat..." dit il tout en se levant à son tour. La partie semblait toucher à sa fin et le jeu n'avait plus rien d'amusant. De toute manière, le jeu de Jack n'avait aucune valeur, il avait donné ses meilleures cartes à Elliott qui en avait profité pour partir avant. De ce fait, le jeune homme n'avait plus de raison de se trouver là. Le cerveau embrumé par le champagne, et la fatigue s'accumulant, Jack décida de quitter la salle ou il se trouvait. Faisant un signe de tête aux deux hommes assis, le blondinet partit du grand salon. Puis, il se rendit à sa cabine ou sa sœur Lydia se trouvait là, endormie et sereine. Le jeune homme mît son pyjama et se glissa dans son lit ou les bras derrière sa tête, il se remémora le visage de sa bien aimée. Puis, ses yeux se fermèrent dans un sommeil profond et peuplé de rêve ou l'amour de sa vie le hanta.

Héloïse était totalement furieuse. Sa situation avec Jack s’était dégradée depuis qu’il était soudainement retourné lui parler le soir de la tempête. Cette apparition l’avait bouleversée et voilà que ce soir, elle en était réduite à ingurgiter le moindre verre d’alcool qui lui tombait sous la main. Comme ce manège était pathétique ! Elle n’aurait pu penser tomber plus bas et pourtant… La soirée n’avait cessé d’empirer et ce, par des artifices bien divers, à croire que quelqu’un était là pour tirer les ficelles de ce grand fiasco. Son amie, la pauvre Nayah, avait essuyé une bien honteuse situation et toujours à cause des hommes. Ce soir plus que jamais, elle avait un sérieux grief contre eux. Elle désirait plus que tout regagner un lit et oublier cette nuit. Elle préférait consoler son amie dans un cadre plus privé, loin d’oreilles indiscrètes. Elle avait eu sa dose de ragots pour aujourd’hui. Elles étaient d’ailleurs prêtes à prendre congés, tout allait enfin s’achever quand tout à coup, Pernelle intervint d’une manière qui déplut grandement à la blonde.

Ce n’était certainement pas la soirée pour faire ce genre de commentaire, surtout que l’alcool se trouvait encore en grande quantité dans son sang. Elle était à fleur de peau et une amère jalousie n’avait pas tardé à prendre possession d’elle de la manière la plus désagréable qu’il soit. Elle n’était pourtant pas d’un naturel jaloux. Elle avait autrefois appris à prendre cela avec humour car elle savait que Jack serait le genre d’homme à attirer plus d’un regard. Malheureusement, à bord de ce paquebot, elle avait tout perdu. Notamment Jack et elle n’était plus sûre de son amour. Elle le soupçonnait même fané à jamais. Après un an de silence, elle ne pensait plus pouvoir attendre grand-chose de lui et elle s’attendait à se le voir voler à tout instant. Elle avait d’ailleurs fini par se faire une raison à cela. Même si elle aurait certainement pris un malin plaisir à voir la nouvelle compagne du blondinet subir la tyrannie de Lydia. Toutefois, il avait fallu qu’il vienne ébranler toutes les certitudes de la jeune femme en revenant lui parler le soir de tempête comme si de rien ne s’était passé. Depuis, elle n’était pas parvenue à sortit de son trouble, ne cessant de se demander la position de ses sentiments par rapport à Héloïse. Et voilà qu’elle surprenait Pernelle a avoir des propos qui suggéraient amplement une relation de séduction entre les deux jeunes gens. Jack cherchait-il à la punir de tous ses mensonges à travers la revenante ? Etait-il donc si cruel ? Elle n’en était pas certaine, mais ce soir, l’esprit embrumé, elle voulait bien y croire et le blond passait pour le plus gros des salauds à ses yeux. Elle ne pourrait lui pardonner un coup aussi bas. Sa colère avait été telle qu’elle avait déversé tout son venin sur la pauvre Pernelle qui ne semblait rien comprendre à la situation. Son expression hébétée le laissait amplement deviner, mais Héloïse ne lui laissait aucun crédit. Elle n’était pas d’humeur, et surtout pas elle-même, comme si une autre personne avait soudain pris possession de son corps.

Furibonde, la blonde fit mine de partir, mais Nayah la retint par le bras. Toutefois ce fut le rire qu’elle provoqua chez la revenante qui la figea sur place, émoussant sa patience. Elle se retourna, dardant sur la blondinette un regard noir. Et si Héloïse avait eu le pouvoir de la faire disparaître d’un seul battement de cil, elle l’aurait fait sans hésiter. La brune continua son intervention par des paroles mesurées et pleines de bon sens qui auraient certainement pu apaiser les tensions entre les deux jeunes femmes.

Nayah avait raison. Après tout, Héloïse s’était peut-être emportée trop vite. Pernelle ne pouvait savoir pour Jack et Héloïse. La blonde était même prête à s’excuser de son comportement, après tout, ce n’était pas à Pernelle qu’elle en voulait, c’était surtout au jeune homme. Il était arbitraire de rejeter la faute sur cette pauvre revenante qui ignorait manifestement tout de la situation présente. Après un long soupir pour se calmer, Héloïse allait finalement s’excuser mais l’attitude de Pernelle l’arrêta dans son entreprise.

Croisant les bras sur sa poitrine, elle jaugea tout d’abord Héloïse, puis Nayah dans une attitude de défi. La troisième classe fronça les sourcils, ne sachant comment interpréter réellement ce comportement quand, les paroles de la revenante l’éclairèrent tout à coup.

« Et si j’en avait toujours l’intention ? »

Le sang d’Héloïse ne fit qu’un tour dans ses veines. Son visage se décomposa et elle aurait ben failli se jeter sur cette petite bêcheuse de revenante si elle n’avait pas songé à Nayah. Elle avait certainement eu sa dose de coup d’éclat pour ce soir et elle ne voulait pas perturber plus qu’elle ne l’était déjà. La blonde dut donc faire un effort manifeste pour contenir toute sa rage malgré ses poings tremblants. Cependant, pour faire bonne mesure, elle attrapa une coupe de champagne qui se trouvait à sa portée et en déversa tout le contenu sur le visage de Pernelle.

« Comme je vous l’ai déjà dit : Je vous souhaite bien du plaisir. Bonne soirée avec Jack, chère Pernelle, cracha-t-elle sur un ton acerbe en reposant le verre sur une table. »

N’attendant pas la réaction de la revenante, Héloïse tourna les talons et s’enfuit presque en courant de la salle, n’osant même pas jeter un regard du côté de Jack. Mais cette fois-ci, personne ne l’empêcherait de partir. Elle espérait seulement que Nayah la rejoindrait tout de même et ne lui tiendrait pas trop rigueur d’une pareille attitude.

Evènement n°7:

Casino Royale

Ce soir là, les deux blondes se toisaient avec hargne. Elles se disputaient le même homme : ce Jack. Décidément, il avait bien du succès celui là et ne semblait même pas se douter de la querelle qui se déroulait en ce moment, à son sujet.
Lorsque j'entendis Pernelle me répondre sur le ton de la provocation, j'eus la crainte que la soirée ne se finisse mal. Les deux blondes avaient du caractère et semblait réellement attachées à cet homme. L'amour et la jalousie étaient les pires fléaux pour les femmes. La réaction d'Heloise ne se fit pas attendre. Elle fut d'abord estomaquée face aux propos de la revenante. Puis, elle lui répondit d'un ton hargneux en présentant ses vœux de bonheur à elle et Jack tout en terminant par... Une coupe de champagne sur la tête de Pernelle. Poussant un petit cri de surprise, je mis ma main sur ma bouche afin de masquer mon étonnement face à l'impulsivité de la jeune troisième classe. D'ailleurs, cette dernière avait déjà tourné les talons et s'était dirigé vers la sortie. J'étais là, seule avec Pernelle pour qui j'étais désolée de s'être pris une douche pareille...
Je lui fis un sourire timide en lui tendant une serviette en papier qui traînait sur l'une des tables tout en lui disant:

" Je suis confuse pour vous Pernelle. Je pense vraiment qu'il y a une mauvaise interprétions de vos propos... " Disais je tout en ajoutant :

" Je vais arranger les choses avec elle. En tout cas, passez une bonne soirée, on se reverra très vite " disais je tout en lui tapotant affectueusement le bras. Puis, je partis de la salle et retrouvait alors Heloise qui m'avait attendue à l'entrée du grand salon.
Je lui fis un sourire compatissant tout en lui disant d'un ton faussement enjouée :

" Allons dormir! Quoi que, avant cela, je ne dirais pas non à une bonne poche de glace sur ma joue. "

Et c'est ainsi que nous quittâmes le grand salon afin d'aller dormir et d'oublier cette soirée qui n'aurait été d'aucune joie pour aucun des passagers. Tous avaient souffert d'une manière ou d'une autre. Était ce donc ça le Titanic? Mon paradis avait un goût amer

F · 12/07/2011

Casino Royale.

« Au poker, ce qui compte, ce n'est pas le jeu que tu as en main mais le jeu que ton adversaire se figure que tu as. »

Cette soirée s'était passée de façon absolument merveilleuse pour ma part. J'avais proposé à cette chère Mary-Ann de m'accompagner en dehors de cette pièce au nez et à la barbe de son époux, enfin si on pouvait le considérer ainsi. Il avait tenté vainement de venir la sauver de mes griffes en la complimentant, mais elle était restée insensible à son charme, c'était tout simplement merveilleux. Je ne savais pas ce qu'elle lui dirait s'ils se parlaient, mais les gens dans la pièce nous regardaient avec de grands yeux, comme si j'allais kidnapper la belle actrice. Mais n'étais-ce pas ce que je faisais ? Je jetais un dernier coup d'oeil dans la salle. La table de poker n'avait pas encore rendu son verdict mais il semblerait que ce soit monsieur Somerset qui avait remporté l'argent mit en jeu puisque tout le monde avait fini par se coucher sous sa relance. Mais qu'en était-il de la situation de chacun après mon départ ?

Miss Cavendish après avoir glissé quelques mots à son meurtrier pour lui demander s'il avait passé une bonne soirée, avait attendu sa réponse pleine de compliment avant de partir. L'intrigante Scarlett Hamilton avait décidé elle aussi de sortir par la petite porte, comme si elle attendait son heure. Miss Everdeen ayant posé son jeu s'en était aussi allée. La discussion autour de la table de poker n'avait plus aucun rapport avec le jeu de cartes. En effet, si monsieur Smith était parti de façon précipitée, Charles, Jack et Marcus discutaient encore un peu avant, à leur tour de partir. Jack fut le premier à se lever, apparemment, il ne se sentait pas très bien. Charles l'avait suivi de prêt, il semblait être dans un état semblable. Finalement, seul monsieur Cream n'avait pas trop bu et s'en alla sans aucun maux de ventre. Il restait encore quelques personnes, un petit groupe de jeunes femmes : Nayah, Pernelle, Héloïse et Blanche. Pernelle et Héloïse s'étaient farouchement disputées à propos d'un homme, Nayah et Blanche jouant en quelques sortes les arbitres. Après de nouvelles paroles, Héloïse fut la première à s'en aller, suivit des autres jeunes femmes.

Puis les quelques passagers restant finirent par partir. Tout le monde avait été choqué par ce passager fou qui avait été rapidement chassé par ma petite personne. Cela avait donc fait son petit effet, mais ce n'était là qu'un prémices de ce qui les attendait. On fit alors le nettoyage de la salle comme si rien ne s'était passé.

» ♦ EVENEMENT n°7 ▬ Casino Royale.
» EVENEMENT n°6 ♦ La Tempête.
» EVENEMENT n°4 ♦ Le bal masqué
» EVENEMENT n°4 ♦ Le bal masqué
» Evènement n°1 ♦ La Réception

EVENEMENT n°7 ♦ Casino Royale.

EVENEMENT n°7 ♦ Casino Royale.

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