Sujet: Il n'y a pas de petit ennemi. Lun 24 Juin - 21:35
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" Il n'y a pas de petit ennemi. "
Benjamin Franklin
Eleanor Shaw & Nayah L. Gallagher
C’était une de ces journées ensoleillées que tous appréciaient sur le bateau. Il y régnait une douce chaleur agréable teintée d’une légère brise. De l’appartement ou je me trouvais, j’étais en train de prendre mon petit déjeuner tout en contemplant l’océan qui s’offrait à moi. J’étais sereine en cet instant bien que les derniers évènements ne pouvaient réellement le permettre. Entre le fait d’avoir embrassé Elliott, de m’être fait gifler en public par mon mari m’accusant d’adultère, je ne savais plus trop ou donner la tête. Et pourtant, j’étais plus que jamais empli d’un calme apparent. Baissant les yeux sur mon petit déjeuner, je coupais un morceau de pancake beurré que j’avalais aussitôt. Mâchonnant mon morceau, mon visage se tordit en une grimace de douleur. Je mis alors ma main à ma joue, le côté enflé, vestige de la gifle monumentale que m’avait assené Jules. Gémissant de par la souffrance, je n’appuyais pas sur la peau violacée du coup que j’avais reçu. Cela faisait quelques jours désormais que mon mari m’avait violenté en public. La blessure s’était transformé en un bleu immonde que Marie, ma femme de chambre, dissimulait tant bien que mal derrière une poudre spécialement appelé « trompe couillon ». Et pourtant, malgré ses mains expertes, la trace du coup se voyait toujours. Je ne comprenais encore toujours pas. Comment mon mari avait-il pu savoir cela. Il me semblait que deux personnes seulement nous avait vu : ce steward tout d’abord et cette silhouette lointaine que je n’avais pu identifier. De loin, j’avais cru vor une silhouette de femme mais après, qui ça pouvait être, je l’ignorais. Je n’avais même pas été revoir Elliott car j’étais bien trop gênée de tout ce tord inutile causé pour lui. Songeuse, je m’imaginais même que cet homme ne voulait, à ce jour, plus me revoir… Il était temps d’avoir, à ce sujet, une conversation avec le troisième classe.
Soudain, la voix de ma femme de chambre me fit sortir de mes pensées. Elle venait pour me maquiller le visage. Il y a de longues années en arrière, elle m’aurait habillé mais j’avais bien changé depuis et n’avait besoin d’elle que pour masquer le bleu sur mon visage. La vie après 1912 m’avait appris bien des choses comme le respect du personnel. Je constatais pour autant que malgré qu’il soit fort, les Premières Classes continuaient à se faire habiller comme des enfants. Ne respectait-il donc pas le fait que leurs bonnes, hommes de main etc… était également morts et méritaient un repos paisible ? Une fois le maquillage fait, je me rendis dans ma penderie ou je pris une robe beige ceinte d’une ceinture à boucle dorée. Parée ainsi, je décidais alors de sortir sur le pont afin de profiter un peu du soleil. Je pris un chapeau ou cas ou les rayons seraient puissants. Marchant le long des couleurs, je finis par arriver au lieu tant désiré. Il y avait déjà quelques personnes mais il n’y avait pas foule. Je commençais alors ma promenade tout en fixant l’azur de l’eau. Je me sentais bien. Le calme était reposant et me faisait oublier ce mal être que je ressentais. Je me sentais bien trop seule, Camille me manquait, je causais de la peine à Elliott et mon mari ne voulait pas comprendre que notre mariage n’était plus.
C’est alors que j’entendis que l’on me parlait. Je me retournais vivement, il s’agissait d’une jeune femme blonde que je ne connaissais absolument pas.
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Sujet: Re: Il n'y a pas de petit ennemi. Lun 24 Juin - 22:55
Le soleil du matin m'enchantais quand je prenais le petit déjeuner, le regard sur l'azur de l'océan. Il m'arrivait parfois de sauter le déjeuner, m'habillant et sortant rapidement à l'extérieur cachée sous ma cape pour retrouver Elisabeth mais ce jour là, elle n'étais pas présente pour moi, je l'a laissais vaguer à ses occupations, aussi dès que Linda, ma bonne à tout faire m'eu servit je lui souris avant de lui faire signe d'aller profiter de la journée, je n'aurais pas besoin d'elle, après tout, elle avais le droit de se reposer non ? Après avoir terminé mon brownie au chocolat et ma tasse de thé, Linda ayant attendue que je termine de déjeuner débarasse le plateau, je lui souris en lui disant un léger merci avant de me rendre dans ma penderie. Après une minute de réflexion, je me saisis d'une robe bleu avec une ceinture blanche ainsi qu'un chapeau, mettant mes longs cheveux blonds en valeur sur mes épaules. Puis, je sors sur le pont, histoire de profiter du soleil quand j'apperçois une jeune femme, elle ne me parait pas inconnue, c'est celle que j'avais vu embrasser un autre homme que le sien et j'avais fait la bêtise de le dire à son époux. Je me dirigea vers elle et lui souris. "Vous êtes Nalah ou je me trompe ?"
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Sujet: Re: Il n'y a pas de petit ennemi. Ven 28 Juin - 13:34
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" Il n'y a pas de petit ennemi. "
Benjamin Franklin
Eleanor Shaw & Nayah L. Gallagher
/!\ Hors RP: Coucou, pour ta réponse, prends ton temps si tu n'as pas d'inspiration, je préfère attendre le temps qu'il faut plutôt que d'avoir une courte réponse rapidement posté qui n'atteint même pas le quota exigé de 20 lignes minimum... Merci de ta compréhension et bonne lecture! /!\
" Vous êtes Nalah ou je me trompe ? "
La jeune femme m'avait parlé ainsi. Et semblait me connaître... Enfin, si on modifiait le "N" par un "Y", effectivement, elle devait alors m'avoir déjà vue. J'en étais encore plus perplexe car son visage ne me disait rien du tout. Suite au naufrage dont j'avais survécu, les souvenirs étaient restés avant de s'effacer en même temps que ma vie poursuivait son cours. Lorsque j'avais fini par mourir de vieillesse, j'étais revenue sur le paquebot et avait ainsi récupérer mes souvenirs d'antan tout en conservant ceux qui m'avaient accompagnés jusqu'à mon dernier soupir. Mais ce visage là m'était tout simplement inconnu. J'avais beau creuser dans les tréfonds de ma mémoire, il n'y avait rien à faire, c'était une feuille vierge devant moi.
J'étais réellement penaude à l'idée de lui demander qui elle était. Peut être qu'il s'agissait d'une amie ou d'une personne avec qui je m'étais bien entendue durant mes quelques jours d’existence sur le bateau et ce, avant le tragique naufrage. De même, je me révulsais à l'idée de peut être lui faire de la peine ou autre. J'avais bon cœur et je n'aurais aimé être à sa place. Voir quelqu'un et lui parlait avant de réaliser qu'il nous avait oublié... C'était difficile à admettre d'autant plus qu'il était dur d'admettre pour un revenant qu'un an s'était écoulé sur le Titanic quand pour lui, la traversée n'avait été que de quelques jours. Et cela devait être pire que tout pour un passager qui avait vécu une année sur le navire et de revoir soudain des êtres chers qui avait changé, évolué, aimé d'autres personnes, eu des enfants et j'en passe sur ce que tous ressentaient depuis peu.
Pour ma part, mon retour sur le bateau ne s'était pas tellement bien passée à vrai dire, et ce n'était donc pas le moment de se faire des ennemis. A ce dernier mot, ma joue me brûla instantanément ce que mon mari me faisait subir. Une vague de haine sembla jaillir en moi, aussi, afin d'oublier ce cuisant souvenir, je me reportais alors sur cette inconnue: C'est de cette manière que je lui répondis:
" Oui, je suis Nayah... " tout en appuyant sur le "Yah" pour qu'elle sache qu'elle était l'orthographe exacte de mon prénom.
Puis j'ajoutais alors: " Pardonnez moi de vous demander cela, j'en suis extrêmement confuse, mais cela fait peu de temps que je suis revenue sur le bateau et il y a énormément de choses que j'avais oublié et votre visage, notamment, ne me revient pas du tout... " Disais je tout en affichant une mine penaude. Puis je me permis d'ajouter: " Pardonnez l'impolitesse de ma question, mais qui êtes vous? Puis je vous aider en quelque chose ou autre? " Terminai je en affichant une mine interrogative.