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| Petit bain de lune (LIBRE) | |
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> PROFIL RPG | Sujet: Petit bain de lune (LIBRE) Ven 23 Mar - 10:38 | |
| Comme la nuit parait longue à la douleur qui s'éveille Mary n'arrivait pas à dormir. Dormir, elle trouvait cela ironique. Ils étaient tous morts et pendant ils ressentaient encore le besoin de dormir.... C'est peut être pour ça que certains n'acceptaient pas encore leur condition? Mary jeta son énième bouquin hors de son lit et se leva. Elle alla dans sa garde robe toujours parfaitement rangée grâce aux femmes de chambre qui n'avait pas abandonné leur travail et sortit son peignoir bleu aux motifs or. Elle sortit de sa chambre pour se rendre dans son salon privatif où ses pantoufles étaient, elle les mit d'un mouvement de pied, pris ses clés et sorti de ses appartements.
Elle marcha doucement sur le tapis moelleux du couloir des premières classes pour ne pas réveiller les autres pensionnaires et se rendit sur le pont A.
La promenade des premières classes...Elle avait sérieusement changée depuis le naufrage! Avant, elle ennuyait pour son trop de simplicité! Mais maintenant, des passagers n'hésitaient pas à ajouter leur touche personnelle. Par exemple des fleurs! Elle observa le pont, il n'y avait personne! Vu l'heure c'était pas étonnant!
Elle approcha de la rambarde où poussaient des roses jaunes grimpantes. Elle se pencha et en arracha une.
Elle regarda la lune se réfletant dans cet infini d'océan bleu. Le vent était frais et elle frotta ses mains l''une dans l'autre en soufflant dessus. Elle était tellement prise dans son observation, qu'elle n'avait pas senti quelqu'un l'approcher - Spoiler:
Excusez moi, j'ai toujours un peu de mal pour un début de rp :/
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> PROFIL RPG | Sujet: Re: Petit bain de lune (LIBRE) Ven 23 Mar - 23:01 | |
| Petit Bain de Lune « La nuit est enceinte; qui sait de quoi elle accouchera à l'aube ? » Le silence de la nuit était reposant. Nathanaël quittait une cabine pour en rejoindre une autre, quittait une femme pour en retrouvait une autre. Un sourire passa sur ses lèvres au souvenir du Yolanda qu’il quittait, pour disparaître à l’image d’Aurore qu’il rejoignait. Si quelques minutes plus tôt il avait pu goûter à la joie, au plaisir, il allait avoir le droit à une crise, à la colère de sa femme. Il n’était donc pas pressé d’arriver, et il laissait son esprit s’évader tout en marchant lentement.
Il se souvenait de la façon grossière dont il avait séduit Aurore. Des jeux d’enfants et des sourires d’adultes. Il n’avait rien fallu de plus. Elle n’avait même pas le mérite de lui avoir résisté. Elle était déjà dans ses bras la première nuit. Il fronça les sourcils à cette idée, et sortit un cigare offert par sa maîtresse. Il n’aimait pas les femmes comme celle qu’il avait épousée. Il la trouvait tous les jours un peu plus idiote, un peu plus ridicule, un peu plus niaise ; un peu plus inutile. Il maudissait ce destin qui lui avait flanqué pareille imbécile pour partager sa vie. Il inspira. Il maudissait le destin qui avait fait d’elle une amoureuse transie, qui lui avait permis de découvrir les charmes de l’amour quand il se refusait toujours de l’accorder à Oliver. C’était injuste. Certes, il était mauvais. Mais c’était la vie qui l’avait rendue ainsi, la bêtise de ses parents, les désillusions, l’ennui d’une vie insipide dont il ne voulait pas, l’injustice du monde qui donnait tout à des imbéciles de bonne naissance et refusait tout à des personnes telles que Edward et William. Oui, la vie avait forgé l’être qu’il était devenu, l’être égoïste, le débauché, l’homme à la double vie, à la personnalité ambigüe qu’il était. Ce n’était pas sa faute. Alors il ne méritait pas d’être privé de la chance de connaître la passion.
Le banquier inspira. Pourquoi en était-il venu à penser à cela ? A quoi cela servait-il au juste ? A rien. Ruminer ce genre de pensées ne l’aiderait pas à mieux supporter ses retrouvailles avec sa femme de toute façon. Il prit la dernière bouffée du cigare avant de le jeter par-dessus bord. Il était arrivé. Là on entrait, une dizaine de mètres, et dans la cabine de droite, sa femme serait certainement encore debout, avec son regard accusateur, ses questions gênantes qui appelaient à des réponses qui ne feraient du mal qu’à elle.
Oh et puis non ! Pas la peine. Il trouverait bien autre chose à faire. Il dormirait avec quelqu’un d’autre. Sans plus de réflexion, Nathanaël Louis Oliver fit demi-tour, et traversa une nouvelle fois le pont de promenade des premières classes. Il allait la quitter quand derrière lui il entendit un bruit. Il se retourna doucement et vit une silhouette de femme qui marchait, qui ne l’avait pas vu et qui s’approchait de la rambarde. En regardant un peu plus, il reconnut la démarche de Mary, qu’il connaissait bien. Un sourire passa sur ses lèvres, et il chercha à effacer les traces de rouge à lèvres sur son col – précaution inutile s’il avait dû rentrer voir sa femme, bien sûr. Il s’avança vers elle en la détaillant. C’était son amie, son amie sincère, malgré ses pulsions. Il luttait, elle savait. Ça n’était pas toujours facile, mais ça avait le mérite de rendre leur relation amusante.
« Bouh ! »
Il posa ses mains sur les yeux de la jeune femme. C’était un jeu pour lui, un simple jeu. « Des soucis d’insomnie Mary ? »
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> PROFIL RPG | Sujet: Re: Petit bain de lune (LIBRE) Mar 3 Avr - 21:35 | |
| Petit Bain de Lune « Et pourtant je le sais, je suis un monstre. » Insomnies. Quel mot trouble. Il n’explique pas ce qui empêche de dormir, il établit le fait : on ne dort pas. C’est même plutôt idiot comme mot. Nathanael aurait pu lui-même correspondre à la définition d’insomniaque : ne trouvant pas de sommeil, et cela indépendamment de sa volonté. C’est vrai, c’était son ennui, ses pulsions, ses désirs qui le tenaient éveillés, mais ça n’avait rien en rapport avec sa volonté. Cela ne dépendait même pas de sa raison. C’était une pulsion, une simple pulsion, une pulsion contre laquelle il était très dur de lutter. Une pulsion dans le même genre que celle contre laquelle il luttait, celle qui lui disait de saisir son amie par les hanches, et de l’embrasser. Une pulsion inhumaine, et pourtant une pulsion du sexe masculin qui avait raison de beaucoup de ces mâles, Nath’ le premier. Et ciel, il détestait se priver. Alors pourquoi le faisait-il avec cette fille ? C’est vrai, que pourrait lui apporter l’abstinence ? Une humanité qu’il avait perdue depuis longtemps ? Une vertu dont il se moquait allégrement ? Non, alors quoi ? La reconnaissance. Un pauvre mot que celui-là aussi. Enfin… Et puis, ça avait le mérite de combattre la monotonie. A lieu de lutter contre le refus de quelqu’un, il luttait contre son propre consentement.
En quelque sorte ? « Ça ne veut rien dire ça… » La curiosité reprenait ses droits sur le banquier. De façon détournée, par le regard, par son sourire, il questionnait mentalement son amie. Pourquoi ne dormait-elle pas à une heure pareille ? Lui encore cela se comprenait, mais elle ?
Un rire franc échappa à l’anglais quand il entendit la remarque de Mary. Il inspira l’air encore gorgé du parfum de Yolanda, et un sourit rêveur passa sur ses lèvres. Non, ce n’était pas le parfum d’Aurore, et oui il était allé voir ailleurs. Elle le savait bien, elle le connaissait assez pour savoir qu’il n’était pas de ces hommes prônant la fidélité. Il prit un air faussement atteint par ses paroles. « Moi, aller voir ailleurs, mais non, jamais ! » Et puis ces traits passèrent naturellement de la vexation à cette expression blasée qui l’avait poursuivi toute sa jeunesse. « Ah Mary, si tu savais comme je m’ennuie. Comme elle m’ennuie. Tu ferais de même à ma place, crois-moi. J’ai déjà eu du mal à la supporter jusqu’à ce que la mort nous sépare – alors que j’aurais dû l’aimer. Mais maintenant… » Il soupira. Il avait pesé toute la méchanceté de ses propos, et il les avait débités avec une effrayante sincérité. Pauvre Aurore oui, aurait pu penser un passant. Mais ils ne savaient pas. Elle était belle certes, mais sans esprit, sans culture, sans intelligence. Une poupée qui n’avait aucune utilité et qui, quand on avait fini de la regardait ne se trouvait pas cacher d’autres surprises et perdait ainsi tout intérêt. En prêt de dix ans de mariage, cela faisait longtemps que Nathanael avait fini de s’enthousiasmer de sa beauté, non cela il ne l’avait que les premiers soirs, quand il pensait qu’il ne la reverrait jamais, et surtout en ignorant parfaitement qu’un jour il serait obligé de tenir ses serments, des mots en l’air qui allaient devenir réels. Elle jeta un regard à son alliance et soupira à nouveau. Un anneau l’enchainait à une personne, un anneau qu’il aurait pu aussi bien jeter par-dessus bord… C’était une chose idiote le mariage, une catastrophe à ne pas tenter. « Tu sais Mary, le mariage, c’est un truc affreux… » Il releva les yeux vers sa charmante amie. Inutile de ruminer de noires pensées sur Aurore, autant profiter de ses amis.
« Bien, tu sais où j’étais, mais toi, où étais-tu ma chère amie ? Vers quelles eaux sombres voguaient ton esprit pour que tu ne puisses dormir à une heure pareille ? » En parlant, il lui offrit son bras. « Marchons un peu, l’air va nous faire du bien, et me tenir éveiller pour profiter de ta compagnie. Il parait qu’il y a une fête chez les Troisièmes Classe, tu accepterais d’y être ma cavalière ? » Le sourire charmeur du banquier était revenu. Il n’avait pas envie d’aller se coucher, et c’était compréhensible, Aurore aussi devait avoir des soucis d’insomnies, causées soit par son orgueil de femme mariée, soit par sa bêtise d’amoureuse transie. Et il n’était pas prêt de se frotter à cela. Aux cheveux blonds de sa femmes et à ses cris, il choisissait les cheveux roux et les fossettes de Mary Abbot.
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> PROFIL RPG | Sujet: Re: Petit bain de lune (LIBRE) Mer 4 Avr - 21:58 | |
| « Ça ne veut rien dire ça… »
"Tu n'as pas faux, Nathanaël! Mais bon, il y a des nuits comme ça" Quand elle lui fit la remarque qu'elle avait repéré le fait qu'il était encore allé voir ça la fait rire. Personnellement, Mary ne voyait pas où c'était drôle mais fit un sourire.
Elle sentait que ce rire était surtout un moyen pour lui de ne pas être envahi par ce désir qu'il avait vis à vis d'elle. Nathanaël ne l'aimait pas d'amour mais il désirait la faire sienne.... Leur relation était basée sur une amitié qui pouvait se briser aussi facilement que le cristal au moindre faux pas.... Il reprit avec un: « Moi, aller voir ailleurs, mais non, jamais ! » Oui, oui c'est cela. Mary savait comme tout le monde à quel point Nathanael était volage mais plus qu'aucuns autres, elle savait dire directement après si ce Don Juan était allé voir ailleurs. Devenue une proche du couple, elle avait déjà eu le loisir de s'accoutumer du parfum d'Aurore Oliver. La jeune femme aimait les parfums floraux alors que celui qu'elle sentait avait une dose d'épices et une arrière odeur bizarre...Comme de l'opium. Aurore n'aurait jamais mit un tel parfum. "Tu sais bien que j'ai un bon odorat!" Rigola t'elle. Elle remarqua que l'expression du banquier avait changé. « Ah Mary, si tu savais comme je m’ennuie. Comme elle m’ennuie. Tu ferais de même à ma place, crois-moi. J’ai déjà eu du mal à la supporter jusqu’à ce que la mort nous sépare – alors que j’aurais dû l’aimer. Mais maintenant… »
"De même à ta place? J'aimais mon promis je te rappellerais! Et que veux tu? Personne n'aurait pu prévoir que en mourant ici sur le paquebot, on allait être enchainé ici jusqu'à la fin des temps! Je pourrais même pas aller rejoindre Thomas là haut! Un éternel purgatoire...Mais qu'est ce qu'ils attendent qu'on fasse pour qu'on nous laisse enfin partir!" Elle regarda son ami: "tu t'es jamais demandé pourquoi on était ici et pas au paradis ou en enfer?"
« Tu sais Mary, le mariage, c’est un truc affreux… »
"Tu me fais penser à mon oncle! Il disait souvent que mariage n'était rien d'autre qu'un serment sur un bout de papier! Il avait épousé ma belle tante que parce qu'elle avait une belle fortune familiale tant qu'à sa fortune personnelle... Je crois qu'elle aurait pu acheter la moitié du Titanic pour tout te dire!"Elle eu à peine le temps de terminer son monologue que Nathanael l'interrompit... Elle se demandait si il l'avait bien écouter... « Bien, tu sais où j’étais, mais toi, où étais-tu ma chère amie ? Vers quelles eaux sombres voguaient ton esprit pour que tu ne puisses dormir à une heure pareille ? » En parlant, il lui présenta son bras qu'elle regarda. . « Marchons un peu, l’air va nous faire du bien, et me tenir éveiller pour profiter de ta compagnie. Il parait qu’il y a une fête chez les Troisièmes Classe, tu accepterais d’y être ma cavalière ? » Même si elle était triste d'avoir "perdu" Thomas, elle devait s'accorder qu'avec cette seconde "vie" elle pouvait enfin avoir un peu près la vie qu'elle aurait aimer avoir si elle n'était pas née "Abbot". Elle prit le bras de son ami banquier"Avec joie monsieur Oliver! Mais avant ça passons à mes appartements!" Elle regarda Nathanael et lui fila un coup de revers de main sur la tête. Et dit: "On se calme! Je voudrais simplement me changer! Je me vois mal aller la bas, même si on ne prête pas vraiment attention aux vêtements chez les troisièmes classes, mais en robe de nuit, peignoir et pantoufle cela ne fait pas très "fête" n'est ce pas?" |
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