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| I thought I could trust you ♣ with Georgiana ♣ | |
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Invité Invité
> PROFIL RPG | Sujet: I thought I could trust you ♣ with Georgiana ♣ Jeu 26 Juil - 12:33 | |
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Joseph & Georgiana « I thought I could trust you. »
Joseph Earnshaw était appuyé sur les rebords de l'évier de marbre de sa salle de bain, et se regardait dans le miroir. Il s'était toujours trouvé assez beau et n'avait jamais douté de son pouvoir de séduction. Il avait toujours été un homme doté d'une grande confiance en lui, voir un homme quelque peu narcissique. Mais aujourd'hui, même si il restait un homme confiant et sur de sa personne, une femme arrivait à le pousser à se remettre en question sur le moindre détail. Cette femme qui le rendait complétement fou, qui lui faisait perdre tout bon sens, toute raison...Georgiana O'Hara. Joseph s'était levé de bonne heure ce jour là. Il n'avait pas trop traîné à aller se coucher la veille, ce qui était certes, inhabituel, mais il avait estimé avoir besoin de se reposer pour réfléchir, à tout, à rien, mais surtout à Georgiana, elle qui faisait chavirer son coeur un peu plus chaque jour, et qui ne cessait une seconde d'hanter ses pensées. Très vite, il s'était endormi, en repensant à cette nuit, il y a à peine quelques jours de cela, où il avait apparement gagné un peu plus sa confiance. Il l'avait surprise en train de danser, ils avaient parlés...Et puis, au fil de la conversation, il lui semblait qu'elle était devenue moins réticente, moins douteuse, si bien qu'elle lui avait même accordé le bonheur d'une douce étreinte ainsi qu'un baiser sur la joue. C'était un début, après tout. Elle était partie après avoir accepté de l'appeler dorénavant par son prénom, ce qui, même si cela semblait bénin, était, selon Joseph, symbole d'un grand pas en avant dans leur relation.
C'était en se rappelant cette nuit là que Joseph s'était endormi, et il avait passé une bonne nuit, dépourvue d'agitation. Il s'était réveillé vers 8 heures et demi ce matin, lorsque les rayons du soleil avait commencé à l'éblouir de trop. Il devait être 10 heures maintenant. Joseph avait déjà pris son petit-déjeuner, le domestique qui s'occupait de le servir le lui avait apporté vers 9 heures. Le lord était maintenant occupé à se préparer, pour aller faire un tour sur le pont, histoire de saluer quelques connaissances et amis dans le Grand Salon et peut-être aussi, d'aller fumer un cigare en compagnie d'autres hommes. Après s'être rasé ( Joseph tenait à avoir l'air impeccable en toutes circonstances pour être certain d'avoir toutes les chances de plaire à Georgiana ) et coiffé, il avait revêtu pantalon, chemise et veste, de luxe évidemment, qui lui allait à la perfection. Il était resté dans le style classique ; la chemise était blanche, le pantalon et la veste, noir. Il se regarda une dernière fois dans le miroir, avant de se décider à sortir de la pièce. Il prit la clé de sa chambre, qu'il glissa dans la poche de son pantalon, ainsi que sa montre en or, qu'il mit dans la poche intérieure gauche de sa veste, et sortit de sa chambre.
redsky
NB : Voilà, c'est pas super, mais je dois repartir vers la Belgique demain, et donc j ai du vers les valises et tout c'était chiant --' Et aussi, j'en profite pour de dire que le voyage Sicile-Belgique en voiture, c'est long, donc je serais pas là demain, ni après demain, je serais sur la route x) |
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L. Georgiana O'Hara ADMIN SADIQUE ♌ The body of a woman, but the heart of a lion.
> PROFIL♌ Double Compte : Esther Delmas, Mary-Ann Fleming & Scarlett Hamilton ♌ Prénom ou Pseudo : Mari-Jane♌ Signaux de Détresse : 8567♌ Points : 20♌ Jour d'embarquement : 16/07/2011♌ Age du Personnage : 23 ans ♌ Profession : Couturière & Danseuse à ses heures perdues ♌ Crédits : Mari-Jane♌ Photo : RPGJournal d'un fantôme♌ Numéro de Cabine : E10♌ Situation Amoureuse : Amoureuse de Joseph Earnshaw♌ Présentation: | Sujet: Re: I thought I could trust you ♣ with Georgiana ♣ Ven 27 Juil - 22:11 | |
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Une effronterie qui pourrait coûter très chères.
Dans l’angle d’un couloir, je me cachais pour mieux surveiller et ne pas être vu. Je ne savais quelle effronterie m’avait poussé à venir jusqu’ici, mais me voilà. Depuis les évènements étranges dans le quartier des officiers et surtout avec ma rencontre lors d’une soirée avec Joseph, je me posais beaucoup de questions sur lui. Mon cœur battait pour lui, mais je ne le connaissais pas. Je savais que Bridget n’appréciait pas Joseph, enfin je pensais qu’elle voulait me protéger. Je n’avais pas eu de chance avec Arthur et j’espérais que Joseph était un homme honnête en qui je pourrais faire confiance. Même s'il me l’avait dit, j’avais toujours cette crainte au fond de moi. Je sentais même que mon ancien fiancé avait brisé ma vie à jamais. J’aurais toujours la crainte d’une quelconque tromperie, mais pour le moment, je devais savoir si je pouvais lui faire confiance. Seul cela m’importait, après le temps pourra faire son affaire, mais il fallait que je sois sûre de moi. J’avais eu cette idée toute seule, elle était stupide, je l’admettais, mais que pouvais-je faire ? J’avais déjà été manipulé une fois par le regard enjôleur d’un homme, cela pouvait très bien arriver à nouveau, je devais donc être sur mes gardes. La porte de sa cabine n’était pas loin, à une dizaine de mètres de moi. Je prenais toujours garde à ne pas attirer l’attention des premières classes qui pouvaient passer. Pour éviter cela, je m’étais mise à côté d’une pancarte, que je faisais semblant de regarder d’un air bête dès qu’ils passaient. Ces gens n’y voyaient que du feu, me laissant ainsi tranquille.
La matinée était belle, le couloir était donc tranquille, la plupart des passagers de premières classes prenaient soit leurs petits déjeuners, ou encore, ils se promenaient sur les différents ponts. J’attendais patiemment que Joseph sorte de sa cabine et enfin il le fit. Il était là, à quelques mètres de moi, plus charismatique que jamais. Je me plaquais contre le mur pour ne pas qu’il me voit et me préparais aussi à fuir s’il prenait la même direction que moi. Par chance, il alla à l’opposé. J’attendis quelques secondes, attendant qu’il soit à bonne distance pour mieux sortir de mon angle de mur. J’avançais dans le couloir, regardait autour de moi. Tout était calme. Je pris une épingle qui se trouvait dans mes cheveux et je crochetais la serrure. Celle-ci s’ouvrit bien trop facilement, un vrai jeu d’enfant. Je souris face à cette constatation et j’entrais dans la cabine, tout en prenant soin de bien fermer la porte derrière moi. La cabine était spacieuse, luxueuse et très british. Je regardais les yeux brillants, chaque meuble et objet, tout en caressant le bois précieux de certains. C’était beau. Moi qui vivait dans une petite cabine avec deux autres personnes, j’étais jalouse de l’espace qu’on pouvait donner à un seul homme, parce qu’il avait de l’argent. Bon, je n’avais pas à me plaindre, le Titanic était un bateau luxueux pour nous et nos cabines de troisièmes classes, valaient des cabines de secondes classes sur d’autres navires de voyages. Je regardais toujours autour de moi, admirant les tableaux qui me rappelaient ceux qui garnissaient l’opéra de Londres, mais aussi ceux que j’avais pu voir chez Elisabeth durant ma tendre enfance. Cependant, une fois mon observation terminé, je me demandais, ce que j’étais venu chercher par ici. Des papiers ? La preuve qui confirmerait que je ne devais pas lui faire confiance ? Je ne savais pas. Du coup, je me mis à regarder sur le bureau, découvrant divers papiers, mais qui ne pouvait m’aider en rien, à par connaître un peu plus l’homme. Je regardais aussi à l’intérieur de différentes armoires, découvrant des vêtements pour homme, mais aussi pour femme, qui ont dû appartenir à son épouse, il y avait des bijoux et d’autres objets. Je me sentais au fond de moi-même gênée de me trouver ici, mais j’étais curieuse à la fois, désirant en apprendre plus. Je pus sentir le parfum qu’il mettait. Découvrir une bouteille de bourbon, celui qu’il devait apprécier le plus et des livres, aux couvertures accrocheuses et si belles.
Cependant, ma découverte d’acheva bien vite puisque j’entendis des pas derrière la porte et celle-ci s’ouvrir. Aussitôt, je me cachais dans le cabinet de toilette pestant contre ma malchance. J’entendis alors Joseph entrer dans sa cabine et faire quelques pas. Je regardais furtivement pour voir où il se trouvait et dès qu’il fut à l’opposé de la pièce je marchais à pas de danseuse, jusqu’à la porte, priant pour ne point être vu. J’ouvris la porte, mais dès que je l’eus entrebâillée, elle se referma brusquement. Joseph était derrière moi.
Dernière édition par L. Georgiana O'Hara le Dim 19 Aoû - 17:45, édité 1 fois |
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> PROFIL RPG | Sujet: Re: I thought I could trust you ♣ with Georgiana ♣ Sam 28 Juil - 21:37 | |
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Joseph & Georgiana « I thought I could trust you. »
Joseph n'avait pas fait dix mètres lorsqu'il croisa un de ses amis, marchant, cigare à la main. Il le salua, sans s'attarder, car celui ci avait l'air pressé. Mais voir quelqu'un fumer lui avait donné envie d'en faire autant. Il fouilla ses poches, à la recherche de sa boite à cigare, en vain. Il n'avait emporté avec lui que les clés de sa chambre, et sa montre en or. Il avait bien eu le sentiment d'avoir oublié quelque chose en quittant la pièce...Maintenant il savait de quoi il s'agissait. Sa précieuse boite à cigare...Il n'allait tout de même pas ce rendre au Grand Salon sans elle. Bien qu'il soit presque arrivé à destination, il pouvait d'ailleurs même apercevoir la porte de la pièce, il décida donc de retourner à sa cabine, afin de récupérer ce qui lui manquait.
Une fois devant la porte de la A22, Joseph sortit les clés de sa poche, et ouvrit la porte. Dès qu'il fut entré, Lord Earnshaw eu le sentiment que quelque chose d'anormal s'était produit dans la pièce durant sa courte absence. Il la balaya du regard, et ses doutes furent confirmé. Sur son bureau, des documents avaient été sortis de leur fardes et tiroirs d'origine...Certains objets avaient aussi changé de place. C'était donc une certitude, quelqu'un était entré. Et vu la courte durée de son absence, cette personne devait toujours être ici...Joseph fermât la porte derrière lui, et avança de quelque pas lent, observant tout autour de lui, cherchant à connaître l'identité de...Qui était ce ? Un voleur ? Surement. Pourtant, c'était stupide de voler alors que l'argent n'avait plus grande valeur...Non, ça devait être quelqu'un qui cherchait à l'espionner, puisque des documents avaient été fouillés. Mais pourquoi cela ? Et qui était ce ?
Dès que Joseph atteignit l'autre bout de la pièce, il entendit un bruit venir de la salle de bain. Il se retourna immédiatement, et aperçut une silhouette féminine, de dos. Il tenait la coupable. Elle avait de longs cheveux noirs...Ils semblaient aussi beau et soyeux que ceux de...Non, ce n'était pas possible ! De toute façon, il n'avait pas le temps de réfléchir. Immédiatement, il se précipita vers la porte, et juste au moment où la jeune femme allait l'ouvrir, il l'en empêcha, en posant brusquement sa main sur la porte, qui, tout juste entrouverte, se referma d'un coup sec.
La jeune femme se retourna vers lui, prise au piège. Et contre toute attente...c'était bien elle...Georgiana.
- Vous..., dit il, sur le ton d'une décevante constatation. C'était elle, et oh que oui, il en était fort déçu.
Des tas de questions se bousculaient dans sa tête. Comment ? Mais surtout pourquoi ? Pour le voler, pour l'espionner ? Et pourquoi cela ? Pourquoi ? Il voulait des réponses, il avait envie de comprendre, mais pour le moment, il n'arriverait à formuler aucune interrogation. Il se sentait trahi. Pour la première fois, alors qu' il regardait Georgiana dans les yeux, la seule chose qui semblait perceptible dans son regard, était la déception, et la colère. Elle l'avait trahie. Elle avait trahie sa confiance. Il n'arrivait pas à le croire...Pourtant, c'était une évidence.
- Qu'est ce que vous faites ici ? Dit il, essayant de garder une fois de plus son calme. Sa colère était pourtant très facile à deviner. Car, bien qu'il aie fait de son mieux pour parler avec calme, sa voix était beaucoup plus froide qu'à son habitude. Et son regard. On pouvait lire les sentiments de Joseph Earnshaw dans son regard. En ce moment, on lisait colère, et déception. Deux sentiments qui réunis donnaient, la trahison.
Au fond de lui, il souhaitait qu'elle lui donne une explication, et que tout cela soit un malentendu. Qu'elle aie quelque chose de valable à lui dire, qu'il puisse être rassuré sur le fait que non, il n'avait pas eu tort de lui accorder sa confiance. Mais les faits étaient bien là, et ils prouvaient le contraire. Il se sentait ridicule, idiot, naïf, de lui avoir fait confiance si vite. Il se sentait trahi, et c'était un sentiment des plus insupportable. Mais malgré tout, il voulait entendre des explications. Des explications valables. Il voulait être rassuré, croire que ce n'était qu'un malentendu. Il voulait être capable de comprendre pourquoi elle avait fait ça. Il voulait qu'elle lui donne une bonne raison d'avoir fait ça. Mais il savait qu'elle n'en aurait pas. Elle n'avait aucune raison valable d'être entrée ainsi dans sa chambre. En fait, le mieux aurait été qu'il ne la trouve pas là. Il aurait voulu ne pas avoir oublié sa boite à cigare... Ah si seulement il n'avait pas oublié cette fichu boite !...
redsky
Dernière édition par Joseph P. Earnshaw le Lun 30 Juil - 16:34, édité 1 fois |
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L. Georgiana O'Hara ADMIN SADIQUE ♌ The body of a woman, but the heart of a lion.
> PROFIL♌ Double Compte : Esther Delmas, Mary-Ann Fleming & Scarlett Hamilton ♌ Prénom ou Pseudo : Mari-Jane♌ Signaux de Détresse : 8567♌ Points : 20♌ Jour d'embarquement : 16/07/2011♌ Age du Personnage : 23 ans ♌ Profession : Couturière & Danseuse à ses heures perdues ♌ Crédits : Mari-Jane♌ Photo : RPGJournal d'un fantôme♌ Numéro de Cabine : E10♌ Situation Amoureuse : Amoureuse de Joseph Earnshaw♌ Présentation: | Sujet: Re: I thought I could trust you ♣ with Georgiana ♣ Lun 30 Juil - 13:51 | |
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Une effronterie qui pourrait coûter très chères.
Prise la main dans le sac. J’avais honte, terriblement honte de me retrouver dans une telle situation et je ne savais que faire, ni quoi dire. Je pouvais lire la colère dans son regard, mais aussi de la déception. Il aurait sûrement préféré voir une autre personne que moi, mais j’étais là, devant lui. J’aurais voulu être un fantôme, pour pouvoir traverser cette porte et fuir loin, m’enfuir dans ma cabine, pour ne plus jamais en sortir. Honteuse et j’avais mal, mon cœur souffrait face à ce regard qui pesait sur moi. Cette action avait été irréfléchi et maintenant que j’y repensais, je la trouvais folle, mais j’étais folle, je n’arrivais plus à comprendre, ni à suivre, mes pensées allaient toujours vers Joseph, à chaque moment de ma vie. Je n’arrivais plus à coudre normalement, ni à danser, si bien que je m’étais blessé dernièrement avec mon aiguille et que j’avais essuyé une chute en dansant. Ma vie ne semblait plus normale et j’aimerais tellement pouvoir vivre comme avant, mais mes pensées étaient toujours ailleurs. Je revoyais à chaque moment ce regard, j’avais l’impression de toujours sentir son odeur. Rien n’était plus comme avant et j’en souffrais. Je ne savais plus qui écouter, qui suivre. Avec Joseph nous vivions dans deux mondes différents, séparés par une barrière sociale qui semblait inébranlable. J’aimais, oui je l’aimais, mais trop de choses nous séparaient et il y avait le fantôme d’Arthur, ce fantôme qui me hantait tous les jours. Je le revoyais toujours dans mes pires cauchemars, partir, m’abandonnant derrière cette grille. Parfois le visage d’Arthur se transformait en celui de Joseph et là, c’était pire, je sentais à ce moment-là mon âme se briser en morceaux, souffrir et je descendais un peu plus en Enfer, avant de me réveiller. Que dirait papa ? Que me conseillerait maman ? Eux qui avaient été si précieux pour moi, je me rendais compte que j’étais bien démuni sans leurs personnes. J’avais peur de cet avenir incertain. Les premiers mots de Joseph à mon encontre furent un « vous » rempli de déception et de colère. Je le voyais dans son regard, si bien que je préférais détourner le mien. Il devait se sentir trahi et moi mon cœur se brisait un peu plus à chaque seconde. Maintenant qu’il était entré dans ma vie, je n’avais pas envie de le voir en sortir. Il y eut à nouveau le silence et cette peine en moi me donnait des frissons. Je faisais en sorte de refouler les larmes de honte qui tentaient de couler, je ne voulais pas montrer à Joseph un si piteux spectacle. Si je devais me retirer, je le ferais dignement. Mais pour le moment, je ne pouvais pas fuir, il me barrait toujours le chemin, attendant probablement des explications, que je n’étais pas sûr de pouvoir donner. Le silence se brisa et Joseph me demanda la raison de ma présence dans sa cabine. J’étais confuse, si bien que je ne pus proférer sur l’instant un simple : « Euh je… » Je rougissais bêtement, je ne savais que dire, ni comment expliquer mon action si ridicule. Je ne savais, si je pouvais lui dire la vérité, si je pouvais me confier et lui en dire plus. J’avais peur, je craignais tout et n’importe quoi, je me sentais si faible à son contact. Je n’aimais pas cela. Je voulais partir, fuir, mais je ne pouvais, il fallait que je parle, mais que dire, que faire ? Je finis par le regarder dans les yeux, mais aussitôt je baissais mon regard et le flot de parole arriva.
« Je ne sais pas, j’ai décidé de venir sur un coup de tête, je voulais comprendre, en savoir un peu plus. Tout en moi est chamboulé. Je voulais continuer mon existence tranquillement ici, sans un homme dans ma vie et vous arrivez et vous chamboulez toutes mes espérances. Je ne sais plus quoi penser de vous. Mon cœur me dit de vous aimer, ma raison de ne pas continuer ce que nous avons commencé. Et il y a eu notre enfermement dans le quartier des officiers et surtout cette nuit où j’ai compris que je vous aimais. Mais d’un côté nous sommes si différents et il y a Margareth Harrington qui cri sur tous les ponts votre aventure. Je ne veux pas être une femme parmi tant d’autres… Je ne sais plus que faire, ni quoi dire, je pense à vous tout le temps. Je ne… »
Je ne pus terminer ma phrase, les sanglots me bloquaient les mots. J’avais mal au fond de moi-même, tous ces changements dans ma vie me perturbés. Pendant dix longs mois, j’avais tenu, ne fréquentant aucuns hommes, pensant toujours à ce regard que j’avais vu au moment de ma mort. C’était dur et je ne me comprenais plus moi-même. Je ne voulais pas pleurer ainsi, je me sentais si démuni et je ne savais comment il allait réagir, s’il allait me mettre dehors, ou bien… Que pourrait-il faire d’autre ? Je ne méritais pas moins qu’il me fiche dehors, après tout, j’avais pénétré dans sa cabine, violé son intimité. Je n’étais pas mieux que les pires brigands de ma classe sociale. En fait, je ne savais plus qui j’étais.
Dernière édition par L. Georgiana O'Hara le Dim 19 Aoû - 17:45, édité 1 fois |
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Invité Invité
> PROFIL RPG | Sujet: Re: I thought I could trust you ♣ with Georgiana ♣ Dim 5 Aoû - 10:07 | |
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Joseph & Georgiana « I thought I could trust you. »
Georgiana hésita avant de répondre à Joseph. Elle semblait chercher ses mots, et chercher un moyen de...fuir. Mais elle était là, bloquée entre Joseph, et la porte. Elle finit par lui donner des explications, le regard baissé.
- Je ne sais pas, j’ai décidé de venir sur un coup de tête, je voulais comprendre, en savoir un peu plus. Tout en moi est chamboulé. Je voulais continuer mon existence tranquillement ici, sans un homme dans ma vie et vous arrivez et vous chamboulez toutes mes espérances. Je ne sais plus quoi penser de vous. Mon cœur me dit de vous aimer, ma raison de ne pas continuer ce que nous avons commencé. Et il y a eu notre enfermement dans le quartier des officiers et surtout cette nuit où j’ai compris que je vous aimais. Mais d’un côté nous sommes si différents et il y a Margareth Harrington qui cri sur tous les ponts votre aventure. Je ne veux pas être une femme parmi tant d’autres… Je ne sais plus que faire, ni quoi dire, je pense à vous tout le temps. Je ne…
Alors ça...Joseph ne s'y attendait pas. « Son cœur lui disait de l'aimer »...Elle avait bien dit cela. Il se sentait toujours trahi certes mais...Les raisons qu'elle venait de lui énoncer dépassait tout ce à quoi il s'attendait. Alors comme ça, elle l'aimait aussi ? Il n'en revenait pas... Georgiana continua à parler, lui révélant que les rumeurs lancée par Margareth était en partie responsable des doutes qu'elle avait eue à son égard. Et évidemment, il y avait cette barrière sociale qui se dressait entre eux. Mais pour lui, ça n'était pas un problème...Il l'aimait, et... Oh mais que devait il faire ? Que devait il répondre ? Il n'était tellement pas préparé à une telle annonce... Georgiana ne pu terminer sa dernière phrase, car elle ne pu retenir ses larmes plus longtemps... Non, Joseph ne pouvait pas lui en vouloir plus longtemps. Elle avait l'air tellement sincère, et puis il ne supportait pas de la voir pleurer, surtout par sa faute, c'était trop pour lui... La colère semblait l'avoir abandonné, et il n'était déjà plus capable, face à ce qu'elle lui avait dit, de se montrer froid envers elle...
- Non, ne pleurez pas...
Joseph avait abandonné sa voix froide et autoritaire pour une voix rassurante. Il s'approcha de la jeune femme et l'entoura de ses bras, l'étreignit, afin de la rassurer et d'atténuer sa soudaine tristesse. Il ne savait pas quoi répondre à ce qu'elle venait de dire, il ne savait par où commencer, alors qu'au fond, il le savait, c'était le moment idéal pour lui dire qu'il l'aimait aussi...Pour lui dire ces mots qu'il avait toujours eu envie de lui dire. Mais il fallait qu'il la console d'abord, non ? Enfin, il n'en savait rien...C'était si compliqué...Elle était en train de pleurer, et cela le rendait encore moins confiant et encore plus faible que d'habitude...
- Je comprends ne vous en faites pas, je vous pardonne, c'est oublié...Je...
Si elle voulait en savoir plus sur lui, il suffisait qu'elle le lui demande, il lui aurait répondu avec la plus grande sincérité. Mais il comprenait qu'elle n'aie pas osé le faire, puisque...( il n'en revenait toujours pas d'ailleurs ), elle avait aussi des sentiments pour lui... Joseph la regarda dans les yeux...Une larme coulait encore sur sa joue. Il passa délicatement sa main sur celle-ci pour l'essuyer. Son regard se plongea alors à nouveau dans le sien, et Joseph eu terriblement envie de réduire encore plus l'espace qui les séparer pour l'embrasser. Ils étaient si proche, et elle venait de lui dire qu'elle aimait...Par Dieu tout puissant, qu'attendait il ? Pourquoi devenait il si faible face à elle ? Même encore maintenant qu'elle lui avait avoué ses sentiments, il craignait sa réaction si il se donnait le droit de l'embrasser. Il baissait alors les yeux un moment, histoire de reprendre confiance, et se prépara à lui dire ses trois mots qu'il se répétait sans cesse depuis des mois.
- Je...je vous aime. Je veux dire, je vous aime vraiment...Vous êtes la seule pour moi, les autres femmes ne m'intéressent pas, vous êtes la seule. Je le jure devant Dieu...Je...
Joseph n'arrivait plus à parler. La tentation était trop forte, elle l'emportait de loin sur la raison... En une seconde, sans que Georgiana eut le temps de comprendre ce qu'il se passait, Joseph avait plaqué ses lèvres contre les siennes.
redsky
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L. Georgiana O'Hara ADMIN SADIQUE ♌ The body of a woman, but the heart of a lion.
> PROFIL♌ Double Compte : Esther Delmas, Mary-Ann Fleming & Scarlett Hamilton ♌ Prénom ou Pseudo : Mari-Jane♌ Signaux de Détresse : 8567♌ Points : 20♌ Jour d'embarquement : 16/07/2011♌ Age du Personnage : 23 ans ♌ Profession : Couturière & Danseuse à ses heures perdues ♌ Crédits : Mari-Jane♌ Photo : RPGJournal d'un fantôme♌ Numéro de Cabine : E10♌ Situation Amoureuse : Amoureuse de Joseph Earnshaw♌ Présentation: | Sujet: Re: I thought I could trust you ♣ with Georgiana ♣ Mer 8 Aoû - 20:12 | |
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Une effronterie qui pourrait coûter très chères.
Je venais de révéler les sentiments que j’avais envers Joseph et cela me bouleversée. Prise en flagrant délit d’espionnage dans sa chambre, je me sentais au plus mal, avec une honte qui m’étreignait tout le corps. J’avais voulu fuir, mais je n’avais pu, Joseph me retenait, cherchant des explications. Les réponses à ses questions, il les a eus, probablement d’une manière étonnante, dont il ne s’attendait pas. Je lui avais révélé mon amour pour lui, mais aussi les difficultés que je ressentais à propos de cela. Je ne savais comment il allait réagir, surtout face à mes larmes, que je n’avais pu empêcher de sortir, j’avais honte d’être si faible face à cet homme, l’homme dont j’étais amoureuse. Oui je pouvais l’admettre, je l’aimais, mais était-ce raisonnable ? L’amour n’avait rien de raisonnable, mais il fallait en garder tout de même le pouvoir. Je ne voulais pas me laisser entraîner dans une folle passion amoureuse, surtout depuis Arthur, j’avais peur, bien trop peur de me laisser avoir. La réaction de l’homme me rassura, il me demanda de ne point pleurer et il m’enserra dans ses bras. Depuis l’autre nuit, je n’avais pas connu la chaleur de ses bras et pour le moment je me sentais bien, j’étais heureuse de cette étreinte. Mes larmes se tarissaient, j’aurais eu trop honte de souiller son costume de mes pleurs. Puis par la suite, d’un ton quelque peu hésitant, il me rassura en me disant que toute cette histoire était oubliée. Je me sentais mieux, même si j’avais encore un peu honte de m’être comporté ainsi. Il me pardonnait et j’espérais que la suite s’annonçait mieux, enfin je ne savais pas ce qui allait se passer, ni comment allait réagir Joseph à mes propos. M’aimait-il ou son intérêt pour moi était de la simple amitié ? Je craignais de me faire rejeter et d’avoir à nouveau le cœur brisé. Je m’étais peut-être trop emballé et peut-être que notre lien n’allait pas plus loin que le moment de notre mort. Par peur, je profitais de cette étreinte, m’imprégnant de son odeur, à cet instant, je voulais tellement plus, mais j’étais sûre que l’instant d’après ma raison me dicterait de fuir. Et là, Joseph avoua aussi son amour pour moi. J’étais sous le choc, parce que ce n’était pas une chose à laquelle je m’attendais. Il me disait les plus beaux mots que je n’avais jamais entendus, mon cœur battait à la chamade et je sentais un profond bien-être m’envahir. Il semblait si sincère, que je ne pouvais que le croire, d’ailleurs, jamais Arthur ne m’avait parlé ainsi. Je me serais un peu plus dans ses bras. Heureuse comme je ne l’avais jamais été depuis longtemps. Joseph s’arrêta de parler, ne trouvant plus ses mots et là, il m’embrassa. Je fus d’abord étonné, ne répondant pas tout de suite à son baiser, puis je repris contenance, donna à ce baiser, un goût de passion et d’amour. J’enserrais mes bras derrière son cou. J’avais l’impression de lui donner mon corps et mon âme. Je ne comprenais pas pouvoir je me laissais ainsi aller. Je l’aimais. Mais cela, n’allait-il pas trop vite. Certes, je l’avais rencontré il y avait voilà onze mois, mais on se connaissait si peu et il y avait l’intrigante Margareth, je craignais que cette femme fiche tout en l’air, elle était comme machiavélique. Le baiser prit cependant fin, je me détachais de l’homme, restant tout de même dans ses bras. Un blanc s’installa, je ne savais que dire, que faire. Je ne pleurais plus, mais pourtant le doute m’assaillait, je ne pouvais m’empêcher de lui demander.
« Joseph, pourquoi moi ? Je ne suis qu’une insignifiante pauvresse, mon père était ouvrier, ma mère couturière ? Je n’ai pas l’intelligence d’une femme de votre milieu. Pourquoi m’aimez-vous, je ne suis rien, tandis que vous êtes tout. »
J’avais dit ces mots d’une voix peu assuré, mais il était vrai, je ne comprenais pas pourquoi ce choix, tout comme mes amis ne comprenaient pas pourquoi Joseph s’intéressait à moi, alors que beaucoup de femmes de premières classes feraient l’affaire. Je voulais savoir, avoir une réponse à cette question et j’espérais qu’il me réponde. J’ancrais alors mes yeux bleus dans les siens, profitant de ce regard que j’aimais tant, ce même regard qui m’avait captivé au moment de ma mort. J’aimais ses yeux, ils étaient si beaux, si charismatiques. En fait, j’aimais tout en Joseph.
Dernière édition par L. Georgiana O'Hara le Dim 19 Aoû - 17:44, édité 1 fois |
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Invité Invité
> PROFIL RPG | Sujet: Re: I thought I could trust you ♣ with Georgiana ♣ Ven 10 Aoû - 20:48 | |
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Joseph & Georgiana « I thought I could trust you. »
Au grand étonnement, mais aussi au grand bonheur de Joseph, son acte totalement irréfléchi et impulsif ne s'avéra pas être une erreur. La réaction de Georgiana ne fut pas immédiate, certes, après tout, elle ne s'y attendait certainement pas. Mais au fur et à mesure, elle sembla prendre gout au baiser, et y répondit. Joseph sentait son cœur battre à une allure inhabituelle. En fait, il ressentait toutes sortes de choses indescriptibles...Et il se sentait parfaitement bien. Les yeux fermés, il profitait de cet instant exceptionnel, souhaitant que jamais il ne prenne fin...Il imprégnait dans sa mémoire le gout des lèvres de la femme qu'il aimait, et l'effet indescriptible que cela lui faisait, de l'embrasser. Sincèrement, il n'avait jamais autant apprécié un baiser. Était ce parce qu'il avait eu le temps de le désirer, ou était ce à cause de l'amour si fort qu'il portait à Georgiana ? Quand leur baiser prit fin, Georgiana prit quelques distances, restant cependant dans les bras de Joseph. Il y eut un silence, durant lequel le Lord admirait sa bien aimée, qui avait décidément un regard hypnotique...Un regard si bleu, plus bleu que l'océan...
- Joseph, pourquoi moi ? Je ne suis qu’une insignifiante pauvresse, mon père était ouvrier, ma mère couturière ? Je n’ai pas l’intelligence d’une femme de votre milieu. Pourquoi m’aimez-vous, je ne suis rien, tandis que vous êtes tout. Dit Georgiana, qui avait fini par briser le silence.
Dans la logique des choses, Joseph aurait dû se sentir flatté d'entendre un tel discours. Flatté d'être considéré comme supérieur. Et pourtant, pas du tout. Il n'aimait pas du tout l'entendre dire ça, c'était absolument faux ! Elle était plus grande et plus importante que lui. Elle était plus intelligente que n'importe quelle autre première classe à ses yeux, et en particulier, bien plus intelligente que cet idiote de Margareth Harrington.
Non, voyons ne dites pas cela ! S'exclama Joseph, mais sans aucune violence.
Il lui prit les mains et la regarda avec sincérité.
- Sachez que j'ai beaucoup de respect pour vos parents, peu importe qui ils sont, parce qu'ils ont élevé la plus belle personne que je n'aie jamais rencontré. Sachez aussi que les femmes de mon milieu ne m'intéresse en rien, pas plus que les autres femmes de votre milieu et encore moins que Margareth Harrington. Vous êtes la seule, et l'unique femme pour qui je ressens un tel sentiment. Les autres ne m'intéressent plus...
Joseph ne voulait pas que leur différence de classe sociale leur fasse obstacle. Cela n'avait plus d'importance pour lui. Il lui prouverait, de toute façon. Il lui prouverait qu'aujourd'hui, ce n'était que des sottises à ses yeux.
- Georgiana, je voudrais aussi que vous sachiez, à propos de Margareth...J'ignorais que vous étiez au courant de cette histoire jusqu'à aujourd'hui, c'est pour cela que j'avais préféré ne pas vous en parlez. Je ne ressens rien pour elle...Les rumeurs disent vrai, Margareth dit vrai, j'ai...j'ai eu une aventure avec elle...Mais...Ce n'était que..., c'est assez gênant de dire cela mais..., Joseph reprit une inspiration avant de poursuivre, Ce n'était qu'une attirance physique...Cela n'a duré qu'un soir, et peu importe ce qu'elle raconte, je vous assure qu'il n'y a rien d'autres que cette histoire entre elle et moi.
Il regarda la belle brune dans les yeux et ajouta :
- Je vous en prie, si vous avez des doutes sur moi, peu importe à quel sujet...Dites le moi, que je puisse m'expliquer. Il faut que je vous avoue que si vous m'aviez rencontré avant le naufrage, je n'aurais pas du tout été un homme pour vous. J'ai commis des erreurs, et je n'ai pas toujours été quelqu'un de très bien avec tout le monde...Mais je vous promet de répondre avec sincérité, si vous m'interroger à propos de quoi que ce soit. Vous avez ma parole.
redsky
Dernière édition par Joseph P. Earnshaw le Mar 14 Aoû - 9:59, édité 1 fois |
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L. Georgiana O'Hara ADMIN SADIQUE ♌ The body of a woman, but the heart of a lion.
> PROFIL♌ Double Compte : Esther Delmas, Mary-Ann Fleming & Scarlett Hamilton ♌ Prénom ou Pseudo : Mari-Jane♌ Signaux de Détresse : 8567♌ Points : 20♌ Jour d'embarquement : 16/07/2011♌ Age du Personnage : 23 ans ♌ Profession : Couturière & Danseuse à ses heures perdues ♌ Crédits : Mari-Jane♌ Photo : RPGJournal d'un fantôme♌ Numéro de Cabine : E10♌ Situation Amoureuse : Amoureuse de Joseph Earnshaw♌ Présentation: | Sujet: Re: I thought I could trust you ♣ with Georgiana ♣ Lun 13 Aoû - 15:41 | |
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Une effronterie qui pourrait coûter très chères.
Après les révélations vint le moment des confidences, je n’étais pas sûr que cela soit le bon moment, mais je n’allais pas arrêter Joseph, un tel moment n’allait peut être pas arrivé avant un bout de temps. Je l’aimais, mais j’avais peur, horriblement peur de la suite des évènements, du fait que mes amis, qui étaient maintenant ma famille n’apprécient pas ma relation avec un homme aussi riche. Bridget n’allait pas apprécier, Mark encore moins, surtout lui, il me rappelait tellement mes frères, il était si protecteur envers moi, que j’avais l’impression qu’il voulait probablement plus de moi. Joseph me prit alors les mains, d’un geste tendre, m’avouant qu’il ne désirait aucunes femmes en dehors de moi, il évoqua le prénom de Margareth, mon regard s’assombrit, je détestais cette femme pour tout ce qu’elle représentait. Mais surtout, parce qu’elle avait mis Joseph dans son lit. A mon plus grand étonnement, il avoua sa relation d’une nuit pour cette femme. J’étais un peu déçue, mais c’était avant, je n’étais pas encore vraiment dans sa vie. Je ne devais pas lui en vouloir pour cela, après tout, il faisait ce qu’il souhaitait. Pourtant, ce qui me touchait, c’était qu’il semblait regretter toute cette histoire, et au fond de moi cela me rassurait. Par la suite, il me parla du fait qu’avant le naufrage, je n’aurais pas apprécié l’homme qu’il était. Je ne savais pas à quoi il avait ressemblé auparavant, mais je me donnais l’image d’un homme arrogant, froid et sans scrupule. En tout cas, voilà les échos que j’avais eus sur sa personne. En fait, je m’en moquais de ce qu’il avait pu être avant, ce qui m’intéressait, c’était l’homme qu’il était désormais. Je n’avais pas l’impression d’avoir une fausse image de lui, quand je me disais, qu’il était un homme bon, en tout cas, il l’était avec moi. Tout le monde, n’avait probablement pas ce traitement de faveur.
« Chez les O’Hara, on avait l’habitude de dire, que le passé appartenait au passé. Je me moque de votre vie auparavant et de ce que vous avez pu faire. Je préfère nettement connaître l’homme que je vois maintenant. » Dis-je tout en souriant faiblement.
Je préférais le rassurer sur ma façon de voir et sans prévenir, je l’embrassais à nouveau, le premier baiser ne m’avait pas suffi et pourtant, j’avais l’impression que tout ceci était peut-être une erreur, que j’allais beaucoup trop vite. Mais, je préférais être dans ses bras, goûter à nouveau à ses baisers et profiter. Il y avait si longtemps que je n’avais pas été dans les bras d’un homme, en tout cas de cette manière. Cependant, je me sentais perdu, qu’allait-il arriver à l’avenir ? Puisque c’était sûr, notre relation débutait, mais j’allais devoir faire face à beaucoup de chose et cela m’effrayait. Tout aurait été simple si Joseph avait été un sans le sou comme moi. Nous aurions pu vivre heureux comme n’importe qui, mais non, nous étions deux personnes ayant des origines différentes et nous allions devoir prendre en compte ces différents points. Une fois le baiser terminé, je me sentais gêné par mon geste, peut-être que cela ne lui avait pas plu, que je prenne les devants.
« Qu’allons-nous devenir maintenant ? » lui demandais-je.
Parler avenir n’était probablement pas approprié, mais je voulais savoir où tout cela allé nous amener et surtout à quoi j’allais devoir me préparer. Je le savais, à partir de maintenant, ma vie allait changer. Je n’aurais jamais pensé, qu’en embarquant à bord du Titanic, j’allais perdre un amour, pour en rencontrer un plus tard. Je ne me doutais encore moins, de ma mort et de ma résurrection à bord de ce bateau. Peut-être somme-nous mort pour que notre destin prenne un nouveau tournant.
Dernière édition par L. Georgiana O'Hara le Dim 19 Aoû - 17:43, édité 1 fois |
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Invité Invité
> PROFIL RPG | Sujet: Re: I thought I could trust you ♣ with Georgiana ♣ Jeu 16 Aoû - 11:43 | |
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Joseph & Georgiana « I thought I could trust you. »
Ce que Georgiana répondit rassura un peu Joseph, qui lui sourit en retour. Il avait peut-être mal choisi son moment pour faire de telles confessions, mais en présence de Georgiana, il ne savait jamais comment agir. Avec d'autres femmes, jamais il n'aurait ressenti le besoin de se justifier sur quoi que ce soit. Il n'aurait jamais dit de telles choses, cela ne lui ressemblait pas. Pourtant, avec sa belle brune, il se devait d'être sincère. Sans prévenir, Georgiana l'embrassa à nouveau. Joseph n'avait pas l'habitude que les femmes prennent les devants avec lui, certes. Il fut un peu étonné sur le coup, mais n'allait tout de même pas se plaindre. C'était ce qu'il voulait, ce qu'il ésperait, que Georgiana l'aime aussi. Alors il répondit au baiser de sa bien aimée. A vrai dire, lui aussi avait eu terriblement envie de retenter l'expérience, mais avait pensé que si il l'embrassait à nouveau, Georgiana trouverait qu'il brusquait un peu les choses. Et puis, comme un idiot, il était parti dans ses aveux... Cette femme lui faisait décidément perdre tout ses moyens.
- Qu’allons-nous devenir maintenant ? Me demanda t-elle une fois le baiser rompu.
Joseph souria. Elle parlait d'avenir avec lui, en les désignant tout les deux par le pronom « nous », ce qui montrait qu'elle voyait un futur à leur relation. Mais le Lord ne savait pas quoi répondre à une telle question. Qu'allaient ils devenir ? Il n'en savait rien..Il voulait simplement la rendre heureuse, et être à jamais à ses côtés. C'était tout ce qu'il désirait. Le reste, à elle d'en décider.
- Tout ce que vous voulez..., répondit il simplement, dans un murmure. Du dos de sa main, il caressa la joue de la jeune femme, avant de déposer un doux baiser sincère sur ses lèvres. Il n'aurait jamais pensé que tout basculerait ainsi, du jour au lendemain, alors qu'il essayait depuis onze mois en vain d'attirer son attention. C'était presque trop beau pour être vrai. Alors tout ce qu'il pouvait ésperer de l'avenir, était qu'il ressemble au jour présent.
( PS : Je suis pas très satisfaite de ma réponse. Cette semaine, j'avoue que j'écris vraiment très mal x) J'éspère que ça me passera x) En attendant, désolé pour cette réponse nulle :/ )
redsky
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L. Georgiana O'Hara ADMIN SADIQUE ♌ The body of a woman, but the heart of a lion.
> PROFIL♌ Double Compte : Esther Delmas, Mary-Ann Fleming & Scarlett Hamilton ♌ Prénom ou Pseudo : Mari-Jane♌ Signaux de Détresse : 8567♌ Points : 20♌ Jour d'embarquement : 16/07/2011♌ Age du Personnage : 23 ans ♌ Profession : Couturière & Danseuse à ses heures perdues ♌ Crédits : Mari-Jane♌ Photo : RPGJournal d'un fantôme♌ Numéro de Cabine : E10♌ Situation Amoureuse : Amoureuse de Joseph Earnshaw♌ Présentation: | Sujet: Re: I thought I could trust you ♣ with Georgiana ♣ Dim 19 Aoû - 22:24 | |
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Une effronterie qui pourrait coûter très chères.
J’aimais Joseph et à l’entente de mon cœur qui battait en cet instant, j’en étais sûr, c’était un homme fait pour moi. Dans une autre vie, je n’aurais probablement posé les yeux sur lui qu’un infime instant, j’avais une vive colère envers les plus fortunés, il fut un temps, mais aujourd’hui, elle était terminée, enfin ça dépendant dans quel cas. J’avais eu beaucoup de mal avant de pouvoir admettre cet amour incompréhensible pour moi. Nous étions deux opposés et cela me dérangeait, enfin, nous allions mettre du temps avant de pouvoir être heureux, si tout cela ne se brisait pas. J’espérais au fond de moi que les épreuves qui nous serions donnés, soient affrontables. En réponse à ma question, sur notre avenir, Joseph déposa toutes les cartes entre mes mains. J’étais déconcerté d’avoir ainsi tous les pouvoirs, je n’avais jamais eu cela auparavant, c’était étrange, mais j’en étais heureuse, Joseph était un homme bon. Je sentis un effleurement sur ma joue, puis un doux baiser sur mes lèvres. Une question me vint et j’espérais avoir une réponse de Joseph. Ce n’était pas réellement une question, je demandais seulement une confirmation. J’avais tellement peur de connaître de nouveaux déboires. La douleur, je ne souhaitais plus jamais la connaître et j’espérais vraiment avoir une once de bonheur dans ma vie. Mon expérience avec Arthur m’avait fragilisé et je n’étais plus sûr de rien, même en sachant que Joseph m’aimait, c’était difficile à comprendre et dur de vivre avec. De plus, je me sentais trop affecté par ce paquebot fou, j’avais peur qu’il mette en péril mes envies de connaître une destinée meilleure. Je pense même, qu’aucun d’entre nous étions fait pour être heureux, comme si une malédiction s’était abattu sur nous.
« Malgré nos différences serions-nous heureux ? Ne regretterez-vous pas votre choix, si un jour une autre femme de votre condition se montre mieux que moi ? »
Douter ainsi n’était pas bon pour une relation, mais au commencement d’un amour, il y avait toujours des doutes, surtout quand les expériences passés, n’étaient pas des plus bonnes. Je reçus de la part de l’homme que j’aimais une caresse sur la joue, puis un tendre baiser. Jamais Arthur ne m’avait donné autant de douceur en plusieurs années que Joseph en quelques minutes. Arthur était un homme et il comptait bien le faire entendre. Même s’il n’était pas violent, il n’était vraiment pas des plus tendres. Les mots doux étaient rares et j’avais bien souvent droit aux belles paroles. Cependant, quand le doute m’assaillait, il était toujours là pour me remettre dans le droit chemin, en étant le plus agréable des fiancés, ce qui m’aveuglait encore et toujours. Aveugle, voilà ce que j’étais par amour et il suffisait d’un instant pour que je me remémorais la triste vérité. Joseph était marié, la vie l’avait peut-être séparé de sa femme, mais il était toujours officiellement avec. Je baissais les yeux à ce moment-là, mais reprenais vite contenance, je ne souhaitais pas montrer mon trouble à Joseph, surtout pas en cet instant. Cependant, je sentais que cette question de mariage allait me perturber. Moi-même j’étais fiancé, mais des fiançailles n’étaient pas un engagement définitif, il n’y avait point eu de contrats, ce qui n’était point le cas d’un mariage. Je ne me souvenais pas s’avoir vu l’épouse de Joseph à bord du Titanic, après tout nous ne fréquentions pas les mêmes classes. Il se pourrait bien qu’il l’ait aimé, qu’il pensait toujours à elle, que j’étais peut-être une sorte d’exutoire pour lui, un moyen de mieux l’oublier. Et si un jour nous revenions dans le monde réel et si nos vies nous attendaient comme si rien ne s’était passé que deviendrons-nous ? Je me posais probablement beaucoup trop de question, mais mon honneur me refusait d’être la femme en trop, je n’aurais jamais pu un jour devenir la maîtresse d’un homme. D’ailleurs, moi qui avais eu l’exemple de parents au couple fidèle, je ne comprenais pas les personnes qui se donnaient à l’infidélité. Surtout, quand elles avaient passé un engagement auprès de Dieu. Pour le moment, je ne fis pas part de mes troubles auprès de l’homme que j’aimais, je ne souhaitais pas lui en imposer plus que cela, surtout que je ne me voyais pas converser à propos de sa femme.
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Invité Invité
> PROFIL RPG | Sujet: Re: I thought I could trust you ♣ with Georgiana ♣ Jeu 23 Aoû - 17:29 | |
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Joseph & Georgiana « I thought I could trust you. »
- Malgré nos différences serions-nous heureux ? Ne regretterez-vous pas votre choix, si un jour une autre femme de votre condition se montre mieux que moi ? Demanda Georgiana, qui avait apparemment besoin d'être rassurée.
Joseph laissa échapper un petit rire aimable à cette question. Une autre femme, mieux qu'elle ? Une telle femme n'existerait jamais...Il n'avait jamais aimé une femme comme il aimait Georgiana. Il est vrai qu'à une autre époque, leurs différences l'auraient dérangée. A une autre époque, il l'aurait séduite, lui aurait offert quelques cadeaux et lui aurait menti en lui disant qu'il était amoureux, et puis quand il se serait lassé d'elle...Il l'aurait quittée. Mais là, il n'y avait nulle besoin de mentir. Il l'aimait réellement. Alors peu importe ses origines, sa classe sociale et sa culture. Le lien qui
- Ne m'entendez vous pas...? lui murmura t-il à l'oreille, d'une voix charmeuse, arborant un sourire séducteur. Vous êtes la seule pour moi..., ajouta t-il sur le même ton, en passant lentement sa main dans les cheveux soyeux de sa belle.
Après avoir dit cela, il attrapa Georgiana par la taille, sans être trop brusque, et se permit de l'embrasser à nouveau. Il n'avait jamais été aussi proche d'elle qu'aujourd'hui, et il était bien difficile de résister à l'envie d'un contact avec elle...Elle était si belle...Il ne parvenait pas à comprendre comment son fiancé avait pu l'abandonner ainsi...Lui qui ne la méritait pas du tout... Dans quoi l'aurait il fait vivre, si le naufrage n'avait pas eu lieu ? Une aussi belle femme ne méritait pas de vivre dans la misère et la difficulté. Elle méritait de porter des belles robes de haute coutures, d'être parée de bijoux fait de rubis, d'émeraude ou de diamant. Certes, l'argent ne faisait pas tout dans la vie, Joseph en était maintenant conscient. Mais il resté très attaché au luxe dans lequel il avait grandi, et restait persuadé du fait que l'argent était malgré tout d'une grande aide pour trouver le bonheur. Selon Joseph, Georgiana méritait d'être heureuse, et méritait donc d'avoir de l'argent. Il avait de l'argent à lui donner, il avait de l'amour à lui donner. Elle ne pouvait qu'être heureuse avec lui... Une fois le baiser rompu, Joseph regarda sa bien aimée en souriant et ajouta :
- Je n'aurais qu'un seul désir, celui de vous rendre heureuse...Si ce sont nos différences sociales qui vous effraie, soyez sans craintes, car je m'arrangerais pour que vous soyez respectée comme il se doit par les personnes de mon milieu. Vous le méritez amplement...
Il y comptait bien. Il voulait que Georgiana aie enfin la chance de connaître le luxe et la prestige. Joseph avait toujours si bien profité de ce pouvoir qu'était la richesse, si bien étaler sa fortune, qu'il avait pu observer à maintes reprises le regard des gens qui n'avait pas la chance de connaître ce luxe. Il y avait ceux qui montrer leur jalousie, d'autres qui faisait semblant d'être complétement désinteressé par l'argent. Mais au fond, ils étaient tous envieux...Joseph les comprenaient. Si il avait été à leur place, il aurait surement été l'homme le plus jaloux du monde. Il aurait surement méprisé tout les nobles, aussi nombreux qu'ils soient.
redsky
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L. Georgiana O'Hara ADMIN SADIQUE ♌ The body of a woman, but the heart of a lion.
> PROFIL♌ Double Compte : Esther Delmas, Mary-Ann Fleming & Scarlett Hamilton ♌ Prénom ou Pseudo : Mari-Jane♌ Signaux de Détresse : 8567♌ Points : 20♌ Jour d'embarquement : 16/07/2011♌ Age du Personnage : 23 ans ♌ Profession : Couturière & Danseuse à ses heures perdues ♌ Crédits : Mari-Jane♌ Photo : RPGJournal d'un fantôme♌ Numéro de Cabine : E10♌ Situation Amoureuse : Amoureuse de Joseph Earnshaw♌ Présentation: | Sujet: Re: I thought I could trust you ♣ with Georgiana ♣ Mer 29 Aoû - 22:28 | |
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Une effronterie qui pourrait coûter très chères.
L’amour était une chose si belle qui pouvait donner des ailes à n’importe qui. Je contemplais son regard avec passion et tendresse, mon cœur battant à la chamade, je me sentais si bien. Je revivais dans ses bras et sous ses baisers. Pendant onze longs mois j’avais tenté tant bien que mal d’oublier de me reconstruire, mais le passé ressurgissait toujours et parfois aux plus mauvais moments. Là, je me sentais comme libéré, malgré les doutes que m’oppressaient, je sentais que j’allais enfin pouvoir toucher au bonheur. Je n’aspirais qu’à cela, tant pis, si je devais subir les quolibets des premières classes et la colère de mes semblables, je savais que je n’étais qu’aux prémices d’une nouvelle histoire et je n’avais pas l’intention de bousculer ma vie du jour au lendemain. Je dirais encore bonjours aux rats qu’on pouvait croiser dans l’entrepont, je continuerai de manger avec mes amis. Je n’avais vraiment pas l’intention pour le moment de me parer des plus beaux colliers et encore moins diner dans une robe luxueuse chez les premières classes. J’aimais Joseph, je ferais des efforts pour lui, mais pour le moment, notre relation devrait suivre son cour, le plus calmement possible. Je souhaitais faire tout le contraire de ce que j’avais bien pu faire avec Arthur. Je voulais laisser languir les choses, apprécier les quelques moments ensemble, goûter aux mets les plus doux de l’amour, tout cela en douceur. Avec Arthur, j’avais précipité les choses, me fiançant avec lui, lui donnant pas confiance et ma virginité. Mon plus grand regret était d’avoir gâché mon bien le plus précieux avec cet homme. Cependant, chez les plus pauvres nous ne connaissions pas la valeur de cette chose, ce qui était bien différent de chez les riches. Je me demandais même quelle serait la réaction au moment venu. Je rougissais, rien que d’y penser. Tout cela paraissait étrange, il y a une heure, j’entrais en flagrant délit dans sa cabine et maintenant, je pensais déjà aux plaisirs de la chair à ses côtés. Non, ce n’était qu’une vague pensée, je n’étais pas comme ces filles aux allures légères qui se donnaient dès la première nuit. Joseph allait devoir recourir à beaucoup de patience. Je n’étais pas encore très confiante et je ne pouvais nier que cette relation me faisait peur. Et pourtant, il ne cessait de dire que j’étais la seule pour lui. Je ne pouvais que sourire à ces paroles, tant elles me faisaient plaisirs, mais encore et toujours, une question m’assaillait : pourquoi. Je ne lui en fis pas part, cela viendrait plus tard. Son sourire de séducteur me fit fondre et je ne pus que penser qu’il avait dû en faire tomber beaucoup avec ce simple sourire. Il m’attrapa à nouveau par la taille, pour mieux couvrir mes lèvres d’un voluptueux baiser. Je savourais le moment présent avec lui, tout comme ces baisers, c’était si beau, si doux. Le baiser terminé, laissa place aux mots. Joseph voulait me rendre heureuse et aussi que je sois accepté par son milieu. Une lueur sombre passa dans mon regard. Voulais-je vraiment devenir riche ? J’avais très bien vu durant mon enfance, que la richesse ne donnait pas le bonheur. J’avais toujours en tête, l’image de cette jeune Elisabeth dont la mère froide ignorait ses travaux. Je revoyais la colère de la jeune Hélène à mon égard. Pour les gens de première classe, ça serait la même chose, ils me considéreront toujours comme une souillon, une pauvresse sans éducation. Cependant, cela serait aussi le moyen de pouvoir leur montrer à tous qu’en troisième classe, nous n’étions pas de la vermine. Mais cela serait pour plus tard, chaque chose en son temps.
« Votre amour sera l’unique chose qui me rendra heureuse. Dis-je avec un regard remplit d’amour. J’attendais une perspective d’avenir depuis tellement longtemps et enfin, je me vois sortir de ce long tunnel noir. Vous me faites enfin découvrir la lumière. Je n’ai pas besoin d’argent, ni de belles robes pour être heureuse, ce que je veux c’est vous. »
Je savais que je venais de lui faire une déclaration d’amour, mais j’espérais que derrière mes mots il ait compris que l’argent ne ferait pas mon bonheur. Tout au long de ma vie et cela malgré les difficultés, j’avais été heureuse, tout cela grâce au simple bonheur familial et j’espérais que cette fois-ci encore l’amour me procurerait le plus grand des bonheurs.
[Pardonnes moi pour l'attente, mais j'avais trop de choses à faire en ce moment :/ J'espère que ma réponse compensera cette attente ♥ ]
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Invité Invité
> PROFIL RPG | Sujet: Re: I thought I could trust you ♣ with Georgiana ♣ Dim 2 Sep - 20:15 | |
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Joseph & Georgiana « I thought I could trust you. »
- Votre amour sera l’unique chose qui me rendra heureuse. J’attendais une perspective d’avenir depuis tellement longtemps et enfin, je me vois sortir de ce long tunnel noir. Vous me faites enfin découvrir la lumière. Je n’ai pas besoin d’argent, ni de belles robes pour être heureuse, ce que je veux c’est vous.
Était t-elle sincère ? L'argent n'avait il vraiment aucune importance à ses yeux ? C'était une chose difficilement imaginable pour Joseph que de vivre sans argent. Il avait toujours été du genre à noyer ses conquêtes sous les cadeaux, et ce même avant d'épouser Helen. Helen avait d'ailleurs toujours reçu beaucoup de présents de la part de son mari, et n'avait pas à se plaindre de sa générosité. Mais au fond, même si les petites attentions de son mari lui faisait très plaisir, elle aurait préféré recevoir d'avantage de témoignage d'amour que de cadeaux. Tout ces bijoux, toutes ses robes,et tout ses voyages, en France, en Allemagne, en Italie...Il l'avait même emmenée en Égypte. Mais tout cela, elle n'en avait que faire. Elle était tombée amoureuse de Joseph, même si leur mariage avait été arrangé, et tout ce qu'elle aurait aimé recevoir en abondance de sa part était son amour. Le seul présent auquel elle s'était réellement attachée était un chatpersan blanc comme la neige, que Joseph lui avait offert au début de leur mariage. A l'époque si regrettable où il lui était encore fidèle. Dans sa solitude, Helen s'était beaucoup attachée à cet animal au fil des années... En y réfléchissant, Georgiana et Helen avait peut-être plus de point en commun que Joseph ne le pensait. Certes, elle ne se ressemblait pas du tout physiquement. Helen était aussi blonde que Georgiana était brune...Mais si elles accordaient toutes les deux plus d'importance à l'amour qu'à n'importe quoi d'autre.
Face à une telle déclaration d'amour, Joseph sourit et serra sa bien aimée contre lui. Il déposa un baiser sur son front, le sourire aux lèvres. Il était touché par les paroles de Georgiana, et heureux d'entendre cela, mais aussi un peu fier en sachant qu'il avait séduit une si belle femme qu'elle, et que « tout ce qu'elle voulait, c'était lui».
- Je vous aime, Georgiana. Répondit il simplement, en déposant un autre baiser sur sa joue, car Joseph restait trop un homme fier de sa personne, et n'aurait su s'abaisser à lui répondre qu'il lui appartenait au fait qu'elle lui aie dit que tout ce qu'elle voulait, c'était lui. Dire qu'il appartenait à une femme, c'était trop lui demander. Mais il l'aimait comme il n'avait jamais aimé personne d'autre et son cœur n'appartenait plus qu'à elle. Elargissant un peu la distance qui les séparaient, il la regarda dans les yeux et ajouta, lui souriant ; Et votre bonheur sera ma priorité...
redsky
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L. Georgiana O'Hara ADMIN SADIQUE ♌ The body of a woman, but the heart of a lion.
> PROFIL♌ Double Compte : Esther Delmas, Mary-Ann Fleming & Scarlett Hamilton ♌ Prénom ou Pseudo : Mari-Jane♌ Signaux de Détresse : 8567♌ Points : 20♌ Jour d'embarquement : 16/07/2011♌ Age du Personnage : 23 ans ♌ Profession : Couturière & Danseuse à ses heures perdues ♌ Crédits : Mari-Jane♌ Photo : RPGJournal d'un fantôme♌ Numéro de Cabine : E10♌ Situation Amoureuse : Amoureuse de Joseph Earnshaw♌ Présentation: | Sujet: Re: I thought I could trust you ♣ with Georgiana ♣ Jeu 6 Sep - 13:12 | |
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Une effronterie qui pourrait coûter très chères.
Une orange, du fil de couleurs, une aiguille toute neuve, un dé à coudre. Voici en quoi pouvait se résumer les cadeaux que j’avais pu recevoir par ma famille. Cependant, même avec peu d’argent, ma famille avait pu m’offrir quelques sublimes cadeaux, comme du tissus, dans lequel j’avais confectionné une robe de danse, des ballerines et aussi quand j’étais bien plus jeune, une poupée de chiffon que je faisais traîner n’importe où. L’argent n’avait pas de valeur pour moi, je préférais recevoir l’amour de mes parents, tout comme travailler pour obtenir ce que je désirais le plus, plutôt que de l’obtenir en un claquement de doigt. Parfois j’étais jalouse de la facilité à laquelle les plus riches pouvaient obtenir des choses, comme de la nourriture. Chez nous, dans les bas-fonds de Londres, nous n’avions que rarement de la viande. C’était triste, mais c’était la réalité, mon père avait travaillé durement pour obtenir ce que nous avions, il en avait même perdu un bras. A la suite de cet évènement tragique, nous avions tous mis les mains à la patte. J’avais abandonné l’école pour travailler à temps pleins auprès de ma mère, puis après à l’opéra auprès des costumières. Mes frères de leurs côtés, travaillaient en dehors de leurs études. Ensemble et soudés, nous avions réussi à nous en sortir, rendant notre quotidien un peu meilleur. Pourtant, je savais que malgré tout cela, mon père ressentirait toujours un profond désarroi de ne plus pouvoir subvenir aux besoins de sa famille. Personne n’avait voulu engager un jour un homme avec un bras en moins. Chaque soir, je pleurais à l’évocation de ces souvenirs, les plus doux, comme les plus durs. Sans moi, la vie devait être plus difficile à la maison, mais j’espérais que mes frères avaient pu atteindre leurs objectifs et ainsi pouvoir aider mes parents. Charles et George avait toujours été les espoirs de la famille, nous avions tous misés sur eux, mes parents travaillant trop pour pouvoir les faire étudier, et moi-même abandonnant mes études pour pouvoir réaliser leurs rêves. J’étais jalouse d’eux pendant un temps, mais j’avais vite compris que nous ne pouvions faire autrement, du coup, j’avais mis mes rêves entre parenthèses et à la fin de ma courte vie, j’avais presque pu les atteindre. Je m’imaginais parfois, si j’étais resté à Londres. J’étais pratiquement sûr, qu’après plusieurs temps d’entraînement, je serais devenu danseuse, même si l’âge allait me jouer des tours, je savais que j’aurais pu monter sur scène, mon professeur me le répétait tellement souvent. Cependant, la vie avait été autrement et j’étais ici, à suivre un tout autre destin et aimant un homme que je n’aurais probablement jamais aimé autrement. Les mots qu’il me susurrait me ravissait de bonheur et je savais qu’ils étaient sincères, il ne pouvait en être autrement. Les Hommes pouvaient mentir avec leurs mots, mais pas avec leurs yeux. Ceux de Joseph transpiraient la sincérité. Malgré les horreurs de la vie, j’étais heureuse de pouvoir enfin connaître un destin meilleur, les difficultés seraient là, mais je voyais enfin le petit rat d’opéra sortir de son trou. En fait, je comprenais qu’avec un peu de patience, la vie à bord du Titanic pouvait être belle. J’espérais que tous allaient pouvoir enfin connaître la paix ici, il le fallait, même si un jour dans notre vie nous avions fait le mal, il serait dommage que tous ne puisse pas enfin connaître la paix. Joseph voulait faire mon bonheur sa priorité, cela me fit sourire, mais d’un côté, je craignais qu’il ne connaisse réellement mes souhaits. Il avait vécu toute sa vie dans un mon luxueux où tout pouvait s’obtenir, mais moi, au contraire, j’avais appris à vivre, sans les futilités de la vie. J’espérais qu’il comprenne, que je n’avais pas besoin d’être couverte de colliers et d’or pour être heureuse. Tout ce qui comptait pour moi, c’était un bonheur à deux, sans contrainte et avec une touche de passion. Dans les appartements de Joseph, une petite horloge se mit à émettre un son doux et clair. Le temps semblait se profiler bien vite au contact de l’homme que j’aimais. J’aurais voulu qu’il ne s’écoule pas si vite, mais c’était la dure réalité et bientôt, j’allais devoir quitter ses appartements, pour retrouver mon dortoir. J’ancrais à nouveau mon regard dans le sien, me berçant ainsi de son amour et de ses yeux qui me rendait si amoureuse. Je me sentais un peu ridicule, mais que pouvais-je y faire ? Aimer pouvait rendre bête n’importe qui.
« L’heure tourne, je ne vais pas pouvoir rester bien longtemps, personne ne sait où je suis, on va commencer à s’inquiéter. » Dis-je un peu confuse.
Je ne voulais pas partir, mais je le devais, personne ne savait que je me trouvais chez les troisièmes classes et même si j’étais libre de mes mouvements, je ne trouvais pas correct d’inquiéter mes amis. Cependant, il allait falloir que j’ai recourt à divers mensonge pour cacher mon histoire naissante avec Joseph, je ne voulais pas être dérangé tout de suite, je préférais rester discrète et mieux profiter de cette histoire.
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Invité Invité
> PROFIL RPG | Sujet: Re: I thought I could trust you ♣ with Georgiana ♣ Mer 12 Sep - 20:35 | |
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Joseph & Georgiana « I thought I could trust you. »
- L’heure tourne, je ne vais pas pouvoir rester bien longtemps, personne ne sait où je suis, on va commencer à s’inquiéter. , dit Georgiana.
Joseph ne comprit pas cette soudaine envie de repartir. En quoi était ce important que personne ne sache où elle était ? Elle n'avait point de comptes à rendre après tout. Peut-être n'avait-elle simplement pas envie que la tournure de leur relation s'apprenne ? Si c'était le cas, pourquoi ? Avait-elle honte de ses sentiments pour lui ? Ou peur du regard des autres ? Ce serait insensé, non ? En quoi pourrait elle avoir honte de lui ? Aucune femme n'avait jamais eu honte d'être même sa maîtresse, au contraire, c'était un honneur pour elles, d'être aimée par un Lord. Ca devait bien être une fierté pour une femme, même pour sa Georgiana, de savoir qu'un Lord avait posé les yeux sur elle et en était tombé amoureux. Joseph du se retenir de ne pas la convaincre de rester, de ne pas tente de la retenir auprès de lui encore quelques minutes. Il ne voulait pas qu'elle parte, il était tellement bien en sa présence, qu'il ne voulait jamais devoir souffrir son absence. Mais il ne serait pas correct de tenter de la retenir auprès de lui plus longtemps; ce n'était pas dans les manières d'un gentleman...
- D'accord... finit il par dire, affichant tout de même un sourire bienveillant. Et quand pourrions nous nous revoir ?
Georgiana était différente des précédentes conquête de Joseph. Certes parce qu'à ses yeux elle était la seule, l'unique et qu'elle lui faisait un effet que nul autre femme ne lui faisait, mais aussi parce qu'avec elle, il ne savait jamais à quoi s'attendre. Il était conscient qu'il ne devait pas précipiter les choses. Mais il avait quand même patienté durant onze long mois pour obtenir son attention, et espérait bien sur, qu 'ils partagent à présent beaucoup tout les deux. Il voyait les choses devenir plus sérieuses maintenant. Il souhaitait qu'elle devienne rapidement sa fiancée. Mais est ce que Georgiana partageait cette envie ? Elle qui avait l'air d'aimer prendre le temps de réfléchir, et d'être guidée par la raison... Dès lors dans quel contexte pourraient ils se revoir ? S'attendait elle à ce qu'il la courtise encore et à ce qu'il l'invite de temps à autre à dîner ou à discuter, ou plutôt à ce qu'il la traite comme sa nouvelle femme, et qu'elle passe la plupart de son temps en sa compagnie ? Il préférait la deuxième proposition, mais par crainte de brusquer Georgiana, car à vrai dire, ils venaient tout juste de se dévoiler leurs sentiments réciproques, il choisit d'engager la deuxième. - Vous accepteriez une invitation à dîner en ma compagnie ? Lui demanda t il avant qu'elle ne parte.
redsky
( Je m'excuse pour le temps de réponse, mais avec les cours qui ont repris je suis forcée de ralentir mon rythme. :/ J'éspère que j'arriverais quand même à RPG assez souvent mais ce sera moins rapide malheuresement :/ ) |
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L. Georgiana O'Hara ADMIN SADIQUE ♌ The body of a woman, but the heart of a lion.
> PROFIL♌ Double Compte : Esther Delmas, Mary-Ann Fleming & Scarlett Hamilton ♌ Prénom ou Pseudo : Mari-Jane♌ Signaux de Détresse : 8567♌ Points : 20♌ Jour d'embarquement : 16/07/2011♌ Age du Personnage : 23 ans ♌ Profession : Couturière & Danseuse à ses heures perdues ♌ Crédits : Mari-Jane♌ Photo : RPGJournal d'un fantôme♌ Numéro de Cabine : E10♌ Situation Amoureuse : Amoureuse de Joseph Earnshaw♌ Présentation: | Sujet: Re: I thought I could trust you ♣ with Georgiana ♣ Ven 21 Sep - 20:13 | |
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Une effronterie qui pourrait coûter très chères.
Se revoir ? Oui oui oui, je rêverais de chaque instant que je pourrais passer avec cet homme et même si je devais me montrer discrètes, je ferais tout pour le voir, enfin peut être pas tout, mais je pourrais sûrement faire certains efforts. Je ne savais pas vraiment ce que Joseph pensait que tout cela, s’il souhaitait quelque chose par rapport à notre relation naissante. Cela était assez étrange de penser à cela, alors qu’il n’y avait pas si longtemps, je ne voulais pas d’homme dans ma vie. Je me blottis alors dans ses bras, pour mieux profiter de sa chaleur et aussi du sentiment de bien-être que je ressentais lors de ces moments. Je pensais soudainement que mon envie de partir allait peut-être décevoir l’homme, mais cette relation n’était-elle pas trop précipitée ? Je savais que j’aimais Joseph, mais je ne voulais en rien perturber ma vie, j’allais à peine mieux et j’avais peur que cette guérison soudaine, ne m’emmène à nouveau dans un profond gouffre. Depuis le naufrage, je me méfiais des maux que la vie pouvait m’apporter. Je ne savais pas trop quoi en penser, c’était si merveilleux, magique, que j’avais l’impression qu’on allait bientôt me retirer ce nouveau bonheur. Je me soustrais un peu de l’étreinte, pour pouvoir admirer à nouveau ses yeux. Dire que j’avais croisé ce regard lors d’un moment horrible, peut-être était-ce annonciateur d’un bonheur prochain ? Si cela était vrai, je ne pouvais que le croire désormais. Malgré les différences, il semblait que Joseph était fait pour moi. Je l’embrassais à nouveau avant de lui répondre.
« Quand vous le désirez, je ne voudrais en aucun cas perturber votre routine. » Dis-je assez timidement.
Etrangement, je ne voulais pas perturber sa vie, tout comme je ne souhaitais pas chambouler trop la mienne. Je craignais un peu le futur. Comment cela allait-il tourner ? Comment les autres prendront cette relation si étrange ? Il était sûr, en étant ensemble, nous allions choquer tout le monde, surtout les personnes qui tenaient bien trop aux traditions. Cela me faisait un peu peur, même si je pourrais affronter les brimades, les moqueries, je ne voulais pas que cela touche l’homme que j’aimais. Ce fut alors que Joseph me demanda si je souhaitais dîner en sa compagnie. Je fus d’abord intrigué, mais par la suite ravie, après tout, je ne savais pas si ce fameux diné serait privé ou en public. Je me lançais tout de même à l’eau, je préférais affronter mon destin et suivre mes envies et ne pas vraiment me préoccuper des autres.
« Oui ça serait avec plaisir… Je veux dire, j’en serais ravie, les mets chez les premières classes doivent être différents que ceux qu’on sert dans l’entrepont » Dis-je avec une pointe d’humour.
J’embrassais à nouveau ses lèvres avec beaucoup d’assurance, peut-être un peu trop, mais je m’en moquais, j’étais bien trop heureuse en ce moment même. Mais il était maintenant temps de partir, je ne souhaitais pas disparaître trop longtemps, même si ce moment dans cette cabine, avait été doux et merveilleux. Je m’éloignais alors et dit au revoir à l’homme, tout en acceptant un dernier baiser de lui. Je sortis discrètement de la cabine, sourire aux lèvres, j’étais bien trop heureuse pour laisser place aux pensées négatives. Cependant, maintenant, il allait falloir, que j’annonce la nouvelle à Bridget et à Mark.
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