PROFIL♌ Signaux de Détresse : 689 ♌ Points : 881 ♌ Jour d'embarquement : 12/07/2011 ♌ Age du Personnage : Inconnu
RPG Journal d'un fantôme ♌ Numéro de Cabine : ♌ Situation Amoureuse : ♌ Présentation:
Sujet: PERNELLE & RODERICK & NORA ♣ "Les Revenans" Dim 30 Juin - 12:05
Les Revenants
« Sombre mystère qu'est la vie, encore plus étrange est la mort. »
Il faisait nuit noir, alors que le Titanic naviguait dans les eaux ténébreuses d’un océan perpétuel. La petite horloge du grand salon venait à peine de sonner minuit, qu’une aura funeste étreignait la tranquillité qui régnait sur le paquebot. Personne ne pourrait lui échapper, désormais, votre vie n’est plus entre vos mains. Alors que la nuit était noire et que le ciel ne possédait pas d’étoile, vous ne trouvez pas le sommeil, vous vous retournez inlassablement dans votre lit, vainement. Cette nuit, vous ne pourrez dormir. Vous vous habillez à nouveau et quittez votre cabine. Pourquoi ? Vous ne le savez pas. Tel un fantôme, vous errez à bord du Titanic, attendant… Mais attendant quoi ? Vous ne possédez pas la réponse. Ce fut à ce moment-là que votre destin croisa celui d’autres personnes, vous êtes peut-être amis ou ennemis, mais là ce soir une force à fait en sorte que vous vous retrouviez en ce lieu. Vous n’avez pas le choix, vous ne pouvez partir, donc vous vous rencontrez et ensemble vous construisez le fil de votre vie.
♦ Déroulement du jeu : Vous n'êtes que pour le moment aux prémices de cette nuit. Ne pouvant dormir, vous quittez votre cabine et vous vous promenez à bord du Titanic et vous rencontrez vos partenaires. Vous pouvez parler, faire ce que vous voulez, pour le moment, ce n'est que de simples rencontres. Attention, la machine s'enclenche maintenant, vous ne pourrez plus revenir en arrière. Il n'y a pas d'ordre de passage!
Roderick se tourne et se retourne dans son lit, à tel point qu'il finit par s'y rasseoir. Impossible de dormir. Ce n'est pas la première fois: il a du mal à dormir dans un espace clos, et la chambre qu'il partage avec Mark lui rappelle trop les cellules du monastère pour qu'il y soit à l'aise à long terme. Pour une traversée, c'était parfait, mais maintenant...Mais s'il continue à s'agiter il va finir par réveiller Mark, et le pauvre ne mérite pas ça, Roderick préfère le laisser dormir en paix. Il s'habille rapidement, passe des vêtements simples et confortables ( qui va le croiser en pleine nuit ? ) et sort sur le pont.
Il doit être minuit, peut-être minuit et quelques et l'air frais de la nuit lui fait un peu de bien. Cela ne le rendort pas, ni même lui éclaircit les idées : au contraire, il a l'impression de recevoir un coup de fouet et ses jambes se mettent à arpenter le Titanic, débarrassées de la fatigue du jour précédent. Il se promène un long moment, pour une fois le paquebot est désert, à son grand soulagement. Les fantômes ont eux aussi besoin de dormir, apparemment. Il est au moins une heure de la nuit où l'on peut être en paix avec ses propres démons plutôt qu'à jouer avec ceux des autres ou fuir ceux du bateau...
Le fumoir des troisièmes classes. Roderick fronce les sourcils en voyant soudain cette porte se dresser devant lui, mais la pousse tout de même. Il ne s'attendait à pas ce que ses pas l'y mène, instinctivement ce n'est pas une de ses destinations favorites. Il n'est pas un habitué à ce fumoir : les femmes ont le droit d'y entrer, il n'aime pas les femmes. Il les supporte et les utilise, mais ce qu'il apprécie dans les fumoirs c'est l'atmosphère, c'est la présence des hommes, et uniquement des hommes. Son péché mignon, en somme. Il paraît que celui-ci sent le chaos et les mauvaises vies, mais il n'y pénètre pas assez régulièrement pour en être sûr. Mais maintenant il y est. Il ne sait pas trop comment il s'est retrouvé là, ni ce qui peut bien l'y attendre, mais tant pis. Il appelle à tout hasard :
« -Il y a quelqu'un ? »
Histoire d'être sûr, avant de se faire prendre en train de faire quelque chose de difficile à expliquer. Quoi ? Il ne sait pas, il n'est pas vraiment venu ici dans un but quelconque. Il préfèrerait être seul, s'installer dans un coin, imaginer ce qui se déroule ici le jour, observer la nuit, profiter du silence de l'éternité, penser à ce dieu qui l'ennuie, comme avant. Roderick referme lentement la porte derrière, jette un coup d'oeil dans le fumoir, alors que le sommeil s'évapore définitivement. Qu'est-ce qu'il fait là ? Quel diable a mené ses pas ici ?
Nora se tortille dans son lit, rejetant ses draps au bout de celui-ci avant de finalement les ramener jusqu’à sa poitrine. Elle n’arrive pas à dormir, ses paupières refusent de se fermer, même avec tout l’acharnement du monde. Elle se tourne et se retourne, inlassablement, et ce depuis qu’elle s’est couchée quelques heures auparavant. Le sommeil ne l’emportera pas, pas ce soir. Assise en tailleur, puis couchée sur le ventre, puis sur le dos, à genoux dans son lit on dirait qu’elle implore le ciel de la laisser dormir. Mais tout ceci semble vain, et sous les gémissements de sa compagne de chambre l’alertant que son vacarme doit cesser, et vite, Nora décide de se lever et de quitter ses draps et ce lit. Faiblement, Nora ouvre son petit placard, et attrape un manteau chaud qu’elle enfile par-dessus son pyjama, se disant qu’elle ne risque pas de croiser beaucoup de monde à cette heure-ci de la nuit.
Comme poussée par une force venue de nulle part, Nora arpente les couloirs du Titanic, elle ne sait pas vraiment où elle va mais elle continue son chemin, comme par obligation. Si elle avait voulu faire demi-tour, elle sait qu’elle n’aurait pas pu. C’est la première fois qu’elle ressent un tel sentiment, et la peur commence doucement mais surement à l’envahir, elle fait son petit chemin en elle, comme une chenille qui mange une feuille. Elle le sent, et Nora redoute le moment où sa paranoïa prendra le dessus. Ce sont ses jambes qui la guident, ses pas sont sereins et elle se retrouve bientôt au pont C, près des fumoirs des troisièmes Classes. Elle ne s’y est jamais rendue et se demande bien ce qu’elle fait ici, face à cette porte – beaucoup moins luxueuse que celle des premières Classes. Contrairement aux autres fumoirs que comportent le Titanic, celui-ci accepte les femmes. Quelle douce attention pensa Nora, empreinte d’ironie. Peu habituée à ce fumoir, c’est délicatement qu’elle se mit à ouvrir la porte, elle-même surprise par ce geste. Que faisait-elle ? Elle ne le savait pas, mais continuait sur sa lancée. Une fois la porte ouverte, Nora s’engouffra à l’intérieur. C’était une sombre pièce, d’où les seules sources de luminosité provenaient de vulgaires lampes beaucoup moins belles que celles que l’on peut trouver dans les autres fumoirs. Il règne ici une mauvaise odeur de tabac, dont les fauteuils et tous les autres meubles sont imprégnés. On peut remarquer plusieurs rayures sur le parquet, signe sans doute de quelques bagarres. Malgré tout, Nora se surprend à constater que ce fumoir sent bon la convivialité. Elle traversa la salle, s’enfonçant un peu plus en ce lieu qu’elle n’avait jamais fréquenté, et prit place dans l’un des gros fauteuils présent dans un coin de la pièce. Elle s’empara d’un cigare oublié sur la petite table à côté d’elle, et fit mine de le fumer en jouant des doigts avec les jetons de poker qui étaient devant elle. Elle rigola doucement à l’idée qu’un homme avait sans doute eu le même comportement qu’elle plus tôt dans la journée, et qu’elle ne faisait que l’imiter. Soudain, elle entendit quelque chose. Elle reconnut ce bruit qu’était celui de la porte, la même qu’elle venait de pousser. Des pas se firent entendre, puis une voix. « Il y a quelqu'un ? » Cachée dans un coin plutôt noir de la pièce, elle reposa vivement le cigare et les jetons sur la table, et resta silencieusement assise sur son fauteuil. Que devait-elle faire ? Se manifester ou au contraire tout faire pour passer inaperçue ? Comment justifier sa présence ici quand elle ne savait pas elle-même ce qu’elle faisait là ! Les questions se bousculèrent dans sa tête, et elle décida de demeurer discrète, sans bouger, sans parler…
Dernière édition par Nora Vendel le Mar 3 Sep - 12:06, édité 2 fois
Chaque fois où, malgré la fatigue mentale et l’épuisement physique, le sommeil ne venait pas, je pleure, implorant Morphée de venir me border tendrement et c’est exactement ce que je faisais depuis quelques heures. Ma compagne de cabine s’était redressée dans son lit et m’avait fortement recommandé d’aller prendre une marche avant qu’elle ne m’endorme par la force. Lui répondant que j’étais beaucoup trop épuisé pour marcher, elle s’était jetée sur moi et m’avait poussé en bas du lit, déclenchant l’hilarité dans notre cabine. Quelques minutes plus tard j’étais de l’autre côté de la porte de notre cabine, vêtu simplement de ma chemise de nuit blanche. Mes pieds étaient nus (tel était mon habitude de ne pas porter de chaussons) et mes cheveux étaient tressés en une très longue natte. N’ayant pas les idées très claires dû à la fatigue, je ne pensais pas une seconde qu’il me serait possible de croiser des gens à cette heure. Trainant les pieds bien plus que je marchais, la tête baissé, j’avançais dans les couloirs du Titanic. Le grincement de l’acier, le son des vagues qui venaient s’écraser sur la coque du navire, le sifflement du vent, tous les bruits semblaient multipliés de volume dans mes oreilles et me terrifiaient. Ayant une imagination débordante, je voyais des ombres se dessiner où il n’y avait pas de source de lumière et j’avais eu l’impression d’entendre plusieurs fois quelqu’un murmurer mon prénom. Cette vie dans ce paradis était bien étrange.
Suivant des yeux le mouvement de mes pieds plus que je regardais où je me dirigeais, je m’étais cogné le nez contre une porte qui devait avoir prémédité de se retrouver dans mon chemin. Levant les yeux, je m’aperçus que j’avais marché jusqu’au fumoir de troisième classe. Fronçant les sourcils, je n’arrivais pas à croire que j’avais marché toute cette distance considérable sans m’en apercevoir. Percevant des sons provenant de derrière la porte, comme si des gens s’y trouvaient, la curiosité me poussa à ouvrir cette porte. Après tout, peut-être y avait-il encore des passagers en train de fumer dans un coin ou alors c’était encore une fois mon imagination.
En poussant doucement la porte, je m’aperçus que contrairement à ce que je pensais, le fumoir était plutôt vide, mais que la silhouette d’un homme se dessinait devant moi, à quelques pas. Il venait visiblement d’arriver. Devais-je perturber la solitude de cet homme où rebrousser chemin et aller dormir? Après tout, la longue marche que je venais de faire m’avait forcément épuisé suffisamment pour m’endormir n’est-ce pas? De plus, je n’étais pas vêtu pour discuter paisiblement avec des gens à cette heure tardive. Alors que les idées se bousculaient dans mon esprit endormi, la silhouette de l’homme devint plus claire et je reconnu l’individu. Laissant la porte se refermer seule, cette dernière se ferma subitement et si bruyamment que j’avais l’impression que quelqu’un l’avait violemment fermée, ce qui me fit sursauter. Si je ne voulais pas faire de bruit, c’était une opération manquée.
Le silence, l'obscurité. De nuit, le paquebot fantôme se voile toujours d'une atmosphère particulière, feutrée, presque angoissante; tant que les fêtes et les rires des vivants le peuplaient, l'animaient, les nuits étaient fraîches, mais sereines. Depuis le naufrage, on peut facilement se retrouver à scruter les coins d'ombres, à craindre les irréels souffles d'air. Les morts s'adaptent à tout, bien sûr, mais quand même...Roderick n'est pas du genre à se laisser impressionné par la solitude, les ténèbres, démons ou fantômes mais il demeure cependant immobile, sans oser avancer dans la vaste pièce.
Est-il seul ? Cela ne le dérangerait pas, mais il sent une présence, une compagnie, un regard posé sur lui. Et il n'est pas assez paranoïaque - ou orgueilleux, dans son esprit malade - pour penser que le Capitaine est penché sur son épaule. Un humain, un mort, un damné comme ils le sont tous. Aucune réponse ne lui parvient, seul un bruit léger, quelque chose tombant sur une table. Oui, il y a quelqu'un, assis dans l'ombre, derrière une table. Roderick fait quelques pas dans sa direction, curieux de savoir qui a ignoré son appel . Il s'approche assez pour voir une femme - ô cruelle déception - quand un claquement de porte sonore interrompt tout mouvement, et le fait se tourner vers l'entrée. Il a un sursaut : cela fait décidément beaucoup de personnes en éveil pour une heure aussi tardive, surtout dans ce lieu... Pas de joyeux fêtards, cigares au bec, juste un insomniaque en bras de chemise, et une femme inconnue, surpris par l'odeur du tabac et une porte qui claque. "-Qu'est-ce que ?!"
La porte s'est refermée, emportant avec elle la lumière du couloir, et Roderick ne distingue qu'une forme fantasmagorique, fantômatique;Une chemise de nuit blanche, un teint clair, une silhouette frêle, on pourrait facilement croire à une apparition de l'au-delà, s'ils n'étaient pas déjà morts. Et s'il ne reconnaissait pas le minois du fantôme: Pernelle. Revenu de son saisissement premier - il s'est statufié, fixant l'apparition, un instant confus, hésitant entre la veille et le songe - Roderick glisse ses mains dans les poches de son pantalon, et reprend contenance, souriant entre les deux ombres.
"Cédez à l'insomnie, et soudain vous vous retrouvez entre un charmant fantôme en blanc et un spectre qui se cache. De quoi distraire une nuit blanche."
Malgré tous ses efforts pour demeurer silencieuse, teintés du faible espoir qu’elle pourrait s'en aller sans que personne ne la voit, elle qui ne comprenait pas sa présence ici, l’individu qui venait de faire son apparition n’avait pas mis longtemps à la remarquer, tapis dans un coin de la pièce.
La nuit, tout peut être perçu différemment, surtout ici, sur un navire fantôme qui vogue vers un nulle part, vers un infini. Le jour, on se comporte – presque – normalement. On se nourrit, on boit, on dort… Des traces de notre ancienne vie qui semblent indélébiles, même si tout cela sonne ridicule quand l’on pense à notre nouvelle condition. Alors, c’est avec cette peur constante que Nora appréhende la silhouette imposante d’un homme qui se rapproche de plus en plus d’elle. Et c’est avec cette peur aussi qu’elle sursaute en même temps que lui lorsque la porte se fit une nouvelle fois entendre dans un violent claquement. Nora demeure silencieuse, ne sachant trop comment réagir. Doit-elle se lever et se montrer à visage découvert ? De son fauteuil, la jeune femme blonde ne distingue qu’une frêle silhouette toute vêtue de blanc, les pieds nus. Son visage est encore un peu flou pour une distinction précise de ses traits, mais Nora devine qu’il est doux et délicat, comme celui d’une poupée. Son sang se glaça, et un frisson lui parcourut l’échine. Cette forme lumineuse à quelques pas d’elle, au milieu d’une sombre pièce ne la rassurait pas du tout. Mais que faisaient-ils ici, tous les trois ? Par quel malheureux hasard s’étaient-ils retrouvés ensemble cette nuit ? Nora ne pouvait plus échapper à cet homme, ainsi qu’à cette femme, et la rencontre semblait désormais tout à fait inévitable.
L’homme lui tourne le dos, et fixe depuis son arrivée la femme en blanc. Nora, elle, s’avance un peu sur son fauteuil, et son regard se promène entre les deux arrivants. Petit à petit, ses yeux se font à l’obscurité, et elle commence à mieux distinguer les silhouettes devant elle. De face, elle ne voit que ce qu’elle suppose être à présent une jeune fille, d’une vingtaine d’années sans doute. L’homme est de dos, et semble déjà un peu plus âgé. C’est alors lui qui brise le silence qui s’était installé entre eux trois. « Cédez à l'insomnie, et soudain vous vous retrouvez entre un charmant fantôme en blanc et un spectre qui se cache. De quoi distraire une nuit blanche. » Nora décide alors de sortir de sa cachette et de l’ombre. Elle se lève et replace une mèche de ses cheveux blonds derrière son oreille, et elle s’avance doucement vers ceux qui semblent être ses nouveaux camarades pour la nuit…
Dernière édition par Nora Vendel le Mar 3 Sep - 12:07, édité 3 fois
The Ghost
♣ Le Fantôme du Titanic
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PROFIL♌ Signaux de Détresse : 689 ♌ Points : 881 ♌ Jour d'embarquement : 12/07/2011 ♌ Age du Personnage : Inconnu
RPG Journal d'un fantôme ♌ Numéro de Cabine : ♌ Situation Amoureuse : ♌ Présentation:
« Sombre mystère qu'est la vie, encore plus étrange est la mort. »
Dans la nuit noire vous venez de vous retrouver. Etes-vous en sécurité ? Non, priez pour vos vies, cette nuit est celle de l’impossible. Vous ne pouvez plus faire marche arrière, ni retourner vers vos sécurisantes cabines. Plus rien ne vous attend là-bas, sauf ici, votre destinée. Vous vous êtes retrouvez, vous vous connaissez ou pas et pourtant en ce lieu, vos destins seront scellés à jamais, que vous soyez deux ou trois, vous ne pourrez pas échapper à ce qui va vous arriver. Vous vous saluez, vous parlez, vous ne dites rien, mais vous allez tous sentir cette douce brise chaude qui va vous frapper aux visages. Vous passagers normaux, vous la sentirez et rien de plus. Vous, les revenants, vous ressentirez tout autre chose. Soudainement en vous, votre cœur deviendra aussi froid que la glace, vous ne sentirez plus aucunes émotions, vous n’aimerez plus, vous n’aurez plus peur de rien. Votre regard devient brumeux, vous ne distinguerez plus les personnes qui se trouvent autour de vous. Quoi ? On vous menace ? Vous n’avez pas peur, vous êtes en colère, on dirait que quelqu’un veut vous tuer. Vous vous énervez face aux personnes qui vous accompagnes, ces personnes ne peuvent plus rien faire pour vous.
♦ Déroulement du jeu : Vous vous êtes retrouvez dans la nuit et soudain une brise chaude vous frappe au visage. Les passagers normaux, vous ne ressentez rien de plus que ce doux vent, mais pour les revenants celui-ci vous fait un lavement de cerveau. Votre vision se brouille, vous ne voyez plus vos compagnons, vous ne vous rappelez même plus de leur présence. En fait, ce que vous voyez face à vous c'est une menace et vous êtes prêts à l'affronter comme il se doit.
« Qu'est-ce que ?! » S’était exclamé l’homme devant moi, surpris par le claquement de porte que j’avais produit. Juste avant que mon entrée soit si violemment remarquée, je venais de reconnaitre l’homme. Henry…enfin…c’était celui que je croyais être Henry, mais j’avais quelques doutes maintenant sur son identité. Quelques jours plus tôt, je l’avais vu au loin et j’avais entendu des gens murmurés à son sujet et j’avais intercepté le prénom de Roderick. Insultée de ne pas connaitre le deuxième prénom de mon ancien amant, je m’étais interposé dans la conversation et très vite je m’étais aperçu que nous ne parlions pas du même homme bien que j’étais certaine que c’était de Henry qu’il était question. Était-il possible que celui que je croyais être Henry fût en vérité ce certain Roderick et qu’il se soit joué de moi depuis le début? J’étais pourtant si certaine de l’identité de cet homme que j’en étais même venu à douter de l’homme que j’avais réellement connu sur le Titanic du temps de ma réelle jeunesse. Après tout, Henry était marié, il aurait pu me mentir sur son véritable prénom et nom afin que je ne puisse pas le retrouver si l’envie me prenait d’aller frapper à sa porte et de tomber nez à nez avec sa femme. Bref, je n’étais plus certaine de rien à l’exception que je savais que cet homme m’avait menti sur quelque chose. Physiquement, il y avait bien eu certains détails qui n’étaient pas comme dans mes souvenirs, mais quel être pouvait avoir la méchanceté de jouer le rôle de mon ancien amant? Quoi qu’il en soit, trouver cet homme si tard dans la nuit ne me réjouissait pas comme les autres fois où nos chemins s’étaient croisés. «Cédez à l'insomnie, et soudain vous vous retrouvez entre un charmant fantôme en blanc et un spectre qui se cache. De quoi distraire une nuit blanche. » Avait-dit Henry-Roderick en m’apercevant. Je devinais par le sens de ses paroles que nous n’étions pas seuls dans le fumoir et mes yeux se mirent à parcourir la pièce sombre en cherchant cette autre présence. Rapidement, je vis une silhouette sortir de l’ombre et s’approcher de nous. Je reconnu la jeune femme immédiatement. Nora et moi étions toutes deux masseuses aux Bains Turcs de notre vivant. Retrouver cette amie perdue me remplissait d’un sentiment de joie, mais également de crainte. Henry étant steward aux Bains Turcs avec nous, elle était bien placée pour me révéler la véritable identité de l’homme qui se trouvait devant moi. Allais-je me risquer à lui poser la question au risque d’être peinée?
« Nora! Si j’avais su que je vous retrouverais dans ces circonstances…et…vous… » Je venais de poser mon regard sur Henry-Roderick. Incapable de nommer un prénom comme l’autre, j’avais décidé de n’en nommer aucun. « Il est étrange que le manque de sommeil de trois individus les ai rassemblé ici à pareil heure, vous ne trouvez pas? » Tout en parlant, je m’étais adossé contre la porte close. Je n’osais approcher vers l’homme et je ne pouvais pas sauter au cou de Nora afin de vivre de belles retrouvailles émouvantes. Ainsi donc, je restais neutre et espérait que le malaise qui régnait dans le fumoir allait disparaitre bientôt.
Soudain, je senti une brise chaude me frapper le visage. Clignant des yeux, j’allais dire une remarque sur cela à mes compagnons d’insomnie, mais ma vision s’était troublée et mon esprit s’était vidé de toutes interrogations. Je n’avais plus l’usage de la parole et l’idée d’ouvrir la bouche afin de créer des sons me semblait la plus idiote des idées. Je clignais des yeux, mais je ne voyais plus rien. La pénombre était maintenant complète et j’avais perdu l’usage de tous mes sens. Je n’entendais plus rien, je ne sentais plus rien et il n’y avait plus de brise chaude sur mon visage. Combien de temps ai-je passé ainsi, complètement déconnecté de la réalité? Je ne saurais dire, mais au moment où mes sens s’éveillèrent, ils le firent de manière si accentué que j’avais perdu l’équilibre. Le bruit de la nuit m’était insupportable, l’air me glaçait le sang, l’odeur de la fumée et de l’alcool m’empestait et ma vision était si aiguisée que j’avais un mal de tête. Devant moi se trouvaient un homme et une femme et leur présence me perturbait. La femme avait son air niais me donnait envie de lui arracher se cheveux un à un alors que la présence de l’homme me donnait envie d’enfoncer mes ongles dans les iris clairs de ses yeux. Pourquoi tant de haine envers ces gens? La réponse était simple, je les détestais et ils étaient mes ennemis. Allais-je les laisser filer maintenant? Non. Ils m’avaient causé un dernier affront et ils devaient payer très cher pour cela. Ne réfléchissant pas, j’avais avancé dans la direction de l’homme à la manière d’un chat tentant d’amadouer sa victime afin de mieux l’attaquer ensuite. « Un, deux...Regarde-moi dans les yeux. » D’un geste vif, j’avais étiré le bras en direction du visage de l’homme, les doigts dans la direction de ses yeux dans le but précis de les crever. « Trois, quatre ...Écoute tes os qui craquent. » Profitant toujours de l’effet de surprise que mon attaque avait provoqué, j’avais donné un coup de pied sur la rotule de l’homme. « Cinq, six ...Ne retient surtout pas tes cris! » Avais-je crié d’une voix qui n’avait jamais été la-mienne avant de tourner les yeux vers la femme qui ne devait rien comprendre de ce qui était en train de se passer. « Sept, huit ...Prie pour que je te laisse en vie. » Avais-je soufflé dans sa direction avec un sourire digne de la plus grande folie. Je ne pouvais malheureusement plus continuer ainsi, l’effet de surprise s’était dissipé et je devais maintenant me préparer à une riposte de la part de mes ennemis.
Roderick attendait dans la semi-obscurité, le sommeil définitivement hors de sa portée. Au contraire, il avait les nerfs à vifs alors que Pernelle s'approchait d'eux et que l'autre femme entrait pour de bon dans son champ de vision. Elle est jeune, blonde, et inconnue de Roderick; il l'a peut-être déjà croisé dans les coursives, mais ne lui a jamais accordé d'attention particulière. Tant mieux : au moins elle ne pouvait venir le saluer à l'aide du prénom sous lequel on le connaissait à bord, Roderick . Pernelle le connaissait sous le nom d'Henry, et leur « relation » était déjà assez confuse comme cela pour ne pas en plus ajouter des doutes à ceux qu'elle devait déjà avoir. Roderick avait l'impression d'écoper une barque pleine de trous : il mentait sur quelque chose, mais une autre chose ne collait pas avec ce dont la jeune femme se rappelait de son amant. Le mensonge ne tiendrait plus très longtemps, mais Roderick n'en était pas désolé.
« Nora! Si j’avais su que je vous retrouverais dans ces circonstances…et…vous… » Vous ? C'était donc tout ce qu'il méritait, tout ce qu'il recevait, un vouvoyement lointain ? Alors que c'était tout de même elle qui, la première lui avait sauté au cou alors qu'il ne la connaissait, ni d'Eve, ni d'Adam: c'était un peu fort et Roderick ne retint pas un froncement de sourcil. « Il est étrange que le manque de sommeil de trois individus les ai rassemblé ici à pareil heure, vous ne trouvez pas? » Sans hésitation. Les insomniaques devaient être nombreux à bord, mais ici ? Roderick n'était pas un habitué des lieux, et il avait du mal ( malgré son imagination débordante et licencieuse au possible ) à imaginer les deux jeunes femmes le cigare au bec. Leur présence était-elle du à quelque mauvais esprit rôdant (encore) sur le navire ? Le prêtre dévoyé l'espérait.
Il ne répondit pas, occupé à observer Pernelle qui gardait ses distances. Elle restait loin d'eux, appuyée contre la porte, bloquant toute sortie, sans rompre la distance et le malaise qui s'était établit entre les trois protagonistes. Roderick ne fit pas un geste, englué dans la peur de commettre un impair, et le manque d'envie d'aller la rejoindre: il n'était pas du tout amoureux d'elle après tout, et aurait largement préférer passer son insomnie seul plutôt qu'avec elle. Mais elle se décida soudain à s'approcher de lui, comme si la brise chaude qui, de manière surnaturelle avait traversé la pièce fermée, avait rompu la glace. « Un, deux...Regarde-moi dans les yeux. » Les prunelles de l'homme suivirent docilement l'ordre et vinrent se planter dans les yeux de la jeune femme.
Pour y rencontrer la haine. Une haine pure et démoniaque, plus puissante que toutes celles que Roderick ait jamais connues, et pourtant c'était son domaine. Le regard du prêtre eut à peine le temps de s'éclairer d'une lueur d'intérêt malsain pour cette transformation radicale, qu'elle leva la main vers son visage. Les yeux de Roderick s'écarquillèrent démesurément alors que les doigts de la jeune fusaient vers eux. La première pensée de Roderick fut qu'elle avait compris ses manigances et qu'elle laissait libre cours à sa colère. Il y avait de quoi : il s'était fait passé pour son amant mort ( ou au moins disparu sans laisser de traces, à ce qu'il en savait ) ! Il n'eut même pas la présence d'esprit de lever un bras pour se défendre, de s'écarter, de la maîtriser : il en aurait sans doute été capable, mais c'était bien quelque chose à laquelle il ne s'attendait pas, venant de la petite et douce Pernelle !
Il n'eut pas le temps de se rejeter en arrière, de se protéger le visage des doigts qui voulaient l'éborgner; il ferma les paupières, rejeta légèrement la tête par instinct, mais trop tard. Avait-elle réussit à lui crever les yeux ? Lui avait-elle seulement mis les doigts dans les yeux, abîmer la cornée, que savait-il d'autre ? Il ne savait pas : s'il y a bien un point du corps qui échappe à sa propre observation, ce sont les yeux. Roderick était aveuglé, et portait la main à ses yeux dans un rugissement de douleur lorsqu'un coup l'atteignit à la rotule, redoublant son cri de douleur.
«-Sale petite...»
Il n'y avait plus rien de l'amoureux Henry dans son cri, qui exprimait autant sa douleur que sa rage. « Cinq, six ...Ne retient surtout pas tes cris! » Continuait Pernelle, sa voix résonnait aux oreilles de Roderick d'une manière obsédante, comme une chansonnette obscène; la jeune femme semblait comme possédée, en transe, même sa voix n'était pas celle qu'il avait pris l'habitude d'entendre. il l'aurait trouvé plaisante, séduisante même, en temps normal, mais là... Roderick tituba légèrement sur le côté, une main sur les yeux. L'autre fille, où était-elle ? Et Pernelle elle-même, où était-elle ? Où était-il ? La douleur, la surprise, Roderick avait perdu ses repères, et son sens de l'orientation autant que celui de l'équilibre. Cela lui rappelait de mauvais souvenirs, des souvenirs d'angoisse. A tâtons, il parvint à se rattraper à une table proche tandis qu'il forçait l'une de ses paupières à se lever, malgré la douleur qui refusait de s'estomper. L'autre oeil refusa définitivement, mais à travers celui entrouvert, Rodercik apercevait deux silhouettes, au travers d'un brouillard, flou et sombre. « Sept, huit ...Prie pour que je te laisse en vie. » Se saisissant de ce qui trouvait sur la table, une lampe sans doute, il tenta de l'envoyer en direction de la silhouette et de la voix. Il manqua de faire tomber la table, et de s'écrouler avec, dans le même mouvement alors qu'il essayait de ne pas perdre les deux femmes du regard, ou de ce qu'il en restait.
Quelle ne fut pas ma surprise, lorsque, une fois à découvert devant mes deux camarades, mes yeux se posèrent sur Pernelle ! Comment n’avais-je pu ne pas la reconnaitre ? Sa silhouette était pourtant reconnaissable, j’avais passé tellement de temps avec elle aux Bains Turcs. Tout me revint en mémoire, ses traits juvéniles, son petit rire d’enfant. Contrairement à moi, Pernelle avait pu s’en sortir. Elle avait survécut à cette affreuse nuit de 1912, et la retrouver ici me chamboula complètement. « Nora! Si j’avais su que je vous retrouverais dans ces circonstances… » La nostalgie m’envahit, mais je ne laissais paraître que ma joie de la revoir. « Pernelle ! Jamais je n’aurais pensé vous revoir un jour ! » Quelle étrange façon de se retrouver, pensais-je. Au beau milieu d’un fumoir miteux, en pleine nuit, avec à nos côtés un homme imposant et inquiétant. La situation était inquiétante. Je m’étais retrouvée ici par le plus grand des hasards, poussée par une force mystérieuse qui guidait mes pas. Peut-être mes camarades étaient-ils eux aussi arrivés ici par accident ? Devrais-je leur demander, au risque de passer pour une folle ? Qu’ils se moquent de moi ? Qu’ils préviennent l’infirmerie, voir même pire, le Capitaine ? Qu’ils décident tous de se liguer contre moi, de faire de moi une malade, une paria, et de m’enfermer dans un coin oublié du bateau ? Des sueurs froides commencèrent à perler sur mon front, alors que je supportais de moins en moins notre condition. J’étouffais de plus en plus, et cela n’allait qu’empirer. C’était un véritable cauchemar dans lequel j’étais piégée. Sans m’en rendre compte, j’avais cédé, petit à petit, à la paranoïa. Et tout ceci n’avait résulté que du fait d’une possible question, d’un vulgaire « Et si… ». Je pris une grande inspiration, puis laissais échapper un long souffle. Il fallait que je me recentre, et que j’évacue tout ce scénario de ma tête. Rien de tout ce que j’avais imaginé n’allait arriver, il s’agissait seulement de mon imagination et d’une certaine tendance à paniquer, à délirer.
Je reposais mon regard sur mon amie Pernelle, et laissais s’échapper petit à petit toutes mes frayeurs. Je ne sais pas combien de temps je suis restée immobile, le regard dans le vide, et les bras ballants à m’imaginer recroquevillée dans une pièce sombre et humide du Titanic. Mais lorsque je repris mes esprits, un profond malaise régnait dans le fumoir. Pernelle était adossée contre la porte, tandis que l’homme, que je ne connaissais pas et que je n’avais vu que quelques fois de loin, resté impassible, fixe, en observant la douce Pernelle. Cette dernière restait assez éloignée, alors que moi, je n’avais qu’une seule envie : la rejoindre. Sans doute pour me rassurer, car cette nuit ne présageait rien de bon.
Une brise chaude et légère vint me fouetter délicatement le visage. On aurait dit que le vent me caresser la joue. Mais avant que je me demande d’où ce souffle pouvait venir, je remarquais un brutal changement dans le comportement de Pernelle. Elle cligna des yeux à plusieurs reprises, elle tituba aussi. Elle semblait totalement perdue, déconnectée de la réalité, puis elle s’avança, et s’approcha de notre collègue masculin. « Un, deux...Regarde-moi dans les yeux. » J’étais figée, et j’assistais à la transformation de mon amie. Sa main était à hauteur de son visage, ses doigts crochus en direction des yeux de l’homme, et son regard diabolique. « Trois, quatre ...Écoute tes os qui craquent. » Pernelle n’étais plus la même. « Cinq, six ...Ne retient surtout pas tes cris ! » Elle l’avait fait ! Elle lui avait crevé les yeux ! Je me mis à crier, portant mes mains sur ma bouche. Mais que se passait-il ici ? Quel diable a bien pu cracher son venin sur nos têtes ? Ne sommes nous pas assez condamnés comme ça, à rester ici, impuissant ?!
« Sept, huit ...Prie pour que je te laisse en vie. » Après s’être sauvagement attaqué à l’homme, Pernelle venait de murmurer ses mots en se tournant vers moi, son visage tirait par le plus affreux des sourires, digne du plus terrible des assassins. « PERNELLE ! QU’EST-CE-QU’IL TE PREND ?! C’est moi ! NORA ! » Mais je parlais à un mur. A un esprit avide de haine et de vengeance, qu’on ne pouvait plus résonner. Tandis qu’elle s’approchait de plus en plus de moi, je reculais. Je me cognais dans la table, dans les chaises et fauteuils. Je faisais tomber les bouquins par terre, alors que je cherchais une solution au problème qui se dressait devant moi. Ma main rencontra une boîte de cigare, et je ne mis pas bien longtemps avant de l’envoyer valser dans le visage de Pernelle. Tout comme le cendrier juste à côté.
Tout ce que j’avais imaginé auparavant n’allait peut-être pas arrivé, car bien pire se préparait. Et quelque chose me disait que le comportement de Pernelle n’était que le début d’une horrible nuit.
The Ghost
♣ Le Fantôme du Titanic
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PROFIL♌ Signaux de Détresse : 689 ♌ Points : 881 ♌ Jour d'embarquement : 12/07/2011 ♌ Age du Personnage : Inconnu
RPG Journal d'un fantôme ♌ Numéro de Cabine : ♌ Situation Amoureuse : ♌ Présentation:
« Sombre mystère qu'est la vie, encore plus étrange est la mort. »
Le souffle du vent, le souffle de la vie, le souffle de la mort. Ce vent a insufflé la peur aux revenants, ils ressentent une menace et veulent à tout prix s’en protéger. Vous, les passagers, vous ne pouvez plus rien faire. Vous voulez les aider ? C’est impossible, les revenants ne font pas cela de leur propre volonté, ils ne sont plus eux-mêmes, ils sont sous le contrôle d’une tierce personne, qui les observe au loin. Oui, mes passagers, vous voulez les aider, mais vous ne pouvez pas, vous ne pouvez même plus fuir, puisque si vous le faites, vous êtes traqués par les revenants. Tels des animaux enragés, ils veulent maintenant votre mort. Ils vous tueront de n’importe quelle manière et même s’ils sont en difficultés, ils le feront. Vous pouvez fuir, la mort arrivera plus lentement sur vous, si vous ne le pouvez pas, elle sera instantanée. Que vous soyez au sol, dans n’importe quel lieu du Titanic, ou dans les airs comme le nid de pie, vous vous ferez tués. Laissez la mort vous étreindre, vous ne pourrez rien faire face aux revenants. Cependant, ne vous inquiétez pas, le lendemain, vous vous réveillerez, mais en tête, vous aurez toujours les souvenirs de la menace des revenants. Vous le saurez maintenant, ils sont une menace à bord du Titanic. Quant à vous revenants, quel sera votre état d’esprit quand vous verrez vos crimes ? La vérité est triste, n’est-ce pas ? Vous êtes dangereux pour votre entourage.
♦ Déroulement du jeu : La brise est passée et vous les revenants vous êtes complètement fous. Vous voulez tuer ceux qui se trouvent avec vous et vous y parvenez. Le réveil sera d'autant plus dur pour vous. En ce qui concerne les passagers, vous vous ferez tuer, mais bien sûr, vous vous réveillez le lendemain matin et vous vous souvenez de tout, que se passera-t-il par la suite, maintenant que vous savez que les revenants sont une menace.