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> PROFIL RPG  |  Sujet: Re: ♦ EVENT n°12 ▬ Un banquet de mets ruisselants Lun 14 Avr - 3:32 | |
| Elle valait mieux que ça non ? Elle n’était plus la faible Edwige Shepherd de 1912 horrifiée par la mort alors damnée à voir des gens mourir de la sorte. La jeune femme se revoyait dans une robe qui aurait pu être très belle, mais celle-ci était toute mouillée par les affres de la nuit écoulée. Ses jambes la lâchèrent carrément incapable de soutenir son corps un peu plus. Elle avait froid, elle grelottait. Son corps semblait trembler comme si on séisme était à l’œuvre. Gustave était mort … Il était resté sur le Titanic … Elle était seule, pathétique … Elle aurait alors tant voulu que dans une chance magnifique, son cœur s’arrête de battre. Qu’elle fasse une crise cardiaque là sur ce bateau et rejoigne Gustave pour être éternellement à ses côtés. Mais, le froid et la nuit firent place à la lumière et au jardin exotique. Un moment, Edwige Wheeler fut retournée loin ou si proche en même temps de Gustave. Comment pouvait-on savoir si le Titanic actuellement était aussi l’ancien ou inversement ? Tout était si confus.
- Huh … Je …
Elle tentait de parler, d’émettre des mots. Seuls quelques gémissements et balbutiements réussirent à sortir de ses lèvres vermillon. À la seule vue de Jack Cooper étalé sur le sol à l’intérieur du Titanic, Edwige revoyait passer toutes cette horreur vécue. Elle serra ses bras autour de son corps … Serrés … Très serrés et ferma les yeux comme pour s’imaginer être au chaud avec une personne. Gustave, Lucian … Quelqu’un en qui elle aurait confiance. Mais ici, personne. Personne ne l’a connaissait autant que ces deux hommes l’ont jamais connue. Qui plus est, son corps entier était parcouru de picotements tels … On pourrait les comparer à un fourmillement, mais blessants, égratignant en même temps. Elle ne fit rien pour l’en empêcher comme si ces démangeaisons l’envelopperaient totalement avec véhémence. Elle n’y pourrait rien.
Edwige ne vit pas Héloïse sortir de la pièce et puis, elle ne la vit plus depuis son petit numéro précédemment. C’était une femme pathétique à ses yeux qui ne valait pas un regard d’elle-même. Comment se sentir forte toutefois quand tout mourrait autour de soi ? Sursautant, Edwige se tourna vers Mark Hodkins à nouveau, car Georgiana …
- Elle aussi … Cette Everdeen …
Semblait-elle approuver, pour une fois, Georgiana O’Hara. Edwige Wheeler tourna alors sa tête vers la dite femme maintenant écroulée au sol. Pourquoi était-elle aussi au sol comme les autres ? Edwige devait se reprendre. Elle n’était pas faible … Elle était forte. Forte comme … Aussitôt, Scarlett éleva la voix répondant en même temps à Mark Hodkins accusant aussi Lynn Everdeen.
- Alors pourquoi Lynn Everdeen est au sol dites-moi ? Pourquoi à chaque fois qu’on veut s’amuser ici, il y a des morts ?
Comme si par cette voix forte et pleine de détermination lui avait redonné la force qui lui fallait, Edwige se releva. Les démangeaisons s’accompagnèrent alors de fourmillements, mais elle réussit quand même à se remettre debout. Fronçant les sourcils, Edwige remarqua que certains semblaient bien s’amuser alors qu’eux …
- On faisait simplement que s’amuser. À un moment, plusieurs invités commençaient à réellement souffrir. J’ai des démangeaisons partout tellement que je n’arrive plus à me concentrer … Mais je … Je ne meurs pas.
Termina-t-elle presque dans un murmure et descendant le regard à la vue de Georgiana, mais aussi sur un coup d’œil de Jack non loin derrière sa position. Seule la vue de Mark Hodkins, celui qui était bien portant dans toute cette histoire, était rassurante pour la jeune Edwige Wheeler. Elle avait parlé, une fois de plus, d’une voix forte. Certes, au fond de son être elle avait besoin de se faire rassurer … Qu’elle ne mourrait pas … Une deuxième fois. |
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