Marvin fixait la jeune femme qui lui expliquait avec beaucoup de patience pourquoi le monde créait-il des règles idiotes dont personne n’avait vraiment envie de suivre mais qui étaient appliquées à la lettre parce que sinon nous étions mal vu, nous étions des gens malhonnête. N’est-ce pas malhonnête de nous mentir ? Ne l’était-ce pas de forcer les gens à faire ce qui ne leur plaisait pas ? Ne l’était-ce pas de traiter des hommes et femmes comme des esclaves parce qu’ils étaient juste venant d’un autre pays ? N’était-ce pas tout simplement là un système de mensonge et malhonnête ? Pourquoi coupait-on les mains des voleurs alors qu’ils meurent de faim et pas aux riches qui frappent leurs enfants parce qu’ils n’ont pas compté correctement 4 fois 5 font 20 ? Ce n’était pas juste, d’ailleurs tout le monde devrait avoir le droit de choisir, c’était injuste et Marvin ne comprenait pas qu’un système comme celui-ci puisse s’appeler la justice puisqu’elle était son contraire. Le bellâtre fixait la jolie blonde, se montrant silencieux et attentif. C’était là une grosse masse d’infirmation, mais il comprenait ce qu’elle voulait dire bien qu’il trouvait cela étrange. De nombreuses nuances ? Entre le noir et le blanc Marvin ne connaissait que le gris, connaissait-elle d’autres couleurs ? Probablement devait-elle avoir des yeux extraordinaires...

« Les règles sont mauvaises, et peu importe de quelle couleur vous les voyez, elles sont mauvaises. » Faire illusion à la symbolique pour Marvin était particulièrement difficile et il n’avait pas tout à fait saisir ce qu’elle avait voulu dire par cette histoire de nuances. Etait-elle une artiste pour parler de la sorte ? Les artistes ont toujours une façon bizarre de parler, ils voient la vie comme un tableau, du moins c’était ce qu’il avait comprit une fois en discutant avec un peintre qui lui avait parlé d’œuvre de la vie, une expérience assez particulière pour Marvin où il avait sentit sa tête sur le point d’exploser. « Vous savez ça arrive à tout le monde de se tromper, il faut pas être triste. Vous avez essayé et surement avez-vous été heureuse. Peut-être le seriez vous à nouveau, on ne sait jamais ce qui peut arriver. Est-ce que si vous pouviez le savoir vous voudriez en prendre connaissance ? Que choisiriez vous si vous pouviez décider maintenant ce que vous aller faire à l’avenir ? Est-ce que cela vous plairait ? » La conversation déviait, mais Marvin était capable d’aller très loin dans la réflexion.