"Ce jour fut le dernier où je t'ai admiré." avec Charles
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Mary-Ann J. Fleming
ETRE MERE ❧ le plus beau rôle qu'il y a au monde.
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PROFIL♌ Double Compte : Georgiana, Esther & Scarlett ♌ Prénom ou Pseudo : Mari-Jane ♌ Signaux de Détresse : 1196 ♌ Points : 9 ♌ Jour d'embarquement : 17/11/2012 ♌ Age du Personnage : 35 ans ♌ Profession : Actrice ♌ Crédits : Love ♌ Photo :
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Sujet: "Ce jour fut le dernier où je t'ai admiré." avec Charles Mar 13 Aoû - 23:53
Ce jour fut le dernier où je t'ai admiré.
Dans la cales des automobiles. Juillet 1913
Il y avait eu le concert macabre, puis sa conversation avec Violet Grantham, depuis tout cela Mary-Ann remettait en cause sa vie et surtout son avenir avec le père de ses enfants. La vie n’était pas comme une pièce de théâtre, en cinq actes, avec une fin, soit tragique, soit heureuse, ici à bord du Titanic, il n’y avait plus de fin, seulement une lente éternité. Après sa conversation avec la belle prostituée, Mary-Ann avait pris la décision de retrouver l’ancienne elle-même, elle était devenue plus joyeuse, surtout avec les enfants et son entourage habituel à bord du navire. Elle prenait les choses plus à la légère et surtout, elle tentait d’oublier les épreuves douloureuses. Le changement avait peut-être été radical pour certains, mais depuis qu’elle avait compris, qu’elle avait basé son ancienne vie sur un mensonge, elle avait détruit cette base, pour reconstruire de nouvelles fondations, plus solide. Les enfants étaient heureux de voir leur mère changée et surtout prête à leur laisser plus de liberté à bord, même si elle les surveillait toujours de son regard de lionne. La première classe ne voyait jamais son ancien compagnon seule, elle prenait toujours garde à ce que les enfants soient là, ou sinon qu’il y ait une autre personne avec elle, pour qu’elle évite la conversation. Elle n’était vraiment pas prête à lui parler et surtout à lui mettre devant les yeux, ses nombreux mensonges, à son encontre, mais aussi de nombreuses femmes à bord de ce navire. Elle l’avait décidé, elle s’émanciperait de Charles Wellington et s’il voulait montrer sa bonne fois, il en baverait. Il l’avait eu si facilement à l’époque, tout comme il l’avait perdu, désormais, le jeu se compliquerait pour l’homme qui pensait avoir tout à ses pieds.
La soirée commença sous de bons augures pour la mère de famille, qui laissa ses enfants endormis dans ses appartements en compagnie de leur gouvernante. Elle se rendit dans le grand salon où comme toujours de nombreuses personnes se retrouvaient après le repas, pour boire, danser, s’amuser et surtout dépenser de l’argent qui ne comptait plus. Mary-Ann avait toujours eu une main chanceuse aux jeux et elle avait bien l’intention de montrer à ces hommes de quel bois, elle chauffait. Le champagne coulait à flot et les cigarettes s’enchainaient, tout comme l’argent se perdait. L’actrice avait déjà amassé un bon petit pactole, tout cela sous les yeux agacés ou admiratifs de ses partenaires. Ensemble, ils riaient tous de bon cœur, profitant des chants de certaines personnes trop ivres pour se rendre compte qu’elles chantaient faux. Cette partie de poker lui rappelait ses nombreuses soirées dans les casinos, même si elle n’y allait pas toujours pour jouer. Ce genre de chose de la vraie vie lui manquait, même si elle était heureuse de les retrouver à bord du Titanic. Après un an à souffrir et à ruminer ses pensées, Mary-Ann Fleming était enfin vivante.
Vers minuit, la première classe quitta la table de jeu, non sans prendre avec elle une bouteille de champagne, seule, elle parcourut les différents couloirs du Titanic, jusqu’à rencontrer une porte qui conduisait jusqu’aux cales du navire. Jamais elle n’y avait mis les pieds et il était peut-être grand temps de remédier à tout cela. Dans les cales, il y avait beaucoup de caisses en bois, du charbon aussi, mais surtout, elle fut vite alertée par les véhicules. Son automobile devait probablement être là, après tout elle voyageait toujours avec. Elle parcourut les différentes allées, à la recherche de son bijou le plus précieux et elle la trouva rapidement derrière une Renault. Sa Rolls Royce était un petit bijou qu’elle s’était offerte au début de l’année 1910, réalisée selon ses goûts, elle était sobre, de couleur gris métallisée et noire. Les sièges étaient tous en cuir noir et d’un confort qui indiquait bien le luxe du véhicule. En retrouvant sa merveille, Mary-Ann ne put s’empêcher de la caresser, ce véhicule, elle avait appris à le conduire pour pouvoir le savourer. Les débuts avaient été difficile, mais John avait eu beaucoup de patience pour lui apprendre et les enfants avaient récoltés de nombreux fous rire en écoutant leur mère et celui qu’ils appelaient leur oncle se disputer longuement. Puis la suite ne fut que promenade, que cela soit à New-York ou dans les différents pays que la famille avait découvert, puisque la première classe refusait de se séparer de son automobile pendant ses déplacements. La voiture tout comme sa propriétaire se retrouvait désormais sous les océans et la mère de famille regrettait bien de ne plus pouvoir en profiter sur les routes. Tout en ayant toujours sa bouteille de champagne à la main, Mary-Ann s’installa dans le véhicule à l’arrière. Elle déboucha alors la bouteille et en but une petite gorgée, en pensée elle se disait : « Au commencement d’une nouvelle vie Mary-Ann ! »
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Sujet: Re: "Ce jour fut le dernier où je t'ai admiré." avec Charles Sam 24 Aoû - 5:11
- Vous êtes une drôle de petite bonne femme Pernelle, vous le savez? - Dois-je voir en cela un compliment monsieur Wellington? - Si vous le voulez bien…alors, m’accompagnez-vous dans les cales? Vous disiez qu’il y avait de si belles voitures…vous saviez que j’avais moi-même un petit bijou au début du siècle? - Je suis vraiment désolé, mais je ne le peux pas, je dois retrouver mon…un ami! Allez-y! La visite en vaut la chandelle et à cette heure, vous pourrez vous amuser sans risquer de tomber sur l’un des propriétaires! - Vous avez raison! Alors au revoir Pernelle, ce fut un plaisir de discuter avec vous. - Tout le plaisir était pour moi monsieur Wellington… - …appelez-moi Charles je vous prie! - Bonne nuit Charles...
Le revenant regarda s’éloigner la jeune femme avec un petit sourire. Si la première impression qu’il avait eu de la jeune revenante n’était pas positive, il avait apprécié les quelques instants passés en sa compagnie. Pernelle était étourdie, mais elle le faisait rire. Prenant la direction opposée à celle empruntée par la revenante, Charles hésita à se rendre dans les cales, mais la curiosité l’emporta. L’homme avait toujours su qu’il y avait des automobiles à bord du Titanic, mais pendant la courte traversée, il n’avait pas eu le temps d’aller les voir et depuis son retour, beaucoup de choses l’avaient distrait. Les étoiles éclairait le ciel sombre de la nuit et le revenant tenta de deviner l’heure qu’il était par la position de la Lune, mais abandonna l’idée. Tout ce qu’il savait était qu’il était tard et que sa petite exploration des cales allait être des plus solitaires.
Après de longues minutes qui semblèrent durer des heures, Charles atteint enfin les portes de la cale. Pénétrant dans cette région inconnue, le revenant fut fasciné du nombre de boîte, de caisses et autres contenants remplis des trésors les plus précieux des passagers du Titanic. Il y avait des couloirs de caisses et des rangées de boîtes de toutes les grosseurs. Il était probablement très facile de se perdre dans un tel lieu et Charles jeta un coup d’œil derrière lui pour s’assurer que la porte n’avait pas bougé. Il n’avait qu’à emprunter toujours la même direction, ainsi, il ne se perdrait pas trop. Pernelle avait parlé de beaucoup de choses, mais n’avait donné aucune indication à Charles pour trouver les véhicules. L’homme parcouru la vaste salle des yeux et décida que s’il devait passer la nuit à explorer ce recoin du Titanic, il ne le ferait pas sans une cigarette. Portant une main vers l’une des poches de son veston, Charles sorti un paquet de cigarette et en accrocha un entre ses dents. Où avait-il mit son briquet? Le trouvant après quelques tentatives, l’homme le leva vers sa cigarette et l’alluma facilement. Inspirant une grande quantité de fumée puis l’évacuant par ses narines, Charles se mit à marcher. Les voitures furent beaucoup plus faciles à trouver qu’il l’avait imaginé et il fut surpris de la quantité de véhicules qui étaient entassées tous ensembles. La cigarette entre les dents presque à la manière d’un cigare, Charles se mit à regarder la première automobile la plus près de lui. Il s’agissait d’une Audi de couleur jaune. Étant décapotable, sans ouvrir la portière, Charles sauta à l’intérieur de la voiture et s’assis au volant. Aucun mot ne pouvait décrire la sensation exquise de se retrouver derrière le volant d’une si belle automobile après toutes ces années et le revenant avait l’impression d’être un enfant possédant le plus beau jouet. Avec rituel, il posa ses mains sur le volant de la voiture et fit semblant de la conduire. Sa cigarette brûlait doucement, mais Charles ne la fumait presque plus tant il était absorbé par la beauté qu’il avait entre les mains.
« Où allez-vous mademoiselle? » Demanda le revenant d’une voix légèrement hautaine, s’adressant à une passagère imaginaire comme s’il était chauffeur.
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Sujet: Re: "Ce jour fut le dernier où je t'ai admiré." avec Charles Mer 28 Aoû - 23:11
Ce jour fut le dernier où je t'ai admiré.
Dans la cales des automobiles. Juillet 1913
En tant que passagère de son propre véhicule, Mary-Ann profitait de sa bouteille de champagne, se souvenant du passé où elle prenait le volant de la voiture pour la conduire elle et ses enfants. Lily-Rose et Harrison avaient toujours adorés voir leur mère au volant, ils savaient que c’était si peu conventionnel pour une femme et profitait donc de cette originalité. Elle se souvenait du temps où le champagne coulait à flot, un temps où Charles était encore dans sa vie et qu’il profitait du moment présent, sans rien penser à autre chose. Même si elle avait perdu son sourire en apprenant la pseudo mort de son compagnon, elle avait toujours su montrer à ses enfants un visage souriant, partageant avec eux n’importe quel moment de la vie. Le naufrage l’avait transformé, mais là, Mary-Ann était en train de renaître, sa force serait maintenant sans faille et elle ferait tout pour le bonheur de ses enfants. Alors qu’elle était installée au calme dans sa voiture, elle entendit des pas résonner dans l’immense pièce. Il y eut ensuite d’autre bruit, comme quelqu’un qui s’installait dans un véhicule. Ainsi donc, elle ne serait pas seule ce soir. Elle regarda sa bouteille de champagne pleine et se décida à aller à la rencontre de cette personne pour partager sa soirée et son alcool avec elle. Ses talons claquèrent sur le sol, mais le bruit ne sembla pas alerter la personne. Elle chercha, puis finit par trouver, celui qu’elle ne pensait pas revoir ce soir, son ancien amant Charles Wellington. Devait-elle fuir ou rester ? Mary-Ann choisit la paix. Peut-être que le revenant serait prêt à pour plus de confidence. Les mots que Charles prononça alors qu’il était inconscient la firent rire intérieurement. « Où allez-vous mademoiselle ? »
« Pourquoi pas Monte-Carlo ? J’ai toujours eu envie de découvrir ce magnifique endroit ou peut-être une plage en Méditerranée. Vous en pensez quoi ? » Répondit-elle tout en riant et en voyant l’étonnement de Charles.
La mère de famille ouvrit la porte arrière du véhicule et s’y installa confortablement. Au passage, elle vola la cigarette de l’homme, qui l’avait il semblerait oublié et elle la fuma tranquillement. Il y avait bien longtemps qu’elle n’avait plus touché au tabac, plus qu’un an maintenant. Pourquoi donc, c’était-elle autant laissée aller. Heureusement que Charles était revenu d’entre les morts, sinon, elle n’aurait jamais eu cet électrochoc.
« Au fait, j’ai emprunté une bouteille de champagne au bar, je ne pense pas pouvoir la boire à moi seule, profites-en. » Ajouta l’ancienne actrice, tout en posant sur le siège avant la bouteille qu’elle avait apporté avec elle.
Elle laissa choir les cendres de la cigarette sur le sol en métal de la cale. Même si elle était ce soir au naturel, elle n’oubliait pas les trahisons du père de ses enfants. Tant qu’elle l’avait sous la main, elle comptait bien découvrir la vérité sur ses frasques. Depuis qu’elle l’avait retrouvé, elle voulait découvrir pourquoi il était parti en se faisant passer pour mort, elle avait besoin de savoir et de connaître tout pour pouvoir enfin lui faire confiance. En plus, elle était au courant pour ses maîtresses et la jolie Violet Grantham, il fallait donc qu’il parle et maintenant. Sa stratégie était donc de tenter de faire baisser les barrières que l’homme avait dressé, puis après, elle ferait tout pour le faire parler, même si elle devait utiliser des moyens pas très catholique, Charles Wellington parlerait ce soir ou jamais.
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Sujet: Re: "Ce jour fut le dernier où je t'ai admiré." avec Charles Lun 7 Oct - 1:07
« Pourquoi pas Monte-Carlo ? J’ai toujours eu envie de découvrir ce magnifique endroit ou peut-être une plage en Méditerranée. Vous en pensez quoi ? » Avait répondu la voix enjouée d’une femme que jamais le revenant aurait pu oublier; la voix de Mary-Ann. Se tournant avec étonnement vers la femme qui avait été celle de sa vie, cette dernière éclata de rire avant de s’approcher du faux chauffeur et de lui prendre la cigarette qu’il avait glissée entre ses dents et qu’il laissait se consumer toute seule. Gracieusement, cette déesse des mers s’était approchée de la portière arrière du véhicule et s’était glissé à l’intérieur de la manière la plus naturelle qu’il soit. Charles avait suivi ses mouvements avec admiration et étonnement. Cette trêve dans la guerre qu’ils se menaient pacifiquement depuis son retour, surtout pour les enfants, rendait le quadragénaire des plus heureux. Ce soir, il avait une chance de reconquérir sa Mary-Ann, il le savait.
Se raclant la gorge, Charles décida de jouer le jeu et de poursuivre cette conversation étrange qu’il n’aurait jamais imaginé être celle échangée entre les deux anciens amants qu’ils étaient. « Monte-Carlo semble être une destination très fréquentée par les stars hollywoodiennes. Ces riches américains superficiels aiment que je les y conduise, mais ne me pais presque pas! Vous n’avez pas un accent américain donc je suppose que vous n’êtes qu’une jeune femme en quête d’aventure? » Avait-il dit en se retournant vers le volant de la voiture, mais tout en gardant un œil sur la belle femme qui se trouvait derrière lui via un petit miroir. Mary-Ann fit un mouvement vers l’ancien réalisateur et déposa à côté de lui une bouteille de champagne tout en lui expliquant qu’elle ne la boirait pas seule. Posant les yeux vers la bouteille d’abord puis vers le visage angélique de l’actrice, Charles eut l’impression de revivre ses jeunes années alors qu’il tombait fou amoureux de cette femme exceptionnelle. Si seulement la mort ne les avait pas séparés par deux fois, peut-être que ce moment aurait été un moment magique entre les deux anciens amants, mais l’homme savait que tout n’était pas gagné. Si Mary-Ann était adorable avec lui ce soir, c’était tout simplement parce qu’elle n’avait pas la tête à se disputer…Souriant et sentant un désir fou naitre au creux de son ventre pour la mère de ses enfants, Charles détourna à nouveau le regard et fit tourner le volant dans ses mains comme s’il changeait de direction sur la route. « Je pourrais perdre mon emploi si on me voyait conduire avec une bouteille de champagne à la main, je suis un professionnel mademoiselle, mais je vous propose de vous conduire sur l’une de ces plages paradisiaque de la méditerranée et partager ensuite cette bouteille de champagne avec vous. Qu’en pensez-vous? » Le revenant usait d’un ton léger qui se voulait séducteur, celui que Mary-Ann avait bien connu par le passé et même s’il savait que ses efforts seraient probablement vains, Charles sentait son cœur battre plus vite que jamais.
« Vroom-vroom-vroom » Imita alors le revenant en conduisant la voiture sur une route imaginaire. Peu lui importait l’issu de cette rencontre avec Mary-Ann, l’important pour le réalisateur déchu était qu’elle soit des plus mémorables pour sa bien-aimée.
Mary-Ann J. Fleming
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Sujet: Re: "Ce jour fut le dernier où je t'ai admiré." avec Charles Lun 14 Oct - 22:40
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Parler et voir Charles sans que cela se termine en coup de gueule, cela donné du baume au cœur à Mary-Ann, même si elle n’oubli ait pas sa mission, qu’elle avait organisé avec Violet, pour connaître la vérité sur tout le mystère qui entouré Charles, la mère de famille comptait bien profiter de ce moment de paix. Installée dans le véhicule de façon très nonchalante, elle jouait à la comédienne, qui donnant la réplique à un autre acteur. Elle la star, lui le chauffeur, ils jouaient comme avant à leurs jeux préférés. La vie avait l’ancien réalisateur a été pour beaucoup un jeu, un jeu romantique où ils étaient deux stars en vues sortant ensemble, mais surtout, ils avaient vécu sous les étoiles et les paillettes d’un monde très gourmand en argent. Cependant, tous deux avaient été heureux dans cette vie, ils pensaient que le monde leur appartenait, tout comme la vie. Mary-Ann croyait en un avenir avec Charles, elle croyait en cet amour et en ce bonheur avec lui, pour elle, il n’y aurait jamais dû avoir de fin, mais le destin en avait décidé autrement et les amants avaient été séparés pour mieux se retrouver.
« Si vous comptiez sur un pourboire monsieur, je suis désolé, mais je n’ai pas d’argent sur moi, mais je ne dis pas non pour l’aventure. » Riait la mère de famille.
Le jeu continua, Charles le chauffeur, un homme très professionnel qui avait peur de perdre son travail, à cause de la bouteille de champagne. Cette remarque fit rire la mère de famille qui prit la bouteille, la déboucha et but une gorgée de champagne. Elle fit un clin d’œil charmeur à son nouveau chauffeur, avant de s’installer plus confortablement à l’arrière du véhicule. Cette nuit, il valait mieux tout oublier, le passé, la mort qui les avait emmenés dans un monde infernal, les enfants qui dormaient dans leur cabine sous la surveillance de leur gouvernante. Tout oublier pour peut-être mieux recommencer, mais pas avant qu’ils aient mis toutes les vérités sur la table. Les mensonges et les non-dits n’étaient jamais bon dans une relation et entre eux, il y avait dix ans de secrets, voir plus pour Charles qui avait survécu au naufrage. Ce soir, il valait mieux rire plutôt que de pleurer, vivre, se laisser aller et ne plus penser, ce moment serait d’autant plus beau.
« Si vous perdez votre emploi je suis dans le regret de vous dire que je ne pourrais pas vous engager, je conduis moi-même mon véhicule. » Disait l’actrice sur un ton malicieux. « Mais prenons le risque, je ne dis pas non à l’une de ces plages dont vous me parlez. » Ajouta Mary-Ann, tout en passant à l’avant du véhicule.
Cela faisait longtemps qu’ils n’avaient pas été aussi proches et pourtant la première classe savourait ce moment comme s’il était le premier. Il ne manquait plus que le soleil, une route à flanc de montagne avec la mer à perte de vue, le sable chaud, un endroit idyllique pour n’importe quels amoureux. Mary-Ann ne put s’empêcher d’éclater de rire quand Charles imita le bruit de la voiture, ce moment était divin, elle avait tellement l’impression de retourner dix ans en arrière, comme si rien ne s’était déroulé entre temps.
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Sujet: Re: "Ce jour fut le dernier où je t'ai admiré." avec Charles Mar 15 Oct - 15:55
« Si vous perdez votre emploi je suis dans le regret de vous dire que je ne pourrais pas vous engager, je conduis moi-même mon véhicule. » À ces paroles prononcées par Mary-Ann, Charles était sortie de son personnage pendant quelques instants, se tournant vers l’actrice et s’exclamant au tac-au-tac : « Tu conduis!? », mais il s’était rapidement retourné vers son volant. Si Mary-Ann n’avait pas appris à conduire avec lui pendant la trop courte vie commune qu’ils avaient eu, rien ne l’empêchait d’avoir appris avec un autre homme…Après tout, dix longues années s’étaient écoulées sans la présence de l’ancien réalisateur à ses côtés. Revenant à son personnage, le jeu s’était poursuivi et lorsque Mary-Ann éclata de rire aux imitations de moteur de Charles, ce dernier su que malgré tout ce qui s’était passé, la jeune actrice dont il était tombé amoureux n’était pas si loin de lui et qu’il leur serait possible, avec un peu de volonté, de redevenir les amoureux qu’ils étaient.
« Le voyage ne devrait pas être long. Je suis le meilleur chauffeur que vous pouvez rencontrer et je maitrise ce petit bijou comme personne! Certains chauffeurs prennent un temps fou à vous conduire à destination, mais ils ne le font que pour vous voler le plus d’argent possible. Je ne sais pas si c’est partout pareil, mais si vous allez en Amérique, ce sont les pires escrocs! Je suis moi-même américain, mais vous devez l’avoir remarqué par mon fort accent. J’adore votre accent mademoiselle, je croirais entendre une douce mélodie lorsque vous parlez… » Charles, en bon chauffeur qu’il était, parlait sans arrêt, jouant son rôle avec un grand sérieux, mais chaque regard qu’il lançait à Mary-Ann via le petit miroir voulait dire autre chose. Peut-être que Mary-Ann ne remarquait pas ces regards, mais le revenant se faisait un plaisir de l’admirer tout de même. « Regardez ce paysage! Je vous l’avais dit que le voyage ne serait pas long! » Imitant l’arrêt du moteur avec sa bouche à nouveau, Charles stationna "imaginairement" son véhicule et se tourna vers sa jolie passagère, lui souriant comme jamais il ne l’avait fait depuis son retour sur le Titanic. « Si vous voulez bien, je prendrais un peu de ce champagne comme paiement. Après tout, vous avez été d’une agréable compagnie pendant tout le voyage et j’aime également la vue qui s’offre à nous. » S’étirant du mieux qu’il pouvait dans les limites du possible, Charles tendit un bras vers la bouteille de champagne de Mary-Ann et la prit doucement et la porta à ses lèvres sans détourner le regard de sa belle. Le revenant bu une gorgée de champagne, mais avant d’éloigner la bouteille de ses lèvres, il lança un regard coquin à Mary-Ann et déposa un baiser sur le goulot de la bouteille. S’ils avaient été jeunes et sans connaissance du malheur, le petit jeu du réalisateur aurait eu comme effet une fusion explosive entre les deux amants, mais ils n’étaient plus si jeunes et le malheur les avait trop souvent frappé. Quoi qu’il en soit, le cœur du réalisateur déchu battait au rythme de l’amour et son corps en entier réclamait les étreintes de Mary-Ann. Si aux yeux de certains la mère de famille n’était plus une jeune beauté, elle était, aux yeux de Charles Wellington, la plus belle femme du monde et pas même la jeunesse de Violet ou le caractère de Lydia ne pouvaient rivaliser avec ça.
Mary-Ann J. Fleming
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Sujet: Re: "Ce jour fut le dernier où je t'ai admiré." avec Charles Mar 22 Oct - 23:01
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Un voyage jusqu’au bout du monde dans cette automobile, un voyage de rêve en compagnie de l’homme qu’elle aimait, même s’il était fictif, elle en avait rêvé pendant si longtemps, alors qu’il était loin d’elle. Même après qu’il fut déclaré mort, même dix ans plus tard, Charles Wellington n’était jamais sorti de son esprit. Comment oublier une telle histoire d’amour ? Quand on rencontrait l’amour de sa vie et qu’on le perdait, jamais on ne pouvait en retrouver un autre. Oublier avait été impossible pendant tout ce temps, malgré le fait qu’elle ait tenté une nouvelle histoire avec d’autres hommes, Charles avait toujours été là. Maintenant Mary-Ann comprenait pourquoi, son âme sœur était toujours de ce monde, ainsi, elle n’aurait jamais pu refaire sa vie. Bien sûr, la mère de famille avait envie d’étriper l’ancien réalisateur en repensant à toutes ces années de gâchées, mais maintenant qu’elle l’avait retrouvé, elle n’avait plus l’intention de le lâcher, c’était impossible. Dix ans s’étaient longs et beaucoup d’eau avait coulé sous les ponts et en dix ans les personnes pouvaient changer, Charles s’en rendit compte quand Mary-Ann lui révéla qu’elle savait conduire, il en fut même très étonné. Cette remarque ne put que la faire sourire, en effet, cela devait être étonnant de voir une femme conduire, surtout à une époque où s’étaient des chauffeurs qui conduisaient les plus fortunés. Ce qui était amusant, c’est qu’après dix longues années depuis leur rencontre, une part de mystère régnait toujours entre eux, même si cela avait été leur malheur. Le chauffeur Charles continua la conversation avec sa voyageuse, lui disant qu’il était le meilleur et qu’en Amérique, elle devrait faire attention aux escrocs.
« Pour les escrocs ne vous inquiétez pas chauffeur, je sais les maîtriser, mais peut-être en êtes-vous un, puisque vous êtes aussi américain. » Répondit la belle, tout en lui faisant un sourire malicieux.
Elle avait bien remarqué les nombreuses tentatives de charme de Charles, mais en grande professionnelle, elle fit semblant d’en être insensible, mais si à chaque minute son cœur battait de plus en plus vite. La voiture d’arrêta, alors qu’ils étaient tous les deux à l’avant et Mary-Ann imagina le fabuleux paysage que l’homme lui contait. Si seulement tout cela avait pu être vrai, ils auraient pu ensemble découvrir ces plages, se promener ensemble, une bouteille de champagne à la main et admirer le couché de soleil. Un moment romantique, digne des plus douces poésies. Charles lui emprunta le champagne se faisait payer un si. Tous deux admiraient ce beau paysage, ce rêve, cette illusion parfaite. La magie était là entre les deux, comme par le passé, tout était beau. Le charme opérait toujours même après dix ans et Mary-Ann avait du mal à résister face aux avances de l’homme. Auparavant, elle l’aurait tout de suite embrassé, se jetant presque sur lui, mais c’était avant et beaucoup de chose s’était déroulé entre temps. L’actrice voulut à nouveau boire un peu de ce délicieux liquide qu’était le champagne. Elle glissa sa main jusqu’à celle de Charles, la caressant jusqu’à ce qu’elle touche le verre, pendant ce temps-là, elle ne dégageait pas son regard du sien.
« Monsieur le chauffeur, ne buvait pas tout, nous avons encore beaucoup de temps devant nous. » Disait-elle tout en récupérant la bouteille. Elle but au goulot, là où Charles avait posé ses lèvres, puis elle refit le même geste que lui, c’est-à-dire qu’elle embrassa le bout de la bouteille, comme si elle lui rendait son baiser. La magie était toujours là, même après dix ans, comme elle l’avait toujours entendu dire, les âmes sœurs ne se perdaient jamais.
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Sujet: Re: "Ce jour fut le dernier où je t'ai admiré." avec Charles Mer 23 Oct - 3:12
Le passé trouble de Mary-Ann et Charles avait laissé place à un jeu de rôle qui faisait renaitre les moments inoubliables que les deux amants avaient vécus ensemble. Charles n’était pas mort, il n’avait pas abandonné la seule femme qu’il ait aimée seule et enceinte de lui et le Titanic n’était pas leur tombeau maléfique. Si le temps était littéralement figé sur ce navire, il venait de reculer, ramenant ces deux âmes à un âge où ils étaient jeunes et amoureux. Bien entendu, si le réalisateur déchu savait que le passé n’était pas totalement oublié, il profitait de ce moment magique avec sa douce et voyait l’espoir dans les yeux de Mary-Ann. Sa princesse, malgré tout, l’aimait encore, Charles en était presque persuadé et cette idée lui gonflait le cœur comme jamais depuis de nombreuses années. L’homme qui avait été l’amant de plusieurs femmes n’avait jamais aimé l’une d’entre elle comme il aimait Mary-Ann et jamais il n’en aimerait une de la sorte. L’actrice était spéciale, unique et celle que le ciel lui avait envoyée jadis. Si le quadragénaire n’avait su profiter de cette chance à l’époque, il savait que la seule présence de la femme de sa vie auprès de lui était un cadeau des plus précieux et qui ne devait pas la perdre à nouveau.
Doucement, la déesse approcha sa main de celle de Charles qui tenait la bouteille de champagne et la caressa délicatement en ne perdant pas sa cible des yeux et prit enfin la bouteille de cette même main qui n’aurait jamais dû cesser ses caresses. Au contact de Mary-Ann, bien que ce geste ne soit que tout doux, une vive flamme avait parcouru le corps entier du revenant et des millions de papillons avaient pris leur envol au creux de son ventre. Les yeux clairs de Charles devaient briller d’une toute nouvelle façon alors qu’il n’avait pas détourné les yeux du visage parfait de Mary-Ann.
« Monsieur le chauffeur, ne buvez pas tout, nous avons encore beaucoup de temps devant nous. »
Portant la bouteille à ses lèvres, la belle bue au goulot, tout comme l’avait fait Charles quelques secondes avant puis lui retourna son baiser en embrassa le goulot de la bouteille. Le corps du revenant réagissait comme celui d’un jeune homme devant la femme la plus séduisante qu’il lui était donné de contempler. Si Charles Wellington avait été un homme à femme avant la catastrophe du Titanic, il avait passé de nombreuses années seul par la suite, loin de tout contact avec la peau douce et parfumée des femmes et cela n’avait pas changé dans la mort. C’était la première fois, depuis des années, qu’un jeu de séduction avait un tel effet sur le revenant et cela lui plaisait. Depuis quelques instant déjà, Charles sentait la passion naitre en lui pour la femme qui avait été la-sienne et maintenant, il ressentait des pulsions prendre le dessus dans son esprit. Le banc de la voiture le séparait de l’objet de ses désirs et c’était une chance pour Mary-Ann. L’homme devait résister à lui-même afin de ne pas risquer de briser ce moment magique avec sa belle, il le devait et c’est pourquoi il tourna la tête vers cette plage imaginaire au-bords de laquelle il avait conduit sa passagère.
« Vous pouvez m’appeler par mon prénom si nous devons passer du temps ensemble sur cette plage paradisiaque. » Risquant un regard vers la belle femme près de lui, le revenant sourit avant de poursuivre : « Je m’appelle Willy, Willy Wobo… » Se souvenant le rire de la si belle actrice qui l’avait charmé de nombreuses années avant alors qu’il lui demandait de ne pas l’appeler ainsi, Charles baissa les yeux afin de ne pas éclater de rire.
Willy Wobo, personnage imaginaire, et si tu devenais une nouvelle identité permettant à un homme de passer du temps de qualité avec la femme de sa vie?
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Sujet: Re: "Ce jour fut le dernier où je t'ai admiré." avec Charles Jeu 31 Oct - 13:50
Ce jour fut le dernier où je t'ai admiré.
Dans la cales des automobiles. Juillet 1913
La vie n’est qu’un théâtre dont on est le pantin, en devenant actrice Mary-Ann Fleming avait tenté de déjouer le destin de prendre les choses en main, mais bien vite les éléments l’ont rattrapé. La brune a toujours été une femme sûre d’elle, elle savait ce qu’elle voulait, être heureuse. Ce n’était pas avec sa mère qu’elle aurait pu le devenir. Donc, elle l’avait fui, menant après cela une vie de bohême. Elle avait fini par faire ce qu’elle voulait, du théâtre, dans les petits faubourgs londoniens, puis elle avait saisi sa chance, en suivant un ami jusqu’à New-York pour devenir actrice de cinéma. Il avait suffi que d’un film muet, pour qu’elle fasse ses valises et prennent le prochain navire en partance pour le nouveau monde. Elle n’avait que quelques sous en poche et sa vitalité. A New-York, son allure de femme forte, sa beauté et son talent avait suffi pour la propulser. Elle avait participé comme figurante dans quelques films, tout en jouant sur les scènes des petits théâtres, jusqu’au jour où elle rencontra John. Ce soir-là elle jouait lady Macbeth au théâtre et l’homme qui avait apprécié sa prestation était venu la voir pour lui proposer le rôle de Cassandre pour son prochain film. Mary-Ann n’avait pas dit non, c’était la chance de sa vie d’être enfin une actrice de cinéma. Les évènements s’étaient enchaînés, il y eut sa rencontre avec Charles Wellington sur le tournage du film, puis ce dernier a été un grand succès. Les critiques étaient bonnes, la jolie brune d’à peine vingt ans devenait la coqueluche des américains, qui voulaient la voir dans d’autres films. Les reines célèbres, les femmes fatales, les femmes libres, les princesses en détresse, elle avait tout joué et tout cela avec un talent particulièrement divin qui était propre à elle-même. Oui Mary-Ann avait toujours su saisir sa chance, mais voilà, les nombreuses années de gloire lui avait coûté sa vie sentimentale. Depuis Charles, elle n’avait pas connu réellement d’histoire d’amour, quelques relations de passage, avec des partenaires de cinéma, mais rien de plus, Charles était même mort, toujours dans sa vie et toujours dans son cœur. Ses jumeaux avaient été le plus beau cadeau que la vie ait pu lui offrir, ils avaient en eux une part de son ancien amant et dès leur naissance elle avait su qu’elle les chérirait tout au long de sa vie. Aujourd’hui, elle était morte à bord du Titanic, mais la mort lui avait accordé une seconde chance de revoir Charles. Même si l’homme lui avait menti pendant de nombreuses années, elle ne voulait plus perdre de temps, elle avait deux objectifs, connaître la vérité et réunir pour l’éternité sa famille. En cette soirée, elle n’aurait jamais imaginé voir Charles dans la calle des automobiles, mais encore une fois, elle avait saisi sa chance pour aller à sa rencontre et tous deux jouaient maintenant un jeu de rôle, durant lequel lui était le chauffeur et elle la cliente. L’instant était intense, passionnel, Mary-Ann se sentait toute chose face à Charles, comme si dix années ne les avaient pas séparé. Elle retrouvait son ancien compagnon, celui qui la faisait toujours rire et qui arrivait à chaque instant à la charmer. L’amour était plus fort que la mort, il n’y avait nulle doute, même après tout ce temps, elle était en train de tomber à nouveau amoureuse de Charles Wellington. Il était proche d’elle, mais par chance pas assez pour qu’elle succombe. Un pas de plus et la tentation serait beaucoup trop forte. Le jeu reprit cependant et après avoir bu à nouveau à la bouteille elle la reposa à côté d’eux, comme si elle était une barrière entre leur deux corps. Enfin, depuis leur rencontre, le chauffeur se présenta comme étant : Willy Wobo. A l’entente de ce mot, Mary-Ann ne pu s’empêcher d’éclater de rire, il y avait beaucoup de souvenir autour de ce nom.
« Excusez-moi Mr Wobo, je suis vraiment impolie de rire face à votre identité. » Disait-elle tout en tentant de masquer son fou rire. « Mais je dois avouer que vos parents, ne vous ont pas raté. » C’était la fin, un nouvel éclat de rire sortit de sa bouche, comme un doux chant de rossignol.
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Sujet: Re: "Ce jour fut le dernier où je t'ai admiré." avec Charles Mar 4 Fév - 23:45
Willy Wobo; deux petits mots qui devaient avoir des propriétés magiques que seuls Mary-Ann et Charles pouvaient comprendre. Bien des années après que cette incantation ait été prononcée, elle provoquait la même réaction, au grand bonheur de Charles. Le rire de Mary-Ann, cette femme merveilleuse dont le réalisateur était profondément amoureux, était la plus douce des mélodies à ses oreilles. Un sourire démesuré avait déformé les traits du quadragénaire alors que derrière lui, sa belle tentait de masquer son fou rire. Par chance, Charles tournait le dos à Mary-Ann. Le cœur du revenant battait si rapidement qu’il avait l’impression de sentir chaque goutte de sang lui bruler les veines. Étaient-ce les effets de l’alcool où de ce retour dans le temps qui bouleversait l’homme à ce point, le faisant rajeunir et revivre la folie des premiers amours? Lorsque Mary-Ann prononça quelques mots, Charles se tourna vers sa passagère afin de ne perdre aucun de ses mouvements de lèvres. Lorsque de nouvelles notes de rire sortirent de cette bouche délicieuse, le chauffeur imaginaire éclata de rire à son tour. Il n’y avait pas de meilleure sensation que de partager un fou rire avec la femme de sa vie.
Les derniers mots de la belle actrice s’adressaient à M. Wobo, mais ce dernier venait de laisser sa place à Charles Wellington. Sans réfléchir, le revenant s’était entièrement retourné sur le banc de la voiture, faisant face à Mary-Ann. Doucement, il s’était penché par-dessus le dossier du banc, étirant les bras comme s’il souhaitait attraper les hanches de la passagère, son visage s’approchant ainsi de celui de cette dernière, mais sa main se referma sur la bouteille de champagne. Sans se reculer, l’homme porta la bouteille à ses lèvres sans détacher son regard de celui de sa femme et reposa ensuite la bouteille à l’endroit où il l’avait pris. Si Mary-Ann avait suivi ce mouvement, elle n’avait peut-être donc pas suivi l’autre main du revenant qui s’était levé pour s’approcher de sa joue gauche. Délicatement, de son index, Charles caressa la peau claire de la seule femme qui avait possédé son être en entier.
« Tu es si belle… » Avait-alors murmuré le revenant, la voix pleine d’émotions.
Mary-Ann J. Fleming
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Sujet: Re: "Ce jour fut le dernier où je t'ai admiré." avec Charles Lun 10 Fév - 19:44
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Il n’y avait pas de mot pour qualifier l’amour, ce sentiment éternel qui nous étreignait, au moment où l’on ne pouvait pas s’en douter. Un sentiment éternel qui ne pouvait être oublié. Le cœur de Mary-Ann Fleming avait toujours battu pour Charles, depuis le jour où ils s’étaient rencontrés sur un plateau de tournage. Depuis, il n’y avait eu que lui dans sa vie, même quand elle le pensait mort. L’amour était puissant, mais l’amour pouvait aussi faire mal. L’actrice se souvenait du jour où elle avait cru perdre à tout jamais Charles. Elle se souviendrait toujours de ces dix années de solitude, durant lesquelles, elle avait élevé ses enfants, tout en gardant dans son cœur le souvenir de Charles. L’homme était son passé, son présent, mais aussi son avenir. Malgré les secrets et les mensonges, il serait toujours là et à jamais dans son cœur. Charles Wellington était un homme complexe, un homme qui se dévoilait peu, un homme secret, qui pendant dix ans, s’était fait passer pour mort. Mary-Ann avait peur, peur de souffrir à nouveau en compagnie de cet homme, peur de cet amour qui peut devenir à n’importe quel moment destructeur. Son cœur battait à la chamade quand elle était à ses côtés, mais elle avait du mal à oublier. Dix années de perdues, c’était long pour une femme. Le temps avait fini par marquer sa beauté et elle n’avait plus la ferveur de la jeunesse qui les avait caractérisés. Aujourd’hui, ils jouaient au chauffeur et à la cliente, mais demain qu’adviendrait-il d’eux ? Il n’était pas l’heure de se poser des questions, pour l’instant, Mary-Ann voulait tout simplement savourer ce moment et oublier tous les problèmes qui qualifiaient leur couple.
Le moment était doux, délicat, intense, l’actrice ne voulait pas renoncer à ce bonheur. Au Diable les secrets, Charles était le seul à pouvoir la rendre heureuse. Son cœur manqua de rater un battement. Dieu que cela était beau. Il avait fallu, qu’elle meurt pour ressentir à nouveau ces sensations de bien être dans les bras de l’homme qu’elle aimait. L’alcool l’aidait peut-être à la soumettre un peu plus à la passion, mais ce n’était pas important, le lendemain, elle ne regretterait pas ce qui s’était passé entre elle et Charles. Alors qu’elle était bien plus intéressée par les lèvres de l’homme, elle sentit une main se poser sur sa joue, puis elle entendit son amant susurrer qu’elle était belle. Tout se passa bien vite, bientôt, Mary-Ann ne répondit plus d’elle. Fascinée par l’homme, elle captura ses lèvres des siennes, lui accordant un baiser langoureux. Elle n’avait pas besoin de parler, seulement de montrer par ce baiser, tout l’amour qu’elle ressentait pour lui.
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Sujet: Re: "Ce jour fut le dernier où je t'ai admiré." avec Charles Mar 11 Fév - 18:22
La foudre s’abattit sur l’être de Charles Wellington au moment où les lèvres de Mary-Ann entrèrent en contact avec les siennes. Le cœur de l’homme sembla gonfler et explosé alors que chaque cellule de son cerveau furent pulvérisées en une fraction de seconde. La pensée n’existait plus et les muscles du corps du revenant se mirent à répondre d’eux-mêmes. La passion prenant le contrôle sur la raison, Charles n’eut même pas le temps de savourer la surprise de cette réaction de sa belle. Tout ce qui importait maintenant pour cet homme de chair était de ne plus laisser sa femme s’éloigner de lui. Chaque parcelle de son corps réclamait la proximité de Mary-Ann; son éloignement lui serait fatal. Dès l’instant où la fusion s’était produite, la main droite du revenant, celle qui caressait la joue de la belle quelques secondes plus tôt, s’était dirigé vers la nuque de l’actrice, la saisissant avec autant de vigueur qu’un prédateur agrippant sa proie. Les doigts de Charles se refermèrent sur une poigne de cheveux, augmentant ainsi sa domination sur cette fragile créature qu’il souhaitait dévorer. Au même moment, la main gauche du revenant attrapait la taille de Mary-Ann et l’attirait vers le dossier du siège qui les séparait; cet obstacle persistant qui ne semblait ne pas être impressionné par cette explosion d’amour.
Si Charles avait ardemment souhaité, depuis le début de leur petit jeu, que quelque chose comme cela se produise, il avait très mal estimé ses chances de réussite. Malgré toutes les aventures amoureuses qu’il avait connues, jamais une femme n’avait produit un tel effet sur le revenant. Mary-Ann éveillait chez le quadragénaire, certes des pulsions sexuelles, mais toute une gamme d’émotions complexe que le corps entier du revenant tentait de maitriser; les yeux du réalisateur déchu s’étaient emplis de larmes de joie. Ses sens étaient sensibles à la présence de la belle actrice et augmentait tout le bien-être que l’homme ressentait en ce moment. La délicatesse de la nuque de Mary-Ann sous ses doigts forts, la douceur de sa peau, le parfum de son corps, la gout de ses lèvres, la vision de cette créature soumise à cette passion et par-dessus tout, la respiration de la première classe qui s’était accélérée et qui excitait Charles plus que tout…
Le revenant pressait son corps contre le dossier du siège de la voiture tout comme il tirait Mary-Ann vers lui comme si cette dernière allait subitement passer au travers de l’obstacle qui les séparait et qui maintenait la pureté et la magie de ce moment d’amour entre les deux amants.
Mary-Ann J. Fleming
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Sujet: Re: "Ce jour fut le dernier où je t'ai admiré." avec Charles Mar 18 Fév - 23:55
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Embrasser Charles était probablement la pire des folies, surtout que Mary-Ann n’avait pas mis en place son projet, pour obtenir la vérité. Mais, embrasser Charles avait toujours été une folie à laquelle l’actrice s’était pliée avec beaucoup de passion. Mary-Ann ne comptait plus les jours qui s’étaient écoulés depuis le moment où elle avait eu un homme entre ses bras. La première classe était une femme qui aimait la passion et même si Charles a toujours été l’homme de sa vie, quand elle l’avait pensé mort, elle avait rencontré d’autres hommes, même si ceux-ci n’avaient jamais pris la place du père de ses enfants dans son cœur. Charles avait toujours été unique, lui procurant un effet que nul autre n’avait pu produire chez elle. Cela prouvait à la brune que cette histoire avec le réalisateur n’avait jamais été anodine. Leur amour avait permis la naissance de deux beaux enfants et même s’ils ont été séparé pendant de nombreuses années, Mary-Ann était prête à tout reprendre, même si cela impliquait la redécouverte de l’autre. L’actrice trembla de plaisir quand elle sentit la main vigoureuse de Charles attraper sa nuque et que son autre main se glissa autour de sa taille. Cela faisait du bien de se sentir aimer. Cela faisait du bien d’être à nouveau aimé par Charles. Le parfum de l’homme, son corps, les battements de son cœur, tout lui avait manqué. Cependant, au fur et à mesure que les choses avançaient, sa raison lui disait que tout cela allait sûrement trop vite et que si au final, tout se passait mal entre elle et Charles, elle aurait encore le cœur en miette. Mary-Ann chassa bien vite sa raison et elle attrapa aussi la nuque de son amant avec vigueur, lui montrant, qu’elle n’était en rien une femme fragile et qu’elle était toujours comme avant, une femme énergique, qui aimait aussi prendre le dessus.
L’homme tira la femme vers lui, sur le siège conducteur, ne voulant plus la quitter. Avec passion, la première classe se rapprocha de lui, voulant se mettre sur les genoux de l’homme, mais elle finit par se cogner la tête contre la voiture. Aussitôt, Mary-Ann finit par éclater de rire face à l’absurdité de sa maladresse, tout en se frottant la tête.
« Ca fait mal tout de même. » Disait-elle en riant. Sachant très bien que le moment magique venait d’être brisé par un simple coup de malchance. Son regard s’ancra à l’instant dans celui de Charles, tandis qu’elle continuait de rire. Ces moments lui rappelaient le bon vieux temps.
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Sujet: Re: "Ce jour fut le dernier où je t'ai admiré." avec Charles Ven 28 Fév - 20:33
La passion qui consumait les deux amants faisait tout oublier à Charles. Il n’avait jamais été séparé de Mary-Ann, leur relation n’avait pas été houleuse leurs retrouvailles sur le Titanic et surtout, il n’était pas mort. Comment pouvait-on être mort et n’avoir jamais été aussi vivant que pendant ce moment d’amour? Tous les sens de l’homme étaient en alertes, son sang bouillait dans ses veines, son cœur battait à tout rompre et ses muscles répondaient à ses désirs. Mary-Ann passa sur le siège du conducteur et tenta de se mettre sur les genoux de Charles qui n’attendait que cela depuis quelques instants. Dans cet élan passionnel, la première classe se cogna la tête contre la voiture, ce qui eut pour résultat de la faire éclater de rire. Le revenant rit aussi à ce coup de malchance, mais une partie de lui était légèrement frustrée. Il savait que sa passion pour la belle actrice n’aboutirait pas au moment explosif tant recherché, mais l’amour qu’il avait pour cette femme prenait le dessus de ce sentiment négatif. Mary-Ann se frottait la tête en continuant de rire, mais ne s’était pas déplacée. Elle regardait le quadragénaire d’une manière qu’elle n’avait jamais fait depuis leurs retrouvailles dans la mort et cela faisait un bien fou à Charles qui n’était pas capable de détourner son regard de celui de sa belle. Tout doucement, il leva une main vers la tête de Mary-Ann caressa sa chevelure près de l’endroit où elle s’était cogné.
« J’espère que ça ne fera pas une bosse…Imagine le temps que tu devras passer devant la glace pour te coiffer afin de la cacher! » Avait dit le revenant sur un ton doux qu’il aurait très bien pu utiliser pour réconforter quelqu’un, mais en réalité, il se voulait humoristique et presque moqueur. Charles avait l’impression que leur relation avait été mise en pause le jour où il avait bêtement décidé de se faire passer pour mort et qu’elle venait de reprendre son cours. Enfin, le revenant sentait qu’il avait gagné sa deuxième chance et que tout irait pour le mieux entre les deux amoureux dans l’avenir. Comment pouvaient-ils se laisser et ne plus vouloir s’adresser la parole suite à cela? L’homme s’imaginait déjà déménager ses vêtements dans la cabine de la belle actrice et prendre de grandes marches avec cette dernière et leurs deux enfants.
Charles laisse la chevelure de Mary-Ann et ramena sa main vers la taille de cette dernière en prenant bien soin de caresser son corps sur son passage. « Je me demande bien à qui appartient cette voiture…Tu crois que c’est celle du Capitaine? » Avait-il dit, ne pouvant se retenir de faire une allusion au Capitaine qu’il détestait toujours pour être partie avec Mary-Ann à la fin de la soirée Casino. Bêtement, Charles poursuivit : « Si tel est le cas, j’espère qu’il nous surprendra… » Et le revenant avait complété sa phrase par un clin d’œil. Croyant qu’il n’avait plus à craindre pour sa relation avec la belle actrice, Charles Wellington lui avait parlé sans réfléchir aux possibles conséquences de ses paroles. Après tout, Mary-Ann et lui s’aimaient, il en avait la preuve et sa remarque au sujet du Capitaine et son manque de romantisme n’allait que détendre l’atmosphère encore plus entre eux…n’est-ce pas?
Mary-Ann J. Fleming
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Sujet: Re: "Ce jour fut le dernier où je t'ai admiré." avec Charles Ven 7 Mar - 20:16
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Les yeux dans les yeux. Ce moment était magique, quoique gâché par le fait que Mary-Ann se soit cognée, mais magique. Cela lui faisait du bien de retrouver Charles, depuis toutes ces années, ce moment était exceptionnel, de vraies retrouvailles, après ces années perdues. Leurs premières retrouvailles avaient été gâchées par la surprise et la peine du mensonge. A cet instant, Mary-Ann croyait Charles dans la tombe et non pas à bord du Titanic, ce qui avait signifié qu’il y avait voyagé en avril 1912. La mère de famille ne connaissait pas la vérité, elle ne savait pas pourquoi, son ancien amant, lui avait menti, ni pourquoi il l’avait abandonné, elle et ses enfants. L’argent était sûrement la principale cause, mais pour le moment, elle ne voulait pas trop y réfléchir. Cet instant, lui apportait beaucoup de bien et elle voulait en profiter un maximum. Les choses pourront peut-être aller de mieux en mieux, elle et Charles, formeraient sûrement à nouveau une famille avec leurs enfants. C’était triste de se dire qu’ils avaient dû attendre leur mort pour se retrouver pour l’éternité. La vie avait été cruelle avec les deux amants, si bien que la mort en devenait plus douce. Quand Mary-Ann plongeait son regard dans celui de Charles, elle comprenait qu’elle avait toujours aimé cet homme et qu’elle l’aimerait toujours. Même s’ils allaient mettre beaucoup de temps à se reconstruire, au final, ils seraient heureux. La mère de famille en était sûre. Cependant, avant, ils allaient devoir se confier tous leurs secrets et vivre avec. La brune ne savait pas si elle serait capable de révéler à Charles pourquoi elle et ses enfants étaient morts à bord du Titanic. Mary-Ann se frictionnait toujours la tête, tout en posant son regard amoureux sur Charles, l’instant magique était peut être rompu, mais elle n’avait pas perdu sa bonne humeur. Elle s’installa à nouveau sur son siège, bien sagement et regarda au-devant, mais son ancien amant n’avait pas envie de la quitter, il garda toujours ses bras autour d’elle. Quand Charles se moqua affectueusement d’elle, elle ne put s’empêcher de rire.
« Je pense que ça ira, masquer et camoufler des choses, c’était mon métier. » Souriait la mère de famille.
Mary-Ann posa affectueusement sa main sur l’épaule du père de ses enfants. Elle soupira en sentant ses caresses, c’était tellement doux. Les mains de Charles sur son corps lui avait beaucoup manqué. C’était comme si le temps s’était arrêté pendant dix ans et qu’aujourd’hui, ils se retrouvaient réellement. La brune reprit la bouteille de champagne qui avait été abandonné depuis quelques temps et elle but au goulot. Elle tendit la bouteille à Charles. L’homme se demanda alors à qui pouvait appartenir la voiture. Mary-Ann le savait, elle avait rencontré plusieurs fois le propriétaire pendant la traversée. Pourtant, elle n’eut pas le temps de répondre, Charles avait proposé que le propriétaire fût le Capitaine. Etait-ce une pointe de jalousie ? Sûrement. L’actrice avait fait exprès de repartir bras dessus bras dessous avec l’homme, tout en gardant le mystère sur cette aventure.
« C’était la seconde voiture de John Jacob Astor, un homme distingué, il est mort aussi durant ce naufrage, mais il a disparu, du jour au lendemain, comme certains passagers. » Répondit la mère de famille, tout en caressant le volant. « Il n’y a rien eu entre moi et le Capitaine, tu sais, nous sommes juste amis. » Souriait-elle tout en lançant un regard timide à Charles.
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Sujet: Re: "Ce jour fut le dernier où je t'ai admiré." avec Charles Jeu 27 Mar - 15:35
Charles Wellington était heureux. Son retour sur le Titanic avait été éprouvant et alors qu’il avait cru avoir perdu à jamais la femme qu’il avait aimée plus que tout au monde dans sa vie et dans la mort, Mary-Ann était à présent à ces côtés, joyeuse et espiègle comme au premier temps de leur amour. Aux yeux du revenant, il vivait son happy ending et maintenant, plus rien ne pouvait entraver son amour pour la belle actrice. Bientôt, il pourrait enfin se promener sur les ponts du Titanic en compagnie de Mary-Ann et de ses enfants, retrouvant tout le prestige qu’il avait perdu depuis longtemps. Après tout, Charles n’allait pas rester dans sa misérable cabine de troisième classe et emménagerait probablement dans le luxe de la cabine de la première classe. Ainsi, il deviendrait un homme vénérable aux yeux des autres passagers et pourrait même exercer une certaine influence sur ces derniers. Le temps où le revenant était un simple passager de troisième classe était révolu. Même cet Elliott Smith devrait maintenant le respecter. Évidemment, retrouver Mary-Ann n’avait pas qu’un avantage social pour Charles, mais étant l’homme qu’il était, il le considérait quand même. Le quadragénaire aimait sa femme et ses enfants d’un amour sincère, mais il avait ses défauts et retrouver Mary-Ann ne signifiait pas devoir tout lui avouer. Certaines choses allaient demeurer secrètes pour le bien de leur famille. Quoi qu’il en soit, jamais Charles avait été aussi heureux qu’en ce moment précis.
« Je pense que ça ira, masquer et camoufler des choses, c’était mon métier. » Avait répondu la magnifique femme en réponse à la plaisanterie du revenant. Ce dernier éclata de rire à la suite de ces mots. Mary-Ann avait été l’une des meilleures actrices de l’industrie du cinéma, c’était bien vrai, mais son sens de la répartie avait toujours charmé le réalisateur bien plus que son talent. « C’était la seconde voiture de John Jacob Astor, un homme distingué, il est mort aussi durant ce naufrage, mais il a disparu, du jour au lendemain, comme certains passagers. » Mary-Ann marqua une pause pendant laquelle elle caressait doucement le volant de la voiture, puis ajouta : « Il n’y a rien eu entre moi et le Capitaine, tu sais, nous sommes juste amis. ».
Il était étonnant qu’un homme tel que Charles, qui s’était soustrait à la passion charnelle avec plusieurs jolies jeunes femmes pendant son exil en Europe, puisse se montrer jaloux et possessif envers la première classe. Bien que, par le passé, l’homme ait envisagé que Mary-Ann ait refait sa vie avec un autre homme alors qu’il était supposé être mort, depuis son retour sur le Titanic, cette éventualité ne plaisait pas à Charles. Mary-Ann était sa femme et personne d’autre ne pouvait poser ses mains sur elle, sentir le parfum de ses cheveux et gouter à ses lèvres. Si Charles avait toujours été un homme lâche malgré les apparences qu’il souhaitait propager, ce Capitaine lui avait donné envie d’être violent. Bien que l’actrice lui ait dit que le Capitaine n’était qu’un ami, cette réponse ne semblait pas plaire au revenant.
« Vous ne m’avez pas semblé être que des amis ce soir-là…Est-ce que vous vous voyez encore? …Est-ce que les enfants l’apprécient? » Avait-il lancé en détournant le regard des yeux timides de sa belle. Attrapant la bouteille et champagne, la portant à ses lèvres, Charles s’aperçut qu’elle était vide et ceci sembla le contrarié. « Toute bonne chose à une fin… » dit-il en laissant rouler la bouteille de champagne vide sur le banc de la voiture en rapportant son attention sur Mary-Ann. « Veux-tu que nous poursuivions cette…conversation…dans ma cabine? » Si le quadragénaire avait tenté de prononcer ces paroles sur un ton espiègle, l’accompagnant même d’un léger sourire, sa contrariété du moment mélangé à l’ivresse du champagne qui devenait de plus en plus importante, cette nouvelle proposition de Charles n’était pas très romantique et se voulait même maladroite. Néanmoins, Mary-Ann, aveuglée par son amour pour le réalisateur déchu, ce que voulait bien croire le troisième classe, allait y voir que du feu.
Mary-Ann J. Fleming
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Sujet: Re: "Ce jour fut le dernier où je t'ai admiré." avec Charles Jeu 3 Avr - 22:14
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La jalousie était comme une maladie, elle entrait dans les corps, s’insérait pour ne plus le quitter. La jalousie pouvait faire du mal et faire souffrir les âmes. La jalousie créait des suspicions, des conflits, des peurs. Charles était jaloux du Capitaine, qui s’était beaucoup rapproché de son ancienne compagne. Mais qu’en était-il de Mary-Ann ? La mère de famille le savait le réalisateur était venu à bord du Titanic avec une autre jeune femme, une prostituée à qui il avait tout promis, mais qu’il avait condamné à une mort certaine. La première classe avait fini par avoir une confrontation avec cette jeune fille et elles s’étaient expliquées ensemble, convenant toutes les deux au fait que Charles était un truand. Même si elle l’aimait toujours, Mary-Ann n’oubliait pas ses mauvais côtés, et certainement pas les nombreuses femmes qu’il avait pu avoir en dehors d’elle et qui se trouvait à bord du Titanic. Elle se doutait bien, qu’il n’y avait pas Violet, il devait y en avoir d’autres, Charles était un homme à femme, ce qui était sûrement son pire défaut. Lui faire confiance, pour le moment, elle ne le pourrait pas totalement. En contrepartie, elle lui laissait le loisir de s’expliquer, mais pas maintenant, elle ne voulait certainement pas gâcher ce moment entre eux. Bientôt, les enfants pourraient avoir leur père auprès d’eux et s’était pour la lutte et pour protéger sa vie de famille, qu’elle voulait offrir à ses jumeaux un père. Après toutes ces années de solitude, en tant que mère célibataire, Mary-Ann voulait être enfin heureuse et si cela pouvait être avec Charles, elle ferait tout pour que ça arrive. La jalousie de Charles l’amusait, l’homme s’inquiétait enfin et il montrait enfin qu’il la voulait et qu’il pouvait se sentir menacer par un autre homme.
« J’étais seule ce soir-là, le Capitaine me tenait juste compagnie. » Souriait-elle, tout en se souvenant de l’horrible soirée qu’elle avait passée ce jour-là. « Harrison l’apprécie beaucoup, il rêve de pouvoir devenir Capitaine, il a pu visiter tous les lieux importants du navire. » Disait-elle le plus naturellement du monde, sachant très bien qu’elle enfonçait le couteau dans la plaie. En effet, son fils avait été heureux de pouvoir visiter le navire de fond en comble, le moment qu’il a le plus aimé, c’était de pouvoir tenir la barre en compagnie du Capitaine. Jamais, elle n’avait vu son fils aussi heureux. Même si le Capitaine se montrait prévenant, il était trop mystérieux et inquiétant, pour qu’elle ait envie d’avoir une relation approfondie avec lui. La bouteille des deux anciens amants était vide, ce qui peinait l’actrice, elle n’avait pas eu assez d’alcool et n’avait donc plus le courage pour éviter ses sentiments. L’homme lui proposa alors de continuer leur conversation ailleurs, comme dans sa cabine. Mary-Ann se voyait mal se rendre chez les troisièmes classes et elle voyait très bien où Charles voulait en venir.
« Ta cabine… » Murmurait-elle pour elle-même. Puis sans plus attendre, Mary-Ann sortit de la voiture et disparut entre les dédales de véhicules. « Charles Wellington l’avez-vous déjà fait dans une voiture ? » Riait-elle, tout en se cachant, derrière sa propre voiture, celle qu’elle avait conduite pendant plusieurs mois avant le naufrage. L’actrice voulait que Charles la cherche, elle voulait rendre le jeu plus amusant pour eux deux. L’homme la trouverait-il ?
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Sujet: Re: "Ce jour fut le dernier où je t'ai admiré." avec Charles Lun 21 Avr - 15:03
« Harrison l’apprécie beaucoup, il rêve de pouvoir devenir Capitaine, il a pu visiter tous les lieux importants du navire. »
Cette réponse de Mary-Ann blessa le revenant. Si Charles avait toujours su que sans lui, Mary-Ann élevait leurs enfants et qu’il était fort probable qu’ils aient connu des hommes pouvant représenter une figure paternelle à leur égard, jamais il n’avait imaginé que cela le toucherait de ne pas avoir été celui à qui son fils souhaitait ressembler plus tard. Le revenant se souvenait qu’à l’âge d’Harrison, il rêvait de ressembler à son propre père, de porter son flambeau et de devenir la fierté de ce dernier. Tournant la tête, Charles prit une grande inspiration afin de se retenir de prononcer des paroles qu’il pourrait regretter; Mary-Ann n’y était pour rien…tout était de sa faute à lui…au Capitaine.
Prenant la bouteille de champagne, l’homme se rendit compte qu’elle était vide et proposa à son ancienne amante de poursuivre leur conversation dans sa cabine. La belle actrice sembla réfléchir à la question, mais à la grande surprise de Charles, elle ouvrit la portière de la voiture et en sorti, se déplaçant parmi les nombreuses voitures jusqu’à ce qu’elle ne soit plus visible pour le revenant. « Mary-Ann!? » Dit-il alors qu’il sortait son corps engourdis par l’alcool de la voiture également, tentant de suivre les pas de sa femme. Plus loin, il entendit la voix de Mary-Ann qui lui disait : « Charles Wellington l’avez-vous déjà fait dans une voiture ? ». À cette question, le revenant cessa de marcher, se plongeant dans ses souvenirs. L’avait-il déjà fait dans une voiture avec Mary-Ann? …La réponse était négative. Si Mary-Ann et Charles avaient été des amants passionnés, le revenant avait toujours considéré la voiture comme un lieu inapproprié pour consommer son amour pour une femme telle que Mary-Ann. Cette dernière méritait des draps de satins parfumés, un lit de pétales de rose, une pleine verdoyante, un coucher de soleil…bref, la voiture était le lieu par excellence pour une prostitué et à ce niveau-là, oui, Charles Wellington l’avait déjà fait dans une voiture.
Le revenant étouffa un petit rire et murmura pour lui-même : « Ne répond pas Charles…ne répond pas! », puis il reprit sa marche, à la recherche de Mary-Ann. Les voitures étaient nombreuses et c’était à croire que les riches du navire avaient eu peur de ne pas retrouver d’aussi belles voitures en Amérique alors qu’aux yeux de l’Américain, elles étaient les plus belles et surtout, les meilleures.
« Promenons-nous dans les bois, Tant que le loup n'y est pas. Si le loup y était Il nous mangerait, Mais comme il y est pas, Il nous mangera pas. Loup, y es-tu ? Que fais-tu ? M'entends-tu ? » Avait alors commencé à chanter le quadragénaire alors qu’il cherchait autour des voitures la présence de la belle actrice. Elle ne pouvait pas avoir été bien loin, à moins de se déplacer chaque fois que Charles approchait d’elle. « Si je mets ma patte sur toi ma chérie, je promets de te mordre… »
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Sujet: Re: "Ce jour fut le dernier où je t'ai admiré." avec Charles
"Ce jour fut le dernier où je t'ai admiré." avec Charles