Dans une maison, on voit d'abord, une petite fille qui joue dans la pénombre de la pièce. Quel âge a-t-elle ? On ne peut pas le deviner. C'est difficile à dire. Qu'importe son âge. Puis, l'enfant est en compagnie d'un garçon, plus jeune qu'elle. Son frère ? Son cousin ? Son amoureux ? Pareil pour la question précédente, on ne peut pas savoir. Que font les deux enfants ? Oh pas grand chose. Ils jouent dans insouciance de leur enfance. Soudain, la petite fille tourne la tête, elle se lève et s'approche de la petite table. Pourquoi ? Elle a vu quelque chose qui a retenu son attention de petite de fille. Quoi donc ? Une petite boîte. Elle l'ouvre. Puis, elle tombe sur le sol. Elle ferme les yeux, et se retrouve dans un autre monde. Lequel ? Celui d'un monde féerique.
La petite fille a grandit. Oui, elle n'est plus haute comme trois pomme, non, elle est devenue une personne adulte. Elle marche, seule, heureuse et souriante. Elle s'approche d'une fontaine, elle s'assoit et regarde celle-ci. Or, ce n'est pas de l'eau qui est dans cette fontaine, oh que non. Mais que a-t-il alors ? Des souvenirs qui tourbillonnent . La jeune fille se lève et se jettes dans la fontaine pour voir ces derniers. Or, à la place de cela, elle devient une vieille femme. Et, elle est sur son lit de mort. Elle sent le râle de la mort près d'elle. Il est froid et menaçant. Puis, elle la voit. Mais qui ? La faucheuse. Elle s'approche lentement, ce qui provoque l'agonie de la femme, en effet, à chaque pas posé sur le sol, la Mort aspire la vie de la vieille femme. Un peu compliqué non ? Reprenons, quand celle qui prends la vie sans état d'âme arrive dans la pièce de la mourante. Celle-ci n'est pas encore toute à fait « morte » mais lorsque la Mort est là, elle lui prend la vie, petit à petit. Enfin bref, passons. La mourante ne regarde pas celle qui va la faire rejoindre les âmes errantes, non. La femme est mouillée. Elle sent qu'elle est trempée. L'est-elle ? Oui, assurément. Enfin, la Mort est là, près de son chevet et lui caresse la joue puis lui dit d'une voix mélodieuse « Bienvenue en Enfer Meredith Colleen William et n'oubliez pas que le Titanic est tout puissant ». Après cette phrase, la Mort lui enfonce une dague dans le cœur.

Et, je me réveille. Je suis morte. Depuis combien de temps ? Je ne le sais. Mais, depuis longtemps. Je m'étire du lit. Je regarde les personnes qui dorment encore, qui sont-elles ? Georgiana et Bridget, deux jeunes femmes de ma catégorie sociale, qui n'est autre que le peuple. Est-ce que je m'entend bien avec elles ? Oui. Elles sont devenues mes amis, mes sœurs, des personnes sur qui je peux compter. Je souris. Je me me lève enfin et je m'habille. Une tenue très simple, je ne me souviens plus quand j'ai mis pour la dernière fois une robe magnifique. Il me semble que j'en ai jamais mise, après tout, je suis Cendrillon et non une princesse. Quoique, si je réfléchis bien, dans ce conte là, Cendrillon devient une princesse. Hum à voir alors. Enfin bref, je marche, tranquillement. Vous savez c'est quoi mon souhait ? Le revoir. Qui ? Mon frère. Enfin, mon demi-frère. Et, si, je le retrouve, que vais-je faire ? Le sauter au cou ou le gifler ? Je ne le sais. Je ne vois pas l'avenir. Je continue de marcher, il fallait que je bouge, que je rencontre des gens … Ou, je vais devenir folle. Quel dommage que j'ai perdu mon docteur adoré … Il aurait pu me soigner. Or, il n'est plus sur le paquebot de rêve. Il a rejoint les autres. Je m'approche du jardin exotique. Pourquoi je m'y rend ? Et, pourquoi pas ?

Je suis enfin dans ce lieu. Je suis seule. Je marche et je hume les odeurs. Des fragments de parfums délicieux à l'odorat. Je m'assoit à une table, celle-ci a des feuilles de papier, de je ne sais ou. Et, je vois une plume avec son encrier. Je m'en saisis et je commence à écrire. Que vais-je écrire ? Lisez.

Code:

 Date inconnu sur le Titanic

Mon cher frère,

Jules, je sais que vous êtes sur ce Paquebot. Paquebot qui nous a voué à la mort. Je ne sais quand je pourrais vous parler, et, c'est mon rêve de vous revoir, de vous serrer dans mes bras.
Mais, vous appartenez à un monde qui m'a refusé. Il m'a fermé ces portes. Et, vous savez pourquoi, votre aimable mère, ne m'a jamais aimé. Je n'étais rien pour elle, non rien. Hormis sa rivale. Et vous, mon frère, la seule personne que j'aimais dans cette famille après mon père  … Vous êtes resté froid après que votre mère m'a demandé de quitter la demeure ou je vivais depuis ma naissance. Pourquoi vous n'avez rien fait pour empêcher cela ? Pourquoi ne pas être venu avec moi ? Est-ce que je n'étais rien pour vous ? Seulement … Une roue de secours, vous me décevez mon frère et pourtant, je vous aime. 

Je me lève, je laisse ma lettre sur la table et je me dirige vers le hublot. Je regarde l'horizon … Et, je ferme les yeux. J’entends un bruit. Je ne me retourne pas, je reste concentrée sur le hublot. Je dois m'échapper de ce monde. Ensuite, quelques secondes plus tard, j'entends des pas. Est-ce ceux de Jules ? Non non … Il ne vient pas ici.