♦ DEFI n°10 ▬ Le Cluedo ▬ Partie N°1

F · 12/07/2011

Partie N°1

[...]
Mais malheureusement, si vous vouliez la voir, elle a été à nouveau tuée, dans ce manoir ayant appartenu à sa famille. Quelle triste nouvelle ! Et si mourir sur l'île ne permettait pas de revenir sur le navire ? Non, c'est une hypothèse absurde. Pourtant lorsqu'elle était dans le manoir, il n'y avait pas tellement de monde qui était avec elle, seulement 10 personnes se trouvaient là. Avec ce meurtre, les portes du manoir semblent ne plus vouloir se réouvrir. Que se passe-t-il ? Pourquoi les portes ne s'ouvrent plus ? Pourquoi ? Parce que le meurtrier de la belle et jeune Lisbeth doit être trouver voyons. Il n'y a pas des centaines de possibilités. Le manoir se compose de 9 pièces, il y avait 10 personnes à l'intérieur à ce moment là. Il semblerait qu'il y ait aussi 14 armes potentielles. Qui réussira à trouver le meurtrier ? Qui tombera dans le panneau de ce qui se trouve dans le manoir ? C'est ici que votre rôle prends de l'ampleur. Vous êtes bien décidé à savoir tout cela, qui a tué Lisbeth, avec quelle arme et dans quelle pièce.

- Déroulement du jeu :
Vous avez reçu, chacun 5 cartes dans votre boîte MP, 5 possibilités que vous pouvez donc déjà supprimer de votre liste, ce qui veut dire qu'il en reste encore énormément à trouver. Dans ce sujet, vous pouvez commenter votre arrivée au manoir, le fait que Lisbeth a été tué, que vous avez envie de trouver le meurtrier, et que vous êtes enfermés pour le moment à l'intérieur de celui-ci. Ce premier tour se fait donc sans lancé de dés. Par la suite, vous pourrez rp un peu partout dans le manoir, en commentant vos déplacements grâce au lancé de dés que vous ferrez dans un sujet annexe à celui-ci. Si vous avez des questions, n'hésitez pas.

Dire que Lisbeth et moi étions aurait été un odieux mensonge. D'autant plus odieux qu'en réalité, nous ne nous étions pratiquement jamais adressé la parole. Sauf peut-être une fois, alors que nous nous croisions, avions nous échangé quelques politesses de bienséance, histoire de faire bonne figure. Le genre "bonjour, excusez-moi, au revoir".
Cela se passa bien avant toute cette histoire. Le rêve éveillé, la découverte de l'île...
Contrairement à certains, je fus loin d'être le premier à me précipiter sur les canots, dans l'espoir de fouler – enfin – du pied une terre ferme qui aurait alors coulé comme du sable entre mes orteils.
Je voulais de la terre ferme.
J'en avais plus que ras-le-bol, de la flotte à n'en plus finir. Observer cet horizon aqueux et sans limite me rendait malade de rage, une irascibilité empirée par l'absence totale d'occupation valable pour mon esprit hors du commun.
Aurais-je dû davantage taquiner Lydia ? La séance dans la Chambre des Secrets se rappela soudain à moi, comme un mauvais souvenir que je préférai chasser d'un geste de la main, comme on se débarrasse d'un moustique opportun, pour se concentrer sur des choses plus importantes.
Comme le cadavre de Lisbeth à mes pieds, en l'occurrence.
Mais même cela ne possédait aucune espèce d'importance, par rapport à l'autre question qui hantait mon esprit dans le même instant : Que diable faisais-je ici ?
Après de longues hésitations, dues à une perpétuelle crainte de voir l'île se désagréger, entraînant dans un typhon perpétuel les malheureux ayant eu le malheur de venir l'accoster, je finis par me faire une raison : Quelle que fut la volonté de celui ayant placé cette île mystérieuse sur notre route, il ne semblait vouloir la dégager de là pour l'instant. Aussi, suite à plusieurs jours d'observation et de réflexion, et en me basant sur les témoignages de quelques passagers revenus émerveillés de leur voyage, je finis par tenter l'expérience à mon tour.
Quel bonheur qu'enfin voir et toucher herbe, caillasses, sable et bois. Je n'aurais même jamais pensé, autrefois, ressentir une telle félicité au simple appui contre un arbre.
Si je n'avais été encerclé d'une foule d'imbéciles, sans doute me serais-je laissé allé à étreindre l'écorce entre mes bras, juste comme un enfant profitant d'une énorme peluche de bois.

Une semaine s'était passée, depuis ce jour. Ou deux, peut-être.
Et voilà qu'en l'espace de quelques secondes, je m'étais retrouvé du sommet d'un arbre, escaladé pour l'occasion, à l'intérieur chaleureusement décoré de l'intérieur du manoir.
Selon les témoins, la bâtisse se révélait emplie d'objets bizarres, et d'une technologie censée être bien plus avancée que celle dont nous disposions. Du moins, c'était ce qu'affirmaient les Revenants. Qui souffraient toujours d'une lourde méfiance de la part des autres passagers, vis-à-vis de la folie furieuse qui les frappa tous en même temps, les poussant à massacrer bon nombre de personnes.
Ne me trouvant pas à proximité de Nayah ou de Charles à cette période, j'échappai, presque miraculeusement, à cette série de massacres. Qui de toute manière, ne m'aurait fait ni chaud, ni froid, puisque, comme le reste des victimes, je serais revenu à la vie, bien en sécurité dans un lit de l'infirmerie.

Et à présent, je me retrouvais là. Seul.
Le cadavre d'une jolie jeune femme aux pieds.
Sans le moindre souvenir des précédentes heures.
Je jetais un regard à mes mains. Pas de sang.
Vu ce que subirent les Revenants, comment affirmer que je ne venais pas, à mon tour, d'éprouver une rage meurtrière à l'égard de cette pauvre fille ? J'ignorai qui me répondrait, mais ce ne serait certainement pas elle.
Je me penchai et, avec délicatesse, fis glisser mes doigts sur les paupières glacées de Lisbeth, les refermant.
Lui avais-je ôté la vie ? Ou devait-elle cette fâcheuse rencontre avec la Faucheuse avec quelqu'un d'autre ?

Que la partie commence.

Lisbeth, son amie, à nouveau morte. Esther ne comprenait plus, pourquoi s’acharnait-on autant sur cette jeune femme si joyeuse, si parfaite ? Lisbeth n’avait jamais rien fait à personne, elle était si gentille, surtout avec elle, donc la jeune femme n’arrivait plus à comprendre pourquoi elle était morte à nouveau. La première fois qu’elle avait vu Lisbeth mourir, c’était sous la fureur de Nayah Gallagher, une horrible revenante, qui l’avait aussi jeté à l’eau. Esther en avais les larmes aux yeux, son amie ne méritait pas son sort, et si c’était Nayah qui avait commis ce crime ? C’était tôt le matin qu’elle avait quitté le Titanic pour se rendre sur l’île et la découvrir, elle aimait ce nouveau lieu, dans lequel elle se sentait plus libre de ses mouvements. Sur l’île, Esther avait pu retrouver cette nature qu’elle avait tant aimée. Telle une petite fille elle s’amusait à ramasser des coquillages sur la plage, elle découvrait la forêt et mangeait des fruits sauvages. Elle passait aussi des heures auprès du lac, qui lui rappelait tant son enfance et son monde imaginaire. Puis après une longue promenade, Esther se rendait au manoir, son amie Lisbeth lui avait demandé de venir, pour lui faire découvrir quelque chose. Lisbeth était toujours pleine de mystère et c’est ça que la seconde classe adorait chez la jeune femme, avec elle on ne s’ennuyait jamais. La jolie gouvernante ne pensait pas si bien dire, puisqu’à son arrivée au manoir, elle apprit l’effroyable nouvelle. Lisbeth avait été assassinée dans le manoir. Où personne ne le savait ? Qui, c’était un mystère ? Et comment, là encore il y avait plusieurs possibilités. Il semblerait qu’à ce moment-là, il y avait plusieurs personnes dans le manoir, tous de potentiels meurtriers. Esther attristée par cette nouvelle savait qu’elle devait enquêter à propos de la mort de son amie, elle ne devait pas laisser ce crime impuni, et la personne qui avait osé toucher à la jolie Lisbeth devrait le payer.

La jeune femme voulait absolument résoudre ce meurtre pour retrouver l’assassin de son amie, c’était impératif pour elle de le retrouver. Esther fit alors quelques pas dans le manoir, à la recherche de je ne sais quoi, puis elle s’arrêta à un endroit, elle se trouvait entre la salle à manger et la véranda. De là elle se mit à réfléchir à un potentiel point de départ. Vêtue d’une robe couleur crème, Esther n’avait rien d’une enquêtrice et avec son allure frêle, elle devait faire pâle figure face à Sherlock Holmes, cependant, elle voulait aider. Elle avait déjà des pistes, des personnes à écarter, des armes qui ne pouvaient être possible et des lieux à éviter. Maintenant la partie pouvait commencer.

Chasse à l'homme

Je n’avais vu la mort en face que deux fois.

La première fois fut lorsque la vieille noble aux idées un peu farfelues chez qui je travaillais était passée sur un brancard devant moi. Des hommes avaient remonté un drap blanc sur son visage tout aussi blême. Ses yeux vitreux me toisaient avec ce même air absent qu’elle possédais quand elle respirait encore, comme si je n’eu été qu’une vitre ne l’empêchant pas d’admirer un lointain paysage dénudé de toute beauté. Malgré ma candide adolescence, je n’avais pas été choquée. Elle n’avait plus toute sa tête et elle était si ridée qu’on l’aurait aisément prise pour une vieille pomme. Elle était en âge de mourir et cela m’avait parut normal de la voir partir dans ce corbillard terriblement noir et rutilant.

La deuxième fois fut durant la nuit du quatorze au quinze avril dix-neuf-cent-douze. Mais là encore, tout avait été si vite... Le bateau remuait des cales au perchoir où hurlait un matelot. J’avais été emportée dans une terreur et une anarchie affolée sans que je m’en rende compte. On disparaissait dans les eaux sombres devant mes yeux effarés sans que cela ne me touche réellement. La folie sur le bateau m’avait plongée dans un état second où plus rien ne semblait m’atteindre. Même lorsque j’y repensais aujourd’hui, je craignais de ne plus me souvenir exactement de cette nuit là. C’était comme si j’étais au cinéma et que je regardais par le filtre de l’écran ce qui était arrivé à une autre Violet.

Bref, cela était déjà trop pour une jeune fille de bonne famille, élevée dans les règles de l’art anglaises. Or, je n’étais pas une femme aux moeurs si pesantes qu’elles vous brisaient le cou. La mort faisait partie de la vie et je n’étais pas une de ces jouvencelles perdues au sommet de leur magnifique tour d’ivoire, à l’abri de tous les dangers risquant de les tourmenter. L’existence, je m’y confrontais jour après jour. Et ce, même après être devenue un fantôme sur le Titanic. Cependant, je pensais que tout ceci serait fini une fois devenue une âme errante. Je n’avais pas assisté aux meurtres des revenants ni aux tendances suicidaires d’un esprit perdu. Alors, la mort, je pensais ne plus jamais recroiser la route de Madame la Mort.

Ravie de pouvoir me rendre sur l’île à ma guise, je m’étais lancée dans une petite expédition puérile, mais qui m’amusait fortement. D’une façon ou d’une autre, mes pérégrinations m’avaient portées jusqu’au manoir à l’ambiance toujours aussi étrange. Je n’en avais pas peur, mais dire que je pouvais y entrer sans appréhension était un mensonge.

Les double portes de bois d’ébène s’ouvrirent à la volée tandis que j’observais la maison à la dérobée. Trois hommes soutenaient un brancard. Un drap blanc recouvrait, à en juger par les bosses sous celui-ci, un corps. J’avais l’impression d’être retournée plusieurs année en arrière. Une curiosité morbide me poussa à interpeler un des brancardiers. Il m’apprit à demie-voix qu’il s’agissait de Lisbeth. Une adorable jeune femme qu’il m’avait été donné de croiser quelques fois. L’homme ajouta après un silence qu’elle avait été assassinée et que plusieurs des suspects se trouvaient encore à l’intérieur. J’eu un mouvement de recul, interloquée. Je ne connaissais pas assez la victime pour savoir si elle avait des ennemis, mais enfin, elle ne m’avait pas semblée être une de ses filles s’attirant les problèmes.

D’un pas déterminé, je me fis violence et entrais dans l’imposante demeure. Si cette pauvre âme avait été assassinée, je me devais de mener l’enquête et retrouver son ignoble meurtrier. Aussi facilement que si je changeais de chemise, je retirais ma peau de Robinson Crusoë et revêtissais celle d’une détective au flair expert. Dans la bâtisse, le vent faisait grincer les vitres qui protestaient en gémissant du traitement qu’il leur était infligé.

_Hello ? tonitruais-je d’une voix puissante pour voir si on pouvait m’entendre.

Je n’eus pas de réponse immédiate. Située entre la véranda et le hall, je fis le vide dans ma tête, prête à activer mes méninges pour coincer l’assassin et pour ne pas expérimenter une quatrième rencontre avec Madame la Faucheuse.

J'avais choisi de marcher, ce jour là, le long de la plage. J'adorais cette sensation de marcher pieds nus, mes petons s'enfonçant dans le sable fin. Ce que j'aimais le plus était cette sensation de chaleur me réchauffant le corps entier. Le soleil baignait mon visage, j'étais bien, j'étais seule et il n'y avait personne pour venir m'interrompre. Cela devait faire plusieurs heures que je me trouvais ainsi à marcher de long en large. Je me trouvais près du manoir lorsque je vis au loin une petit tâche blanche ressortir de manière flagrante face à la façade noire de la vieille bâtisse. La curiosité s'empara de moi et je décidais de me rendre en direction de ce point étrangement blanc. Au fur et à mesure que j'approchais, je sentais une angoisse m'oppresser, je crois même que je ressentais de la peur. Je finis alors par arriver à mon but. J'observais la tâche blanche devant moi.
Il s'agissait d'une civière ou l'on pouvait voir un corps, le tout recouvert d'un drap blanc. Il y avait quelques stewards autour qui s'apprêtait sans doute à l'emmener je ne sais ou. Je me demandais bien qui pouvait être la dessous. Aussi, ignorant les protestations, je relevais le drap et croisais le regard endormi de la mort et d'une jeune femme que je connaissais pas : je saurais plus tard, qu'elle s'appelait Lisbeth. Demandant au steward ou ils l'avaient trouvée, il me répondit, toujours la mine choquée de mon geste, que son corps avait été découvert dans le manoir.

Mu par une curiosité encore accrue, je rentrais dans la vieille demeure désireuse de savoir qui avait pu réaliser une telle atrocité. C'était étrange, cette fois ci, j'avais vraiment envie de savoir qui était le responsable de ce crime. Je regardais à droite à gauche comme si le meurtrier allait surgir et hurler "Coucou, c'est moi." Je marchais à pas feutré sentant une ambiance malsaine et morbide quand soudain, j'entendis une voix féminine beugler un splendide "Hello". Je sursautais si fort que je manquais tomber, me rattrapant In extremis à un buffet ou se trouvait un vase en cristal. Le meuble retint ma chute mais l'objet fragile tomba et s'explosa au sol. Je m'en moquais cependant, c'était le cadet de mes soucis. Je tombais alors nez à nez avec Violet qui semblait être à l'origine de ce son anglo-saxon m'ayant fait peur.
" Bonjour Violet, vous m'avez fait une de ces peurs en criant ainsi !" disais je lui faisant un semblant de sourire timide. " Que faites vous ici? " lui demandais-je me sentant soudain chez moi et éprouvant le besoin d'en savoir plus sur l'objet de sa visite.

F · 12/07/2011

Partie N°1

[...]
Tout le monde est à présent arrivé dans le manoir, et vous décidez de vous disperser à l'intérieur de celui-ci. Chacun de vous 6 se déplace dans un coin du manoir, comme si vous ne vouliez plus vous voir. En effet, à partir de maintenant, c'est chacun pour soi que cela vous plaise ou non d'ailleurs, mais la tricherie ne sera pas tolérée. Il est temps pour vous d'avancer dans ce sombre couloir, ce long couloir qui ressemble à un labyrinthe d'ailleurs, mais pas d'inquiétude.

- Déroulement du jeu :
Pour ce tour-ci, vous vous dirigez donc à votre point de départ (voir le plateau de jeu) et vous lancez vos dés. Une fois que vous avez fait votre lancé de dés, vous indiquerez dans le même sujet comment vous vous déplacez. Avec un peu de chance vous pourrez pénétrer dans une pièce. Si ce n'est pas le cas, il vous faudra attendre une semaine avant de relancer les dés. Après cela, il vous suffit de suivre les règles du jeu. Si vous avez des questions n'hésitez pas à venir me les poser. Bon jeu à tous !

Que la partie commence.

Esther Delmas voulait plus que tout trouver le meurtrir de son amie Lisbeth et pour cela elle était prête à mener l’enquête. Dans le manoir elle voyait non loin de là Elliott Smith qui devait lui aussi vouloir enquêter sur ce meurtre. Méfiante, la petite blonde posa son regard sur Livia Brunelli, une revenante elle aussi, comme Nayah, et si c’était elle la meurtrière ? Il y avait aussi une troisième classe, Violet Grantham, une fille assez gentille, qui voulait sûrement aider à trouver le coupable. Esther les regarda un à un, mais ne se préoccupa pas longtemps d’eux, après tout, c’était elle qui devait mener l’enquête, et seule, pas avec ces personnes. Bien décidée, la jeune femme commença à faire ses premiers pas dans le manoir, elle avança droit devant elle dans le petit couloir où l’on voyait de nombreux tableaux, puis la jeune femme s’arrêta, la véranda se trouvait non loin de là, elle pouvait peut-être s’y rendre et voir si le meurtre avait été commis à l’intérieur. Décidée, la seconde classe entra dans la pièce. Celle-ci était très lumineuse grâce aux nombreuses baies vitrées que l’on trouvait. C’était beau, plein de vie malgré que cela soit vide. La pièce était presque vide, il y avait un grand tapis, une statue représentant un dieu. Quand on posait son regard par la fenêtre, on avait une magnifique vue sur le village. Les propriétaires de ce manoir avait dû bien dépenser pour pouvoir faire construire ce lieu. Esther ne savait pas réellement quoi faire, mais elle savait qu’elle devait faire une supposition et ainsi voir si elle pouvait trouver le coupable, l’arme et le lieu du crime.

"Je soupçonne Scarlett Hamilton d'avoir tué Lisbeth avec le chandelier dans la véranda. Peux-tu me le confirmer Elliott Smith ?"

J'avais eu peur lorsque Violet s'était manifesté d'une manière bruyante. Après tout, hurler ainsi dans un aussi grand manoir ne pouvait que faire des échos effrayants. De même, l'endroit n'était plus rassurant depuis le meurtre de la petite Lisbeth. C'était étrange, il y avait un tueur et j'étais bien désireuse de savoir qui cela pouvait être.
Aussi, après les banales politesses échangées, j'avais pris congé de Violet et avait marché.
Je rentrais soudain dans un bureau d'une très belle apparence. Mais visiblement, la demeure n'était pas de mon époque, trop de ... modernité s'y trouvait. Et puis, j'eus soudain un soupçon concernant le tueur et son mode opératoire. C'est pourquoi, je me mis à hurler espérant que l'on m'entendrait:

" Je soupçonne Marcus Cream d'avoir tué Lisbeth avec une clé anglaise dans le bureau, Violet Peux tu me le confirmer? "

F · 12/07/2011

Partie N°1

Alors que les hypothèses tombent, des bruits sourds s'entendent dans une pièce qu'on ne saurait distinguer immédiatement. Mais en tendant l'oreille, on se rends compte que certains objets viennent de tomber dans la cuisine. Des objets qui n'ont rien à faire dans cette pièce mais que voulez-vous que l'on y fasse, ce manoir est décidément bien incroyable. En effet, sur le sol de la cuisine on retrouve un fer à cheval, qui semble s'être décroché du mur, il est un peu tordu à présent, mais il n'y aucune trace de sang sur celui-ci. Même le pistolet qui se trouve sur la table semble ne pas avoir servi. C'est un peu Fou tout cela, comme si quelqu'un s'était échappé d'un asile pour avoir déposé ce fer à cheval, à moins que cela ne soit simplement l’œuvre d'une belle petite Perle. Les enquêteurs se précipitent donc pour constater les dégâts, enfin, si l'on peut dire. Que vont-ils dire à présent ?

- Déroulement du jeu :
Petits changements pour ce nouveau tour les amis. Un petit jeu de bluff va s'installer entre vous tous, pour découvrir qui est le tueur de cette pauvre Lisbeth. Chaque semaine, des objets vous apparaitre dans une pièce qui seront donc éliminer de la liste. Vous avez compris ? Dès qu'une pièce est citée, elle n'est pas le lieu du crime. Dès qu'un objet apparait, ce n'est pas l'arme du crime. En ce qui concerne les suspects, il faudra lire entre les lignes pour savoir si oui ou non, ils sont désignés comme non coupable ! Bon jeu à tous !

Que la partie commence.

Alors qu’elle se trouvait dans la véranda, Esther Delmas attendit patiemment une réponse d’Elliott Smith face à sa requête, malheureusement, la réponse ne vint jamais. La jeune femme ne savait pas quoi faire, ni par où elle devait continuer pour trouver le meurtrier de son amie Lisbeth. La pauvre ! Le coupable devait être retrouvé, elle ne méritait vraiment pas ça. La blonde commença alors par piétiner dans la véranda réfléchissant à une hypothèse, quand soudain, elle entendit des objets tomber au sol, cela venait de la cuisine ! Ces objets étaient un pistolet et un fer à cheval, les objets, comme le constata Esther n’était pas immaculés de sang, ils n’étaient donc pas les armes du crime. Aussitôt, la jeune femme retourna dans la véranda et en cet instant, elle s’aperçut que le tapis avait bougé et qu’il y avait une fente dans le planché. Esther étudia longuement la fente et bougea le tapis, elle découvrit alors un passage secret. La jeune femme souleva la trappe et s’engouffra à l’intérieur du passage secret. Le passage était un seul couloir qui partait en diagonale. Il était tellement long que la jeune femme pensait qu’elle s’était perdue, mais au bout d’un long moment, elle trouva un escalier et une autre trappe. Esther arriva alors dans le petit salon, un lieu coquet, mais qui pouvait être aussi le lieu du meurtre de Lisbeth. Aussitôt, la jeune femme forme une hypothèse.

« Je soupçonne Héloïse d’avoir tué Lisbeth, avec le trophée dans le petit salon. Peux-tu me le confirmer Livia Brunelli ? » Demanda Esther à l’intention de l’italienne.

Chasse à l'homme

Alors que je pensais le manoir vide, après le décès de Lisbeth, il n’en fut rien. A dire vrai, il grouillait presque de monde ! Des petits curieux qui, comme moi, c’étaient sentis l’âme d’un détective en puissance. Si les circonstances n’étaient pas aussi grâce, on aurait presque pu croire que l’on s’amusait sur un immense plateau de jeu. Mais enfin, il y avait tout de même eu une morte et donc, un assassin. Et qui savait ? Peut-être rôdait-il encore dans les parages... Nous voulions tous savoir la vérité et mettre la main sur ce meurtrier pour le mettre hors d’état de nuire pour le bien de tous, pour restaurer la paix sur le navire et venger pacifiquement et dans la justice la mort de Lisbeth.

Livia débarqua devant moi, comme par magie. Je m’amusais de l’avoir effrayée, bien que cela ne soit pas mon intention.

_Pardonnez moi, ris-je. Je pensais vraiment entre la seule âme errante ici. Ce que je fais ici ? La même chose que vous, me semble-t-il ! Trouver le malade qui a tué la pauvre Lisbeth. Allons, mettons-nous en route. Plus vite nous aurons éclairci cette histoire sordide, mieux cela sera.

Je lui aurais bien dit « Que la meilleure gagne ! », mais cela me paraissait un peu déplacé, tout de même. Je me séparais de ma camarade enquêtrice pour me diriger vers le hall en longeant silencieusement la véranda. Je n’avais vraiment aucune idée de qui pouvait bien être l’auteur de cet horrible crime et tentais d’y réfléchir avant d’être interrompue par Livia qui hurla une proposition.

_Je peux prouver que c’est faux ! lui répondis-je.

Un bruit fracassant me fit bondir au plafond. Venant de la cuisine, une ribambelle d’objets venait de tomber au sol. Un fer à cheval et un pistolet ? Drôles d’armes à ranger de son placard, à côté des biscuits et de la farine... Enfin, ils ne semblaient pas être les armes du crime.

Voilà qui écartait certaines propositions.

F · 12/07/2011

Partie N°1

Un cri se fit alors entendre venant du GRAND SALON. Tout le monde se précipita là-bas. On venait de trouver une lettre sur la table, une passagère du Titanic venait de lire et elle avait eu peur. Mais pourquoi cela ? Et bien simplement parce que quelqu'un certifiait sur l'honneur que MARCUS avait tué la pauvre Lisbeth avec la CLÉ ANGLAISE dans cette même pièce. Est ce que tout ceci était véridique ? Personne le savait vraiment, car le signataire de la lettre avait simple mis ces initiales à savoir TG. Qui était-il ? Les passagers cherchaient ce que ces initiales pouvaient bien représenter, mais ils ne savaient pas. Marcus était-il donc un tueur ou se jouait-on de lui ? Tout le monde réagissait sur cela, et personne n'avait vraiment de réponses.

- Déroulement du jeu :
Et voilà, vous connaissez qui est le coupable, avec quelle arme, et où. A vous de voir quelle sera la réaction de votre personnage.

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