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 [MISSION] Héloïse & Eleonore ♣ " Des ondes venues d'ailleurs. "

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The Ghost

♣ Le Fantôme du Titanic
The Ghost

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PROFIL♌ Signaux de Détresse : 689
♌ Points : 881
♌ Jour d'embarquement : 12/07/2011
♌ Age du Personnage : Inconnu
RPG
Journal d'un fantôme
♌ Numéro de Cabine :
♌ Situation Amoureuse :
♌ Présentation:
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MessageSujet: [MISSION] Héloïse & Eleonore ♣ " Des ondes venues d'ailleurs. "   [MISSION] Héloïse & Eleonore ♣ " Des ondes venues d'ailleurs. " EmptyMar 16 Juil - 12:15



Votre mission si vous l'acceptez est...


Eleonore Garnier & Héloïse de Neuveille.
Dans la salle du poste de radio.
30 octobre 1913

L'une est décédée à bord du Titanic, l'autre dans le monde réel. L'une a connu l'évolution, l'autre la non modernisation de cet univers. Vous êtes deux personnes très différentes et pourtant aujourd'hui, par le fruit d'un non hasard, vous vous retrouvez ici dans ce poste de radio. Il y a déjà quelques temps de l'idée a émergée dans votre esprit, et si quelqu'un pouvait nous entendre? Et si comme toujours le Capitaine était un menteur? Vous avez donc décidé de vous infiltrer au poste de radio. Il faisait nuit à ce moment-là, précisément 23h47, quand vous vous retrouvez toutes les deux devant la porte. Vous êtes suspicieuse par rapport à la présence de l'autre, mais pourtant, vous vous faites confiance et ensemble, vous vous unissez pour essayer de trouver un contact à travers ce poste de radio. Vous entrez dans la pièce, elle est vide et le matériel se trouve face à vous éteint. Etait-ce normal pour un paquebot? Après tout on devait pouvoir le contacter à tout moment? Et si ça marchait? Et si vous parvenez à trouver une trace d'humanité quelque part sur cet océan? En grandes exploratrices, vous prenez maintenant les choses en main. Mais qu'allez-vous faire?

Option 1 ♣ Vous êtes complètement perdues! On utilise comment ce poste de radio? Vous recherchez donc un mode d'emploi dans les différents tiroir de la pièce.
Option 2 ♣ "Bon comme disait ma grand-mère, pour faire fonctionner la nouvelle technologie, il faut frapper dessus."
Option 3 ♣ Vous appuyez sur tous les boutons en espérant que l'un mettra en marche le poste de radio.
Option 4 ♣ Vous avez des connaissances rudimentaires en radio et vous tentez de le faire marcher par vous même.

♦ Déroulement de la mission : Voilà votre mission, la mise en situation a été dite et vous avez maintenant plusieurs options qui s'offrent à vous. Attention, vous pouvez en prendre qu'une, donc vous devez ensemble vous mettre d'accord sur le moyen à utiliser.
Pour le moment vous êtes libre, mais un PNJ pourra venir à tout moment perturber votre jeu. Attention, votre mission commence dès maintenant !

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MessageSujet: Re: [MISSION] Héloïse & Eleonore ♣ " Des ondes venues d'ailleurs. "   [MISSION] Héloïse & Eleonore ♣ " Des ondes venues d'ailleurs. " EmptyDim 24 Nov - 21:40



Des ondes venues d'ailleurs


Eleonore Garnier & Héloïse de Neuveille.
Dans la salle du poste de radio.
30 octobre 1913

La nuit était tombée sur le paquebot depuis quatre bonnes heures déjà. Et j’aurais dû dormir depuis bien longtemps. Pourtant, roulée en boule dans mon lit, je feignais le sommeil tandis que Sophie continuait de tourner les pages de son vieux livre jauni, qu’elle avait lu, encore et encore, depuis que nous avions coulé. Tournée de manière à ce qu’elle ne puisse voir que mon dos, je fixais le hublot, les yeux grands ouverts. Il me fallait attendre le bon moment. Si j’y allais maintenant, ma gouvernante allait m’arracher la tête ou bien me pendre avec mes boyaux. Sophie pouvait être d’une violence assez radicale et cela pouvait être relativement dissuasif. Je n’étais pas assez folle ou suicidaire pour la mettre en colère ou la contrarier. Le seul soucis est qu’elle mettait du temps à sombrer dans les bras de Morphée. Pourquoi lisait-elle encore ce roman ? Elle le connaissait par coeur ! Je mâchais un gémissement mécontent.

_Oh, je sens qu’elle va se mettre à ronfler... souffla la jeune femme.

Je faillis m’offusquer, me redresser sur ma couche et lui faire comprendre une bonne foi pour toute que je ne ronflais pas. Mais cela aurait fichu tout mon plan par terre. Et c’était la dernière chose que je souhaitais. Je retins donc mes bougonnements et fronçais les nez.

Enfin, Sophie finit par reposer son livre dont le bruit mat sur la table me fit légèrement sursauter. Elle atteignit sa lumière. Mes pupilles mirent plusieurs longues minutes à s’adapter à la nouvelle obscurité. La clarté lunaire éclairait la chambre d’une faible lueur blanchâtre qui transformait les objets, banaux la journée, en projections monstrueuses et déformées sur les murs. J’attendis patiemment d’entendre le souffle long et régulier de ma gouvernante avant de tenter d’une voix tremblante :

_Sophie ?

Je n’eu pour seule réponse qu’un silence persistant entrecoupé d’inspirations et d’expirations.  Après quelques minutes, je rassemblais mon courage et me redressais doucement sur mon matelas. Il crissa un peu et je grimaçais. Sophie resta parfaitement immobile. Avec toute la précaution du monde, je me laissais glisser hors de mon lit et le contact du sol gelé contre mes pieds me fit frissonner. J’attrapais mes chaussures, les enfilais et m’enroulais dans une cape sombre. Je contournais le lit de ma gouvernante et entrepris le passage le plus délicat de cette petite escapade nocturne : ouvrir la porte. Celle-ci était grinçante (elle avait connu un naufrage, après tout) et je risquais d’imiter un éléphant dans un magasin de porcelaine si j’y allais trop brusquement.

Alerte et attentive au moindre bruit, j’entrebâillais la porte dans un concert étouffé de crépitements désagréables. Sophie ronchonna, marmotta deux ou trois mots incompréhensibles dans son sommeil et se tut. Mon coeur battait la chamade et je restais 30 bonnes secondes à l’observer en espérant qu’elle ne se réveille pas.

Une fois l’espace jugé assez grand, je m’y glissais tel un serpent et la refermais tout aussi délicatement. L’air frais de la nuit me fit grelotter et je resserrais le tissus autour de mes épaules. Je devais être bien étrangement vêtue. Prenez une chemise de nuit en soie et en dentelles, ajoutez-y des bottines de ville usées et saupoudrez le tout d’une cape de voyage. Voilà un mélange plutôt hétéroclite...  Je devais ressembler à une de ces mendiantes parisiennes qui mettaient sur leur dos tout ce qu’elles trouvaient jusqu’à ne plus ressembler qu’à un tas de chiffon.

Collée contre les murs, j’avançais à pas de loup. Il me fallait rejoindre le poste de radio. Car là était mon idée lumineuse : rejoindre la salle des correspondances et voir si on ne pouvait pas réussir à capter quelques ondes pour appeler au secours. Bon, je n’étais pas spécialiste dans toutes ces nouvelles technologies, mais je pouvais au moins essayer.

Seulement, j’avais oublié le sentiment angoissant qu’était la peur. Je craignais que l’on ne m’arrête en pleine progression ou pire que l’on me découvre devant la radio. Je n’avais rien à faire là-bas. Et si le Capitaine me prenait à fouiner là où je ne devrais pas... Je grinçais des dents et empêchais mes jambes de trembler. Je luttais contre l’envie de retourner dans ma cabine et de m’ensevelir sous les couettes. Personne de saurait jamais rien de me petite promenade. Ou si quelqu’un m’avait vu, je n’aurais qu’à dire que j’étais somnambule. Les héroïnes de romans faisaient souvent cela. Cela fonctionnerait pour moi également, pas vrai ?

Lorsque des bruits de voix me parvinrent, je lâchais un hoquet de surprise et me précipitais dans l’antre du navire. Par chance, elles s’évanouirent, les personnes n’ayant surement rien remarqué de suspicieux. La chance voulut que je me trouve juste en face de la salle radio. Quelques jours auparavant, j’avais fait un peu le tour, pour voir où elle se situait et comment y accéder. Il fallait croire que j’avais fait tout ça pour rien... Enfin, maintenant que j’y étais, je n’allais pas rebrousser chemin.

Le couloir désert baignait de la lumière orangée des appliques collées aux murs. Je m’approchais de la porte, à la fois morte de peur et dévorée par la curiosité. J’espérais vraiment que personne ne m’avait vu roder par là. Que personne ne se trouvait actuellement dans cette pièce.

Je décidais d’aller tout de même jeter un dernier coup d’oeil dans les couloirs proches, histoire de voir que personne ne m’avait suivie... Et je me trouvai nez à nez avec une jeune femme.

Je bondis en arrière et fus tellement surprise qu’aucun son ne franchit le seuil de mes lèvres. Je la fixais comme s’il s’agissait d’un fantôme (ce que nous étions tous, mais l’expression restait inchangée, non ?) et l’étudiais, les yeux écarquillés. Frémissante, je n’osais prononcer mot. Après quelques essais bredouillant, je réussis à articuler une phrase potable.

_J-Je suis somnanbule, lui expliquais-je d’une voix mal assurée. Je ne sais absolument pas ce que je fais ici.

Je m’esclaffais d’un petit rire crispé, pas du tout naturel. J’étais une piètre menteuse, et ça, la jeune femme dû le voir. Elle ne semblait pas bien dangereuse, par ailleurs. Peut-être avait-elle eu la même idée que moi ? Ou peut-être était-elle un sbire du Capitaine... Dans un souffle abattu, je laissais tomber mes épaules.

_Bon, je vous avoue tout. Je suis venue ici pour jeter un oeil au poste de radio. Je me suis dit que le Capitaine nous mentait encore si ce coup là...

Ma peur transformée en surprise se mua alors en méfiance. J’avais appris, à mes dépends, à ne jamais faire confiance à des inconnus. Cela m’avait couté bien trop cher par le passé.

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MessageSujet: Re: [MISSION] Héloïse & Eleonore ♣ " Des ondes venues d'ailleurs. "   [MISSION] Héloïse & Eleonore ♣ " Des ondes venues d'ailleurs. " EmptyLun 2 Déc - 0:29



Des ondes venues d'ailleurs


Eleonore Garnier & Héloïse de Neuveille.
Dans la salle du poste de radio.
30 octobre 1913

Héloïse ne cessait de tourner et de se retourner dans sa couchette inconfortable sans parvenir à trouver le sommeil. Son esprit était bien trop peuplé de multiples pensées pour qu’elle songe à dormir ce soir. Ses rêveries éveillées n’étaient peuplées que par les images de Jack, Peter, Lydia, Lisbeth et le Capitaine. Chacune de ses personnes prenaient une place dans son existence, de manière plus ou moins agréable. Néanmoins, cela ne changeait rien au fait qu’elle ne pouvait les enlever de son esprit.
Lorsqu’elle parvenait à cesser de songer à Peter et son amour naissant pour lui, ses pensées la ramenaient à Jack et à ce baiser enfiévré qu’ils avaient échangé dans les cales du navire. Pourtant rien n’aurait pu prévoir un tel geste de la part du jeune homme alors qu’ils venaient d’avoir l’une des pires disputes de toutes les existences. Et voilà que l’arrivée de cette île changeait tout et qu’elle voyait l’avenir sous un nouveau jour, plus prospère, empli de quiétude. Malheureusement, cette quiétude avait bien vite été perturbée par l’arrivée en force de nombreuses manifestations surnaturelles et effrayantes. Désormais, ils devaient tous faire face à un fléau qu’ils avaient appris à ignorer après une année sur le Titanic : la mortalité. L’immortalité n’existait plus à bord du paquebot et les passagers avaient déjà dû essuyer de nombreuses pertes. Jusqu’à quand cela continuerait-il ?
Pétrie de colère, Héloïse fulminait sans cesse contre le Capitaine, persuadée qu’il était l’auteur de tous leurs malheurs depuis le début. Pour lui, les passagers n’étaient que des marionnettes qu’il manipulait à sa guise et qu’ils bougeaient comme des pions sur un échiquier. La blonde ne pouvait tout simplement pas supporter qu’un être aussi abominable que lui s’amuse à susciter la peur des gens et à jouer avec leurs craintes. Elle songeait sans cesse au jour où elle le verrait et où elle pourrait l’étriper sur place. Elle lui ferait passer ces pulsions de sadismes pures. Certes, Héloïse avait déjà été amenée à tuer dans sa vie, mais elle n’aurait jamais agi de la sorte si cette mort n’était pas amplement méritée.
Au moins, le Comte n’était une personne à qui elle devait songer. Elle n’aurait pu supporter d’être morte sans lui avoir fait payer tous ses crimes. Et elle aurait presque souhaité qu’il se trouva avec elle pour qu’elle puisse lui faire subir une éternité de tourment. Dire que lui devait reposer en paix désormais. Elle en était dégoûtée ! Alors qu’elle devait subir le fléau que Lydia représentait à elle seule. Elle avait bien failli la tuer la dernière fois dans sa fureur. Ce n’était qu’une dangereuse malade et aujourd’hui, elle se demandait bien comment elle avait fait pour pouvoir vivre durant quatre ans à ses côtés. Quelle plaie !
Dans un geste furieux, Héloïse rejeta les couvertures qui le recouvraient avec violence, comme si elles étaient la cause de son mal-être. Cette situation était tout ce qu’il y avait de plus insupportable ! Heureusement, elle avait Peter à ses côtés. Etrangement, le jeune homme parvenait toujours à l’apaiser et c’était souvent qu’elle recherchait sa présence, même si elle n’osait s’avouer secrètement qu’elle nourrissait des sentiments à son égard.
Elle se redressa promptement sur son lit et s’assit un moment sur le rebord. Elle allait se relever, lorsqu’elle se retrouva face au lit vide et froid de Lisbeth. Son cœur sombra dans sa poitrine en songeant à cette pauvre fille qui avait été assassinée sans qu’elle ne sache comment, son amie…
Dire qu’elle avait toujours été si gentille avec elle, elle l’avait accueillie lorsqu’Héloïse avait été rejetée par Jack et Lydia. Qui aurait bien pu lui vouloir du mal hormis un monstre sans cœur ? Elle sentit les larmes menacer la lisière de ses paupières mais elle préféra seulement échapper à cette vision. La mort de la jeune femme était bien trop douloureuse, il lui fallait prendre l’air et songer à autre chose. Elle se releva rapidement de sa couche et enfila une robe propre et fraîche qui reposait dans l’unique commode de sa cabine. Désormais, elle ne servait plus qu’à accueillir ses effets personnels. Puis elle sortit de sa chambre, prenant garde à ne pas faire trop de bruits afin de ne pas réveiller tout le couloir. Elle s’engouffra à l’extérieur et trouva l’air frais et vivifiant du pont. Elle prit une grande inspiration, profitant de la nuit.
Néanmoins, au milieu de tous ces tourments, elle parvenait à songer un peu plus à leur condition et depuis quelques temps, il lui était venu l’idée qu’ils pourraient peut-être parvenir à entrer en contact avec le monde extérieur grâce aux ondes de la radio. Après tout, ce n’était pas impossible. Et puis, qui ne tente rien n’a rien.
Aussi, elle décida de profiter de cette énième insomnie nocturne pour aller voir ce qu’il en était du côté du poste de radio. Elle doutait de trouver qui que ce soit à cette heure. Elle s’y dirigea donc sans grande crainte.
Héloïse était dans le couloir qui devait la mener au poste de radio, quand tout à coup, elle se retrouva nez à nez avec une jeune femme qui en sortait. Elle resta quelque peu interloquée suite à cette rencontre impromptue. Mais ce ressentiment laissa bien vite place à de l’amusement quand l’inconnue ouvrit la bouche. Elle ne s’attendait manifestement pas à être surprise par ici, et contrairement à la blonde, elle n’avait pas l’air de se moquer de ce qu’on pourrait bien penser d’elle en la trouvant ici.

« Allons ne vous donnez pas cette peine. » fit Héloïse avec un sourire amusé tandis que la jeune fille se perdait dans son mensonge. « Je n’irai pas vous dénoncer. »

L’inconnue se rendit bien vite compte que son mensonge ne tenait pas la route et elle se confondit dans un petit rire crispé auquel l’ancienne Comtesse répondit par un sourire encourageant. Ça ne valait pas la peine de bouleverser la jeune femme plus qu’elle ne l’était déjà.

« Bon, je vous avoue tout. Je suis venue ici pour jeter un œil au poste de radio. Je me suis dit que le Capitaine nous mentait encore si ce coup-là... »

Mais elle s’interrompit et Héloïse sentit clairement que c’était la méfiance qui l’avait contrainte au silence.

« N’ayez pas peur de continuer. Votre théorie m’intéresse vraiment mademoiselle. En réalité je m’interrogeai aussi sur le Capitaine et la possibilité d’entrer en communication avec l’autre monde grâce à la radio. C’est cette idée qui m’a menée jusqu’ici. Que diriez-vous si nous menions l’enquête ensembles ? » offrit Héloïse afin d’apaiser les craintes naissantes de l’inconnue. « Oh ! et je m’appelle Héloïse. » se présenta-t-elle avec un grand sourire.

Puis elle s’avança dans le couloir et pénétra dans le poste de radio. A deux, elles parviendraient certainement à faire marcher cette machine.

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MessageSujet: Re: [MISSION] Héloïse & Eleonore ♣ " Des ondes venues d'ailleurs. "   [MISSION] Héloïse & Eleonore ♣ " Des ondes venues d'ailleurs. " EmptyDim 29 Déc - 20:39



Des ondes venues d'ailleurs


Eleonore Garnier & Héloïse de Neuveille.
Dans la salle du poste de radio.
30 octobre 1913

Je restais droite comme un i, à toiser l’inconnue avec de grands yeux innocents. Bon, peut-être qu’après mon honteux et maladroit mensonge, cela paraissait un peu moins plausible. D’accord, beaucoup moins plausible, mais cela valait le coup d’essayer. Je cachais mes mains tremblantes dans les plis de ma robe de chambre. De ma robe de chambre... Oh, par les gargouilles de Notre-Dame, j’étais en tenue de nuit devant une inconnue ! Comment n’avais-je pas fait pour m’en rendre compte avant ? Ça y était, j’étais ridicule. Je sentis le sang affluer et mes joues bruler, se colorant d’un rouge pivoine que je ne connaissais que trop bien. J’avais la mauvaise habitude de m’empourprer à tout bout de chant. Étrange quand on savait ma carrière -encore naissante et tuée dans l’oeuf, certes-, de danseuse et chanteuse. Voilà un paradoxe que je ne pourrais expliquer et auquel je n’accordais que peu d’importance. On dit que lorsque l’on se met à danser ou aligner quelques notes, on effectuait ce que les artistes appellent le déshabillage à grande vitesse. Vous ne vous sentirez jamais plus nue que lorsque vous chantonnerez un morceau ou vous agiterez devant un public avide de vous observer sous toutes les coutures. Pourtant, je ne m’étais jamais sentie plus nue que devant cette femme, enroulée dans ma chemise de nuit blanche et ma robe de chambre pastel. Personne ne m’avait jamais vue ainsi à part ma famille et Sophie. Je resserrais vivement les pans de ma pauvre armure de soie et colmatais les remparts pour l’empêcher de me voir. La femme, elle, arborait une jolie robe propre et bien repassée. Elle ne paraissait d’ailleurs éprouver aucune honte quant à notre rencontre. Était-elle déjà venue par ici ? L’avait-on déjà surprise ? En tout cas, elle n’était pas effrayée le moins du monde. C’est en l’observant ainsi que je remarquais qu’elle était très belle. De splendides joyaux émeraudes lui servaient d’iris et ses cheveux blonds, bien que légèrement décoiffés, me faisaient songer aux champs de blé, en été, là où je m’amusais étant enfant lors de mes vacances à la campagne, loin des poussières de Paris. Je me sentis autrement plus gênée. Elle dégageait un charisme et une aura que je n’avais pas.

_Vraiment ? lui demandais-je d’une petite voix. Vous le promettez ?

Je savais que les promesses n’avaient que peu d’importance, spécialement dans ce huit-clos angoissant qu’était le Titanic où les trahisons allaient bon train et étaient chose courante. Mais, je me disais que si j’avais sa parole... Et elle ne semblait pas mauvaise. Un petit sourire jouait sur ses lèvres, me poussant à poursuivre.

_Oh, nous avons eu la même idée, alors ? m’exclamais-je à voix basse. Comme nous ne savons pas sur quel pieds danser ici et que je ne supportais plus de rester les bras croisés, je me suis dit « Autant tenter quelque chose ! ».

Lorsqu’elle me proposa de joindre nos forces pour découvrir le fin mot de l’histoire, je me remis sur mes gardes. Ne voulait-elle pas me piéger ? J’avais tendance à me montrer un peu paranoïaque, je le savais, particulièrement avec les inconnus. Mais je n’avais pas été assez méfiante, à une époque. J’en avais récolté les conséquences, aussi dramatiques soient-elles. Maintenant, je rattrapais le temps perdu. Mais, pour une fois, j’avais envie d’accorder ma confiance. Cette jeune femme n’était pas mauvaise, mon sixième sens me le disait.

_D’accord, lui répondis-je précautionneusement. Mais au moindre bruit suspect, je m’enfuis en courant, je vous préviens.

Non pas que je risquais d’aller bien loin. De plus, si notre poursuivant était un sbire mystérieux du Titanic, il aurait bien vite fait de me rattraper. Mais qui ne tente rien n’a rien.

_Je suis enchantée, Héloïse, lui répondis-je avec le même sourire. Votre prénom sonne très français ! Je m’appelle... Éléonore.

Si l’inconnue était française, j’en serais ravie. Nous n’étions pas énormément sur le paquebot et je serais beaucoup plus encline à faire confiance à une femme de mon pays. Cela n’était pas vraiment fondé, mais c’était ce que je ressentais. Quant à mon vrai prénom, je préférais donner mon nom de scène. Seule Sophie utilisait encore Mathilde. Mais, pour moi, Mathilde appartenait au passé. Mathilde s’était endormie quand Éléonore s’était réveillée. Le jour de l’agression. Et elle ne ressortirait plus.

Héloïse s’engouffra dans la salle et je la suivis, sur ses talons. Je pris garde à faire le moins de bruit possible et marchais sur la pointe des pieds, comme une enfant craignant d’être surprise en train de se gaver de biscuits, au bout milieu de la nuit, par une mère sévère. Mais ici, l’enjeu était moins futile. Je manquais de renverser une drôle d’objet que je ne connaissais pas et le rattrapais de justesse avant de le repositionner délicatement. J’offrais un sourire d’excuse à la jeune femme.

_Je vais faire attention, chuchotais-je.

Je repérais la radio. Un gros engin sombre avec pleins de boutons. Une machine hideuse qui ne me disait rien qui vaille. Je m’en approchais comme si le poste pouvait me mordre et le contemplais sous tous les angles. Nous avions une petite radio, avant. En bois, qui grésillait souvent. Il fallait sans cesse la réparer, mais je l’aimais bien. Même si je ne savais absolument pas m’en servir. C’était père qui l’allumait, lorsque je le demandais. Les radios coutaient une petite fortune et nous en étions très fiers. Enfin, avec celle que j’avais sous les yeux, la mienne me paraissait bien misérable. C’était une autre paire de manches. Énorme, rutilante et... poussiéreuse. Je soufflais un grand coup dessus avant d’en avaler la moitié et manquer de m’étouffer avec. Je retins mes éternuements. Comment se faisait-il que personne n’ai cherché à la faire marcher ?

_C’est la première fois que j’en vois une comme ça… soufflais-je, impressionnée. Vous savez vous en servir, Héloïse ?

J’espérais qu’elle était en mesure de nous faire avancer, car ce n’était pas moi qui allait faire démarrer la radio. Je jetais un regard furtif vers le couloir, la peur au ventre. Je ne voulais pas qu’on nous trouve à mettre notre nez là où cela ne nous regardait pas. Il fallait faire vite. Si la jeune femme n’était pas plus avancée que moi, nous n’aurions qu’à appuyer sur tous les boutons. Cela ne pouvait pas empirer, de toute façon.

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MessageSujet: Re: [MISSION] Héloïse & Eleonore ♣ " Des ondes venues d'ailleurs. "   [MISSION] Héloïse & Eleonore ♣ " Des ondes venues d'ailleurs. " EmptyMer 1 Jan - 18:42



Des ondes venues d'ailleurs


Eleonore Garnier & Héloïse de Neuveille.
Dans la salle du poste de radio.
30 octobre 1913

Héloïse avait la prétention de croire qu’elle n’avait peur de personne. Sur ce paquebot, ils n’avaient pas grand-chose à craindre de la mort puisqu’elle les avait déjà happées. Ce serait sans nul doute un problème qui risquait de la déstabiliser lorsque l’île apparaitrait, et par la même occasion, les disparitions, mais pour l’heure, ce n’était pas encore le cas. Ils se retrouvaient encore tous enfermés dans ce huis-clos, à devoir se supporter les uns les autres. Héloïse ne cherchait jamais à se montrer désagréable ou inamicale, mais c’était l’impolitesse de certaine personne qui la forçait à le devenir. Fort heureusement, ce n’était pas le cas de cette jeune femme que l’ancienne Comtesse venait tout juste de rencontrer. Bien au contraire d’ailleurs. Elle paraissait plutôt impressionnée et gênée, ce qui l’amusa assez.
Elles n’avaient guère d’écart, mais il était évident que la fille devant elle était plus jeune qu’Héloïse. Peut-être la blonde dégageait-elle quelque chose de plus mature de par son assurance et cette froideur qu’elle arborait parfois sans s’en rendre compte. La jeunesse Comtesse ne voulait pas paraître glaciale maintenant qu’elle avait accompli le but de sa vie, cependant, elle avait découvert que la douleur et la souffrance la rendait froide et renfermée. Elle possédait énormément de difficulté à se laisser aller à sa tristesse. Elle la considérait toujours comme un élan de faiblesse qu’elle s’épargnait. Elle préférait la refouler au fond d’elle, l’étouffer et se créer un masque impénétrable. C’est ce qu’elle avait fait durant des années où elle avait vécu auprès du Comte. Elle ne se laissait pas aussi facilement démonter.
Et puis, il y avait eu Jack et elle avait laissé tomber sa carapace au fur et à mesure. Le masque était tombé et la froideur s’était extraite d’elle. Elle n’avait plus à être malheureuse, puisque chaque jour, elle était exaltée par cet amour qu’elle portait au joueur de poker et qu’elle savait partagé.
Malheureusement, depuis le Titanic, le naufrage… plus rien n’était comme avant. Elle avait tout perdu et elle souffrait un peu plus chaque jour. Et sans le savoir, elle redevenait comme autrefois. Elle abhorrait être comme elle était avec le Comte autrefois. Elle ne réservait ce traitement qu’à lui.
Toutefois, elle n’était pas spécialement inamicale avec la personne qui se trouvait devant elle. Elle aurait pu l’être si celle-ci ne s’était pas embourbée dans ses mensonges et n’avait pas provoqué son amusement. Elle sentait qu’elle pouvait avoir confiance en elle pour cette fois et cela lui suffisait.

« Je vous le promets » lui assura Héloïse avec un petit sourire afin de la rassurer complètement. « Je ne vois pas quel serait mon intérêt de vous dénoncer de toute manière. »

La blonde ajouta alors qu’elle était partie dans la même quête que la jeune femme. Toutes les deux cherchaient des réponses à l’évidence. Beaucoup de questions se bousculaient dans leur tête et il n’était pas trop tard pour tenter quelques expériences à l’insu du Capitaine. D’autant qu’elle n’avait pas peur de lui. S’il devait les surprendre, elle était prête à l’affronter et à défendre la jeune femme qui était avec elle.
La fille sembla pleinement rassurée de savoir qu’elles avaient eu la même idée et elle poursuivit en chuchotant afin que personne ne les entende. Héloïse, bien qu’elle ne parle pas fort, avouait qu’elle n’avait pas pris cette précaution précédemment. Sans doute la fille était-elle plus sage qu’elle.

« Et vous avez bien raison mademoiselle ! » agréa Héloïse. « Et quoi de mieux que de le faire ensembles ? »

Le ton de sa voix avait quelque accent de défi. Elle ne trouvait cette expérience en pleine nuit plutôt exaltante. Elle ne surprenait à être excitée à l’idée de braver un interdit. Certes, d’ordinaire, elle était habituée à se débrouiller seule, mais elle n’était pas contre un peu d’aide.
La Comtesse ne put s’empêcher d’émettre un petit rire lorsque sa compagne lui indiqua qu’elle prendrait la poudre d’escampette dès qu’elle jugerait que la situation le nécessitait.

« Ne vous en faites pas. Je ne suis pas un monstre. Et puis si nous devons rencontrer le moindre problème, je vous protégerai ! »

Héloïse était tout particulièrement sincère dans ses propos. Elle ne reculait jamais devant le danger si c’était pour venir en aide à quelqu’un. Protéger les gens était quelque chose d’assez naturel chez elle. Sans doute avait-elle besoin de se repentir d’avoir abandonnée ces amies d’enfance à leur sort. Certes, elles n’étaient pas à plaindre. Elles étaient toutes des comtesses ou des marquises, mais elle s’en était toujours voulu d’être partie sans rien dire.
La blonde dévoila son prénom et immédiatement, la jeune fille supputa ses origines françaises. Héloïse lui répondit par un sourire énigmatique avant d’entendre le prénom de sa compagne. Eléonore. Manifestement, elle n’était pas la seule française à bord.

« Enchantée Eléonore » répondit-elle en s’adressant à la jeune femme en français.

Elle appréciait énormément parler à nouveau français avec une personne qui la comprendrait. Elle se sentait d’autant plus proche de la jeune femme. C’était un sentiment un peu puéril et patriotique, mais après tout, elle avait renié bien trop longtemps ses racines.
Héloïse pénétra alors dans la cabine de radio, Eléonore sur ses talons. Elle la sentait mal-assurée mais cette situation pouvait en effet être impressionnante. Mais Héloïse était bien trop habituée à se faufiler en douce n’importe où qu’elle était plutôt confiante. Un bruit alerta la blonde qui se retourna promptement. Toutefois, ce n’était qu’Eléonore qui avait manqué de faire tomber quelque chose à terre. Fort heureusement, elle avait rattrapé avant qu’il ne chute et l’avait remis à sa place.
La blonde répondit à son sourire d’excuse afin qu’elle comprenne qu’elle ne lui en tenait pas rigueur. Puis elle l’observa s’approcher de la radio et la détailler comme un objet étrange venu d’une autre planète. Comme la jeune fille la prenait à partie, Héloïse s’approcha à son tour.

« A vrai dire, je n’y connais pas grand-chose… » souffla la Comtesse, avant d’ajouter en commençant à toucher quelques boutons. « Mais cela ne doit pas être bien compliqué. Nous finirons bien par la mettre en marche. »

La blonde appuya sur quelques touches, tourna quelques boutons, espérant que la radio finirait par émettre un son. Néanmoins, en voyant cette aussi vieille machine, elle émettait des doutes concernant le fruit de leurs efforts.

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MessageSujet: Re: [MISSION] Héloïse & Eleonore ♣ " Des ondes venues d'ailleurs. "   [MISSION] Héloïse & Eleonore ♣ " Des ondes venues d'ailleurs. " EmptyDim 26 Jan - 13:07



Des ondes venues d'ailleurs


Eleonore Garnier & Héloïse de Neuveille.
Dans la salle du poste de radio.
30 octobre 1913

J’avais la très désagréable sensation de faire quelque chose que je ne devais pas. Peut-être éprouvais-je cela parce que c’était réellement le cas. Si quelque nous découvrait, Héloïse et moi, à fureter dans la salle du poste de radio, nous serions dans de beaux draps. Comment pourrait-il nous punir ? Le paquebot regorgeait des tortures les plus abjectes, nous en avions tous fait l’amère expérience. Je ne voulais pas renouveler cela. Le Capitaine était surement l’esprit le plus tordu qu’il m’ait été donné de rencontrer. Et j’en avais connu, des hommes répugnants... Cette seule pensée me fit frissonner. Je n’avais pas beaucoup changé, depuis mon adolescence. J’étais restée cette petite fille craintive et apeurée. Je ne me rappelle plus ce Mathilde, l’enfant enjouée qui riait. Malgré ma mort, j’étais restée la souris soumise, guettant l’apparition du chat. Il fallait dire que le Titanic n’avait rien fait pour améliorer la situation. A force de toujours rester sur mes gardes, j’avais presque l’impression d’avoir oublié ce qu’était la paix.

_Vous ne ressemblez pas à un monstre, croyez-moi !

D’ailleurs, Héloïse n’avait-elle pas promis qu’elle me protégerait ? J’étais un peu ragaillardie par l’idée de ne pas être seule dans cette mélasse. La jeune femme semblait sûre d’elle et charismatique. Elle n’aurait aucun mal à mettre des potentiels agresseurs en déroute. Cela ne faisait aucun doute. Il y avait quelque chose dans son port de tête altier, son dos bien droit et sa démarche sûre qui dégageait confiance et maîtrise. Je me permettais de lui faire confiance.

_Oh, ça alors ! souris-je doucement lorsqu’elle s’exprima dans ma langue maternelle. Je croyais bien que Sophie et moi étions les seules à bord.

Je fis de mon mieux pour masquer ma surprise et mon excitation. Mais mes yeux pétillaient. Le français avait pris la place de l’anglais dans ma bouche. Cela faisait si longtemps que je ne m’étais pas exprimée dans la langue de Molière ! Même avec Sophie, nous avions pris la mauvaise habitude de nous exprimer dans la langue de Shakespeare, malgré nos petits accents. Je ne sais même pas pourquoi nous avions cessé de parler français. Entourées d’anglo-saxon sur la bateau, peut-être était-ce venu tout seul.

_Enfin, je veux dire, je savais qu’il y avait beaucoup de français, avant le naufrage, mais je n’avais encore jamais croisé personne auparavant. Je suis vraiment ravie de faire votre connaissance !

Ma voix tremblait un peu. Un mélange de peur, d’angoisse et de joie. Je me forçais à parler tout bas, craignant que des oreilles indiscrètes trainent dans les parages. Je n’aimais pas vraiment l’atmosphère qui se dégageait ici. Plus vite nous serions sorties, mieux cela vaudrait. Mais nous ne pouvions pas rebrousser chemin. Pas maintenant. Nous devions faire quelque chose avec cette radio.

_Je sais que ce n’est pas vraiment le moment pour parler de ça, mais... venez-vous de Paris ? C’est là où je suis née.

Héloïse commença à tripoter les boutons, les tournant dans un sens, puis dans l’autre, ne sachant probablement pas quoi faire devant une machine aussi complexe. Je caressais d’un doigt le métal argenté et noir en me demandant comment diable la faire démarrer. Ah, si mon père était là... Bien sûr, il n’en avait probablement jamais vu de telle, mais il saurait au moins quoi faire. Peut-être aurais-je dû le regarder plus attentivement lorsqu’il mettait notre poste en marche. J’aurais surement eu une idée.

_Je ne sais pas trop... Elle me semble bien complexe. Comment les hommes font-ils pour faire fonctionner des engins pareils ?

Je rejoignis ma camarade et laisser mes mains courir sur la radio, pressant des boutons au hasard, en espérant que l’un deux de se mettrait pas à faire hurler d’invisibles haut-parleurs.

_N’y a-t-il aucun bouton marche arrêt ?

Bientôt, la frustration remplaça l’inquiétude dans mon coeur et je me mis à mordre frénétiquement ma lèvres inférieure.

_Nous ne sommes pas très douées, pouffais-je presque. A coup sûr, une mauvaise manipulation et nous allons finir par réveiller tout le paquebot.

Ce n’était pas vraiment drôle, mais le rire franchissait mes lèvres par angoisse et non par amusement. Qui aurait pu trouver cette situation divertissante ? Certainement pas moi. Je tendis l’oreille contre la radio, pour voir si j’entendais un grésillement alors que je tournais un nième bouton.

Malheureusement, le silence était total.

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♣ Le Fantôme du Titanic
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♌ Jour d'embarquement : 12/07/2011
♌ Age du Personnage : Inconnu
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Journal d'un fantôme
♌ Numéro de Cabine :
♌ Situation Amoureuse :
♌ Présentation:
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MessageSujet: Re: [MISSION] Héloïse & Eleonore ♣ " Des ondes venues d'ailleurs. "   [MISSION] Héloïse & Eleonore ♣ " Des ondes venues d'ailleurs. " EmptyMer 12 Fév - 13:49



Votre mission si vous l'acceptez est...


Eleonore Garnier & Héloïse de Neuveille.
Dans la salle du poste de radio.
30 octobre 1913

Les deux jeunes femmes s'essayaient aux rudiments du poste de radio du Titanic, sans savoir pour autant comment il pouvait fonctionner. En tournant les boutons, elles n'avaient que pour seul son, des grésillements, qui indiquaient le néant. Le Titanic était à la pointe de la modernité, mais cela n'avait pas suffit à le sauver. Les deux jeunes femmes tentaient d'entrer en communication avec Dieu sait quoi. Alors qu’Éléonore et Héloïse commençaient à désespérer, une voix venue d'outre tombe se fit entendre.

"RMS Titanic, RMS Titanic, répondez, on vous écoute."

Quel choc ! Pour la première fois, deux jeunes femmes étaient parvenues à entrer en contact avec le monde extérieur.

Option 1 ♣ Bon, c'est le moment de fuir en courant, on sait jamais ce qui peut nous tomber sur la tête.
Option 2 ♣ Il faudrait peut-être appeler de l'aide?
Option 3 ♣ Vous répondez à la voix.
Option 4 ♣ Vous ne faites rien.

♦ Déroulement de la mission : Voilà votre mission, la mise en situation a été dite et vous avez maintenant plusieurs options qui s'offrent à vous. Attention, vous pouvez en prendre qu'une, donc vous devez ensemble vous mettre d'accord sur le moyen à utiliser.
Pour le moment vous êtes libre, mais un PNJ pourra venir à tout moment perturber votre jeu. Attention, votre mission commence dès maintenant !

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