EVENEMENT n°3 ♦ La Salle des désirs en folie ▬ GROUPE 1

La Salle des désirs en folie.

Depuis la disparition du passager fou et les nombreux troubles qui ont été recensé à bord du Titanic, les passagers ont peur, ils craignent pour leur avenir, mais aussi à propos du monde qu’ils ont quitté. Ils cherchent des réponses, un peu vague, mais ils veulent avoir un but pour leur destin. Le Titanic est en pleine crise, tout comme ses victimes. Moi le Capitaine de ce navire, j’ai eu une idée au combien ingénieuse, faire entrer des petits groupes de personnes dans la Salle des désirs. Cette salle, les passagers l’utilisaient, mais pas tous. Ainsi je leur ai proposé un peu d’espoir pour leurs jours prochains. Mais ne pensez pas que je vais être si clément avec vous, le Titanic n’est pas content et moi non plus. Vous me décevez cher passager, on vous offre la vie éternelle après un si tragique drame et vous n’êtes toujours pas content. Je compte bien vous punir. Vous entrerez par cinq dans cette magnifique salle et ensemble, vous allez pouvoir découvrir une mystérieuse salle blanche, mais à chaque fois que vous exprimerez un désir, elle vous offrira ce que vous souhaitez. Vous voulez voir votre famille, elle vous apparaîtra, il vous suffira de dire les mots magiques : « Cher Titanic, je souhaite… ». Ahh il n’y a vraiment pas plus simple, vous souhaitez, on vous donne. Sauf que moi, je connais un secret que vous, vous ne connaissez pas. Profitez de vos humbles désirs, souhaitez, admirez, cela ne risque pas de durer bien longtemps. Venez affronter le Titanic et embrassez votre destin.

Informations sur le jeu ♦
▬ Vous l'avez bien compris, ici vous allez pouvoir tester notre magnifique salle des désirs. Pour le moment, il y aura trois groupes, avec une administratrice dedans pour vous guider. Si la demande est forte, nous ajouterons volontiers des groupes. Dans chaque groupe, il y aura cinq personnes.
▬ Pour cette première étape, vous devez raconter ce qui vous a poussé à découvrir cette salle des désirs et pourquoi vous vous êtes inscrit auprès du Capitaine (il fait des groupes pour ne pas engorger la salle). Vous parlerez votre entrée dans la salle, vous allez pouvoir parler avec les membres dans la salle. Pour le moment ne faite pas de vœux, vous pouvez très bien réfléchir à ce que vous allez souhaiter. En tout cas pas de vœux pour cette étape.
▬ Je vous rappelle que cet évènement est assez mystérieux, il pourra troubler et changer la vie de votre personnage selon le vœux. Je précise, vous ne pouvez pas voir les vœux des autres.
▬ Pour vous inscrire dans un groupe, il vous suffit de poster votre RP dans ce même groupe. Si il manque de la place, envoyez un message à un membre du staff, celui-ci créera un nouveau groupe.

Groupe 1 ♦
▬ Elisabeth Cavendish
▬ Jane Adler
▬ Jules Williams
▬ Mathilde Eleonore Garnier
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EVENEMENT n°3 ♦ La Salle des désirs en folie ▬ GROUPE 1 581941088

« Dans cette danse des ombres où scintillent les poignards, je serai la danseuse qui se joue du hasard... »

Tu avais peur, tous les jours étaient une nouvelle épreuve sur le Titanic. Depuis ton arrivée à bord, il t’en était arrivé des choses. Déjà, tu croyais voir ta sœur à chaque fois que tu croisais Rose Myles. Ensuite, un passager fou qui avait brulé des rideaux quand tu devais chanter devant la foule. D’ailleurs, cela ne se reproduirait plus. Tu restais muette face aux autres passagers. Ta voix restait glacer. Tu ne chanterais plus pour eux. Tu vivais, tous les jours, des événements traumatisants. Tu voulais souvent en finir avec cette vie de fantôme. Mais cela t’étais impossible. Enfin, tu te faisais assassiner dans les Bains Turcs. Nul besoin de préciser que cette histoire a déjà fait le tour du paquebot. Les gens t’épiaient et te regardaient. Tu gardais la tête haute. Tu refusais de donner le nom de ton tueur. Oui, Marcus Cream t’avait tapé dans l’œil, qu’allait-on lui faire ? Nous étions déjà morts. Pas besoin de créer un peu plus de panique. Comme si tout ceci ne suffisait pas… On te disait folle, tu n’étais pas folle ? Peut-être que si finalement ? Tes pensées s’emmêlaient, tu perdais souvent pieds, tu ne savais plus ce qui était réel et ce qui ne l’était pas. De nombreuses questions raisonnaient dans ta tête. Et à en voir, le regard des autres passagers avec toi, eux aussi cherchaient des réponses.

Comme un appel, tu rejoignais le Pont B que tu connaissais bien étant une habituée du Café Parisien, mais cette fois-ci tu me dirigeais vers la Salle des Désirs. Le Capitaine était là, classe en costume. Tu lui indiquais mon identité « Miss Elisabeth Eugénie Cavendish ». Il eut un moment d'hésitation, avant de te dévisager. Tu lui lançais un sourire qui voulait dire un problème peut-être ? - il ne dit pas un mot. Il te fit entrer dans la fameuse salle, tu hésitais un moment. Puis, tu entrais, tu devais être la première de ton groupe. Une salle blanche, juste du blanc, plein de blanc. Tu eus un frisson dans le dos, et tu regrettais déjà d’avoir pénétré dans ce lieu. Bizarrement, tu avais un mauvais pressentiment. Ce lieu te faisait un peu penser à un asile dans lequel on allait t’enfermer car tu étais folle. Folle. Folle. Folle. Tu en venais presque à penser, à te demander, si tu étais réellement morte une seconde fois ?! Tu perdais la tête, et être dans cette pièce blanche ne te rassurait pas vraiment. Qui allait entrer ? Qui allait te rejoindre ? Avec qui, te retrouverais-tu ?

Tu marchais dans la salle, ta robe trainait sur le sol, tu portais le médaillon de ta mère sur toi, il te quittait plus. Après-tout, c’était la faute de cet objet, et ta nostalgie qui t’avait amenée à ta perte. Avant d’entrer, le Capitaine nous avait parlé d’un secret. Vu tout ce qu’il se passait à bord du paquebot, tu craignais le pire. Mais n’avais-tu pas déjà connu le pire ?! Une première mort, la folie qui envahissait ton esprit, une seconde mort, la folie qui se propageait en toi. En entrant, dans cette Salle des Désirs, tu avais embrassé ton destin et épouser ta mort. Tu craignais le pire, car au fond, tu le savais… le pire serait à venir. Curieuse, tu voulais voir ce que l’avenir te réservait. Un souhait ? Tu en avais un oui … Même plus d’un, tu verrais comment tout cela allait se dérouler. Tu tremblais intérieurement, peut-être que le Capitaine allait se débarrasser de nous tous ?

Tu restais dos à la porte, tu ne savais pas qui allait suivre tes pas. Tu avais à la fois hâte de savoir, de découvrir les mystères de cette salle, l’identité de tes compagnons de cette fameuse salle des désirs, mais d’un autre côté tu redoutais ce que vous alliez découvrir. Tu restais là immobile, tu attendais que cela se passe. Tu étais en enfer déjà, rien ne serait pire que l’enfer.

Elle était dans l'eau, ses vêtements blancs flottaient au gré des courants. Ses yeux étaient vides, sans vie, sa bouche entre-ouverte. Son chignon s'était défait, ses cheveux bouclés se faisaient et se défaisaient selon les envies des océans. L'eau était glaciale, comme si l'on vous enfonçait des milliers de poignards simultanément. La douleur était telle que Jane ne parvint même pas à l'exprimer. Son corps coulait, et les ténèbres des abysses la saisissaient avec délicatesse, enveloppant d'abord ses membres, puis son torse, puis sa tête. La mort l'avait saisi avec une telle délicatesse qu'elle se laissait aller, en espérant se retrouver dans un endroit plus paisible, où il n'y avait plus de douleur, plus d'eau glacée, plus rien du tout.

Rêver de sa mort n'était pas une chose agréable. Mais elle avait l'habitude, à force. Jane se découvrit de ses draps, et se vêtit d'une robe simple, bleue. Comme à son habitude, elle portait toujours son alliance, et sa bague de fiançailles, seuls les autres bijoux variaient. Elle se coiffait, se maquillait, et se décidait d'aller voir cette fameuse Salle.

Une salle. Un voeu. Un désir.

Un voeu. Ce mot l'interpellait et éveilla sa curiosité. Elle réajusta sa tenue, avant de sortir dans le couloir. Ses pas étaient feutrés, quasi fantomatiques. Elle tenait sa robe qui traînait un peu trop par terre selon elle. D'autres âmes se baladaient aussi par là, mais ce n'était que des ombres pour Jane. Fixée sur son objectif, elle avança comme si elle était hypnotisée. Elle clignait à peine des yeux. Ses pas la mena jusqu'au pont, où il y avait une légère brise, agréable. On lui offrait une vue imprenable sur l'océan. Jane s'arrêta quelques instant pour l'admirer. Elle sentit un regard peser sur elle. Sa tête se tourna, et vit un peu plus loin le capitaine. Un visage de marbre, inexpressif. Un posture parfaite, une tenue impeccable. Jane le regardait avec perplexité, et finit par s'approcher. Elle le salua d'un geste, et déclina alors son identité. Le capitaine la regardait d'un air interrogatif. Il avait l'air énervé, déconcerté. Il finit par la laisser passer, et fit un signe de tête.

Alors, Jane entrait dans la salle. La couleur de cette dernière l'éblouit, elle plissa les yeux, avant de s'y habituer. Non, elle n'était pas la seule. Il y avait une autre femme juste là, d'un charme inégalé. Jane ne la connaissait pas. Peut-être qu'elle l'avait croisé durant l'un des repas, ou pendant les séances de divertissement. Elle n'en avait aucune idée. Constatant sa tenue et sa prestance, elle était sûrement de première classe. Jane était donc la deuxième à arriver, il en manquait trois. Même si elle avait fait preuve d'un quasi total désintérêt pour les autres passagers, sauf quelques exceptions, être dans une salle blanche avec un groupe restreint aiguisa sa curiosité. Ce sentiment lui donnait l'impression de revivre. D'autant plus qu'il y ait la possibilité de se faire exaucer un voeu, Jane se voyait renaître. Non pas que l'éternité l'ennuyait, loin d'elle cette idée. Mais, ses occupations quotidiennes commençaient un peu la lasser.

Et alors, Jane sourit.

Elle n'avait pas eu ce sourire sincère depuis bien longtemps. Il était discret, mais cela suffisait à égayer son visage. Un voeu ? O que oui, elle en avait un. C'était le souhait qui lui était le plus cher au monde, ce qu'il y a de plus précieux à ses yeux. C'est alors qu'elle salua, d'une petite voix, l'autre femme qui se trouvait avec elle. Si elles étaient toutes les deux ici, c'est qu'elles devaient nécessairement avoir quelques points communs.

L’éternité est parfois ennuyeuse. Vous savez, voir toujours les mêmes visages, les même expressions, avoir les mêmes affinités avec les gens. Vois toujours ces même gens. C’est parfois réellement blasant. Surtout lorsque l’ont est confiné dans un endroit qui de son vivant, parait monstrueusement grand, mais qui ne l’est plus tant que cela lorsque l’on a l’éternité pour le découvrir. Heureusement pour Jules, sa nouvelle vie sur le paquebot est pleine de rebondissements. D’un tempérament plutôt sociable, il est parvenu à se lier avec beaucoup de personnes, toutes classes confondues.

Un nouvel événement faisait parler de lui en cette belle journée. La salle des désirs était exceptionnellement disponible pour permettre aux revenants d’exaucer leurs vœux les plus chers. Avant sa renaissance, Jules se serait bien amusé de cela, n’étant pas croyant ni superstitieux pour deux sous mais depuis sa mort, il fallait avouer qu’il évoluait de manière étrange chaque jour. Il s’agit bien d’un revenant, ou était l’inconvénient de pénétrer dans une salle des désirs lorsque l’on est mort mais malgré tout, toujours bien en vie ?

Jules, vêtu d’un costume noir, et d’une chemise rouge moulante, s’approcha du Capitaine qui semblait l’attendre. Il n’avait pas prévenu de son arrivée et pourtant, le sourire du Capitaine lui fit rapidement comprendre qu’il était parfaitement attendu. C’est pour cette même raison que Jules lui lança un regard interrogateur avant de décliner son identité, sans grande conviction. L’homme ne pipa mot et ouvra la grande porte qui allait le mener à la salle des désirs. Pourquoi s’y rendre ? Pourquoi désirer tant faire ce vœu en particulier ? Oui ce vœux précis que Jules avait en tête à la minute même ou il passa l’entrée de la porte pour s’engouffrer dans une immense salle bien trop lumineuse pour ses yeux fatigué. Jules désirait faire ce vœu par impatience, tout simplement…

En entrant, Jules se protégea immédiatement les yeux. Il chercha de la décoration, du mobilier… Rien. Cette pièce n’était pas habitable. Il s’agissait d’une pièce simple, froide, repoussante. Il en eut des frissons jusque dans le dos. Son regard s’orienta finalement vers deux jeunes femmes qui lui étaient encore parfaitement inconnues. Elles étaient belles, élégantes… Elles appartenaient sans aucun doute à la même classe sociale que lui. Il se dirigea vers les deux jeunes femmes, ne sachant plus trop ou se diriger. Cette pièce lui faisait perdre tout ces moyens. Il ne s’y sentait pas du tout à l’aise et commençait doucement à regretter d’y être entré. Il salua les deux jeunes femmes d’un sourire et d’une légère courbette avant de croiser les bras devant lui, attendant l’arrivée des deux derniers « invités ».

EVENEMENT n°3 ♦ La Salle des désirs en folie ▬ GROUPE 1 538553tumblrm3kp5pegx51rvs8cco3500

Depuis combien de temps étais-je morte? Cette question, il m'arrivait souvent de me la poser en ce moment. Non pas que ma mort soit quelque chose de tragique pour moi, au contraire, quelle femme n'a jamais rêvé de vivre jeune éternellement. Je ne regrettais qu'une seule chose. Mes parents. Ils me manquaient terriblement. Toute ma vie, ils avaient été mon soutien et ma force. Quand j'avais embarqué sur le Titanic, j'avais promis à mon père de le télégraphier dès que j'aurais posé le pied aux Etats-Unis et eux avaient promis de venir me voir pour ma première là-bas. J'aurais aimé que cela arrive. Cela n'arrivera pas. Je ne le regrettais pas. Les regrets sont inutiles dans la vie et à plus forte raison dans la mort.

Je me demandais seulement comment ils vivaient maintenant, si papa allait bien et si maman s'était remise. Je voulais tellement qu'ils aient surmonté ça et qu'ils soient capables de surmonter cette tristesse.

Je posais mon poudrier sur sur la petite coiffeuse de ma cabine en soupirant. J'avais trouvé ma voix sur ce bateau en chantant et je m'épanouissais parfaitement dans ce domaine. Je me secouais en chassant ces idées noires de ma tête et entrepris de peaufiner mon maquillage, quand un appel du capitaine se fit entendre.

Une salle des désirs, un voeu?!

A peine sortie de ma tête, l'idée de voir ce que mes parents devenaient explosa dans ma tête. J'abandonnais là mon maquillage, pris ma longe veste et me dirigea vers le pont B. Je cherchais un moment avant de trouver la salle. Je pris une profonde inspiration avant de l'ouvrir.

Une lumière aveuglante me frappa en plein visage et je dus me protéger de mes mains craignant de perdre la vue. Cependant, je m'habituais assez rapidement à la lumière des murs blancs et découvrit avec surprise que je n'étais pas la seule à avoir répondu à l'appel du capitaine. Dans la salle se trouvait déjà deux femmes et un homme, tous les trois très élégants, je les soupçonnais d'être des premières classes.

La différence de classe sociale ne m'a jamais dérangé, j'espérais seulement qu'il en allait de même pour eux. Ce n'est pas drôle de faire la conversation seule. La première jeune femme avait l'air assez perdu, la seconde avait l'air plus sympathique, quant à l'homme, il avait tous simplement l'air gêné d'être là. Je me rapprochais de la femme la plus sympathique et m'appuyais sur le mur pas loin d'elle.

Si je devais entamer la conversation autant le faire avec quelqu'un de sympathique.

La Salle des désirs en folie.

[HJ : Si d'autres veulent nous rejoindre, n'hésitez pas la porte vous est ouverte.]

Mes victimes étaient toutes là, dans la salle des désirs. Oui je dis bien mes victimes, parce que si elles pensaient vivre un moment agréable, leurs souhaits serait bien leurs pires cauchemars. Je suis cruel je le sais, mais ces âmes en déroutes me déçoivent et j’ai bien l’intention de me venger d’elle et de les torturer un peu plus. Je suis le Capitaine, un capitaine très spécial, vous vous en rendrez compte bien assez tôt. Cependant, personne ne sait qui je suis et vous n’êtes pas prêts de le deviner. Vous pouviez être mes petits protégés, mais vous me décevez. Je vous donne une chance de vivre dans ce bateau et vous regrettez vos anciennes vies. Tant que vous serez là à vous plaindre, vous ne connaitrez jamais le repos. Ils s’appellent Elisabeth, Jane, Jules et Mathilde, ils ne se connaissent pas tous, mais aujourd’hui, leur destin sera lié par un lourd secret. Pourront-ils l’oublier ou est-ce qu’il va les hanter ?
Ils sont là à réfléchir à leur secret, je les observais, mais il fallait que j’entre en scène pour leur indiquer le chemin vers leurs pires cauchemars, mais pour le moment, je leurs laissais encore quelques minutes de calmes et surtout un bout de rêve. J’avançais vers eux, dans mon uniforme, tout souriant, un air bienveillant sur le visage. Je ne voulais absolument pas leur faire peur, je me devais de les mettre en confiance.

« Je vois que vous êtes tous impatients de voir réaliser votre rêve. Pour cela rien de plus simple, vous devez y penser et de dire « Cher Titanic, je souhaite… » Suivie de votre vœu. Maintenant, c’est à vous de jouer. »

Je m’éloignais alors, sortant de la pièce. Je pourrais savourer plus loin ma vengeance.

Informations de jeu ♦
Pour ce tour mes chéris, vous serez encore tranquille, ça sera après que les choses vont se corser.
▬ Vous pouvez parler un peu avec vos petits camarades avant l'arrivée du Capitaine et après vous suivrez ses instructions, c'est à dire proférer votre vœu. Une fois celui-ci dit, vous le verrez dans la forme que vous le souhaitez, il faut que ça soit quelque chose de plaisant pour vous. Attention, vous êtes seul à pouvoir voir votre vœu.
Ca ne bouge pas énormément, mais attendez vous à des choses affreuses pour votre persos par la suite.

« Dans cette danse des ombres où scintillent les poignards, je serai la danseuse qui se joue du hasard... »

Impressionnée par la situation, qu’est-ce-que tu faisais là ? Ah oui ! Vous deviez tous faire un vœu. C’était jour de fête aujourd’hui ? Ou bien y avait-il anguille sous roche. La porte s’ouvrit, et Jane Adler entra. Tu lui souris, sans un mot. Tu la connaissais Jane, depuis longtemps, sur ce navire aujourd’hui mis à part James c’était d’elle dont tu étais le plus proche. L’un de tes seuls liens avec le passé. Parfois, un sourire, un regard suffît, les mots ne sont que des lettres et l’on peut s’en passer. Tu étais rassurée à l’idée qu’elle soit là avec toi, s’il se passait quelque chose au moins tu ne serais pas seule pour affronter ça ! Jane était là, et Jane s’était un peu comme ta seconde sœur. Tu réfléchissais à un vœu, tu ignorais ce que tu pourrais bien dire… Ta vie avait toujours rythmé par Hélène. Hélène. Hélène. La revoir … Tu ne pouvais souhaiter sa mort à elle-aussi, cela ne se faisait pas de lui arracher la vie mais c’était l’une des solutions pour que vous soyez réunis. Elle avait du continuer sa vie sans toi. Continuer sa vie de vivante, alors quoi tu étais là à errer comme une âme en peine sur le Titanic. Ce paquebot cauchemardesque. Tu saluais le jeune homme qui venait d’entrer, il était plutôt craquant. Devais-tu te présenter à cet inconnu ? Une jeune femme entra à son tour rapidement, elle resta loin de toi.

« Vous savez quel vœu vous allez faire, vous ?» dis-tu un peu émue. Un instant plus tard, le capitaine pénétra dans la pièce. Tout sourire, et content d’être avec nous. Ca cachait forcément quelque chose… Tu en étais certaine ! C’était trop beau pour être vrai, réaliser vos vœux. Le capitaine expliqua que l’on devait formuler nos vœux, et qu’il nous apparaitrait juste à nous. Comment était-ce possible ? Un vœu semblable à un rêve. Quelque chose en moi me crier que c’était le moment, c’était mon tour je devais faire mon vœu…. « Cher Titanic, je souhaite ne plus jamais être malade, ressentir toute la souffrance éprouvée dans mon corps ces dernières années. Le poids de la mort. Je ne veux plus souffrir, plus mourir. Epargnez-moi, cher Titanic. »

A ces mots, un voile blanc t’entoura et dans ses bras tu te laisses tomber, tu te laisses aller. Un sentiment de bien être t’enveloppe. Tu fermes les yeux, tu pleurerais presque tellement tu es bien. Tellement tu te sens vide mais dans le sens où tu es soulagée. Le poids de la malédiction n’est plus sur tes épaules. Tu te sens bien, sereine, apaisée. Et aussi, un peu honteuse si les autres te voient te laisser aller ainsi, ce n’est pas le genre d’une lady ! L’espace d’un instant, tu remercies le Titanic pour t’offrir ce moment. Tu aurais pu demander à voir ta sœur, ou voir ce que le monde était devenu tu y avais pensé mais à quoi bon souffrir un peu plus ? Deux morts, tu étais mortes deux fois alors pourquoi continuer. Pourquoi avoir mal ? Pourquoi se piquer avec une quenouille volontairement ? Tu voulais être bien, l’espace d’un instant oubliée tes problèmes de fantômes immortels damnés et maudits. Malheureusement, ce moment de bien-être ne sera que de courte durée…

HJ : Postez à ma suite les autres, pas d'ordre de passage. Hop hop hop, on se motive EVENEMENT n°3 ♦ La Salle des désirs en folie ▬ GROUPE 1 1425670201

Que faisais-tu devant Le Capitaine et devant cette porte mystérieuse ? Tu n’en avais aucune idée, mais l’odeur d’alcool que tu sentais sur la langue te laissait croire que tu avais beaucoup bu et que le hasard t’avait amené ici. Le Capitaine te demanda ton nom et si tu voulais entrer dans la Salle des désirs, une salle qui donne réalité à ton souhait le plus cher. Cette proposition semblait alléchante à première vue, même si tu te méfiais du Titanic et du Capitaine, tu ne voyais vraiment pas comment un vœu pouvait être désagréable. « James Ludovic Spencer » Le Capitaine te regarda et eu un grand sourire en te faisant signe d’entrer. Sceptique, tu obéis, bien que te demandant toujours si c’était une bonne idée.

Tu te retrouvais dans une salle d’un blanc immaculé, presque aveuglant, on aurait du une infirmerie, mais en plus blanc encore. Toi qui aimais bien les couleurs plus sombres, tu ne te trouvais pas vraiment à ta place dans ce lieu étrange. Il y avait déjà quatre personnes dans la pièce, tu étais donc le dernier à entrer, ça n’allait pas tarder à commencer. Tu pris quand même le temps de regarder qui étaient ceux qui allaient partager cette salle avec toi. Tu reconnus immédiatement Elisabeth, ta chère Elisabeth, mais elle ne t’avait pas vu et tu préférais la laisser à ses sombres pensées pour le moment, son vœu n’appartenait qu’à elle, et tu devais donc respecter son intimité. Sa meilleure amie, Jane, étai également présente, tu l’avais déjà rencontré lors de certaines ballades avec Elisabeth. Tu avais déjà vu l’autre homme dans les salons réservés aux premières classes, mais tu ne le connaissais que de vue. La dernière personne semblait habillée moins élégamment qu’Elisabeth, elle faisait sans doute partie des secondes ou troisièmes classes, mais ça t’importait peu.

Tu allas tranquillement t’installer dans un coin de la Salle des désirs pour attendre la suite et réfléchir au vœu que tu allais faire. Qu‘est-ce que tu aimerais avoir à tes cotés ? Elisabeth était déjà présente donc tu devais choisir un truc extérieur au Titanic. Sortir d’ici ? Non, maintenant que tu t’étais fait à ta nouvelle condition et que tu avais rencontré Elisabeth, tu n’avais plus vraiment envie de ça. Tu ne manquais pas vraiment de quoi que ce soit à bord, alors il fallait choisir une chose qui te manquait plutôt avant d’embarquer. La réponse vient d’elle-même se graver dans tes pensées. Tu étais sur que c’était le bon choix. Tu revins à la réalité en entendant la voix d’Elisabeth. « Vous savez quel vœu vous allez faire, vous ? ». Tu n’avais pas eu le temps de répondre ni même de lui faire remarquer ta présence que la porte s’ouvrit de nouveau pour laisser entrer Le Capitaine, un grand sourire sur les lèvres et la méfiance que tu avais complètement oublié en entrant dans la pièce revient instantanément, ce sourire n’augurait rien de bon pour tous ceux présents ici.

Tu écoutas les explications du Capitaine, tout ça semblait étrangement simple, formuler le souhait, et il apparaissait. Aucune condition ? Aucun prix à payer ? Aucune limite au souhait demandé ? C’était tout bonnement impossible. Le Capitaine ne te laissa pas l’occasion de poser ces questions, à peine ses explications terminées qu’il sortit de nouveau de la pièce, vous laissant seuls avec un pouvoir étrange capable de combler toutes vos envies. Il était temps de formuler ce vœu que tu avais choisi, et c’est en n’y croyant qu’à moitié que tu pris la parole.

« Cher Titanic, je souhaite avoir l’occasion de revivre une dernière fois une des séances d’entrainement que j’avais avant avec mon père. »

Ton souhait exprimé, tu attendis, te disant que rien n’allait se produire, après tout, les autres personnes ne semblaient aucunement atteinte par quoi que ce soit. Au moment où tu allais ouvrir la bouche pour leur demander si ça marchait pour eux, ta vision se troubla, et quand elle fut de nouveau claire, la surprise te fit écarquiller les yeux. Tu étais dans chez toi, dans le manoir de la famille Spencer, dans une salle que tu connaissais très bien, car tu t’étais entrainé à manipuler toute sorte d’armes avec ton père quand tu étais plus jeune. Ta surprise se fit encore plus grande quand tu remarquas que tu n’étais pas seul, et que ton père était debout en face de toi, une épée à la main, exactement le même que dans ton souvenir, te faisant un sourire paternel. Il se mit en garde et tu remarquas seulement à ce moment là que tu avais toi aussi une épée dans la main. L’entrainement commença, tu ne te posais plus de questions, tu ne pensais pas au fait que tout ceci cachait quelque chose, que c’était simplement une illusion née de ton esprit. Tu appréciais simplement le fait de pouvoir être avec ton père, et lui montrer tes progrès depuis sa disparition…

La Salle des désirs en folie.

Un vœu, un seul petit souhait qui allait devenir le pire de leur cauchemar, un sourire sadique aux lèvres, je les guettais, ils ressemblaient tous à des petits animaux en cage. J’étais l’unique maître de la situation et j’allais pouvoir faire ce que je désirais le plus, les traumatiser, leurs insuffler une touche de cauchemar, une note traumatisante qu’ils ne pourraient oublier. Je voulais hanter leurs songes et ainsi, ils en rêveraient même la nuit. Traumatisés, ils le seront après ce séjour et ma funeste punition allait les conduire dans les plus grandes profondeurs de la peur. Je riais avec sadisme, je voulais les punir, toucher là où ça faisait mal et désormais, j’avais le loisir de découvrir leurs souhaits. Ils étaient tous les mêmes, tous à vouloir des choses qui les rattachaient de leur passé. Ca me faisait rire, puisqu’ils allaient pouvoir découvrir la triste réalité ou un destin alternatif n’ayant jamais existé.
Il y eut d’abord chez les passagers présents dans la pièce, Elisabeth, cette belle noble dont l'esprit pouvait être défaillant. Elle espérait aller mieux, au joie, voilà un spécimen des plus rares qui ne pensait qu'à elle-même et non aux autres. Pendant quelques instants, je lui insufflais un bien-être qu'elle n'allait plus jamais ressentir de sa vie. Tout lui paraissait doux et joyeux... Puis tout changea. Elle finit par entendre des cris, puis la mort, un froid mordant finit par l'assaillir, comme une sombre tempête. Je lui donnais de la crainte, puis un délire sans précédent. Plus jamais la belle Lizzy n'irait mieux, ça je vous le promet.
James quant à lui, il voulait revivre un moment avec son père, cet homme riche m'étonna et je comptais bien lui offrir sa dernière séance avec son paternel. Il put voir cet homme et lui combattre, le plus jeune fier de montrer ses nouveaux talents à son géniteur. Cependant, tout changea, le manoir finit par devenir sombre et il y eut les reproches. Ceux d'un père qui voyait son fils comme un incapable, il lui en voulait de ne pas avoir survécu, d'avoir laissé le patrimoine familial. Il jugea l'incompétence de son fils, le voyant comme un bon à rien. Ohh pauvre James, les reproches d'un père peuvent être si durs et vous marquer à jamais.
Quant aux autres, ils allaient pouvoir vivre leurs pires cauchemars, les souhaits qu’ils voulaient voir allaient se transformer en peur, tout cela pour mieux les affecter. Je regardais leurs réactions avec attention.

Informations de jeu ♦
Voilà, un nouveau tournant commence, après la phase souhait, le cauchemar commence. Si vous avez participé au tour précédent, le Capitaine vous a donné des indications quant à votre "cauchemar", sinon, vous pouvez l'imaginer vous même ou vous pouvez contacter Georgiana qui vous dira la marche à suivre.
Bon jeu mes amis et pour toutes questions les admins sont là.

prestance et de classe, mais il avait ce petit quelque chose qui ne la mettait jamais à l'aise en sa présence. Ses pensées se bousculaient dans sa tête. Que lui voulait un moment de telle gratitude envers cette poignée de personnes ? Qu'avaient-ils de si particulier pour en arriver à ce privilège, de pouvoir réaliser un voeu ? Le sien était tout forgé, depuis quelques mois déjà. Cela relevait de l'impossible. Quoique ce mot n'est devenu qu'une ombre depuis la coulée du Titanic. Personne ne croyait aux fantômes, et Jane, encore moins. Mais voilà qu'elle en était une. Et sa meilleure amie aussi. Elizabeth, sa si chère et tendre Elizabeth. C'était sa seule accroche à sa vie antérieure, un des rares lumières qui lui permettait de tenir le coup au fond des abysses. Elle avait fait des connaissances depuis, mais aucun de ces visages n'étaient présents dans la salle. Pour elle, ces inconnus portaient tous des masques inexpressifs, hormis le visage d'Elizabeth. Jane était tellement dans ses pensées qu'elle ne se souciait plus trop de ce qu'il se passait autour d'elle.

La voix de Lizzie la fit sortir de ses pensées. Une surprise si grande pour Jane qu'elle en sursautait presque. L'émotion la submergeait déjà. C'était trop beau pour être vrai. On leur avait déjà offert l'immortalité, coincé sur le bateau le plus luxueux du monde. Beaucoup d'hommes rêveraient d'une pareille opportunité, et ils ne l'auront jamais. Jane n'avait rien demandé. Juste une nouvelle vie, une nouvelle chance. L'éternité lui importait peu, et elle le possédait malgré tout. Ses yeux visaient le capitaine, toujours aussi élégant dans sa tenue. Elle hésitait un instant à prononcer son voeu. C'était une chose tellement précieuse pour elle que Jane n'osait même pas émettre ces quelques mots. L'étrange impression qui si elle le partageait, ça perdrait toute sa valeur car il n'y aurait pas beaucoup de personnes qui pourraient le comprendre. Elizabeth, mais c'est tout. Finalement, elle cédait à la tentation.

" Cher Titanic, je souhaite de tout coeur revoir Thomas vivant, et en bonne santé."

Voilà, les mots étaient dits. Plus précieux que n'importe quel joyau ou bijou. C'était inestimable à ses yeux. Ce n'était pourtant que de simples mots, faciles à écrire sur un morceau de papier. Pourtant, ils étaient différents à ses yeux. L'émotion était trop grande pour elle. Jane était encore dans la salle blanche, elle voyait encore le visage des autres, et des larmes perlaient sur ses joues. Sa tristesse se faisaient entendre dans son souffle, qui se faisait bruyante et suffocante. Les autres personnes disparaissaient, et un voile invisible, mais d'une douceur extrême l'enrobait, et soulageait ses pleurs. La lumière devenait de plus en plus éblouissante, elle l'aveuglait. Elle fermait ses paupières, et abritait ses yeux avec son bras.

Une poignée de secondes passaient, et le flash semblait s’atténuer, jusqu'à ce que la luminosité devienne tout à fait supportable. Son bras se dégageait de son visage. A sa grande surprise, elle se trouvait devant l'escalier qui menait à sa maison, à Londres. Le temps était radieux, le vieux jardinier, toujours présent. Elle tenait en main un sachet de tissu. Cette scène lui semblait si familière. Alors, Jane grimpait les escaliers, et ouvrit avec prudence la porte d'entrée. Ce lieu regorgeait de vie. C'était lumineux, embellit par des plantes vertes et des bouquets de fleurs. Il y avait du bruit dans la salle à manger. Jane s'avançait avec curiosité. Un homme était là, et triait des papiers, les rangeait dans les chemises. Il était élancé, sa silhouette lui était si familière. Il se retournait. C'était lui. Il était là, juste devant ses yeux, tout sourire, les yeux scintillants. En bonne santé, resplendissant. Il n'avait plus la pâleur, ni les yeux vitreux, ni la faiblesse qu'il avait avant qu'il ne décède. Il était parfait. Elle voulait dire quelque chose, elle ouvrait la bouche, mais aucun son n'y sorti. Thomas la regardait avec interrogation. Il lui demandait si tout allait bien. Mais encore une fois, Jane ne parvint à émettre aucune réponse.

HJ : un gros gros gros désolée pour le retard de cette réponse. Je me rattraperai, promis.

Vous savez quel vœu vous allez faire, vous ? demanda la jeune femme.

C'était assez amusant de l'entendre, sa voix douce et agréable contraster avec sa manière de se tenir, très digne et pleine de prestance. J'aurais mis ma main à couper qu'elle faisait partie de la noblesse. Je m'apprêtais à répondre, mais fut interrompu par l'entrée du capitaine.

Ce dernier nous donna les modalités pour faire notre vœux. L'image de mes parents s'imposa à mon esprit. Je voulais faire mon vœux, mais pas devant le capitaine, je ne voulais pas passer pour une fille à papa. Alors qu'il sortait un homme entra. Je ne le connaissais pas? mais devait avouer qu'il avait beaucoup d'élégance. Cependant, l'odeur d'alcool qui émanait de lui me signifiait clairement qu'il avait dû profiter de sa soirée avec une bonne amie aux reflets ambrée. Je ne fis pas de commentaire, on avait tous nos hauts et nos bas et nos propres moyens de les régler.

Le capitaine sortit de la pièce tous sourire, j'avais un mauvais pressentiment, mais l'envie de voir mes proches fut la plus forte. Tout bas, pour ne pas que les autres m'entendent, je prononçais les mots magiques:

- Cher Titanic, je souhaiterais vraiment prendre le thé une dernière fois avec mes parents.

Soudain, la pièce me parut encore plus lumineuse qu'elle ne l'était déjà. Quand je pus à nouveau ouvrir les yeux j'étais dans le petit salon d'été de la maison.

Je reconnus les rideaux bleus-ciel avec des motifs de tournesol, la fleur préférée de ma mère. Devant moi sur une petite table de style Louis XVI, trônait une théière fumante et son service à thé d'émail bleu, la fierté de ma mère.

Dans l'air je pouvais sentir l'odeur de thé noir et des cigarettes de mon père. De chaque côté de moi mes parents. A ma gauche, mon père sirotait tranquillement son thé et à ma droite son père fumait sa cigarette en lisant son journal.

Je saisis ma tasse et commençais à savourer ce délicieux mouvement.

HS: Désolé de répondre si tard, je suis de retour et ça ne se reproduira plus EVENEMENT n°3 ♦ La Salle des désirs en folie ▬ GROUPE 1 678143148

La Salle des désirs en folie.

Un vœu, un seul petit souhait qui allait devenir le pire de leur cauchemar, un sourire sadique aux lèvres, je les guettais, ils ressemblaient tous à des petits animaux en cage. J’étais l’unique maître de la situation et j’allais pouvoir faire ce que je désirais le plus, les traumatiser, leurs insuffler une touche de cauchemar, une note traumatisante qu’ils ne pourraient oublier. Je voulais hanter leurs songes et ainsi, ils en rêveraient même la nuit. Traumatisés, ils le seront après ce séjour et ma funeste punition allait les conduire dans les plus grandes profondeurs de la peur. Je riais avec sadisme, je voulais les punir, toucher là où ça faisait mal et désormais, j’avais le loisir de découvrir leurs souhaits. Ils étaient tous les mêmes, tous à vouloir des choses qui les rattachaient de leur passé. Ca me faisait rire, puisqu’ils allaient pouvoir découvrir la triste réalité ou un destin alternatif n’ayant jamais existé.
A la suite de James et Elisabeth apparut Jane, douce jeune femme qui demandait à revoir son Thomas. Je souriais, ce groupe m'amusait divinement bien. Jane put ainsi voir Thomas, il lui souriait, il lui parlait et pourtant, elle ne put dire aucuns mots. Puis elle se retrouva dans un long couloir, Thomas s'éloignait de plus en plus, Jane devait courir pour le rattraper, mais jamais elle ne put, Thomas était loin, perdu à jamais.
Ensuite, arriva la douce Mathilde, une chanteuse délicieuse à la voix angélique, elle désirait prendre un dernier thé avec sa famille. Elle se retrouva dans un salon et put savourer un doux moment en famille. Cependant, tout finit par s'ébranler et les parents furent remplacer par un homme, l'être qui lui avait fait tant de mal au temps où elle était danseuse. Il prenait son thé avec elle, lui souriait et soudain, il s'approcha pour lui caresser la joue. La scène se termina ainsi, avec une Mathilde apeuré d'avoir vécu son pire cauchemar.
Quant aux autres, ils allaient pouvoir vivre leurs pires cauchemars, les souhaits qu’ils voulaient voir allaient se transformer en peur, tout cela pour mieux les affecter. Je regardais leurs réactions avec attention.

Informations de jeu ♦
Intervention spécial pour Jane et Mathilde.
Voilà, un nouveau tournant commence, après la phase souhait, le cauchemar commence. Si vous avez participé au tour précédent, le Capitaine vous a donné des indications quant à votre "cauchemar", sinon, vous pouvez l'imaginer vous même ou vous pouvez contacter Georgiana qui vous dira la marche à suivre.
Bon jeu mes amis et pour toutes questions les admins sont là.

Soudain la lumière du jour qui éclairé le petit salon par la fenêtre entre-ouverte s'atténua donnant à la pièce des nuances plus grises. Je relevais la tête pour voir ce qui se passait. Le thé me paraissait plus froid. Je regardais à gauche ma mère avait disparu, cependant il y avait quelqu'un à ma droite, mais ce n'était plus mon père.

Je lâchais ma tasse qui vint se briser sur le sol en parquet du salon. Devant moi se tenais l'être le plus ignoble que je connaisse. Grand et élancé comme la plupart des danseurs dans son costume trois pièces violet et sa cravate rouge criarde. Ses cheveux gominait en arrière, il me souriait de son sourire si bienveillant qu'il offrait à tout le monde.

Au fond de moi je sentis la panique montait, j'avais envie de m'enfuir, mais je ne parvenais pas à bouger comme si quelqu'un m'avait ligoté à mon fauteuil... qui n'en était plus un. J'étais de nouveau dans la salle de danse. Je pouvais voir mon reflet dans le grand miroir de danse. Je n'étais plus une petite fille, mais lui était bien présent.

La terreur s'amplifia quand il se leva et s'avança vers moi. J'étais complètement paralysée. Sa main effleura ma joue dans un geste délicat qui me déclencha des frissons d'horreur dans tout le corps. Je voulais hurler ma terreur, m'enfuir, me débattre, lui envoyer ma chaise à la figure, mais mon corps refusait de m'obéir et je restais là paralyser.

Des larmes commencèrent doucement et silencieusement à couler sur mes joues sans que je puisse les arrêter.

- Maman, papa, sauvez-moi. Je vous en supplie que quelqu'un m'aide! murmurais-je en sachant que personne ne viendrait, tout en me recroquevillant sur moi même.

Tout semblait si parfait, et si beau. Comme dans un rêve, un rêve qui se réalisait. Jane réalisait à ce moment là à quel point son défunt mari pouvait lui manquer. L'émotion était telle qu'aucun mot ne sortait de sa bouche. Pourtant Thomas lui demandait si elle allait bien, si sa promenade s'était bien passée. Il avait toujours autant de prestance, pour elle, il était parfait. Jane savourait ce moment comme elle le pouvait. Dans sa maison, avec son mari, ses affaires, un temps radieux, à Londres. L'immortalité avait alors un goût bien amer dans sa bouche quand il n'y a pas la personne avec qui on voudrait partager cette éternité.

Mais ce qui semblait être paradisiaque allait redescendre en enfer. Elle avait soudainement comme des sensations de vertiges, un mal-être dont elle ne pouvait se dégager. Thomas parlait toujours, mais sa voix donnait des échos à en avoir des migraines. Mais que se passait-il ? Et alors, il lui tournait le dos, et marchait dans le couloir, dont le bout plongeait dans une obscurité sans pareille. Ce couloir semblait long, et s'allongeait à chaque pas que Jane faisait pour s'approcher de Thomas. Mais il s'éloignait quand même. Enfin, elle put émettre un son, elle l'appelait. D'abord à voix basse, mais en suite elle se mettait à crier, à hurler à en cracher ses poumons. L'expression de détresse se lisait sur son visage. Le monde semblait se décomposer autour d'elle, on se croyait dans une illusion.

Elle l'appelait, elle l'appelait encore une fois, mais il était encore et toujours plus loin. Jane se mit à courir, tenant fermement sa robe pour ne pas qu'elle la gêne. Le parquet était glissant et incertain, ce qui ralentissait sa course. Elle ne voulait pas le voir partir, non, non ! Tout était parfait, tout était si parfait, pourquoi fallait-il en arriver là ? Jane accélérait sa course, persuadée qu'elle pouvait le rattraper. Elle se donnait trop d'espoir. La jeune femme glissait sur le sol et tombait. Elle pleurait, elle ne voyait pas quoi faire d'autre. Lorsqu'elle relevait la tête, Thomas n'était plus là. Il était parti, pour de bon. Qu'avait-elle fait pour mériter telle torture ? C'était ce qu'elle se disait continuellement. Jane restait couchée, totalement désespérée. Ses yeux terrifiés et trahis regardait au loin. Peut-être qu'il reviendrait l'aider à se relever. Peut-être.

« Dans cette danse des ombres où scintillent les poignards, je serai la danseuse qui se joue du hasard... »

La folie, ô douce folie...

J'étais prise d'une frénésie, une frénésie extrême où il n'y avait plus que moi et le Titanic. Moi et l'immensité. Moi et l'éternité. Le monde tout autour n'existait plus. Le monde tout autour n'était qu'un amas de son, d'images sans gout, ni saveur, sans sens ni pertinence. Des images que je ne voyais même plus. Le néant. L'au delà. La mort et la vie. La session des voeux était terminée, étions-nous tous maudits ? J'étais encore tombée dans un des multiples pièges que nous tendez le Titanic. Il avait déjà causé notre perte, notre mort. Il ferait encore des dégâts, pourquoi en serait-ce autrement ? Il nous faisait payer nos erreurs.

La fatalité n'existait pas, tout est inéducable.

Je sortais de la pièce en courant, en pleurant. Des larmes reflétant ma tristesse, mon mal-être, la malédiction abattu sur moi, plus jamais je en serais totalement lucide. Plus jamais, je n'aurais les idées claires. Des larmes de détresse, des appels au secours, des SOS. Je criais à l'aide, j’appelais ma bonne étoile, mon ange gardien. Je n'avais pas vu les autres dans la pièce, je n'avais même pas vu James, ni si Jane avait bien réussi son voeux, ou si Mathilde allait bien. Je lui aurais glissé quelques mots... histoire de. Mais non, la vie n'existait plus. J'étais l'ombre du Titanic, une ombre errante qui était partie telle une furie de la Salle des Désirs. Je jurais que je n'y retournerais plus jamais. Jamais. Au grand jamais. Cette salle avait détruit les dernières brides de bonheur que j'avais en moi. Le Titanic avait pris ma vie. Le Titanic m'avait tout pris. La réalité était une chose qui n'existait plus ici. Les larmes coulaient le long de mon cou, je marchais sans m'arrêter le long des ponts, j'allais m’effondrer telle une épave dans ma cabine pour ne jamais en sortir. La fatalité me sortira de mon trou. Je ne voulais plus vivre. C'était devenue trop dur. Trop difficile. Le sort s’acharnait sur moi. Ma bulle prenait des coups, et ma vie était remplit de failles. De cette folie, j'en ferais une force. Je me promettais de me venger de ce paquebot maudit, tout autant que nous ! Et de ce Capitaine envers qui je vouais une haine sans limite.

La vengeance, douce vengeance qui se profile à l'horizon.

Je te maudis Titanic. Nous allions tous devenir fou à être enfermé ainsi, on finira tous par se détester, on prendra la tête. Cela deviendrait invivable. Je trouverais une solution pour partir d'ici. Rejoindre ma soeur, Hélène... si tu savais... ou bien, mourir. Je ne mérite que ça. Mourir, et en finir avec tout ça ! Mourir. La mort, un délice, un poison avec lequel je voulais me tuer, une bonne fois pour toutes.

Fin.

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EVENEMENT n°3 ♦ La Salle des désirs en folie ▬ GROUPE 1

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