Solyana =>Les jours s’écoulent et je ne cesse de chercher après ma mère. Depuis le jour ou la Titanic a coulé je ne cesse de fouiller tout le bateau avec Céleste pour retrouver ma maman que j’ai perdu le soir ou je suis morte. Je me souviens comme d’hier de ce moment ou je me réveille, il fait tout noir et même si je l’appelle personne ne réponds. C’est alors que je sors de ma chambre et en la cherchant dans la bibliothèque, une armoire me tombe dessus, et c’est comme cela que je suis morte. Depuis je cherche encore et encore. J’ai trouvé Céleste, donc je vais bien finir par te trouver toi aussi maman, j’espère juste que toi aussi tu es ici, que tu n’es pas parti pour toujours au ciel avec les autres personne qui meurent d’habitude. Je ne veux pas vivre toute seule sans toi pour toujours. Ce matin encore après m’être sorti du lit, je me dépêche d’enfiler un vêtement et part à nouveau sur le pont pour essayer de te trouver. J’arpente chaque recoin, chaque salle en me disant que tu es peut être derrière t que toi aussi tu me cherches. Je vais même dans notre cabine, la ou j’ai déjà cherché après toi mais personne. Je repasse par la bibliothèque, lieu qui scella ma mort mais tu n’y es pas non plus. Finalement je remonte jusqu’au pont principal, celui la même ou il y a un an on est arrivée tortues les deux, impatientes de faire ce voyage et de découvrir un nouveau monde, un nouvel endroit ou on serait heureux. J’erre en te cherchant des yeux, cela n’est pas évident pour moi car je suis petite mais les gens sont habitués à me voir déboulés comme une folle en courant partout. Puis tout a coup, je vois une chevelure qui ressemble à la tienne. Les mêmes cheveux bruns bouclés. Je me dépêche et court encore plus vite pour ne pas perdre cette personne qui peut être toi, je t’appelle, je crie « Maman, Maman attends, Attends. » Je vois la personne s’arrêter alors et se retourner et la c’est toi, tu es la, je t’ai enfin retrouvé après tout ce temps. Tu es la, avec moi, je ne suis plus seule « Oh Maman, tu m’as tellement manqué, je t’ai retrouvé. » dis-je en me serrant contre elle. Être dans tes bras à nouveau, te sentir contre moi me fait du bien, j’avais eu tellement peur de pas te retrouver.

Elyana=> Une nouvelle journée. Accoudée au pont, comme chaque jour je regardais l'océan, cet infini bleu qui, désormais, était ma maison. Étais-ce mieux que mon ancien foyer ? Je ne savais pas vraiment. La maison ne manquait pas, mon mari non plus. Non seule ma fille hantait mes pensées, et le pire, le pire dans cette histoire, c'était qu'elle était ici, dans son bateau, sûrement seule et sans aide pour me retrouver. Et moi, comme une idiote, je n'arrivais pas à la retrouver. Pourtant, une petite fille blonde, un peu folle ça ne courait pas les rues ! Solyana devait sûrement se demander ce qui lui arrivait, ou peut-être avait-elle été recueillit... Après tout c'était une possibilité, certes elle m'effrayait et je la refusais mais pourquoi pas ? Après tout elle était fragile, petite, seule et tout mignonne. Tout le monde l'aimait et l'adorait. Je ne savais pas d'ou elle pouvait tenir ça. Pas de son père en tout cas. Brutal et violent, Solyana avait toujours ignoré que son père était quelqu'un de méchant, horrible avec sa propre femme. Même si aujourd'hui, je ne lui en voulais plus, j'étais en paix avec moi même, il me resterait toujours de l'amertume dans mon coeur. Parce que ma fille n'aurait jamais connue ses grand-parents ou même ma nourrice qui avait été si gentille avec moi. Ou même ma soeur adoptive Céleste. Je suis sûre qu'elles se seraient toutes les deux bien entendues. Mais il semblait qu'aujourd'hui ce n'était plus possible. Que jamais je ne reverrais le visage sévère de ma mère, le regard vagabond de mon père ou encore la douceur de ma nourrice. Je les avais perdu en mourant.
Remettant ma robe en place et comme à mon habitude, je posais mes mains sur mon ventre tout en marchant un peu. Mes pensées volaient dans ma tête, je ne remarquais même pas ou je marchais, si je me mettais dans le chemin de quelqu'un, peu importante, je m'en fichais. « Maman, Maman attends, Attends. » Je me figeais alors. Je sentis dans mon dos des frissons très froids, puis très chauds qui me remontaient jusqu'au coup. Je ne pouvais pas croire. La petite voix cristalline que j'entendais ne pouvais tout simplement pas être celle de Soly'. Devais-je me retourner ? Devais-je y croire ? Oui sûrement, mais j'avais peur. Peur qu'en fait, ce n'était qu'une hallucination, peur que ce ne soit pas moi qu'on appelle.
Je respire un grand coup et je regarde derrière moi. Je la vois, je la vois s'approcher et courir vers moi. Je me baisse à temps pour la rattraper dans mes bras. J'enfouis ma tête dans son petit cou et l'entendre me dire que je lui ai manqué. Si elle savait à quel point, j'avais eu peur de l'avoir perdu à jamais ! Je la serrais contre moi, puis je la repoussais doucement pour la voir mieux. Son visage d'ange m'avait tellement manqué, son sourire, ses yeux tout. Elle était pourtant là avec moi et je n'allais plus la laisser passer ! D'ailleurs, il était tant que je lui explique aussi ce qui se passait maintenant sur le bateau ! « Solyana ! Tu m'as tellement manqué ma chérie ! Tu vas bien ? Mais ou était tu ! Je t'ai cherché partout ! J'ai cru que je t'avais perdue ! »

Solyana =>J’errai dans le bateau a la recherche de ma maman, comme je le fais chaque jour depuis notre séparation, et après que je sois passé dans la bibliothèque, notre cabine, les salles de repas, je partis sur le pont. Je pensais ne plus jamais retrouvé ma maman, et j’étais triste. Oh je n’aurai pas été seule non puisque Céleste s’occupe bien de moi mais ce n’est pas ma maman et même si je l‘aime beaucoup je ne l’aimerais pas autant que j’aime ma maman. Oh elle me manque tellement, j’aimerai tellement qu’elle soit la avec moi et la serrer dans mes bras si fort et ne plus la quitter. Alors que je marchais sur le pont, je ne cessais de regarder tout le monde car j’espérais retrouver en une de ces personnes le visage de ma maman, c’est à ce moment la que je la vis. Cette personne avait les mêmes cheveux que maman, et au moment ou elle partit je ne pu m’empêcher de lui crier après pour qu’elle s’arrête, qu’elle m’attende. Elle se retourna et je n’arrivais pas a croire ce que je voyais, c’était ma maman. Je l’avais enfin retrouvé, je me mets à courir vers elle et a me serrer contre elle, elle m’avait tellement manqué je ne voulais plus la quitter, plus la lâcher tellement j’avais peur de la perdre à nouveau. Ma maman me serra à son tour, et me demanda si j’allais bien et ou j’étais passé. Elle aussi m’avait cherché et avait eu peur de me perdre. J’étais sure qu’elle me cherchait, je le savais. Elle ne m’aurait jamais laisser toute seule « Oh maman toi aussi tu m’as manqué. Je vais bien grâce à une gentille madame. Mais je ne cessais de te chercher moi aussi, j’avais peur de plus te revoir, que tu sois plus la avec moi, et que l’on ne ait plu jamais a deux. » lui dis-je.

Elyana=> « Oh maman toi aussi tu m’as manqué. Je vais bien grâce à une gentille madame. Mais je ne cessais de te chercher moi aussi, j’avais peur de plus te revoir, que tu sois plus la avec moi, et que l’on ne ait plu jamais a deux. » C'était si surprenant, si irréel de la revoir. C'était comme une rêve que j'avais attendue pendant des jours et des jours ! Je n'aurais jamais pensé qu'elle sera là, je n'aurais jamais pensé la retrouver aussi simplement. Mais pourtant elle était bien là, dans mes bras, toute petite, toute naive, comme je l'avais laissé. C'était ma fille, ma Soly, celle que je n'avais jamais cru revoir. Elle n'avait pas changé toujours aussi jolie avec ses cheveux blonds et sa petite bouille de chipie. J'avais envie de pleurer tellement j'étais heureuse. Elle qui était ma vie, elle qui me faisait sourire. Je ne pensais pas la retrouver et pourtant, la voilà, toute fraiche, toute belle. Je ne remercierais jamais cette personne qui s'était occupée de ma fille. « Qui s'est occupée de toi chérie ? Si tu savais comme j'ai aussi peur de ne plus te revoir ! » Je lui souris et passais ma main sur son visage. J'avais tellement de choses à lui dire, je ne savais pas par où commencer. Déjà, est ce qu'elle comprenait sa situation ? Qu'elle était... morte ? Non je ne pensais pas. Et je n'avais pas envie qu'elle souffre, je voulais qu'elle soit heureuse, alors autant lui faire croire qu'on était encore en vie. Et puis elle n'aurait pas comprit. Elle était encore trop jeune. Et je me rendis alors compte qu'elle ne vieillirait pas. Elle ne deviendrait jamais une jeune femme, et je ne serais jamais grand-mère. Ce fut un véritable choc pour moi. Mais je repris vite mes esprits voulant qu'elle me raconte toute sa vie. « Alors dis moi ce qui sait passé depuis que je t'ai perdue ! Je veux tout savoir ! », je la pris par la main et l'emmena s'assoir sur un banc non loin de là pour être plus à l'aise. J'avais hâte d'en apprendre plus, mais je ne pouvais pas m'empêcher de la regarder. C'était comme si je la revoyais après des années de séparations, mais après tout, cela faisait presque un an que nous avions été séparés.