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 « Nos enfants, c'est notre éternité. » - Apolline Lorraine Miller & Desdémone P. Miller

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MessageSujet: « Nos enfants, c'est notre éternité. » - Apolline Lorraine Miller & Desdémone P. Miller   « Nos enfants, c'est notre éternité. » - Apolline Lorraine Miller & Desdémone P. Miller EmptyDim 24 Mar - 15:22

« Nos enfants, c'est notre éternité. » - Apolline Lorraine Miller & Desdémone P. Miller 628422rpava « Nos enfants, c'est notre éternité. » - Apolline Lorraine Miller & Desdémone P. Miller 816009rpavaa
« Nos enfants, c’est notre éternité. »
(de Robert Debré)

15 avril 1912 - Les appartements des premières classes, dans la cabine A04.


Un silence total, le silence, régnait dans la pièce. On n'entendait, par ailleurs, aucun bruit qui vînt d'autre part. Desdémone ouvrit les paupières, et son regard bleu fut ébloui par la lumière éclatante qui baignait la chambre. Elle cligna des yeux. Étendue sur le dos, elle resta un instant au sol dans cette position, le temps de se remettre les idées en place. Que faisait-elle ainsi, allongée sur un tapis ? Que s'était-il passé ? Torturant son cerveau pour trouver une réponse, elle se souvint...

Les cris. Ils avaient soudainement empli le bateau, le RMS Titanic. Les gens couraient en tous sens et s'affolaient, se précipitaient vers les canots de sauvetage.
La jeune femme se trouvait sur la promenade des premières classes lorsque c'était advenu. Dans l'impossibilité de s'endormir par la faute de cauchemars tenaces, elle s'était levée afin d'aller respirer l'air frais exhalant l'odeur salée de la mer. Le paquebot transatlantique avait été soumis à une secousse brutale, un choc, de sorte qu'elle avait failli passer par-dessus bord. Durant de nombreuses minutes, rien de plus n'arriva.
Puis, des membres de l'équipage vinrent et l'avaient entraînée, ainsi que d'autres personnes, vers les canots de sauvetage. Vaguement, elle avait entendu quelqu'un dire que le bateau coulait, et que plusieurs compartiments étaient déjà noyés par les flots. La jeune mère avait eu beau se déchirer la gorge à crier que sa fille était encore dans les appartements, nul n'avait prêté attention à elle. Elle était donc retourné à ses quartiers, se frayant difficilement un passage entre les voyageurs effrayés. Apolline n'y était malheureusement pas. Elle l'avait cherchée partout, même chez les troisièmes classes, sans jamais la trouver.

L'eau avait atteint l'étage où elle s'agitait, et sa chambre, où elle était retournée pour voir si sa fille y était revenue. Pour qu'on ne vînt pas l'y chercher, et pour freiner la course tempétueuse de la mer, Desdémone avait fermé la porte. Ce ne fut, en fait, qu'une grossière erreur. En voulant repartir, elle avait rouvert la porte : les eaux capricieuses avaient pénétré dans la chambre avec une force et une vitesse folle, la propulsant contre un mur. Le choc l'avait assommée. Ensuite, plus rien.

La jeune femme se redressa et regarda autour d'elle. Il n'y avait nulle trace du passage de la mer. Tout était sec, chaque meuble à sa place, chaque objet rangé où il le fallait. Pourtant, elle sentait que rien n'était plus comme avant. Elle se leva, lissa les plis de sa robe, et sortit de sa cabine. Dans le couloir, un homme marchait droit devant lui, le regard fixé sur un point que lui seul semblait discerner.

    « Monsieur ! Monsieur, excusez-moi ! »

Se saisissant du bras du passant, elle regarda son visage. Malgré son air fatigué, las, ses cernes et son teint pâle, elle le reconnut. C'était un vieil homme qui logeait au bout du couloir, seul. Sa femme était décédée quelques années auparavant.

    « Savez-vous... ce qu'il s'est passé ?
    - Est-ce que je sais ? Est-ce que je sais ? Est-ce que je sais quoi ? Je ne sais rien, je crois simplement que nous sommes tous morts, madame. »

Sous le coup de l'émotion, Desdémone le lâcha, et il s'éloigna. Morts ? Tous morts ? Elle cligna des yeux, stupéfaite et atterrée. Comment cela était-il possible ? Le Titanic, le Paradis ? Ou l'Enfer ? Peut-être même le Purgatoire ? Non, c'était inconcevable, impossible. Et Apolline, sa chère fille qu'elle avait perdue ? Où était-elle ? L'avait-on trouvée et fait monter dans un canot ou bien avait-elle aussi rendu son dernier souffle ? Qu'en était-il de James ? La dame avait-elle fait ce voyage inutilement ?
« Je dois chercher Apolline. » songea-t-elle.
Elle quitta les appartements des premières classes pour se rendre dans le Grand Salon.

15 avril 1912 - Le Grand Salon.

Sa fille aimait venir ici, autrefois. Elle pouvait s'émerveiller devant les robes somptueuses des grandes dames, étudier les pas de danse envoûtants des grandes personnes, et être le fruit de l'admiration de nombreux personnages.
De plus, le Grand Salon était une pièce agréable. L'âtre rougeoyait et le feu craquait devant les fauteuils luxueux. C'était chaleureux ; il y faisait bon vivre. Ici non plus, rien ne semblait avoir changé, si bien que Desdémone se dit que le vieillard devenait sénile et avait fabulé.

    « Apolline ? » appela-t-elle, une point d'anxiété dans la voix.

© Whisper
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MessageSujet: Re: « Nos enfants, c'est notre éternité. » - Apolline Lorraine Miller & Desdémone P. Miller   « Nos enfants, c'est notre éternité. » - Apolline Lorraine Miller & Desdémone P. Miller EmptyLun 8 Avr - 16:49




« Nos enfants, c’est notre éternité. »
Ft. Maman entre fille
Ce soir j'étais allée me coucher très tôt. J'avais eu une grosse journée la veille. Alors j'avais enfilé ma chemise de nuit, puis je m'étais blottie dans les draps de mon lit. Dans la chambre reliée à la mienne se trouvait celle de ma mère.
Je me fis soudain réveillé par du bruit et que je ne compris pas d'où il provenait et ce qui se passais. Je mis les pieds à terre, l'eau commençait à monter dans ma chambre et j'enfilais une robe de chambre. Puis je voulus cogner à la chambre de ma mère mais je pus pas. Il y avait beaucoup trop d'eau et en plus elle avait dû barrer la porte de sa chambre.


J'avais enfin enfiler ma robe de chambre toute seule. Je me demandais bien ce qui se passait. Je regardais autour de moi et ma chambre tout en désordre. Je dormais tellement profondément avec ma poupée Amandie que je n'avais rien entendu. Je cris de panique quand je ne vis plus Amandie dans mes bras. Je cherchais dans tous les coins de ma chambre. C'est alors que je la trouvais dans un coin rempli d'eau. Je la pris dans mes bras et lui dis :


"- Maman est là maintenant n'ai plus peur petit cœur."

Je lui fis un gros câlin et la couvris de bisous sur ses joues.
Je ne comprenais pas ce qu'il s'était passé. L'eau avait commencé à monter autour de moi. Je sortis et marchais dans le grand corridor à la recherche d'officiers. Je ne trouvais personne. Tout le monde devait être parti. Je ne comprenais pas pourquoi. Je me rendis alors dans le grand salon. Je me blottis contre un canapé. J'avais vraiment peur et je ne savais pas où était ma mère . Je la voulais tant avec moi pour qu'elle me serre dans ses bras. Je serrais Amandie contre moi. Puis je finis par m'endormir contre le canapé. A mon réveil, rien n'avait changé. Il y avait des gens entrain de prendre leur thé tandis que d'autres dansaient. Je ne comprenais pas. Je devais avoir fait un cauchemar.


Je m'assis sur le canapé et regardais les gens danser devant moi. Quand tout à coup, j'entendis une voix que je connaissais. C'était bien celle de mère. Je pris ma poupée Amandie contre moi et avançais vers cette voix. Puis j'arrivai enfin devant elle. Je lui sautai au cou vraiment effrayée.


"- Mère que s'est-il passé avec le bateau ? Dis-je en restant blottie dans ses bras.."
J'avais toujours aussi peur. Je ne comprenais pas. J'avais senti de l'eau monter sur moi mais je ne savais pas comment elle était arrivée là et pourquoi elle avait disparu. Je me sentais beaucoup mieux dans ses bras. Je la serrai fort comme si je ne l'avais pas vu depuis des années. Mais cette nuit m'avait effrayée. Je sentis la main de ma mère qui passait dans mes cheveux pour me calmer et me rassurer.
"- MMère, je vous aime et vous m'avez vraiment manquée."
© Belzébuth
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MessageSujet: Re: « Nos enfants, c'est notre éternité. » - Apolline Lorraine Miller & Desdémone P. Miller   « Nos enfants, c'est notre éternité. » - Apolline Lorraine Miller & Desdémone P. Miller EmptyLun 20 Mai - 14:40

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« Nos enfants, c’est notre éternité. »
(de Robert Debré)

Malgré ses doutes, son cœur battait fort, saisit de peur. Elle guettait un signe de vie de la part de sa fille, au milieu de tous ces gens qui buvaient du thé, dansaient gaiement... Elle devait être en plein rêve, en plein cauchemar ! Tout ces évènements ne tenaient pas debout, ils relevaient du surnaturel, de l'impossible !
Desdémone scruta la pièce. Enfin, elle vit s'avancer vers elle une enfant, tenant contre elle sa poupée. Un sourire illumina son visage au moment même où des larmes lui montaient aux yeux et elle tendit les bras vers la fillette, qui s'y précipita. Elle la serra contre elle, tremblant de tous ses membres.

    « Oh, Apolline... » murmura-t-elle.

Ses retrouvailles lui faisaient perdre la voix et les mots.

    « Mère que s'est-il passé avec le bateau ? »

Desdémone inspira et passa une main dans les cheveux de sa fille tendue et apeurée. Que lui dire ? Comment lui expliquer ?

    « Écoute, Apolline... »

Elle allait commencer, mais finalement, s'interrompit. Elle regarda sa fille. Elle avait envie d'être dans un endroit plus calme avec elle pour lui expliquer posément la situation, sans précipitation.

    « Mère, je vous aime et vous m'avez vraiment manquée. »
    « Tu m'as manqué aussi, ma chérie. J'ai eu si peur..., dit-elle en serrant un petit peu plus son petit corps fragile contre le sien. Viens, je vais t'expliquer ce qu'il s'est passé, et ce qu'on va faire maintenant.»

La mère sourit à sa fille, puis se redressa en la portant dans ses bras, et se dirige vers le canapé. Elle s'y assit. Il était sec, comme tous les autres meubles. Elle laissa Apolline sur ses genoux, blottie contre elle. Elle lui caressa la joue un sourire plein de tendresse aux lèvres. Puis elle reprit une attitude plus sérieuse, mais toujours empreinte d'un puissant amour maternel.

    « Cette nuit, il s'est passé quelque chose d'inattendu. Le Titanic a coulé... Je ne sais pas pourquoi nous y sommes toujours, c'est vrai que c'est très étrange. Mais surtout, ne t'en fais pas. Nous allons continuer à vivre comme avant. Ce qui est arrivé n'est pas grave. Ça ne changera rien à notre vie. Il ne faut pas t'inquiéter pour ça, ma puce. D'accord ? »

Desdémone parlait d'une voix assurée. Elle ne souhaitait pas effrayer son enfant, et tentait de la convaincre que la situation n'était pas si horrible ou désespérée. Peut-être même tentait-elle de se convaincre elle-même. Elle esquissa un léger sourire ironique et planta un baiser sur la joue de sa fille adorée.
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MessageSujet: Re: « Nos enfants, c'est notre éternité. » - Apolline Lorraine Miller & Desdémone P. Miller   « Nos enfants, c'est notre éternité. » - Apolline Lorraine Miller & Desdémone P. Miller EmptyVen 24 Mai - 17:44




« Nos enfants, c’est notre éternité. »
Ft. Maman entre fille
Je me demandais bien ce qu'il pouvait se passer. Il y a quelques minutes encore, il y avait de l'eau partout et maintenant tout était redevenu totalement normal. J'étais couchée sur le divan et je serais ma poupée contre moi. Quand tout a coup, j'entendis une voix que je reconnaîtrai entre mille. Celle de ma mère. Je partis vers cette voix. J'arrivais devant elle et elle me tendit les bras. Je me blottie contre elle, tremblant de peur.

" Mère." dis-je doucement.
Quand mère me caressa les cheveux pour essayer de calmer sa fonction parfaitement. Je restais blottie dans les bras de ma mère en la serrant contre moi. J'étais tellement en sécurité dans ses bras.

" Oui mère, je vous écoute." dis-je toujours blottie contre elle.

Mère s'était interrompue dans ce qu'elle allait me dire. Mais pourquoi ? C'était donc très sérieux pour qu'elle ne me dise pas tout de suite. Je me posais beaucoup de questions je ne comprenais pas ce qui se passait. Pourquoi j'étais en vie et mes vêtements étaient déjà tout secs.
" Moi aussi mère j'ai eu peur de ne plus jamais vous revoir." dis-je en me serrant fort contre elle.
Être dans ses bras me faisait vraiment du bien. Oui mère, je vous écoute.
Je lui souriais à mon tour quand elle me sourit. Quand elle me prit dans ses bras pour m'amener sur le canapé. Je la tenais par le cou mais pas trop fort. Nous nous dirigions vers le canapé. Mère s'assit sur le divan qui était toujours sec. Elle me gardait sur ses genoux et je la regardais dans les yeux. Je restais blottie contre ma mère. Mère commença à me caresser la joue et me fit un sourire. Ça me calmait beaucoup de savoir que j'étais pas seule et que mère était toujours là de moi.

Mère commença à m'expliquer ce qui venait de se passer. Je la regardais vraiment surprise. J'étais donc morte, c'était impossible ! J'étais dans les bras de ma mère. Je ressentais toujours sa main sur ma peau et le froid de l'air conditionné. Je ne pouvais être morte...
[color=violet]" "Le bateau a coulé... Pourquoi ?... J'adore les bateaux... Je ne suis pas morte... Je suis tout à fait d'accord de continuer à vivre notre vie comment avant. Nous reparlerons plus jamais de ça... C'est trop triste,."[/color ] dis-je en tournant une mèche de cheveux de ma mère entre mes doigts. Je faisais ça quand j'avais peur et que j'étais stressée

Je restais dans les bras de ma mère. Bien sûr, la voix de mère était rassurante mais j'avais toujours peur et je tremblais de froid. Je souriais quand elle me posa un doux baiser contre ma joue. Je mis à éternuer. J'avais dû prendre froid pendant la nuit

" Maman, j'ai froid, dis-je avant d'éternuer à nouveau..."



© Belzébuth

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MessageSujet: Re: « Nos enfants, c'est notre éternité. » - Apolline Lorraine Miller & Desdémone P. Miller   « Nos enfants, c'est notre éternité. » - Apolline Lorraine Miller & Desdémone P. Miller EmptyJeu 20 Fév - 17:42

« Nos enfants, c'est notre éternité. » - Apolline Lorraine Miller & Desdémone P. Miller 628422rpava « Nos enfants, c'est notre éternité. » - Apolline Lorraine Miller & Desdémone P. Miller 816009rpavaa
« Nos enfants, c’est notre éternité. »
(de Robert Debré)

« C'est trop triste. » Desdémone avait du mal à placer un adjectif sur ce qu'elle ressentait vis à vis du naufrage. Triste... Elle ne savait pas. Qu'est-ce que cela incluait ? Est-ce que le bateau devait les conduire au Paradis ? Ou même au Purgatoire ? Elle aurait été heureuse de connaître leur destination. Et s'il n'y en avait pas ? S'ils étaient voués à voguer éternellement sur l'immensité houleuse et verdâtre ? La panique piqua son cœur durant quelques instants, mais elle se rassura en se disant que c'était impossible.

Le doute. Et si... Et si c'était quand même possible ? Si elle était destinée - et pouvait-on parler de destin ? - à demeurer sur le Titanic jusqu'à... ou plutôt, sans fin ? Comment ? Elle serait coincée ici, presque entre quatre murs, auprès de sa fille. Elle ne grandirait donc jamais ? Resterait pour toujours une enfant ? Et si son mental évoluait tandis que sa croissance stagnait, figeant son corps, l'excluant des rouages du temps telle celui d'une statue ? Elle scruta le visage d'Apolline, son regard, étudia ses petites mains d'enfant. Ce serait trop vil, trop injuste. Elle ne pourrait pas accepter cela... Elle ne pouvait pas accepter cela. Elle ne pouvait même pas, ne voulait même pas, imaginer que sa fille pût ne jamais grandir.

Oh mon dieu... Et tout ça serait de sa faute ! Parce qu'elle avait voulu embarquer ici pour lui présenter son père. Idiote, va ! Vous viviez déjà très bien sans lui, non ? Vous étiez heureuses ! Et vivantes ! Vous respiriez ! Desdémone serra les dents et ferma un instant les yeux pour retenir des larmes de rage. Ne pas craquer. Rester de marbre. Qu'elle respectât au moins cette règle, désormais.

« Maman, j'ai froid... » Elle éternua. La jeune mère hocha la tête et se leva en portant sa fille. Elle se dirigea vers la cheminée et s'assit dans un grand fauteuil qui faisait face à l'âtre ardent où les flammes crépitaient, Apolline sur ses genoux. Le feu ne semblait pas s'être éteint... C'était comme si tout était figé. Comme si rien ne s'était passé. Comme si tout cela n'était... Qu'un mauvais rêve ?

« Apolline ? » Penser à autre chose. Attendre que ça passe. Pitié. Faites que ça passe. « Tu veux lire un livre ? Faire un jeu ? » Un jour anodin. Oui, voilà de quoi il s'agissait.

Desdémone était peut-être trop perturbée pour être prise d'une angoisse plus forte, trop secouée pour se mettre à pleurer et à hurler. Oui, sans doute.
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MessageSujet: Re: « Nos enfants, c'est notre éternité. » - Apolline Lorraine Miller & Desdémone P. Miller   « Nos enfants, c'est notre éternité. » - Apolline Lorraine Miller & Desdémone P. Miller EmptyMar 25 Fév - 4:15




« Nos enfants, c’est notre éternité. »
Ft. Maman entre fille

Mère venais me dire que j’étais morte.  Non je ne pas pouvais être morte, je respirais encore. Je  n’étais pas morte ça ne se pouvait pas.  Je regardais autour de moi  tout était comme avant. Je ne comprenais malheureusement plus rien. Mais je ne posa pas plus de question a mère. Car je savais  bien qu’elle avait aussi peur que moi en ce moment. Je  pris une bonne respiration  regarda mère qui semblait perdu dans  ses penséeJe ne me rendais pas trop compte de qui ce passer, comme les  autres personne autour de moi. Pour moi tout était comme avant le accident.  Alors croire que nous sommes morts quand  rien ne change autour de nous. Je me demandais  pourquoi j’étais venue sur le bateau. Pourquoi mère ne m’avait pas parlé de tout ça. Ce n’étais pas son genre de me cacher des  choses elle me dit tout d’habitude. Peut-être avait-elle peur de  ma réaction. Bref je n'en sais rien. Je la vis regarder mon visage et je me demandais pourquoi elle faisait cela.

Je serrai ma poupée contre mon petit corps  fragile en restant dans les bras de  mère. C’était l’endroit où j’étais le mieux au monde. Je  profitais de chaque moment avec  elle. Car elle était vraiment occupée depuis notre arrive dans ses bateaux. Alors quand je pouvais l’avoir proche de moi j’en profitais. Je commençai à avoir froid. Il faisait froid et j’étais  un peu fatiguée cette nuit j’avais eu vraiment peur. Alors je n’avais pas beaucoup dormis. Mais être blotti contre elle me rassure plus que tout au monde.Je me mis a éternuer car j’avais froid. Puis mère me pris dans  ses bras me portant près du feu. Je commençai  à avoir de moins en moins froid. La chaleur des feux et la chaleur de  mère commençaient à me réchauffer petit à petit. Je souris quand mère dis nom. Apolline ? Je la regardais dans les yeux  serrant Amandine contre moi. Mère me dit   tu veux lire  un livre ou faire un jeu ?

Mère j’aimerais bien faire un jeu mais avant j’ai une question à vous poser. Pourquoi nous avons ce bateau nous étions heureuses avant ? dis-je doucement." Oui mère, je vous écoute." dis-je toujours blottie contre elle.

Je me posais cette question depuis un petit moment déjà. Parce que je  ne comprends pas pourquoi notre vie si parfaite  et si belle. Pour venir sur un bateau qui grand châteaux sur l’océan. Ce  n’est pas que j’aime être ici. C’est juste que ma grande sœur et mon grand lit. Et toutes les choses que j’avais laissées dernière me manque plus tout au monde.

" Je vous aime mère ."  dis-je en lui donnant un bisous sur la joue.
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© Belzébuth

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