" Ne pleure pas mon bébé, n'aie pas peur, je suis là..."
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Sujet: " Ne pleure pas mon bébé, n'aie pas peur, je suis là..." Mer 5 Fév - 23:03
Il était là devant moi, ses yeux gris me fixant longuement comme jamais il ne m'avait regardé. Je me sentais rougir, mon pouls s'accélérait et je finissais par détourner mon regard du sien. Mais comme un aimant irrésistiblement attiré par lui, mes yeux noirs s'étaient à nouveau reportés sur lui, sur sa manière de me contempler. J'aurais pu défaillir et tomber à l'inverse face à une telle intensité mais je me forçais à ne rien lâcher et à maintenir notre connexion visuelle. Un léger sourire s'afficha sur mes lèvres, sincère et authentique. Quand j'offrais cet instant de bonheur, c'était tellement rare qu'il fallait que ce soit marqué dans les annales de ma vie. Lui souriant avec " Vous me chamboulez le cœur... " disais-je sentant mon rythme cardiaque s'accélérer encore plus. J'étais à deux doigts de faire un infarctus mais ce n'était pas grave. Pour une fois, je ne mourrais pas, ou plutôt si, je m'endormirais pour mieux me réveiller. En espérant que je pourrais à nouveau regarder ces yeux gris dans lequel je pourrais me perdre pour toujours.
Malgré ce décor idyllique qu'il m'offrait, j'entendais au loin un bruit indéfinissable dont j'étais incapable de reconnaître. C'était comme une plainte, comme un bruit étendu qui ne cessait jamais. Regardant à droite et à gauche, je tentais de trouver la source du bruit mais malgré cela, je ne rencontrais qu'une étendue d'une blancheur immaculée. D'où provenait ce son? Qu'est ce que c'était?
Livia
Mon regard perplexe se retourna vers lui qui venait de murmurer mon prénom. En un instant, j'oubliais à nouveau tout et je sentais mon cœur s'emballer encore et encore. Ô comme il m'était impossible de ne pas succomber à ce regard de rêve. Je sentis le désir naître en moi soudain, j'eus une envie furieuse de goûter à ses lèvres, elle semblait si douce, si agréable. Et je me disais que la vision serait d'autant plus belle que le toucher. Mais ce bruit était encore là, il s'était intensifié et je m'étais à nouveau détourner de son regard pour chercher la provenance du bruit. Le bruit s'étant amplifié, je parvenais sans aucun mal à reconnaître de quoi il s'agissait. C'était des pleurs. Un enfant. Oui, un enfant pleurait.
" Un enfant pleure... " Murmurais je en lui tournant le dos et en avançant d'un pas cherchant toujours le bruit, enfin maintenant c'était un enfant, dans cette pièce nimbée de blanc. " Il y a quelqu'un...? " M'exclamais-je timidement. Je sentis derrière moi un souffle sur mon cou. Puis deux mains se glissèrent autour de ma taille me faisant pousser un gémissement craintif. Je n'étais pas du tout habituée à de tel contact et pourtant, je le laissais faire tandis que je sentis son souffle sur moi: j'imaginais ses lèvres à quelques centimètres de ma peau... Si près...
Le cri se fit cette fois fort et intense me faisant me relever en sursaut. Pourtant j'étais déjà debout?! Mes yeux cette fois ci rencontrèrent le paysage habituel du Titanic et du pont ou je me trouvais. Regardant derrière moi, je remarquais le dossier du transat ou j'étais allongée mais il n'était pas là. La veste dont je m'étais entourée pour ne pas avoir froid avait glissé par terre et la réalité commençait à s'offrir à moi. J'avais rêvé, je m'étais assoupie sur ce transat et mes songes s'étaient reportés sur lui. Ce rêve avait été tellement réel et fort que je n'osais croire que je venais de me réveiller. Pourtant, c'était bien le cas et je commençais à me sentir déçue que ce ne fut pas la réalité. Tout ça à cause de ses pleurs. Je tournais la tête afin de trouver l'origine du bruit et je vis une enfant se tenant près du bastingage. Une petite fille pleurait de tout son soûl. Et moi je venais de me faire réveiller par sa faute. Mon sang ne fit qu'un tour et ce fut sans délicatesse que je m'exclamais à son intention:
" Ça suffit de pleurer oui!? " lui aboyais je la fixant d'un regard noir. Et puis je me calmais instinctivement, ce n'était qu'une enfant, c'était même bien triste de la voir pleurer ainsi. Alors poussant un soupir résigné, j'ajoutais d'une voix un peu plus calme : " Pourquoi pleures tu? "
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Sujet: Re: " Ne pleure pas mon bébé, n'aie pas peur, je suis là..." Dim 9 Fév - 21:23
Maman pourquoi tu est jamais la quand j’ai besoin de toi.
Apolline & Livia
Tout comme depuis mon arrivée sur le bateau, ma mère restait avec moi le temps que je mange puis que je mettais en pyjama. Par la suite, elle me donnait un bisou en disant : "Je t'aime ma princesse. Bonne nuit maintenant." Je souriais quand elle me donnait un baiser sur la joue. Puis j'entrai dans mon lit et elle me bordait. Puis elle sortait de la chambre pour aller dans une fête sûrement. Je bougeais dans tous les sens dans mon lit. Puis je commençais à fermer les yeux en rêvant. Ou plutôt en faisant des cauchemars, je marchais dans le bateau à la recherche d'une cachette. Puis je finis par me perdre et il commença à faire vraiment froid. Je me mis à crier mais personne ne m'entendait. Je me réveillais donc en sursaut. J'enfilai ma robe de chambre et mes pantoufles, et je pris ma poupée Amandie contre moi. Puis je sortis de ma cabine en recherchant partout ma mère. Je voulais être dans ses bras. Mais comme à chaque quand j'avais besoin d'elle, elle n'était pas là. Je marchais donc pour me rendre au pont sans trop savoir où j'allais. Puis je me sentis pas bien. Je voulais ma mère et rien d'autre. J'avais besoin de la serrer contre moi. Alors je continuais de la chercher. Puis je m'assis sur une chaise longue et me mis à pleurer. Quelqu'un finirait bien par m'entendre dans le bateau, enfin c'est ce que j'espérais. Je serrai ma poupée contre moi en pleurant à chaudes larmes. J'étais épuisée d'être toujours toute seule pendant que me mère était en train de s'amuser je ne sais où. Déjà que j'étais enfermée sur bateau sans avoir vraiment d'amis dans ma classe. Alors je trouvais ça vraiment nul. Je serrai toujours Amandie contre moi en pleurant de plus en plus fort. Je voulais avoir un câlin, juste quelqu'un pour être là avec moi. Mais comme à chaque fois, j'étais toujours toute seule et personne n'était jamais là pour moi. J'étais vraiment vraiment épuisée.
"Amandie, une chance que tu sois là toi. Tu ne me laisseras jamais tomber. Je t'aime tellement ma princesse.'' Dis-je à ma poupée.
Quand tout à coup, j'entendis une voix me dire : "Ça suffit de pleurer oui ?!"
Je me tournais vers elle en le fixant du regard sans rien dire, le visage baigné de larmes. Elle était vraiment méchante d'oser me dire cela.
"Non je n'ai pas fini de pleurer. Et vous n'êtes pas obligée d'être aussi méchante avec moi. Je ne vous ai rien fait Madame." lui dis-je d'une voix triste et apeurée par la dame, qui me regardait d'un regard noir. A ce moment j'avais juste envie de partir en courant loin d'elle. Mais elle se calma tout à coup.
"Bien j'ai fait un cauchemar. Et je voulais ma mère mais elle n'est pas là. Alors je cherchais Mr.Parker. Mais il est pas là alors..."
Alors je me mis à pleurer car je ne savais quelque personne ne viendrait me voir. C'est sûre que ce n'était peut-être pas la meilleure amie du siècle mais après tout c'était quand une même bonne idée. Je lui tendis les bras, tout en serrant ma poupée contre moi. Et oui j'avais besoin de ce genre réconfort en ce moment..
Sujet: Re: " Ne pleure pas mon bébé, n'aie pas peur, je suis là..." Ven 21 Fév - 13:46
Dès l'instant ou je lui avais littéralement crié dessus, je le regrettais d'office. Elle était si petite, si mignonne que je m'en voulais de mon agressivité. Il faut dire que me réveiller par des pleurs avaient le don de m'énerver, et ce sentiment là s'était amplifié parce que sa crise de détresse m'avait sorti d'un rêve bien agréable. Mais les mots étaient sortis trop tard et je la vis être surprise de mon timbre de voix. J'eus de la peine lorsqu'elle me répondit avant de se remettre à pleurer. Alors je m'étais calmée, préférant adopter un ton plus doux. Du moins, j'essayais. Je lui avais donc demandé les raisons de son chagrin. Ma voix s'était adoucie et je la regardais d'un air curieux. La poupée blonde m'avait répondu qu'elle cherchait sa mère parce qu'elle avait fait un cauchemar. Elle avait essayé de retrouver un certain "Parker". Mais visiblement, elle s'était perdue en chemin. Ses pleurs redoublèrent d'intensité et elle me tendit les bras. Ce geste m'interloqua car je ne m'y attendais pas. Je ne savais que faire, quoi répondre. Mes bras restèrent inertes durant un laps de temps bien trop rapide pour qu'elle puisse s'apercevoir que ce geste venait de me perturber.
Parce qu'il me rappela soudain que j'étais toujours ainsi avec ma mère. Quand je cherchais une attention, une caresse, une affection, je venais toujours la voir ainsi. Quand je voulais qu'elle soie affectueuse avec moi, je tendais les bras vers elle afin qu'elle me porte. Je me souvenais que je me blottissais dans ses bras, que mon nez venait se greffer contre son cou, je me rappelais vouloir m'enivrer de cette chaleur humaine qu'elle me prodiguait. J'avais toujours eu besoin de ma mère, et aujourd'hui même, j'avais besoin d'elle, sa présence, son sourire, ses conseils. Elle était partie trop tôt emmenant avec elle cette enfant que j'étais pour ne laisser qu'une entité emprise de vengeance. D'ailleurs, vengeance que j'avais aussitôt mis à exécution auprès de mon père: c'est lui qui avait fait mourir ma maman adorée, alors forcément, il avait payé le prix de sa vie. Ma mère était morte emmenant à jamais mon âme d'enfant. Et là, je la retrouvais dans les yeux bleus de cette petite. Alors je ne pus m'en empêcher, ce fut plus fort que moi. Mes bras se tendirent vers elle. Je la pris dans mes bras et la plaça à côté de moi. Allongée à moitié sur ce transat ou je me trouvais depuis le début, je plaçais mon bras autour de son cou et de ses épaules. Puis, je pris ce long manteau m'ayant initialement protégé du froid et je le recouvris sur nous deux.
" Je m'excuse de t'avoir mal parlé au début. Je n'aurais pas du, et je regrette. " Disais-je en la regardant. " Restons ici et avec de la chance, nous croiserons peut être ta mère ou Mr Parker. En attendant, couvre toi bien sous le manteau, les noirs sont fraîches ces temps ci. " lui disais je en la regardant d'un air qui s'attendrissait au fur et à mesure. Un sourire finit par apparaître sur mon visage, légèrement crispé tandis que j'ajoutais : " Comment t'appelles tu, sinon? Moi c'est Livia... "
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Sujet: Re: " Ne pleure pas mon bébé, n'aie pas peur, je suis là..." Lun 3 Mar - 16:29
Maman pourquoi tu est jamais la quand j’ai besoin de toi.
Apolline & Livia
J'étais tranquille dans ma chambre. Mère m'avait couchée tôt ce soir-là car elle avait une soirée encore fois. Je trouvais qu'elle en avait beaucoup ces temps-ci. Mais je ne dis rien, me couchant dans mon lit. Je ne pouvais rien faire j'avais juste cinq ans après tout, donc j'étais allée me coucher sans rien dire comme une grande fille. Mon rêve commença bien jusqu'à ce que je rêve que je me noyai dans une grande piscine. Alors je me mis à crier mais personne ne m'entendit. Donc je commençai à marcher sur les corridors à la recherche de mère ou Mr Parker. Je me suis rendue sur le pont, totalement tout perdue. Une dame arriva bientôt et commença d'abord par me crier dessus. Puis elle me parla tout doucement. Je lui tendis les bras, attendant quelque chose. Puis tout à coup, elle me prit contre elle. C'est sûr que ce n'était pas mère mais ça me rassurait déjà un peu. Je restai dans ses bras bien chaud. J'étais quand même bien contre elle. Ça chaleur me faisait vraiment du bien car je commençais aussi à avoir froid. Il faisait vraiment froid sur le pont ainsi. Je me blottie dans son manteau. Je peux me dire que sa présence me faisait vraiment du bien. Je lui souris en restant contre elle. Puis elle s'excusa. Je savais très bien que nous étions moins importants que les grandes personnes, nous les enfants. Par contre ça ne leur donnait pas le droit de nous parler comme à des bêtes. Certaines personnes ne s'excusent même pas mais elle avait au moins fait ce geste. Je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir. Je la regardai dans les yeux. On pouvait voir dans mes yeux la fatigue et que j'avais pleure.
Je vous pardonne parce que vous avez pris le temps de vous excuser, dis-je en restant contre elle et levant légèrement ma tête pour la regarder dans les yeux
Je ne pouvais pas lui en vouloir pour la vie. Puis je n'aime pas être fâchée contre quelqu'un qui était venu mon secours. Si elle n'était pas arrivé, je serai sûrement encore en train de pleurer mais, surtout en train de geler. J'étais bien au chaud dans ses bras en serrant fort ma poupée Amandie contre moi.
Vous pensez qu'ils vont venir ici ? Oui, madame, [/b]dis-je d'un beau sourire. Je restai bien au chaud dans son manteau. Je me reblottie contre son cou. ]Je m'appelle Apolline Lorraine Miller mais mes amis m'appellent Apo. Enchantée Livia. ..
Sujet: Re: " Ne pleure pas mon bébé, n'aie pas peur, je suis là..." Lun 10 Mar - 9:35
La petite était collée contre moi, à côté de moi plus précisément. Je ne savais toujours ce qui m'avait poussé à la prendre ainsi. Aussi loin que remontaient ma mémoire et mes souvenirs, je ne me voyais pas prendre un enfant ainsi. J'avais beau me creuser la cervelle mais il fallait que je me rende à l'évidence, je n'avais jamais eu d'amis et de connaissances avec des enfants. Et le constat fut flagrant et désolant à la fois: je n'avais jamais serré une petite fille ou un petit garçon dans mes bras. Et pourtant, je croyais bien que je me débrouillais pas trop mal. Enfin, si on excluait le fait de l'avoir limite agressée alors qu'elle pleurait et qu'elle réclamait, comme toute petite fille, un peu d'attention. De toute manière, je m'en voulais de lui avoir parlé ainsi, si innocente, si fragile, elle ne méritait pas que je la traite comme les autres passagers: avec dédain et mépris sauf quelques exceptions près. Mon cœur s'était mis à battre plus fort et je me sentais aussi gauche qu'une débutante. Je sentais la vie battre en elle, son cœur palpitait, son petit corps chaud se mêlait à celui du mien parce cette accolade nous liait à jamais. L'émotion m'envahit quand elle se blottit encore plus contre moi comme j'avais pu voir des bébés chats le faire avec leur mère. Pourtant, je ne renforçais pas mon étreinte mais mon regard s'était posée sur elle et je faillis fondre en larmes.
Elle souriait... La petite semblait bien à côté de moi. Son doux visage enfantin respirait le calme et la tranquillité: elle semblait bien plus rassurée que précédemment. Je lui fis un sourire bien que je commençais à me sentir gênée d'une telle proximité. Alors pour masquer cela, je m'étais mise à parler. Tout d'abord, je m'étais excusée parce que je ne serais pas sereine tant qu'elle n'aurait pas compris que je m'en voulais vraiment de lui avoir crié dessus. Pauvre créature innocente, elle ne méritait pas une telle agressivité de ma part. Par la suite, je m'étais présentée voulant casser la gène que son contact me provoquait. La petite me répondit qu'elle me pardonnait parce que je m'étais excusée. Tout adulte normal aurait pu la regarder de haut et se demander ce que cette ingrate voulait dire par cette leçon de morale. Mais moi, je me sentis le cœur soudain plus léger à l'idée qu'elle puisse me pardonner, je lui fis un sourire sincère et un petit signe de tête afin d'exprimer ma joie d'être repentie et qu'elle ne m'en tiendrait pas rigueur, de toute manière, je n'eus le loisir de m'attarder plus sur ce point parce qu'elle avait à nouveau ouvert la bouche pour, cette fois ci, se présenter: Elle s'appelait Apolline mais ses amis l'appelait Apo'. Je lui souris et ajoutais :
" Enchantée Apo. Je suis vraiment ravie de faire ta connaissance. Sais tu que tu es la première petite princesse à qui je parle? D'habitude, je ne vais jamais voir des petites filles comme toi... " puis je relevais la tête contemplant le paysage, soudain gênée tandis que j'ajoutais: " j'ai toujours la crainte de les effrayer.. "
Mes yeux noirs se recentrèrent sur la petite. Je regrettais d'avoir dit ses paroles, j'avais peur qu'elle ne s'inquiète de ces mots sortis tout droit de ma bouche. Alors mon cerveau se mît à fonctionner à toute vitesse cherchant un sujet de conversation plus opportun en attendant l'arrivée de sa mère ou de Monsieur Parker ou des deux. Peut être était ce l'amant de sa mère? J'en avais aucune idée et bien entendu, je n'allais pas en parler à la petite... Quoi que. Non Livia ! Tu te taisais et tu ne disais rien: on ne disait pas de telles choses à une petite fille de son âge. D'ailleurs... " Tu as quel âge ? " lui demandais-je d'un regard interrogatif. Puis, voulant vraiment qu'elle se sente à l'aise face aux premières questions que je jugeais tordu, j'ajoutais: " Tu m'as dit que tu faisais un cauchemar, de quoi rêvais tu ?"
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Sujet: Re: " Ne pleure pas mon bébé, n'aie pas peur, je suis là..."
" Ne pleure pas mon bébé, n'aie pas peur, je suis là..."