I don't know any more what thought. ♣ Avec Katherine

"I don't know any more what thought"
Katherine Somens & James Parker

C’était pour James une journée comme une autre. A dire vrais, il trouvait qu’elle se ressemblait toutes, et qu’un aspect répétitif se tenait dans ses gestes. Il était comme à son habitude, perdu dans ses pensées, sombre pensées, et son air était des plus nostalgiques. James marchait sans but précis, le simple fait de se déplacer lui changeait quelques peu les idées. Il se promenait sur le Titanic depuis quelques heures déjà, lorsqu’il passa devant le ‘Café parisien’. Il se demandait ce qu’il pouvait bien faire là, après tout, celui-ci se trouvait sur le pont B, et il était Troisième classe. Qu’importe, c’était ses pieds qui l’avait porté jusque ici, autant y rester et en profitait.

James entra dans le café, après une quelconque réflexion. Ne sachant pas vraiment où s’installer, il se posa au hasard à une table près de l’entrée. Il déposait près de lui le carnet de dessin qu’il transportait la plupart du temps avec lui, il ne pouvait jamais savoir quand es ce qu’il aurait l’inspiration pour le dessin. Il y avait à cette heure de l’après midi peu de monde dans le café, à la plus grande joie de James, qui avait besoin de se trouvait au calme avec ses pensées. Son regard détailler tous ce qui se trouvait dans la pièce. Celle-ci était décorée à la façon parisienne, mais lui, n’étant jamais allé à Paris, ne pu faire le rapprochement. Il avait certes toujours rêvé voyager. Aller en France avait était pour lui une grande envie, mais il n’a jamais pu mettre ce projet à exécution, pour cause : l’argent. Et oui, James n’étant pas très fortuné, il n’avait pas pu se payer ce voyage. Mais maintenant, il ne pouvait de toute façon plus jamais visiter les nombreux payer qu’il désirait tant connaître, car, il était décédé. Coincer à jamais sur le Titanic, sans possibilité de retour, avec l’impression de n’avoir rien accomplit de prometteur dans sa courte existence. Il était retombé dans de profond pensées, il ne vit alors pas s’approcher l’un des serveurs. Quand celui-ci commença à lui parler, James revint brutalement à la réalité, et lui demanda avec courtoisie un café. Après un très faible temps d’attente, le café fut servit, il remercia le serveur, qui partit s’occuper des autres clients. James regarda la surface lisse du café, avec douceur, il porta la tasse à ses lèvres, trempant celle-ci dans le liquide chaud, il but un peu de ce délicieux café, puis le reposa avec la même douceur. Le calme de James était déconcertant, car à l’intérieur, ce n’était guère le cas.

Le bruit de la porte d’entrée du café qui s’ouvrit, fit tourner le regard de James vers celle-ci, reconnaissant la personne qui venait d’entré avec une élégance innée, il détourna le regard, le portant vers le fond de la salle, espérant que la personne ne l’ai pas vu. C’était Katherine. De nombreuses scènes avec Katherine se bousculèrent dans son esprit. Celle de leur rencontre, et l’envie qu’il avait eu de la séduire, et le charme avec quoi elle lui avait répondu. Ensuite, vint la nuit qu’ils avaient passé ensembles, nuit qui fut parfaite dans les attentes de James. Le matin où il était partit précipitamment sans un mot. Les semaines suivantes où il avait pensées ne plus la revoir. La surprise qu’il a eut en la voyant embarquée en même temps que lui sur le Titanic. L’amusement avec lequel il lui envoyer à chaque fois qu’il la croisé des sourires en coin qui voulait tous dire. La profonde passion pour sa déesse de première classe qui lui fit rapidement oublier toutes les autres femmes. L’envie qui arriva à Katherine de le pousser à bout, pour à nouveau le faire fléchir, et lui faire oublier celle qui comptait pour James. Il cligna des yeux toutes ces scènes disparurent aussi vite qu’elles étaient arrivé. Il tourna son visage vers Katherine qui s’était installé à quelques tables de lui, il se demandait si elle l’avait vu, et s’il était encore possible qu’il s’esquive avant qu’elle le voit. Il baissa son regard sur son café, faisant comme s’il n’avait guère remarqué la présence de Katherine, chose plutôt difficile, car maintenant il avait de nombreuses images d’elle qui parcourraient ses pensées. Un très faible soupir s’échappa des lèvres de James, à peine perceptible. Il restait dans sa tasse, un fond de café, qui rapidement ne fut plus là. Il ouvrit son carnet, le feuilletant lentement, jetant quelques rares coups d’œil à Katherine.

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Ft. James Parker & Katherine Somens

J'avais beau détester la première classe avec ses fêtes ennuyantes, ses riches pompeux et ses manières exécrables, j'adorais le café Parisien. D'abord, pour le café puis pour les gâteaux, sinon tous les autres passagers nostalgiques ne retenaient pas mon attention. Je ne voyais absolument pas pourquoi il fallait se lamenter sur son sort, alors que nous avions la vie éternelle. C'est comme donner de l'argent à un pauvre qui le rejette prétextant qui n'en a pas envie, enfin c'était mon point de vue. La vie éternelle ne me rebutait pas, j'allais en profiter à fond, faire que le temps passe plus vite et puis j'avais à présent Côme et Matthys à mes côtés ... pour toujours ! Je n'aurais pu être plus heureuse.

La porte s'ouvrit devant moi comme par magie, comme si les portiers avaient su que j'arrivais, alors que l'on ne m'entendait pas. Leur discrétion me fascinait, moi qui n'avait pas cette soi-disant qualité. N'importe quoi. Vraiment pitoyable. Les personnes qui me croisaient ne voyaient en moi que des défauts. Et vas savoir pourquoi ? Pour rien, car tout simplement ma façon de me comporter ne leur plaisait pas. Seuls les gens audacieux s'entendaient avec moi. J'entrepris de regarder la pièce tournant ma tête d'un côté puis de l'autre. Les mèches bouclées qui retombaient autour de mon visage d'ange rebondissaient à chaque mouvement. J'aurais voulu laisser mes cheveux blonds tomber dans mon dos puis je mettais décidée à les attacher en un chignon complexe avec des nattes et pleins de choses compliquées. Et j'étais belle, un atout non négligeable, je dois l'avouer.

Une tête blonde attira mon attention, mais au lieu de me diriger vers elle, je demandais gentiment une table au serveur. La discrétion n'était peut-être pas mon fort, mais je savais très bien quand je devais ignorer certaine personne. James Parker, jeune homme de troisième classe avec qui j'avais malicieusement joué au jeu de la séduction et qui m'avait laissé tomber pour une autre. Une autre qui était morte. J'en souriais ouvertement d'ailleurs. Il pouvait désormais reporter toute son attention sur ma petite personne. Avec grâce et volupté, je m'assis sur la chaise et demandé un café. Je croisais les jambes et regardais devant moi. Peu de temps après, le serveur qui s'occupait de ma commande arriva avec une tasse blanche, sûrement en porcelaine, d'où de la fumée s'échappait. Je le remerciais d'un sourire poli avant de tourner la cuillère en argent pour mélanger le sucre.

Mon regard s'attarda vers l'endroit où se trouvait la table de James. Je me tournais délicatement vers lui, observant qu'il avait son calepin dans ses mains. Il ne m'avait jamais montré ses dessins, j'ignorais bien pourquoi. Mais après tout, nous n'étions même pas amis, ni vraiment amant ... Notre relation était assez étrange en vérité. Je pris la tasse dans ma main et la levais comme si c'était une chope de bière dès que James posa une énième fois son regard sur moi. Mes yeux brillaient d'une lueur séductrice de même que mon sourire. Je bus une gorgée du délicieux nectar. Il coula dans ma gorge, me donnant une sensation de chaleur. Fort et amer, que je l'aime. Nous restâmes quelques instants à nous regarder, je soutenais son regard, j'aimais les défis et celui-ci était de le reprendre dans mes filets.

Une fois que ma tasse fut vide de toute substance, j'entrepris de me lever pour aller le rejoindre. Les gens se trouvant dans la salle me lancèrent des regards curieux et parfois peu amènes. Une première classe allant voir un troisième classe ? Un comble ! Sauf pour moi. Je m'arrêtais à quelques pas continuant à le fixer. Ma tête se pencha sur le côté, comme lorsque qu'un chien ne comprenait pas l'ordre que lui donner son maitre.

« James c'est ça ? Comment vas-tu ? Cela fait un baille que je ne t'ai pas vu ... Tu te cachais ? Tu m'évitais ? Ou alors peut-être que tu étais occupé ailleurs ? »

Je m'étais de nouveau assise, mais cette fois sur la chaise qui se trouvait en face de lui. Mes deux coudes étaient posés sur la table et mon menton s'appuyait sur mes mains jointes.

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Katherine Somens & James Parker

James n’avait rien raté de l’arrivé de Katherine, ni la façon dont celle-ci c’était installé, il était presque certain qu’elle l’avait remarqué mais que comme lui elle jouait la carte « Ignorer la personne». James essaya de son mieux de ne pas la fixait. Il y arriva en détaillant ses dessins, qui étaient pour la plupart des portraits de personnes qu’il avait connu. Le visage de la femme qui avait tant attiré son attention, et dont il était tombé amoureux se trouvait parmi eux, mais ce n’était pas le moment de sombrer dans la nostalgie d’une époque révolu. Lorsque James tourna à nouveau son visage vers Katherine, le regard de celle-ci se plongea dans celui de James, qui intérieurement se disait que la discrétion n’était pas faite pour lui. Et que ce moment était de toute façon inévitable. James inclina légèrement la tête pour saluer Katherine, un faible sourire sur les lèvres, lorsque celle-ci leva sa tasse. Katherine buvait lentement son café. James lui continuait de la regarder, et fut vraiment surpris lorsque celle-ci se leva, et se dirigea vers sa table après que son café fut fini. Tous les visages des personnes présentes au café c’étaient tournés vers eux. Dans leur regard coulait une grande surprise, une première classe allant vers un troisième classe, le monde tournait à l’envers. Même pour James, que Katherine vienne le voir le surpris beaucoup. Rapidement elle fut à quelques pas de lui, la tête penché sur le côté. Les lèvres de Katherine s’entrouvrirent pour laisser échapper un flot de question.

« James c'est ça ? Comment vas-tu ? Cela fait un baille que je ne t'ai pas vu ... Tu te cachais ? Tu m'évitais ? Ou alors peut-être que tu étais occupé ailleurs ? »

Les personnes se trouvant dans le café, furent choqué de voir Katherine s’installer en face de James. Quelle aille lui parler c’était une chose, mais de là s’asseoir à sa table, cela aurait tôt fait de jaser entre les passagers du bateau. Mais qu’importe, ce qui était fait, était fait. James ferma son carnet, qu’il posa sur ses genoux. Il adressa à Katherine un sourire énigmatique puis répondit à ses questions, sur un ton des plus neutres. L’expression de son visage était indéchiffrable, on n’aurait guère pu dire s’il était heureux qu’elle soit là, ou si au contraire c’était l’inverse.

« Oui, c’est James. Je vais bien, et toi Katherine ? On ne s’est pas vu depuis l’embarquement si mes souvenirs sont exacts. L’endroit où je me trouvais t’importe il à ce point ? »

Mieux valait qu’il ne lui réponde pas que oui, il l’avait évité, mais après tout, sur le Titanic on fini toujours par croiser la personne qu’on essayer tant bien que mal d’éviter. James avait était toujours étais occupé depuis l’embarquement. Avant le naufrage il s’était la plupart du temps trouvé avec sa belle, qu’il ne croyait plus pouvoir revoir, car il la croyait en vie. Certes, il ne savait pas que Katherine était informé que sa déesse de première classe avait sombré avec le Titanic tout comme lui. Après que le Titanic est sombré, il s’occupait en dessin pour oublier qu’il était décédé, la plupart du temps une lueur de nostalgie coulait dans ses yeux, mais il arrivait à la perfection la cacher. James porta à ses lèvres le café qu’un serveur lui avait servit après qu’il eut fini le sien.

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Ft. James Parker & Katherine Somens

Un joli sourire provocateur apparut sur mes lèvres découvrant mes dents blanches. Cette situation était étonnamment drôle. Dès que je posais mes fesses sur la chaise des commentaires venant de-ci de-là parvinrent à mes oreilles. Vraiment pitoyable. Les gens ne possédaient donc aucun autre sujet de conversation autre que les ragots et les critiques ? A croire que l'éducation qu'ils avaient reçus ne leur servait à rien ou plutôt si ... c'est elle qui les faisait réagir comme ça. Je souris aux personnes se trouvant aux alentours pour me retourner enfin vers James. Mes yeux se posèrent sur le calepin noir que James ferma et posa sur ses genoux. La couverture de cuir paraissait usée par l'utilisation et les années. Le dessin ne m'avait jamais passionné, beaucoup trop compliqué et ennuyant. Cette activité m'apparaissait plus comme un passe-temps qu'un métier. Bien sûr il y avait de vrais artiste, leurs peintures étaient toutes aussi magnifiques les unes que les autres. Ils savaient se montrer d'une patiente exemplaire ce qui - une fois encore - ne faisait pas partie de mes qualités.

Mon attention se porta ensuite tout entière à l'homme qui se trouvait en face de moi. Mon regard remonta le long de son torse avant d'atterrir sur son sourire énigmatique. Les hommes faisaient toujours ça pour paraitre charmeur ou que sais-je. Côme et Matthys le faisait souvent quand ils voulaient m'annoncer une bonne nouvelle. Je ne crois que ce soit le cas de James. Je me calais confortablement sur ma chaise avant de croiser les bras et les jambes, ce que des dames de bonnes familles auraient trouvé vulgaire. A mon avis, on était beaucoup mieux dans cette position que le dos droit avec les jambes placées délicatement vers le côté. Bien évidemment, cela aussi je savais le faire, mais je ne voyais pas l'utilité de le faire. Le ton neutre de James et son expression qu'on aurait pu facilement qualifier d'indéchiffrable mirent du piquant dans la discussion. Si ma présence à ses côtés lui était indifférente, il n'aurait même pas pris la peine de me regarder.

« Oh, voyons laisse tomber ce prénom ! C'est tellement démodé et chic ... appel moi Kath'. »

Après avoir froncé les sourcils en entendant mon prénom, je lui fis un clin d'oeil, un sourire aux lèvres. Un sourire complice.

« Oui, depuis le jour de l'embarquement. Un jour de chance, n'est-ce pas ? Avoir la vie éternelle est tellement excitant, tu ne trouves pas ? »

Je l'observais attentivement. Était-il comme beaucoup d'autres passagers à se lamenter sur son sort ou au contraire appréciait-il sa nouvelle vie ?

« En fait pas vraiment. Haussement d'épaule de ma part. Il faut bien trouver des sujets des conversations après tout et puis rien ne m'empêche d'être curieuse. »

Je regardais à présent les ongles de main, qui se pliait puis se dépliait. Notre sujet de conversation était bien sûr anodin, mais l'on pouvait sentir une certaine tension. Un serveur nous apporta de nouveau un café et déposa une assiette où de petits gâteaux était positionnés en rosasse. J'en piochais un et croquais dedans tout en regardant James.

« Prends-en un ! Tu vas voir, ils sont succulent. On a beau dire, les Français sont doués en ce qui concerne la gastronomie. »

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Katherine Somens & James Parker

James entendait bien les commentaires des personnes proches d’eux, mais qu’en avait-il à faire ? Après tout ces mêmes styles de personne avaient lancé de nombreuses rumeurs à son sujet, et cette fois là ne ferrais pas exception. Il voyait déjà venir demain les personnes qu’il connaissait venir lui en demandait un peu plus sur cette femme de première classe qui était venue vers lui. James revint à lui, regardant Katherine qui se trouvait devant lui qui venait de croiser ses bras et ses jambes. C’était la façon dont elle n’avait rien à faire des règles et surtout son caractère qui avait de suite plus à James lorsqu’il l’avait séduite. Il secoua légèrement la tête, pourquoi pensait-il à cela ?

« Oh, voyons laisse tomber ce prénom ! C'est tellement démodé et chic ... appel moi Kath'. »

James acquit, si elle voulait qu’il l’appel ainsi, et bien il le ferait, après tout, cela ne changeait pas grand-chose.

« Oui, depuis le jour de l'embarquement. Un jour de chance, n'est-ce pas ? Avoir la vie éternelle est tellement excitant, tu ne trouves pas ? »

James lui aurait bien répondu que lui ne trouvait pas totalement que c’était excitant. Pour lui, c’était plutôt une prison. Mais autant profitait de sa nouvelle vie, pas vrais. Et c’est ce que James ferait lorsqu’il aurait tourné la page de sa vie avant sa mort. Il préféra donc lui mentir. Un léger sourire se formant sur ses lèvres.

« Excitant, c’est le mot. Jour de chance ? Totalement vrais. »

Il arrivait à cacher à merveille que pour lui c’était totalement le contraire, il arborait une mine réjouis de sa mort, alors que ce n’était guère le cas.

« En fait pas vraiment. Il faut bien trouver des sujets des conversations après tout et puis rien ne m'empêche d'être curieuse. »

« La curiosité est un vilain défaut. James lui fit un clin d’œil ainsi qu’un sourire amusé, car lui était aussi des plus curieux. Tu fais quoi depuis le naufrage ? Et comment à t’ont fait pour ne pas se croiser plus tôt ? »

James posa son regard sur le serveur qui venait apportaient deux café, et une assiette de petits gâteaux. Il le remercia d’un hochement de tête et d’un sourire.

« Prends-en un ! Tu vas voir, ils sont succulents. On a beau dire, les Français sont doués en ce qui concerne la gastronomie. »

« Je n’ai pas très faim. Mais je suis certain qu’ils sont délicieux. Es tu déjà allée en France ? »

James regardait les lèvres de Katherine qui venait de croquais dans l’un des gâteaux. Il reporta bien vite son regard droit dans les yeux de celle-ci. Depuis qu’il avait portait son attention sur une autre femme que Katherine celle-ci c’était mis à tous faire pour le séduire, et lui malgré retissant, ne pouvait que repenser à ce qu’ils avaient fait ensemble la nuit avant l’embarquement. Cela ne l’aurait pas dérangé de recommencer, mais mieux valait cacher cela à Katherine de son mieux car celle-ci le retournerait rapidement contre lui.

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Le regard de James, aussi indéchiffrable qu'il pouvait l'être, ne me dupa pas. Il avait sûrement aimé cette femme qui l'avait subjugué quand il s'était retrouvé sur le bateau. Nos sourires échangeaient au début ne devinrent plus que rencontres ignorés. Enfin dès que l'on se voyait bien sûr. Car la plupart du temps, je me retrouvais avec les deux hommes de ma vie à rire et à danser, alors que James devait sûrement essayé de conquérir sa belle. En y réfléchissant bien, je ne peux pas vraiment lui en tenir rigueur, car de mon côté je faisais à peu près la même chose. Mais je suis tenace et quand je tiens quelque chose il n'était pas question que je la lâche. Je regardais James, sourcils levés devant son sourire.

« Je ne suis pas totalement convaincu par ta sincérité ... Tu as beau avoir l'air heureux.... Je reste sceptique. »

La curiosité un vilain défaut ? Oh tout dépend pourquoi ... A mon avis il vaut mieux être curieux dans la vie, car on découvre toujours la vérité sur les gens et l'on sait au moins à quoi s'en tenir. Je rendis son clin d'oeil à James, un grand sourire aux lèvres.

« Oh je m'amuse, je fais de nouvelles rencontres, je vais au Café Parisien et toi ? Je n'en sais rien, ce paquebot est tellement grand en même temps ! L'on pourrait passer une éternité sans se croiser ! »

Un serveur déposa une assiette parsemer de petits gâteaux qui formaient une rosace parfaite. Ah le souci de la perfection ! J'en pris d'ailleurs un et croquais dedans avec une gourmandise presque enfantine. Il était bien entendu délicieux. Bien que je ne me posais aucune question sur notre purgatoire à bord de ce bateau, je me demandais tout de même comme pouvait-il y avoir toujours autant de nourriture. Je ne m'en plaignais aucunement, mais cela m'intriguait un peu. Mon regard soutenait celui de James, un joli sourire séducteur illuminant mon visage.

« Malheureusement non. J'aurais aimé y aller ! Mais j'ai eu la chance d'aller dans plusieurs restaurants servant des plats de ce pays. »

J'aimais l'aventure, malheureusement je n'ai pas pu le temps de voyager autre part qu'en Angleterre. Le Titanic avait été une chance pour moi de partir à l'étranger et je considérais l'Amérique comme un lieu plein de surprises. Sauf que maintenant, je resterais à tout jamais sur le Titanic, ce qui malais parfaitement !

« Et toi James ? Y es-tu allé ? »

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« Oh je m'amuse, je fais de nouvelles rencontres, je vais au Café Parisien et toi ? Je n'en sais rien, ce paquebot est tellement grand en même temps ! L'on pourrait passer une éternité sans se croiser ! »

James retient un flot de parole de justesse, il avait faillit dire : Malheureusement nous nous sommes croisés. Il n’avait pas envie d’être mauvais, mais c’est juste qu’il n’aimait pas être mis à l’épreuve par Katherine qui essayait de le faire craquer.

« Je fais aussi de nouvelles rencontres, et je m’occupe en dessin. Il est vrais que ce paquebot est grand, mais on fini toujours par se croiser. »

Il passa sa main dans ses courts cheveux, se disant qu’il avait la volonté de ne pas se laisser aller avec Kath’. James rendit le sourire séducteur de Katherine, autant jouer un peu à son jeu, cela n’allait pas lui faire de mal que de s’amuser un petit peu. Elle avait eu la chance de dîner dans des restaurants français ? Pour être de la chance s’en était, James, lui, n’avait jamais franchit la porte d’un seul restaurant. Peut être avec ses parents, mais pas après ses 14 ans.

« Et toi James ? Y es-tu allé ? »

James n’avait jamais eu l’occasion de quitter l’Angleterre, hormis quand il est monté sur le Titanic. Il avait même très peu voyagé en Angleterre, pour cause : l’argent.

« Non, je n’y suis jamais allé, malheureusement, mais j’aurais beaucoup voulut. A tu déjà voyagé ? »

Oui, malheureusement. Et maintenant qu’il n’était plus de l’autre monde, il ne pourrait plus jamais visiter quoi que ce soit d’autre que le Titanic. James avait depuis son décès l’impression de n’avoir rien accomplit de sa vie, et c’était le cas. Hormis ses dessins il n’avait rien... James but une autre gorgé de café, qui lui brula la gorge pour l’avoir avalé encore bien chaud.

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Grand, très grand, immensément grand, infiniment grand. Voilà le Titanic dans toute sa splendeur, oui ce paquebot était immense, magnifiquement luxueux et l'on trouvait tout ce qu'on voulait à son bord même des personnes que nous ne voulions pas revoir. Était-ce que pensait James ? J'essayais de ne pas trop y penser, car cela m'aurait mis dans une rage folle. Il me fallait bien qu'il me recroise un jour ou l'autre et si ce n'était pas sur terre, il aurait bien fallu que ça soit sur ce bateau qui nous laissait l'éternité pour méditer sur nos erreurs passé et pour nous amuser pendant encore une durée de temps encore indéterminé. Je l'espérais pour toujours, mais après tout l'accès à un autre monde pouvez être tout aussi excitant que de se retrouver à bord du Titanic ! Soudain j'eus envie de courir sur le pont et de me placer tout au bout du bateau pour sentir le vent caresser mon visage et sentir mon estomac se serrait à chaque petite vague. J'offris mon plus sourire à James, me tenant tranquille, mes coudes sur la table à boire mon café. L'amertume du liquide me fit froncer le nez, d'habitude j'aimais ce goût, mais là je préférais ajouter un sucre.

Mes yeux s'ouvrirent en grand. Je posais ma tasse et regardais James. S'il l'avait voulu, pourquoi ne l'avait-il pas fait ? Rien ne l'empêchait ? Mis à part le fait qu'il n'ait pas énormément d'argent. Il aurait pu voler ou passer en douce ou s'accorder l'attention d'une vieille femme qui n'avait plus toute sa tête pour le laisser passer. Mais qu'il ne tente absolument rien m'étonnait. J'eus du mal à trouver mes mots, mais après quelques minutes d'attente je me décidais enfin à dire quelque chose.

« Mais enfin c'est ridicule. Je me retenais de rire pour ne pas le vexer. Si tu en avais tellement envie, tu n'avais qu'à le faire. L'argent n'arrête personne. Tu n'avais qu'à trouver une idée pour parvenir à y entrer. »

Puis j'eus un pincement au cœur, je n'avais pas vraiment voyagé, surtout en Angleterre, mais je n'étais jamais partie dans d'autres pays. Voilà pourquoi j'étais montée à bord du Titanic, pour quitter l'Angleterre et découvrir le pays de la liberté et touti quanti. Pour ne plus revoir mes foutu parents, pour éviter au mieux cette dinde d'Elzéa qui m'avait volé mon Côme. Et maintenant je me retrouvais avec l'éternité devant moi à revoir d'anciennes connaissances à qui je n'avais pas forcément envie de parler. Et voilà que je recroisais James sans la petite noble dont il s'était entiché.

« Hum, j'ai beaucoup voyagé en Angleterre, mais je n'ai jamais traversé le pays pour partir à l'étranger... Mais dis-moi ... Comment es-tu mort à bord du Titanic ? Je veux dire, tu t'es noyé ? »

Qu'est-ce que cette question pouvait être indiscrète ! Pourtant, elle m'intriguait beaucoup. Savoir comment les autres passagers étaient arrivés dans ce purgatoire me permettais de voir à quel point les gens pouvaient avoir peur de la mort.

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« Mais enfin c'est ridicule. Je me retenais de rire pour ne pas le vexer. Si tu en avais tellement envie, tu n'avais qu'à le faire. L'argent n'arrête personne. Tu n'avais qu'à trouver une idée pour parvenir à y entrer. »

James ne répondit rien, car il savait que s’il ouvrait la bouche c’était pour dire une remarque désobligeante à la première classe. Il n’était pas née avec une cuillère en argent dans la bouche comme certaine personne. Inutile de préciser à qui il penser en se disant ces mots, il regardait droit dans les yeux Katherine. Si un regard pouvait tuer le sien en ferrait partit. Katherine ne connaissait pas assez la vie de James pour lui dire cela. Il avait trimé, trimé toute sa vie. Et avait tous fait pour monter à bord du Titanic et avoir un billet, pour lui cela aurait du être le voyage de sa vie, mais le sort en avait décidé autrement. Décidé qu’il perdrait sa vie sur le paquebot de rêve comme disent la plupart des passagers. Il était maintenant forcer à rester sur le Titanic, là en face de Katherine, qu’il aurait pu foudroyer à la seconde. Il avait voyagé, du moins si on appelle monter sur le Titanic un voyage, et on voit où sa la emmener. Heureusement, il y avait des personnes qu’il appréciait sur le paquebot. Heureusement, vraiment, car sans doute qu’il aurait provoqué une seconde mort… Beaucoup de passager, dont Katherine ne comprendrait pas l’envie qu’il avait eue juste après son réveil de se donner une seconde fois la mort. Non, personne ne pourrait le comprendre, hormis Sacha qui l’avait aidé à ne pas passer à ce second acte fatale.

« Hum, j'ai beaucoup voyagé en Angleterre, mais je n'ai jamais traversé le pays pour partir à l'étranger... Mais dis-moi ... Comment es-tu mort à bord du Titanic ? Je veux dire, tu t'es noyé ? »

James passa légèrement sa main dans ses cheveux en l’écoutant dire ces mots. En quoi cela l’intéressait-il de savoir comment un autre était mort ? Lui trouvait que c’était plutôt sadique de demander comme il était mort à bord du paquebot. Mais il était sûr que cela ne dérangeait pas du tout la première classe que de poser ce style de questions plutôt indiscrète. Buvant le fond de sa tasse, il fini par ouvrir la bouche, et parler.

« Oui, je suis mort noyé. Je n’ai même pas pu sortir du pont E, car on avait fermé les grilles, empêchant ainsi les troisièmes classes à se rendre aux canots de sauvetage. Les grilles étaient fermées alors qu’ils y avaient des enfants, des enfants qui ne méritaient pas de mourir. –Un éclaire passa dans les yeux de James, il trouvait cela injuste d’avoir ainsi sauvé la vie des premières classes et bloquaient les troisièmes pour fautes de place dans les canots, alors qu’il était certain qu’il en restait encore…-. Et toi, tu es morte comment ? »

Il est vrais, c’était indiscret, mais qu’importe, elle s’était montré indiscrète la première. James se mit mieux sur sa chaise en gardant son regard rivé sur Katherine, alors que les souvenirs de la nuit du naufrage lui revenaient en mémoire. Il se souvenait de l’eau qui était parvenue jusqu’au plafond, et du manque d’air qui avait très vite était important. Puis une très grande souffrance, et le noir…

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Hum, James paru tout à coup distant et très en colère. Mauvais signe, si je ne le voulais rien que pour moi, il faudrait que je me montre un peu plus ... gentille. Son regard semblait vouloir me tuer, je n'avais pas été aussi horrible quand même. C'est vrai quoi, quand on désire quelque chose, on fait tout pour l'obtenir, c'est logique. Enfin logique pour moi, James n'avait sûrement pas la même façon de penser. Il croyait sûrement que je n'étais qu'une petite gosse de riche, qui avait toujours eu ce qu'elle voulait. Eh bien non, je me suis reçus des claques, toute mon enfance et ce que j'ai voulu, je l'ai eu en fin de conte, ma liberté je l'ai obtenu. Bon pas en me battant personnellement, mais à force de conneries et de rébellion, j'y suis arrivée. En plus de ça je les ai plumé avant de partir sur le Titanic. Ah douce vengeance. Je la savoure toujours avec autant de plaisir de toutes manières.

Je rendis une moue triste à la réaction de ce cher James. Il passa une main dans ses cheveux tandis que je prenais un autre gâteau. Je regardais les deux côtés de la pâtisserie sablé avant de croquer dedans. J'étais curieuse et la curiosité peut parfois pousser à l'indiscrétion. Etais-je réellement indiscrète en ce moment ? Peut-être un peu ... ou beaucoup. Mais bon je ne vois pas pourquoi cacher notre mort. C'était un moment à ne pas oublier, ou enfin si, mais c'était difficile, sauf quand cet acte est fait avec calme et avec l'attention de le faire. Je n'ai pas cherché à m'enfuir quand j'ai su que nous allions couler. J'ai simplement pris un couteau avec calme et je me le suis enfoncé en plein coeur. Dramatique, n'est-ce pas ? Digne d'une comédie à l'eau de rose.

« Ils n'auraient pas dû fermer les grilles, dire que des femmes et des enfants sont morts ... »

Tout ça pour qu'une bande de froufrouteux sauvent leur misérable vie. Ce n'est pas eux qui font fonctionner le pays à ce que je sache. J'avais beau être parfois un peu légère, la cruauté de certaines personnes me mettait hors de moi. C'était vraiment pathétique. De plus je suis quasi certaine que tous les canaux de sauvetage n'étaient pas pleins.

« Hum disons que j'ai tranquillement pris un couteau et que je me le suis enfoncé en plein coeur. J'ai fait une sorte de suicide collectif avec mes deux meilleurs amis. Alors, t'en penses quoi ? Noyé est une fin assez tragique et très triste, mais se suicider dans sa chambre ça vire carrément vers le dramatique, hein. »

Je lui lançais un clin d'oeil amusé avant de terminer mon café.

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Katherine Somens & James Parker

« Ils n'auraient pas dû fermer les grilles, dire que des femmes et des enfants sont morts ... »

James n'ajoutait rien. Il savait fort bien que s'il disait quoi que ce soit, il s'énerverait, et il ne voulait surtout pas paraitre colérique, bien qu'il le soit fortement. Il avait envie d'avoir une expression parfaitement maitriser. Si cela ne tenait qu'à sa colère. Il aurait ajouté que cette ... de grille avait était fermé pour sauver la peau de tous ces merveilleux riches. Merveilleux, hum...hum...S'il l'avait dit à voix haute, tout le monde aurait compris que c'était de l'ironie venant du troisième classe. Il tenait depuis le naufrage une certaine rancune envers les premières classes qui étaient montées dans les canots, sans là conscience que dans l'un des plus bas ponts, la vie des troisièmes classes quittait peu à peu leur corps. Ils n'avaient pas eu la conscience que des femmes et des enfants avaient était bloqué sur ce pont si bas pour leur estime. James souffla très légèrement comme pour évacuer ses pensées négatives. Lorsque Katherine lui expliqua la façon dont elle était morte, cela le surpri au plus haut point. Elle s'était suicidée ? Et bien... elle n'avait pas trouvé meilleure fin que celle-ci. Suicide collectif ? C'est certain cela vire au dramatique.

« Je n’aurais jamais pu imaginer la façon dont tu est décédé. »

A dire vrais il l'avait plutôt vue dans l'eau mourir gelé, ou écrasé par le paquebot lorsqu'il retombait dans l'eau après que la partie avant du navire craqua. Ou encore étranglé par lui-même, bon...Même elle ne méritait pas de mourir étranglée. Tiens James une once de gentillesse à son égard ? Il ne la détestait pas vraiment, c'était juste le défi qu'elle s'était lancée qu'il détestait. Pour lui, il n'était que pour la seconde classe et non pour Katherine. A dire vrais il ne comprenait pas très bien pourquoi elle voulait tellement l'avoir. Il n'était pas si exceptionnel, il trouvait qu'il ne l'était même pas du tout...C'était certain que c'était pour amuser la belle première classe que de le refaire tomber dans ses filets, mais elle aurait très bien pu chercher une autre victime. De toute façon elle finira bien par se lacer, du moins c'est ce qu'il n'arrêtait pas de se dire. Et il espérait que cela arriverait vite, car certes il avait de la volonté, mais pas une volonté de fer, rien n'aurait pu dire si, si elle continuait il tomberait à nouveau dans ses bras, ou non.. Il préférerait la réponse négative, mais Katherine avait plus d'un tour dans son sac et de très nombreuses manières d'être une tentatrice pour James.

J'archive. Penses à mettre ta fiche à jour James Wink

» DANSE AVEC LES ETOILES ▬ avec Joseph Earnshaw
» The elegance of the day :: Avec Grace
» Les mystères de la vie ▬ avec Rose
» Chaque personne que l'on s'autorise a aimer, est quelqu'un dont on prend le risque de perdre - James
» Un sourire est une clef secrète qui ouvre bien des coeurs. ~ Katherine & Andrei

I don't know any more what thought. ♣ Avec Katherine

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