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| Le choc des classes ▬ avec Margareth | |
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L. Georgiana O'Hara ADMIN SADIQUE ♌ The body of a woman, but the heart of a lion.
> PROFIL♌ Double Compte : Esther Delmas, Mary-Ann Fleming & Scarlett Hamilton ♌ Prénom ou Pseudo : Mari-Jane♌ Signaux de Détresse : 8567♌ Points : 20♌ Jour d'embarquement : 16/07/2011♌ Age du Personnage : 23 ans ♌ Profession : Couturière & Danseuse à ses heures perdues ♌ Crédits : Mari-Jane♌ Photo : RPGJournal d'un fantôme♌ Numéro de Cabine : E10♌ Situation Amoureuse : Amoureuse de Joseph Earnshaw♌ Présentation: | Sujet: Le choc des classes ▬ avec Margareth Dim 12 Fév - 1:00 | |
| Petite intrusion, chez les premières classes. ▬ ♫ Let's go La vie était éternelle et les jours se ressemblaient. La jeune femme ne supportait pas de vivre ainsi, elle voulait avoir un but dans la vie et depuis le naufrage du Titanic, ce but, elle l'avait perdu. Auparavant, elle rêvait d'être une danseuse reconnue. Elle voulait partager son rêve avec son pauvre père, elle voulait que ce dernier la voit sur scène. Cependant, aujourd'hui le rêve était terminé. Georgiana le savait, elle ne verrait plus jamais son père et le reste de sa famille, à moins qu'on ne lui accorde enfin une chance de mourir réellement. Mais, le brune était égoïste, même si cette vie était monotone, elle aimait être coincée dans ce Purgatoire, comme cela, elle avait la chance de ne pas connaître la vraie mort. Elle n'avait jamais été croyante, donc pour elle le Paradis et l'Enfer n'existait pas. Elle préférait croire au néant, puisqu'aucunes preuves n'avaient été apporté sur la présence d'une vie après la mort. Georgiana était rationnelle, par peur de l'oublie, elle préférait donc rester ici, à bord du Titanic. Au moins, ici elle pouvait ressentir, la peur, l'amitié, la colère. Elle était libre de ses mouvements et de sa vie.
La brune était justement en train de se promener dans les couloirs, pas les siens, mais ceux des premières classes. Par moment, elle croisait certaines de ces riches personnes qui faisaient les gros yeux en la voyant, elle et ses vêtements non riches, dans ces lieux où le luxe était omniprésent. Certains l'accusaient même de venir voler ici et ils la chassaient sans vergogne. Georgiana qui n'avait pas la langue dans sa poche, ne se laissait absolument pas faire. Après tout, elle était une O'Hara et la digne fille de son père. Elle au moins savait que le bonheur ne résidait pas seulement dans l'argent. La jeune femme, en les voyant était bien heureuse de ne pas avoir d'argent. La plupart de ces personnes avaient contracté un mariage qui n'était pas d'amour. La grande romantique qu'elle était, avait beaucoup de mal à comprendre les règles de ces riches personnes. Mais comme elle se doutait, les mariages de raison étaient là pour enrichir encore plus la famille. C'était là, la grande différence entre les riches et les pauvres. Les riches se mariaient par intérêts, en tout cas pour la plupart, mais les pauvres se mariaient par amour. Pour ces derniers, l'argent n'était qu'un moyen de survit. Cela Georgiana l'avait bien vu dans sa propre famille. Ses parents se sont tués à la tâche pour leur offrir une petite éducation. Et leur dévouement avait porté ses fruits, puisque Charles et Georges, ses deux frères, avaient fais de brillantes études. Ils étaient heureux ainsi, ils avaient réussis leurs études et bientôt il allait pouvoir faire vivre la famille. Un regard triste passa alors dans les yeux de Georgiana. Cela elle ne le verrait jamais, puisqu'elle était morte. Ainsi avait été la vie pour elle. Il avait suffit qu'elle prenne une fois un paquebot pour vivre ses rêves et tout avait basculé, la privant de sa vie. Le destin pouvait faire de tragiques surprises à ses pantins. C'est ainsi que la brune se qualifiait, elle et les autres passagers, de pantins. Elle ne voyait pas les choses autrement, puisque tous pour une raison ou une autre c'était retrouvé sur le Titanic. Certains avaient survécu, d'autres non. Chienne de vie ! C'est ce que pensa à l'instant Georgiana. Elle continuait de marcher dans les couloirs du pont A. La différence ici, avec la troisième classe était flagrante. Ici les murs étaient recouverts de boiseries et de riches tapisseries, alors que la jeune femme côtoyait chaque jour, les murs blanc de son pont. Cependant, elle n'enviait pas cet éclat de richesse, après tout il transpirait l'hypocrisie et l'étiquette de bonne conduite qui régnait chez les personnes les plus aisées. La jeune femme continua son chemin, tout en souriant hypocritement à certaines femmes qui critiquaient sa tenue et ses cheveux détachés. Elle se moquait bien de leurs petites paroles médisantes, puisque ces femmes allaient bien devoir se faire à l'idée de côtoyer des personnes beaucoup plus pauvres.
Georgiana s'arrêta alors devant une porte, elle la poussa doucement, passa la tête pour voir les personnes qui s'y trouvaient. Elles étaient beaucoup trop peu et avec beaucoup de discrétion, elle pourrait se glisser dans l'endroit, sans se faire remarquer. La discrétion opéra et Georgiana s'installa sur l'un des confortables fauteuils en rotins du jardin exotique. Dans ce lieu entouré de plantes, la jeune femme s'était toujours sentie à l'aise, elle pouvait y rester de nombreuses heures, bien souvent en compagnie de Bridget, cela était plaisant de s'éloigner quelques instants de son univers. La brune, après quelques minutes à profiter du calme qui se trouvait dans l'endroit, sortit un petit livre de sa poche. Livre qui lui avait été offert par Charles. Selon lui, c'était de la pure littérature anglaise. A sa plus grande honte, Georgiana l'avait remercié puis rangé dans son armoire pour mieux l'oublier. C'est en faisant ses valises pour embarquer sur le Titanic, qu'elle se décida à l'emporter. Aujourd'hui, elle était déjà à sa troisième lecture du livre. La jeune femme ne se lassait pas de le lire. En plus, il était son dernier souvenir qu'elle possédait de son frère et donc de sa famille. Pour ne plus penser à cela, elle s'enferma tranquillement dans un monde qui n'était pas le sien, mais qu'elle admirait tout au fond d'elle.
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Invité Invité
> PROFIL RPG | Sujet: Re: Le choc des classes ▬ avec Margareth Ven 20 Avr - 21:51 | |
| Margareth & Georgiana ϟ « Le choc des classes » En ce moment, je fais toujours le même rêve. Je nage dans la Seine et tout d’un coup, j’avale un rat. Alors j’étouffe et pis je coule. En bas, y a des huîtres, elles m’attrappent les chevilles. Alors je vomis le rat sur les huîtres, le rat il attaque les huitres, je remonte à la surface, j’prends une péniche sur la tête et là, j’me réveille.
Pour être honnête avec vous, après mettre réveillée à bord du titanic, je ne croyais pas mes domestiques me disant que le paquebot auquel je me trouvais était entrain de couler. C'était complètement insensé. Prenant la lecture d'un bouquin, j'essayais tant bien que mal de ne pas les écouter, criant que nous allions tous mourir. De nature impatiente, je m'étais rendu près de la porte en leur rabâchant aux oreilles comme quoi ils étaient stupides et que tout cela n'était qu'une erreur. Malheureusement, mes domestiques n'avaient pas tort. Après avoir ouvert la porte, une vague d'eau m’ensevelit jusqu'à m'en étouffer. Je n'arrivais plus à respirer et l'eau commençait à ce propager dans mes poumons. On dit que mourir brûlée est la plus horrible des morts naturels, mais moi je peux vous certifiez que perdre la vie en étant noyé, c'est encore pire. Flottant auprès des autres, mes paupières se fermaient, me laissant dans un sommeil éternel. Le lendemain, en me relevant, j'eus du mal à croire que toute cette histoire n'était qu'un rêve. Sortant dans les couloirs pour me dégourdir les jambes, ce n'est qu'en espionnant une conversation de deuxième classe que je me rendis compte que mon rêve était bien réel. J'étais bel et bien morte. Ce serait vous mentir si je ne vous disais pas que cette révélation m'avais vraiment choqué. Mais plus le temps passait, plus je me rendais compte qu’être une sorte de fantôme était plutôt un avantage. A moi jeunesse éternelle.
Me promenant dans les couloirs, il fallait que je termine le dernier chapitre de Sherlock Holmes et le chien des Baskerville, mon roman favoris. Regardant autour de moi, je ne cessais de me dire que j'avais une chance inouïe de vivre parmi les premières classes. L'argent ne fait pas le bonheur, quelle citation stupide. Au contraire, quoi de plus génial que d’être riche ? Être amoureuse sûrement... sauf que l'amour pouvait vous abandonner, laissant votre âme dans la dépression. Et puis, ma mère me disait toujours que l'argent était la chose la plus merveilleuse au monde. A chaque tableau ou vase que je croisais, je ne pouvais m’empêcher de m’arrêter pour contempler ces trésors à jamais perdu. Par moment il m'arrivait de parler à des amis de première classe, laissant mon roman à la poussière. Ce qui était exquis, c'était de voir toutes ces personnes m’idolâtrer, admirant ma tenue vestimentaire, mon élégance, et ma richesse. En même temps, qui ne m’admire pas ? J'aimerai bien le savoir. Ouvrant cette fois une porte de couleur vert foncé, je fus étonnée de voir autant de femmes. M’arrêtant toutes les deux secondes pour saluer mes amies, je réussis tant bien que mal à trouver une place près d'une jeune femme, sûrement du même age que moi. Cette endroit était submergé de plantes. Il y en avait de chaque espèce. On pouvait y voir des cactus, des roses, et j'en passe encore. Bref, un vrai paradis. Me plongeant dans mon livre, je me rendis compte du coin de l’œil, que les chaussures de ma voisine n'étaient pas comme les autres. Bizarre, ce n'était pas le genre des premières classes de porter cela. Soudain, ce fut le déclic, cette fille était une troisième classe ! Mais quelle horreur. De quoi pouvait-elle se permettre de venir en intruse ici. « Heu... Excusez moi, que faite vous ici ? Si je me souviens bien, il n'y a pas écrit ''Entrée pour toutes les classes'', pauvres soit-elle quand même ! » Mon regard était des plus méprisant, lui faisant comprendre mon dégoût. En la regardant un peu plus intensément, je me rendis compte que cette pauvre fille n'était d'autre que Georgianna. Ma bouche s'était ouverte, voulant lâcher une nouvelle fois une injure, mais je ne fus pas plus rapide qu'elle, malheureusement.
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L. Georgiana O'Hara ADMIN SADIQUE ♌ The body of a woman, but the heart of a lion.
> PROFIL♌ Double Compte : Esther Delmas, Mary-Ann Fleming & Scarlett Hamilton ♌ Prénom ou Pseudo : Mari-Jane♌ Signaux de Détresse : 8567♌ Points : 20♌ Jour d'embarquement : 16/07/2011♌ Age du Personnage : 23 ans ♌ Profession : Couturière & Danseuse à ses heures perdues ♌ Crédits : Mari-Jane♌ Photo : RPGJournal d'un fantôme♌ Numéro de Cabine : E10♌ Situation Amoureuse : Amoureuse de Joseph Earnshaw♌ Présentation: | Sujet: Re: Le choc des classes ▬ avec Margareth Mar 24 Avr - 20:01 | |
| Petite intrusion, chez les premières classes. ▬ ♫ Let's go Je m’abreuvais avec plaisir de romances, Les Hauts de Hurlevent était une pure merveille de la littérature et je suis bien heureuse de posséder ce dernier souvenir de mon frère. Catherine Earnshaw me rappelait moi-même, jeune femme indécise, qui se brisa par amour. On avait pourtant des caractères opposés, mais toutes deux avaient perdus la vie à cause d’un être que nous avions aimé. Arthur m’avait brisé, tout comme Heathcliff l’avait fait à sa belle. La mort avait été notre unique destin. Pourtant, Catherine avait laissé une trace d’elle-même sur terre : sa fille. Et moi, qui allait se souvenir de ma personne maintenant que je suis morte et au fond de l’océan ? Mes parents ? Mes frères ? Probablement, ils possédaient peut-être quelques vieilles photographies, mais je n’étais plus qu’un souvenir, une image pour eux. Une morte. Ils ne m’auraient plus à leurs côtés, tout comme je me retrouvais seule ici, sans eux. Arthur m’avait brisé, avec lui j’étais une personne différente, faible, qui ne voyait que par lui. Il m’avait fait rêver avec son soit disant amour, son envie de me voir danser sur la scène. Ce rêve m’avait éloigné de ma famille, ainsi que maudite. Qu’était donc devenu la Georgiana souriante, celle qui se battait pour ses rêves ? Pourquoi donc était-elle sans espoir, sans vie ? J’avais l’impression de tourner en rond. Je faisais de la couture pour certaines personnes, je dansais, tentant de garder le niveau que j’avais pu obtenir, mais rien n’était plus pareille. Je ne pouvais plus espérer à la scène, ni de rendre fière ma famille. Aujourd’hui, la seule chose qui m’animait réellement c’était de briser l’injustice qui régnait toujours à bord de ce bateau. Nous les troisièmes classes avions peut-être plus de droits, mais nous étions toujours considéré comme des moins que rien et plus les mois passaient, rien ne changeait réellement. D’ailleurs, en ce moment même, certaines personnes me regardaient comme si j’étais un insecte extrêmement dangereux, une chose nocive qu’il fallait à tout prix écraser. J’entendais des murmures dans mon dos, des paroles désobligeantes, mais rien ne me ferait bouger, j’étais trop bien ici, dans ce cadre idyllique et il était temps que nous n’étions pas porteurs de maladies. N’importe quoi. Avant le naufrage, je pouvais bien comprendre que certaines personnes pouvaient être malades et provoquer des épidémies, mais aujourd’hui nous étions tous morts et tous à armes égales. Sur le canapé en osier, je ne restais pas bien longtemps seule, une personne me rejoignit, mais je n’y prêtais pas attention, j’étais à un passage bien trop important de mon roman : la mort de Catherine. Poignante, mordante, ce passage était un tournant du roman, désormais Heathcliff allait devoir vivre loin de son amour et Edgar, que ferait-il sans son épouse ? Mais je ne fus pas bien longtemps tranquille. Ma voisine ne tarda pas à voir qui j’étais vraiment : une première classe. Sa réaction me dégouta au plus haut point, mais elle ne m’étonna pas, puisqu’elle provenait de cette chère Margareth Harrington, celle qui prenait un malin plaisir à dénigrer les plus pauvres qu’elle. Cette femme était indescriptible et je ne préférais pas m’étendre sur elle. Alors, je pris la décision de ne pas partir. Si elle n’était pas contente, elle pouvait elle-même partir et se rendre ailleurs, après tout, le paquebot avait bien assez de place pour elle et pour moi. Je me levais alors pour lui faire face, plantant mon regard azur dans le sien. Je le savais, je n’avais pas le droit de m’opposer à plus puissant que moi, mais j’en avais marre de toujours me plier aux ordres de ces riches.
« Si ma présence vous incommode madame, vous pouvez très bien quitter ce lieu. Après tout, j’ai tous les droits de me trouver ici. »
Je lui fis un charmant sourire, tout en m’inclinant, comme si elle était une reine et je m’asseyais à nouveau sur le canapé, me replongeant dans mon livre, comme si rien ne s’était passé. Je ne jetais plus jamais aucuns regards à cette personne méprisante, qui ne pensait qu’à son propre confort. Peut-être devrais-je éviter de me laver pendant une semaine et la croiser à nouveau, comme ça ma présence l’incommodera bien plus.
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