" Everyone has lost


Something precious . "

Flashback: Mai 2012 - Quand Jack rencontra Juliet...

Cela faisait plusieurs jours, quelques semaines précisément, que le paquebot avait heurté un iceberg sombrant avec les trois quarts de ses passagers dedans. Ces pauvres malheureux auraient du accéder à leur paradis ou leur enfer. Non, au lieu de cela, ils avaient atterri dans un purgatoire, l'antichambre de la mort, condamnés à errer telles des âmes sans peines. leurs vies avaient été bouleversés devant ce changement. Certains n'avaient compris ce qui leur arrivaient en se revoyant pourtant mourir, vestiges de leurs dernières visions avant de mourir. D'autres s'étaient accommodés de leur nouvelle vie et avaient continué leur existence sans se douter que leur corps s'était figé dans l'âge de leur mort. Le paquebot continuait inlassablement son errance sur des océans baignés d'horizon sans fin. Seuls les fantômes se mouvaient et troublaient la quiétude de l'endroit ou ils se trouvaient.

Depuis cette triste nuit, Jack n'était devenu que l'ombre de lui même. Il n'arrivait pas à accepter le fait qu'il puisse être mort, tout comme les dernières images de son vivant ne cessaient de le hanter continuellement. Il revoyait encore cette scène atroce ou Héloise tentait de s'agripper à cette corde tant bien que mal tandis que le bateau se levait majestueusement. Jack saisi d'une torpeur soudaine n'avait pu saisir sa main à temps avant que sa bien aimée ne sombre dans les eaux glaciales de l'océan Atlantique. Cette léthargie avait été causé par cette révélation douloureuse ou il avait appris quelques heures avant que sa bien aimée n'était autre que la Comtesse de Neuville: celle qui avait tué son père. Abasourdi devant ce mensonge masqué par l'amour qu'elle lui portait, Jack avait été plus que abasourdi devant cela. Face à cette découverte, il s'était replié sur lui même pour se réveiller trop tardivement: au moment ou Héloise lâchait la corde.

Depuis, le jeune homme s'était réveillé, mort, et avec ces images dans sa tête. Durant des jours et des jours, il se mura dans un mutisme, ignorant sa sœur: Lydia qui s'inquiétait de plus en plus de voir son frère affaibli et si malheureux. De même, Héloise tentait de lui parler mais Jack refusait de l'écouter. Le jeune homme s'enfermait dans une lente dépression. Un soir, cependant, il eut la force de réagir. Il était aux alentours de vingt trois heures et la cabine était silencieuse. Seule la respiration de sa sœur endormie, paisible, rompait ce silence macabre. Le blondinet sentit son estomac grondait tiraillé par la faim. Il se décida alors de s'accorder une promenade nocturne afin de calmer la faim qui le ravageait. En se levant, il eut la surprise de découvrir un pain et du fromage devant son lit. Surement sa sœur qui le lui avait apporté. Ému par cette attention, le blondinet prit alors les victuailles et sortit sans aucun bruit.

Il erra sans but sur le paquebot et finit par arriver par sur le pont dont il continua son avancée tout en dégustant son maigre repas. Il finit par arriver aux canots de sauvetage qu'il regarda d'un air dédaigneux. Maintenant, qu'ils étaient tous morts, que faisaient-ils donc ici? Puis, un bruit attira son attention. Ou, plutot un sanglot.

Jack détourna la tête afin de chercher l'origine de ces pleurs, il finit par trouver. Il s'agissait d'une femme d'environ son âge qui semblait vraiment peinée. Ses sanglots firent pitié à Jack qui s’avança alors vers elle et dit d'une voix douce:

" Excusez moi, est ce que tout va bien? "

Flashback: Mai 2012 - Quand Juliet rencontra Jack...

Morte. Voilà ce que j'étais. Une jeune fille désespéré, seule , malheureuse et sans avenir. Je n'étais que l'ombre de moi même, cette jeune fille pleurnicharde et râleuse, plaignant chaque moment de son existence.
Il n'y avait qu'une question depuis cette horrible jour qui me tracassais: Pourquoi..?
Pourquoi s'acharner sur moi, aimons-t-on donc, me voir souffrir...me voir pleurer?
Ma vie n'avais donc était qu'un immense gâchis, je n'avais rien importé de bon à qui que soit. J'avais entraîner la mort à un homme, et essayer de la causer pour un autre. Ma vie n'est que de regret à présent.

Je suis dans ma cabine seule. Encore et toujours. Je suis devant mon miroir à me regarder, à regarder cette pauvre chose chétive. Devant moi se tient une bague.LA bague. Je me rappelle comme si c'était hier ce jour où IL me l'offrit.
Mason, mon amant, m'invitait sur le pont. Nous étions tout deux à contemplait l'horizon, les dauphins et les oiseaux chantais. Nous étions ensemble amoureux, heureux. Nous n'avions peur de rien à cette époque, il m'avais permis d'oublier mon horrible mari. Il était ma nouvelle raison de vivre. Il c'était tourner vers moi, le sourire au lèvre et c'était agenouiller face à moi.

"_ Juliet, je sais que tu es mariés mais je t'aime et je dois t'avouer que rien ni personne m'empêcheras de te dire ça...Juliet Rosae Smith, en arrivant à bon port...veux tu faire l'honneur de devenir mon épouse et de t'enfuir avec moi, vivre une vie de bonheur et de pauvreté?"

"_ Je le veux!!!"

Je me rappelle parfaitement de la façon dont je lui été sauté dessus et la façon dont il me passa cette bague au doigt. Je l'aimais tellement...il me manquait tellement.


Face à mon miroir, je sortit dehors et d'un pas lourd avança jusqu'au bord du bateau. Là, dans le noir, à la vue de personne...je me mis à pleurer.


" Excusez moi, est ce que tout va bien? "

Avec un sursaut je me retourna et essuya mes yeux. C'était un homme de mon âge blond, assez fatigué.
Balbutiant, désemparé je répondit:

"_ Oui..oui..je-je...heuuuu..."

Il était le moment de craquer et je m'écroulais à terre assis et pleura toutes les larmes de mon corps.

_ Je-je suis désolé...je...c'est...

Tandis qu'il lui avait adressé la parole, Jack la vit sursauter et se retourner immédiatement. Il s'approcha lentement afin de voir à qui il avait affaire: il s'agissait d'une Première Classe au vu des habits qui la composait. La jeune femme était très belle et avait un charme certain toutefois gâché en ce moment même par ces larmes qui coulait dans un flot discontinu. Le jeune homme n'avait jamais aimé voir des femmes pleurer. La dernière en date n'était autre que Héloise alors qu'elle était venue le supplier de l'écouter parler. Le jeune homme avait alors refuser la blessure du mensonge étant trop vive, le souvenir de sa mort tragique trop frais. Il avait tourné les talons laissant l'amour de sa vie en pleurs, tandis que lui même ne parvenait plus à distinguer son chemin au fur et à mesure que ses yeux se troublaient. Cela s'était passé il y a quelques jours à peine laissant ainsi une marque indélébile dans le coeur de Jack.

Ce souvenir se ravivait face à cette inconnue et s'approchant toujours doucement tout en lui faisant un sourire encourageant, il l'a vit alors balbutier des mots incompréhensibles. Et tandis que son visage semblait figé dans un nouveau flots de larmes, elle s'effondra complètement, comme si le poids du monde se trouvait sur ces épaules. Il s'approcha alors d'un pas à vive allure tandis qu'elle murmurait des paroles discontinues durant lequel Jack crut encore :

" Je suis... Désolée... "

Jack s'agenouilla alors à ses côtés et mit sa main sur son épaule. Ce geste pouvait être considéré comme déplacé pour les Premières Classes mais le jeune homme s'en moquait. Il ne touchait pas cette femme par médisance ou d'arrières pensées mesquines. Non, ce soir, il réconfortait un être humain dans un profond désarroi. Puis, il l'aida à se relever et la fit assoir sur un banc qui se trouvait tout à côté. Il n'avait prononcé de mot et seul le silence était coupé par les sanglots de la jeune femme. Jack remarqua également une bague à son annuaire gauche et se demanda alors ou se trouvé son mari. Avait il survécu? Etait ce l'objet de son désarroi? Puis, il vit également une marque rouge près du cou et en dessous de l'oreille. On aurait dit la marque d'un coup ce qui acheva de froncer les sourcils de Jack.

Puis, tandis qu'il la fit assoir, Jack lui demanda alors:

" Vous n'avez pas à vous excuser. Il vaut mieux que vos larmes soient dehors que dedans... " Dit il tout en prenant place à ses côtés. De cette manière, il lui laissait comprendre que ce soir, elle pouvait pleurer tout son soul, il ne la laisserait pas toute seule.
De cette manière, il laissa le silence s'installer tandis qu'il l'entendait pleurer encore. Ces pleurs lui crevaient le coeur mais il savait qu'elle se sentirait mieux que lorsqu'elle se serait vidée. Puis, lorsque petit à petit, il l'entendit se calmer, il lui murmura alors d'une voix douce:

" Que se passe t-il pour qu'une jeune femme puisse avoir autant de chagrin en elle? "

J'étais assise, recroquevillé sur le plancher froid du bateau. Le jeune homme s'agenouilla à mes côtés. Il se fichait de savoir si j'étaie en première classe ou pas, il n'avait pas peur des réactions des autres et justement ceci me plaisais chez lui. Peut importe nos classes, nous étions tous des êtres humains, et cet homme devait être de mon avis. Il se tenait près de moi, me rassurant. Une chaleur s'installa dans mon cœur, étrangement je me sentit moins seule et cette sensation, que je n'avais pas ressentit depuis très longtemps, me rassura. J'étaie beaucoup mieux près de cet inconnu. Il me donnait cette impression réconfort. Il était là, comme pour me dire qu'il ne me laisseras pas, peut être jamais. J'ignore pourquoi et beaucoup me dirons que j'étaie folle je voulais faire confiance à ce garçon. C'était comme un frère qui prend soin d'une sœur. Me calmant j'essuyais mes larmes et regardais le blond près de moi. Il me demanda de lui expliquer. En d'autre moment je n'aurais jamais dit pourquoi j'étaie mal, je n'aurais jamais expliqué ma situation mais à quoi bon...
J’abandonné tout espoir de me cacher, après tout il était le premier à me voir pleurer alors autant ne pas mentir.

"_ C'est compliqué... "

Je présentait à l'homme mon doigt avec une alliance et expliqua

"_ Je suis marié à un homme riche de 1ère classe. Un connard de première."
je ris de mon insulte, je n'avais jamais dit ceci, mais c'était vrais.
" Il me frappe, me trompe, tout ce qu'une épouse redoute. Et encore ça ce n'est rien je m'y suis habitué...mon premier amour se trouve sur le bateau. Je voulais m'enfuir avec lui, m’évader et le voilà père et amoureux d'une autre. Je suis coincé sur ce bateau, en arrivant je doit m'installer avec moi mari et vivre avec lui pour toujours... je doit abandonner mes rêves. Ma vie est finit avant de l'avoir vraiment commencé..."

Il me regardait désolé et perplexe. Je ris à son visage. Tout déballé était si agréable. Je finissais par craquer et un sauveur venant de nulle part tombe du ciel pour me retomber le morale. Il y a bien longtemps que le ciel ne m'avait pas fait de cadeau. En le regardant j'eut le premier réflexe d'une lady:

"_ Juliet... Juliet Smith!"

Je lui présenta ma main pour qu'il la serra. Je savais qu'à partir du moment où nos mains se serrèrent, une grand amitié commencerait...

Jack était bien bien attristé de voir autant de chagrin dans les yeux de cette femme. Ses pleurs le ramenaient petit à petit à une réalité qu'il avait négligé s'enfermant dans son monde sans saveur. Il réalisait combien le naufrage avait pu être difficile pour chacun des passagers. Le réveil avait été sans doute douloureux, face à ce constat de la mort omniprésente. Toutefois, l'humain était resté et plus que jamais l'entraide était réapparu, les gens changeaient au fur et à mesure, et ce, d'autant plus qu'il n'y aurait plus de lendemain nouveau. Jack n'avait donc eu aucun mal pour demander à la jeune femme ce qui n'allait pas. Et c'est surpris qu'il l'entendit lui raconter son histoire , ses problèmes principaux sans qu'elle se pose la question de savoir si l'inconnu en face était un ami ou un ennemi.

Elle était mariée à un homme qu'elle n'aimait pas. De plus, il la battait tout en allant voir ailleurs: c'était de là, la pire situation que pouvait vivre une femme. Sa chère mère lui avait toujours expliqué que les femmes devaient toujours être traitées comme des déesses. De ce fait, Jack avait toujours été un homme bon envers elles, souhaitant toujours le meilleur et se coupant en quatre pour les satisfaire. Il ne comprenait pas ces hommes violents qui pouvaient autant causée de peine. Pendant que la jeune femme lui expliquait que sa premier amour était sur le bateau, Jack la regarda avec un regard compatissant, peiné de sa détresse. Il ne savait que faire pour soulager sa conscience, réalisant qu'il y avait également peu d'espoir dans ses problèmes rencontrés.

Et alors, qu'il s'apprêta à parler, La jeune femme se présenta: elle se nommait Juliet Smith. Surpris, le blondinet la vit tendre sa main. Cette femme était aussi étrange que belle car il ne semblait pas y avoir de coutumes de Premières Classes dans cette paume tendue. Le jeune homme avait l'impression qu'un lien se tissait entre eux, un bon courant passait et, affichant un sourire, il s'empressa de lui serrer sa main, chaleureusement, tout en lui répondant:

" Enchanté Juliet. Moi c'est Jack... Jack Cooper. " Une amitié était en train de se créer, les barrières des classes étant rompue. Juliet devait penser la même chose certainement. Sinon, elle aurait déjà sans doute pris la fuite face à la venue de Jack.
Puis afin de répondre à ses explications, il s'empressa d'ajouter :

" En tout cas, Juliet, Je suis sincèrement désolé de votre situation actuelle et je pense qu'avec le temps, elle va s'arranger. Et si vous sentez mal parfois, sachez que je souhaite vous apporter du réconfort en tant qu'ami lorsque vous en aurez besoin. "

Jack n'avait pas pour habitude côtoyer ainsi les Premières Classes. En règle général, il les évitait n'arrivant à se faire à leurs conventions. Mais Juliet était différente et Jack l'appréciait pour cela. C'est pourquoi, il venait de lui proposer son amitié en espérant qu'elle accepterait. Le jeune homme se sentait plus que jamais seul et rêvait d'une oreille attentive, d'une personne avec qui rire. Juliet semblait être la personne idéale et le blondinet en avait une intuition quasi certaine.