True love is a Fairytale, I’m damaged so how would I know ♦ avec Grace
Auteur
Message
Invité
Invité
>
PROFIL
RPG
Sujet: True love is a Fairytale, I’m damaged so how would I know ♦ avec Grace Lun 10 Juin - 18:01
True love is a Fairytale, I’m damaged so how would I know.
Les années étaient passées à une vitesse fulgurante depuis mon arrivée en Amérique à bord du Titanic et m'avaient changé, énormément changé. Si bien que peu étaient les personnes à pouvoir faire le rapprochement entre un pauvre orphelin qui durant la traversée du Titanic avait voyagé en troisième classe, et un homme qui était détenteur d'une fortune colossale, même si ces derniers portaient le même nom et qu'ils avaient tout deux le même meilleur ami. Oui, personne ne pouvait faire le rapprochement, car le premier était mort à mes yeux et aux yeux de beaucoup de personnes. Nous pouvons dire que l'Amérique avait été pour moi comme une renaissance et depuis mon arrivée, je ne cessais de grimper les échelons de la société mondaine. J'étais passé du pauvre mendiant qui acclamait les dieux et déesses, à un homme qui marchait désormais parmi eux pour finalement devenir l'un d'entre eux. Le monde est incroyable. Le destin inestimable. Il peut basculer en un rien de temps. Du bon côté comme du mauvais. Et fort heureusement pour moi, j'étais du bon côté.
Ma nouvelle vie à débuter lors de mon arrivée en Amérique. Beaucoup sont ceux qui croient que je suis devenu aussi puissant à l'aide de la bourse de Wall Street, en spéculant de l'argent. Mais il n'en est rien. Ma fortune a commencé pars un choix des plus déchirant, foudroyant. En effet, lors de la traversée du Titanic, j'avais fait la rencontre d'une déesse de seconde classe et j'en suis tombé éperdument amoureux. Elle était ravissante, éblouissante et à côté d'elle je me sentais comme un moins que rien tant sa présence avait le don de tous éclairer. Je fus son premier amant et nous avions même imaginé nous enfuir ensemble à l'arriver du paquebot. Chose que je désirais ardemment, mais son père est intervenu, me proposant une somme d'argent des plus importantes pour que je laisse sa fille tranquille. Il me promit de me donner de l'argent tous les mois et de me présenter à un homme qui pourrait montrer au monde entier mes dessins. J'ai tout d'abord refusé, car je ne voyais guère quitté Grace. Mais il avait des arguments convaincants. Bien trop convaincants pour qu'un homme tel que moi ne puisse les écouter. Il me disait que sa fille, ayant toujours vécu dans le luxe ne pourrait se satisfaire d'une vie de misère et ce, même si elle m'aimait. Et que son gendre, nous poursuivrait pour nous faire payer, car ce dernier était des plus rancuniers. Les arguments se succédaient et j'ai finalement décidé d'accepter. Les papiers furent signé, et il me logea pendant quelques temps dans un appartement à New York, jusqu'à ce que ma fortune soit assez grande pour pouvoir m'acheter ma propre demeure dans un quartier de riches propriétaires. J’étais devenu un nouveau riche et donc une énigme, car personne ne savait d’où provenait l’argent que je gagnais, soit du père de Grace et de la vente de mes desseins. Ils se mirent à inventer des choses à mon compte, comme s’il y devait obligatoirement avoir une raison quant à cette richesse. Richesse qui bien qu’elle me procurait une grande satisfaction, car je me trouvais désormais être une personne d’en haut, me remplissait d’un dégoût de ma propre personne, car je l’avais eu en perdant Grace et ça…c’était une chose impardonnable.
Mes yeux s'ouvrirent lorsqu'une voix près de moi retentit. « Monsieur Parker, la voiture est prête à partir. » En attendant que la voiture daigne arriver, je m'étais assoupi et j'avais repensé au passé. Ah ! Comme je donnerais tous pour revoir Grace, rien qu'une fois...Rien qu'une fois. Ce que je ne savais pas alors, c'était que le destin allait me donner un petit coup de main. « Parfait. Ne m'attendez pas avant demain matin, je pense que Lady Miller acceptera de me laisser reposer dans une chambre d'ami après sa soirée qui comme toujours risque d'être mémorable. » Mon majordome inclina légèrement la tête en souriant. « Bien, Monsieur. Passez une agréable soirée. » Il m'ouvrit alors la portière, qui sur moi se referma. J'étais paré à cette nouvelle soirée, ayant choisi parmi mes costumes un ravissant smoking noir. Lorsque les lumières de la demeure de Lady Miller ma parvinrent, un délicat sourire étira mes traits. Oui, ce serait absolument parfait.
A peine fus-je parvenu devant la massive porte d'entrée de la demeure, que déjà cette dernière s'ouvrait, laissant la place à une ravissante petite fille brune de 11 ans à peine qui se jeta dans mes bras. Il s'agissait d'Apolline, cette petite princesse que j'avais découverte être ma fille peu de temps après mon arrivée en Amérique. En effet, je l'avais eu avec Desdémone Miller, l'une de mes anciennes amantes. Il me faut avouer que lorsque j'avais découvert que j'avais une fille, le choc fut évident, mais le bonheur survint peu de temps plus tard. Après m'avoir longuement enlacée, Apolline releva la tête pour pouvoir me voir et me lança un regard des plus suppliants. « Dites-moi, serait-il possible que je reste avec vous durant cette soirée ? » Pour pouvoir la regarder dans les yeux, je posais un genou à terre et lui adressa un sourire navré. « Ma petite princesse, tu ne peux pas rester avec nous. Je veux dire, nous te l'avons déjà expliqué : hier nous avons fêté le réveillon de Noël en famille et ce soir il y aura une réception où aucun enfant y sera. J'aurais aimé t'y voir, saches-le, mais pas ce soir. » Une petite moue peinée apparut sur son visage. Moue que je lui retira en caressant délicatement sa joue avec ma main. « Ne t'en fais pas, bientôt tu seras assez grande pour te rendre à ce style de réception. » A ces mots, un ravissant sourire éclaira le visage d'Apolline qui me pris la main pour m'aider à me relever et pour m'entraîner à l'intérieur. Il faut avouer qu'elle arrivait passer avec une facilité déconcertante de la peine à la joie.
Les invités commençaient à arriver, certains accompagné par des proches à eux, car oui, Desdémone leur avait laissé la liberté d'inviter des amis, de la famille à se joindre à notre partie. Après tout, plus on est de fou, plus on rit. Même si je me disais que cette citation marchait plutôt dans mon ancien milieu social où durant les soirées de troisièmes classes nous ne faisions que rire et faire des bêtises. En effet, c'était différent du côté des mondains, car ils avaient un autre sens pour « s'amuser », sens qui me convenait tout de même et ce, même si l'ancien me manquait. Près de l'entrée, en compagnie de Desdémone, une main entourant sa taille, j'accueillais les invités. Un couple d'amis, se mit alors à nous parler, car la plupart des invités étaient déjà tous rentrés là où la fête battait à son plein. Nous discutions de choses et d'autres. Oui, c'était une soirée, comme il y en avait tant d'autre, tout du moins, jusqu'à cet instant. En effet, mon regard se détournant de mes interlocuteurs pour se poser sur les personnes qui arrivaient. Une jeune femme sortait d'une luxueuse voiture. Une jeune femme que je pourrais reconnaître entre mille, car il s'agissait d'elle, l'amour de ma vie...Grace...Celle que j'avais abandonnée au détriment de tout ce luxe. Celle que j'avais trahie et laissée dans les bras de James Jr. En la voyant, là, aussi resplendissante que lors de notre première rencontre, mon cœur manqua un battement. Je me demandais si elle me reconnaitrait. Si elle m'en voudrait. Si toujours, elle m'aimait... Oui... Je me le demandais...
True love is a Fairytale, I’m damaged so how would I know ♦ avec Grace