ADMIN SADIQUE ♌ The body of a woman, but the heart of a lion.
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PROFIL♌ Double Compte : Esther Delmas, Mary-Ann Fleming & Scarlett Hamilton ♌ Prénom ou Pseudo : Mari-Jane ♌ Signaux de Détresse : 8567 ♌ Points : 20 ♌ Jour d'embarquement : 16/07/2011 ♌ Age du Personnage : 23 ans ♌ Profession : Couturière & Danseuse à ses heures perdues ♌ Crédits : Mari-Jane ♌ Photo :
RPG Journal d'un fantôme ♌ Numéro de Cabine : E10 ♌ Situation Amoureuse : Amoureuse de Joseph Earnshaw ♌ Présentation:
Sujet: Pour prouver la vérité ► Matthew Pierce Lun 19 Aoû - 15:00
Pour prouver la vérité.
Cabine de Matthew Pierce Juillet 1913
Quitter le sanctuaire de la cabine de Joseph était une chose difficile pour elle, pour le moment, elle avait eu beaucoup de chance, personne n’avait tenté de l’en déloger, mais elle le savait ce jour viendrait, celui où certains comme Margareth Harrington feront tout pour la faire retourner à sa vraie place en troisième classe. Elle se moquait bien de la première classe et de tous ses fastes, tout ce qui avait compté pour elle, c’était de vivre auprès de Joseph et de connaître le bonheur avec lui. Maintenant que ce bonheur avait pris fin, elle voulait le faire perdurer un peu plus en restant dans cette cabine, qui avait connu les plus beaux moments de leur histoire. Bientôt, tout cela serait terminé, Joseph n’était plus et elle devrait commencer une nouvelle vie, une vie triste, mais elle se battrait pour prouver que le responsable de cette mort était Arthur Mildown. Son ancien fiancé, s’en était bien sorti, puisqu’il n’y avait aucune preuve contre lui, mais Georgiana le savait, elle l’avait vu dans le regard de l’homme quand elle l’avait confronté, il était responsable de tout cela, c’est sûr. Mais qui la croirait ? Bridget ne lui parlait plus, Mark ne devait pas être en reste, il ne lui restait plus qu’un professionnel, une personne qu’elle connaissait depuis de nombreuses années, Matthew Pierce. Inspecteur à Scotland Yard, il pourrait l’aider à prouver qu’Arthur était le meurtrier de son compagnon, Matt était son dernier recours et elle espérait bien qu’il l’aiderait.
C’était déterminée, qu’elle quitta la cabine de Joseph, l’heure était tardive et Georgiana espérait bien ne pas déranger l’enquêteur. Dans le jour, elle ne voulait pas sortir, évitant ainsi tout contact avec des personnes, elle ne voulait pas voir Bridget et son regard noir à son encontre, elle ne voulait pas découvrir la haine de son amie. La jeune femme ne sentait démunie et plus que jamais seule, cependant, elle n’irait supplier personne pour avoir un peu de compagnie. La jeune femme vêtue de noire, longea les murs et descendit les étages jusqu’au Pont D. Bientôt, elle rejoindrait la troisième classe, c’était sûr, mais quelle cabine ? Bridget n’allait sûrement plus vouloir d’elle ? De toute façon qui voudrait encore d’elle ? Elle était une paria maintenant pour certaines personnes. Elle vivait un chagrin terrible, celui d’un être qu’elle avait aimé de tout son cœur et aujourd’hui, il n’était plus là avec elle. Sans Joseph, elle n’était plus rien, elle n’avait plus rien et son dernier combat serait celui où elle ferait tomber Arthur une bonne fois pour toute.
En chemin, elle croisa quelques personnes qui la regardèrent comme si elle était une étrange créature, un fantôme. Georgiana ne les regarda pas et passa à leurs côtés en les ignorants, elle était déterminée à rencontre Matthew et ne voulait parler avec personne d’autres. La jeune femme arriva devant la cabine du jeune homme, il était à peu près dix heures et beaucoup de passagers n’étaient plus présents dans les couloirs. La jeune femme toqua timidement à la porte, espérant que l’inspecteur était présent et surtout qu’elle ne le dérangerait pas.
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Sujet: Re: Pour prouver la vérité ► Matthew Pierce Dim 25 Aoû - 22:22
C’est drôle, avant, quand ma mère déplorait mon sur-investissement professionnel, j’avais l’habitude de lui répondre : “Je me reposerais quand je serais mort!”. Seulement, il s’avérait qu’une fois mort, je n’avais jamais été aussi occupé! Ce paquebot ne me laissait aucun répis. Pas que je m’en plaigne, oh ça non! J’aimais le fait que ma matière grise ne reste jamais en jachère, avoir sans cesse quelque chose à méditer. Et si ce quelque chose comportait quoi que ce soit de mystérieux, mon intérêt n’en était qu'accrût. Dans un sens, la mort de Joseph Earnshaw me réjouissait, même si j’avais légèrement honte de penser ainsi. Le gentleman ne m’avait jamais fait aucun mal, loin de là, mais son assassinat éveillait en moi une curiosité incontrôlable. D’autant qu’il me permettait de me remettre en chasse de mon criminel favori, j’ai nommé Arthur Mildown. Je n’avais aucun doute quant à la culpabilité de ce dernier dans cette affaire. Il aurait tout aussi bien pu signer son acte à l’aide du sang d’Earnshaw sur le pont du navire. L’expression “il ne l’emportera pas au Paradis” n’avait jamais aussi bien été employée.
Mes heures perdues étaient passées à examiner chaque recoin de l’affaire. Photographies, témoignages que j’avais retranscrit par écrit, preuves matérielles… Si je n’avais pas été promu inspecteur, j’aurais surement choisi de travailler aux archives de Scotland Yard, histoire de pouvoir admirer ces petits bijoux de près. Il peut morbide, me direz-vous. Mais je trouvais fascinant le fait qu’un objet ordinaire devienne, après être passé entre les mauvaises mains, un objet extraordinaire, capable de révéler une foule d’informations. Après tout, un couteau n’est qu’un couteau avant que quelqu’un ne décide de le planter dans le coeur de son prochain.
Mais cette heure précise n’était pas perdue et ainsi, je ne m’adonnais pas à l’examen des indices récoltés au cours des derniers jours. A dire vrai, j’étais au beau milieu d’une partie de chasse d’un genre bien différent que celle que je réservais à Mildown. Et ma proie ne m’opposait pas grande résistance. J’avais toujours beaucoup aimé la gente féminine. La délicatesse, les sourires timides, les non-dits qui rosissent leurs pommettes, leur soucis du détail, le soin infini qu’elles mettent dans leur toilette… Ah, les femmes… Mais si je les aimais, la stabilité du couple, en revanche, ne m’aimait pas. Sans pour autant être un grand coureur de jupons, j’étais le genre d’homme à préferer les aventures sans lendemain, convenues d’avance, à un couple disfonctionnel. D’expérience, cela ne m’avait jamais réussi. Maddy Rosen, seconde classe. Longue chevelure brun clair aux reflets dorés, iris noisettes et lèvres roses et pleines qui ne semblaient attendre que les miennes. Le jeu de la séduction est tout aussi complexe que celui de la déduction, même si il semblait que dans le cas présent, j’étais à deux doigts de remporter la partie. Installés dans ma cabine, Maddy et moi jouions au chat et à la souris. Elle était occupée à effleurer du bout des doigts le tissu de mon veston, l’air de rien, bavardant de choses et d’autres tandis que mes mains reposaient délicatement en haut de ses hanches.
“Vous devez avoir une vue magnifique de l’océan au coucher du soleil ici.”dit-elle à mi-voix
J’eus un sourire et vins déposer un léger baiser au creux de son cou. Elle sentait la vanille, un parfum doux et sucré.
“Peut-être pourrez-vous y juger de la beauté du lever de soleil demain matin?” proposais-je sur le même ton.
On toqua à la porte alors même que je finissais de formuler mon sous-entendu. Maddy fit un pas en arrière, retirant ses mains de sur mon torse et moi les miennes de sa taille. J’eus un léger regard d’excuse, bien que je n’étais en aucun cas responsable de la situation. Qui diable cela pouvait-il bien être? La pendule indiquait dix heures du soir. Un visiteur? A cette heure-ci? D’un bon pas, je me dirigeais vers la porte et découvris Georgiana O’Hara. Je m’étais attendu à n’importe qui, un membre de l’équipage venu m’annoncer un nouveau crime, Lisbeth peut-être, mais pas elle. L’expression agacé que j’arborais passa de la surprise à la compassion en quelques secondes. La pauvre femme avait l’air de sortir de sa cabine pour la première fois depuis des jours. Ce qui était peut-être d’ailleurs le cas.
“Georgiana?”
Des bruits de pas dans mon dos m’indiquèrent que Maddy m’avaient rejoint au seuil de la porte. Il ne lui fallu pas longtemps pour sortir de ma cabine, non sans un regard de regret à mon intention.
“Toutes mes condoléences, Madame.glissa-t-elle à l’intention de Georgiana avant de disparaitre dans le couloir.
Je tendis la bras vers l’intérieur de ma cabine, invitant la demoiselle à y rentrer.
“Je vous en prie, entrez, ne restez pas dehors.”
Il y eu un moment d’hésitation avant que je n’ajoute :
“En quoi puis-je vous être utile?”
Autrement dit : “En quoi puis-je vous être utile autrement qu’en tentant d’inculper votre ex-fiancé pour le meurtre de votre bon ami?” Tâche qui était plus difficile qu’en apparence!
L. Georgiana O'Hara
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Sujet: Re: Pour prouver la vérité ► Matthew Pierce Ven 30 Aoû - 14:48
Pour prouver la vérité.
Cabine de Matthew Pierce Juillet 1913
Quand elle toqua à la porte et que celle-ci s’ouvrir, Georgiana vit tout de suite qu’elle tombait assez mal, elle aurait peut-être dû attendre le lendemain matin, mais si elle avait attendu, elle ne serait même pas sûre d’avoir encore eu la force d’affronter tout cela. Elle ne voulait pas imposer sa présence à Matthew, mais elle avait besoin de lui parler, elle avait besoin de lui pour faire tomber Arthur, il était le seul à pouvoir l’aider et à ne pas la prendre pour une folle. Il enquêtait depuis tellement de temps sur son ancien fiancé, qu’il devait connaître toutes ces frasques, il pourrait lui apporter de l’aide pour trouver des preuves. Il devait bien y en avoir, des témoins aussi le Titanic avait beau être immense, au vu du nombre de passagers, il était compliqué de faire quelque chose discrètement. Dès que la porte d’ouvrit en grand, elle vit une femme dans la cabine de l’homme. Georgiana se sentit tout de suite gênée et bafouilla presque quand elle répondit à l’inspecteur.
« Je suis désolé de vous déranger Matthew… » Disait-elle un peu perdue.
Il n’y avait personne dans le couloir et tout était calme autour d’eux. La femme en compagnie de Matthew lui présenta ses condoléances. A cela, Georgiana la remercia avec un faible sourire sur les lèvres. Elle fut cependant étonnée de voir la jeune femme partir et se sentait terriblement gênée pour l’inspecteur de Scotland Yard. Dans une autre vie, la brune aurait été plus sans gêne et n’aurait pas hésité à se moquer de l’inspecteur quant à la présence de cette mystérieuse femme. Elle aurait souri et ri, mais aujourd’hui, elle n’en avait plus la force. Elle se sentait si seule sans Joseph qu’elle avait considéré comme une âme sœur. Leur rencontre avait été terrible, pendant le naufrage, sous le grand escalier là où leurs regards s’étaient croisés. Elle avait été fascinée dès cet instant, n’oubliant plus jamais l’homme. Elle n’avait rien espéré de lui, pensant qu’il était comme les autres, comme Arthur : un profiteur. Mais Joseph s’était montré comme quelqu’un de bien, il l’avait respecté et aimait malgré leurs rangs sociaux différents. Aujourd’hui, elle l’avait perdu et la troisième classe ne vivait plus que pour mettre la vérité au grand jour, pour qu’Arthur paye enfin de ses crimes. Dieu seul savait tout ce que cet homme avait pu faire. Combien de vie avait-il ruiné sans en payer le prix ? Arthur s’en était toujours sorti, il avait même survécu au naufrage, mais sa seule faille avait été le pouvoir de l’amour familial et les frères O’Hara lui avait fait payer la mort de leur sœur adorée. Matthew l’invita alors à entrer dans la cabine, puis juste après, il lui demanda ce qu’elle désirait. Georgiana hésitait, elle n’aurait peut-être pas dû se trouver ici, surtout que sa présence avait fait fuir la jeune femme qui se trouvait en sa compagnie.
« Je devrais peut-être y aller, il est tard, je n’aurais pas dû venir, nous pourrions en reparler plus tard, de toute façon Arthur ne sera pas envolé demain. » Répondit-elle désolée.
En cet instant, elle n’avait pas envie de retourner dans l’ambiance lugubre de la cabine de Joseph, même si elle était un confortable sanctuaire, les souvenirs étaient trop forts. Là-bas, elle avait avoué son amour à Joseph, mais il y était aussi mort définitivement. Si elle y retournait, elle ne ferait que pleurer, se rappelant de tous ces évènements, heureux comme malheureux. Peut-être qu’elle pourrait aller dans le grand salon, il devrait être calme à cette heure-ci, elle pourrait donc boire en compagnie de sa peine. En fait, même si elle se sentait gênée, elle espérait bien que Matthew l’invite à rester, pour que tous les deux puissent parler comme au bon vieux temps et pour qu’elle puisse lui faire part de ses doutes.
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Sujet: Re: Pour prouver la vérité ► Matthew Pierce Dim 8 Sep - 17:39
La vie nocturne sur le Titanic était loin d’être ennuyeuse. A dire vrai, la plupart des passagers du navire étaient des oiseaux de nuit, profitant du fumoir, des pistes de danse, du restaurant dès que les étoiles pointaient le bout de leur nez. Mais si il y avait bien une personne que je n’aurais jamais attendu sur le pas de ma porte ce soir, c’était bien Georgiana O’Hara. A tout bien y réfléchir, je ne me serais pas attendu à la trouver où que se soit sur le navire sinon sa cabine. D’après ce qu’on disait, la pauvre enfant ne la quittait plus depuis la mort d’Earnshaw, quelques jours auparavant. J’avais même entendu une vieille femme dire à sa voisine qu’elle allait s’y laisser mourir. Mais de toute évidence, la jeune femme était sortie de son mutisme. Pas au meilleur moment en ce qui me concernait, hélas. La nuit où Mademoiselle O’Hara décidait de quitter sa cabine aux airs de tombeau était précisement celle où j’avais de la compagnie. Et quelle compagnie! Ma conquête ne tarda pas à s’éclipser, cependant. Peut-être avait elle sentit la détresse de Georgiana quand j’avais ouvert la porte. Tout le monde sur le navire avait eu vent des malheurs qui l’accablaient, pas étonnant alors qu’elle n’ait pas voulu lui imposer sa présence. D’autant que la vue d’un couple, tout aussi informel qu’il était, devait être douloureuse pour la jeune femme.
De toute évidence, mon amie s’en voulait de m’avoir dérangé, à entendre la façon qu’elle avait de s’excuser pour son intrusion. Elle me paraissait troublée et perdue, à croire qu’elle s’était retrouvée devant la porte de ma cabine complètement par hasard. J’eus un sourire encourageant et continua de lui ouvrir la voie.
“Vous êtes ici, là, maintenant. A quoi bon remettre cette discussion à plus tard? Entrez.”
Je fis moi-même un pas à l’intérieur, comme pour lui montrer qu’elle ne risquait rien à faire de même. Un rapide coup d’oeil aux lieux me rappella ce qui s’y déroulait, quelques minutes auparavant. Dans un léger soupir, je me dirigeais vers la table basse où trônait une théière encore remplie de thé chaud. Ou peut-être tiède, à l’heure qu’il était. Je l’avais faite monter ici pour offrir à Maddy quelque chose de chaud, un peu plus tôt dans la soirée. Mais la théière et les tasses qui allaient avec n’avaient cependant pas eu l’occasion d’être utilisés. Nous avions autre chose en tête que la boisson, à ce moment là. Me penchant légèrement, j’attrapai la théière par son ance et versai une généreuse tasse de thé que je tendis ensuite à Georgiana. Très anglais, comme accueil, n’est-il pas? La nostalgie du pays natal, sans doute.
“Tenez, vous avez l’air frigorifiée.”
Ce n’était pas tant que le chauffage du navire ne fonctionnait pas. Georgiana semblait tout simplement avoir froid à l’intérieur d’elle-même, en son âme. Et même si une tasse de thé chaud ne résolvait pas tous les problèmes, un bon remontant ne faisait jamais de mal. Surtout si il était de qualité.
“Sucre? Lait? Asseyez-vous, je vous en pris.”
J’illustrai moi-même mon propos en prenant place sur un fauteuil en face de la table basse, en profitant au passage pour remplir une seconde tasse de liquide ambré.
Je me doutais du motif de la venue de Georgiana. Il ne fallait pas être sorcier pour le deviner. Mais je détestais avoir à lui apprendre que les choses concernant mon enquête avançaient peu. Comme n’importe qui dans sa situation, elle cherchait la justice, un coupable. Coupable que je n’étais pas encore en mesure de lui fournir, malgré mes nombreux efforts.
“Georgiana… Je crains ne rien pouvoir vous apprendre de plus sur ce qu’il s’est passé… Il est encore trop tôt pour identifier un coupable, j’en suis le premier désolé…”
L. Georgiana O'Hara
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Sujet: Re: Pour prouver la vérité ► Matthew Pierce Jeu 12 Sep - 23:33
Pour prouver la vérité.
Cabine de Matthew Pierce Juillet 1913
Georgiana se sentait gênée d’avoir fait fuir la compagne de Matthew, elle ne voulait pas lui gâcher sa soirée, mais pourtant, elle avait besoin de lui parler, sinon elle se perdrait. Depuis la mort de Joseph, elle s’était enfermée dans sa chambre ne la quittant plus, même pour manger, elle n’avait plus que les larmes pour elle. Le cœur n’y était plus, sauf pour la vengeance et la haine. Haine contre Arthur, haine contre le Capitaine et ce navire, colère contre Margareth qui voulait la mettre dehors, jugeant honteux sa présence dans la cabine de Joseph. Il semblerait même que la blonde faisait courir la rumeur que le première classe allait quitter Georgiana pour elle. La jeune femme, même si pour le moment, elle ne souciait pas, voulait régler ses comptes avec Margareth, mais elle n’était pas sa priorité, Arthur avant, il devait payer pour son crime, voilà pourquoi elle se trouvait chez Matthew, lui seul pourrait la comprendre. L’inspecteur semblait avoir perçu son malaise, puisqu’il la rassura en lui disant qu’il était maintenant trop tard pour faire marche arrière, que cela ne servait plus à rien de remettre cette conversation à plus tard. Sur l’instant, elle ne put s’empêcher de faire un faible sourire, puis elle entra dans la pièce, suivant l’exemple de l’homme.
« Oui, vous avez raison. Merci Matthew. » Répondit la jeune femme.
Les cabines de secondes classes étaient très confortables, d’après les constructeurs du Titanic, elles valaient des cabines de premières classes sur d’autres navires. De toute façon, les secondes classes n’avaient rien à envier aux premières classes. Georgiana elle-même adorait les cabines de l’entrepont, qui même si on devait y supporter le bruit des machines, étaient parfois bien plus confortable que les autres lieux de vie qu’elle avait pu reconnaître auparavant. La pièce était bien rangée, avec un lit, les meubles habituels, puis elle vit une théière et deux tasses, l’homme l’avait fait sûrement venir pour lui et sa compagne. La jeune femme se sentit d’autant plus gênée, qu’elle savait qu’elle l’avait sûrement dérangé dans quelque chose d’important. Matthew lui proposa alors une tasse de thé, qu’elle accepta.
« Avec du lait ça ira. » S’exclama-t-elle.
Elle but calmement son thé, tout en s’installant sur l’une des chaises en bois qui se trouvaient dans la cabine de l’inspecteur. La jeune femme ne savait pas vraiment comment aborder le sujet, mais elle était sûre qu’il devait y avoir un témoin quelque part du meurtre de son compagnon. Le Titanic était peut-être grand, mais il y avait de nombreux passagers, à moins de s’enfermer dans une calle, ou une cabine, il y avait peu de chance de pouvoir faire des choses en secret. Or, Joseph avait été assassiné dans l’un des couloirs du navire à une heure où il devait y avoir quelqu’un. Donc selon ses suppositions, il doit y avoir un témoin quelque part, mais qui et où. Georgiana le savait, son cœur ne serait jamais en paix, si elle ne parvenait pas à faire condamner Arthur pour son crime, c’était vital pour elle, si elle ne parvenait pas à honorer la mémoire de Joseph de cette manière, elle n’arriverait pas à avancer dans l’avenir. De toute façon, elle ne voulait plus avancer, sa vie s’était Joseph et personne d’autre. La main de la jeune femme trembla quand Matthew lui avoua qu’il n’avait rien de plus dans cette affaire, que le coupable n’avait pas été identifié. Pourtant l’évidence était là.
« Matthew, vous comme moi savons qui est le coupable, Arthur Mildown haïssait Joseph, ça ne peut qu’être lui et je serais prête à n’importe quoi pour vous fournir la preuve de sa culpabilité. Je ne peux pas laisser ce crime impuni. J’aimais Joseph et je lui dois cela, c’est ma faute qu’il est mort. Sans moi, Arthur ne l’aurais jamais assassiné. » Elle termina ses mots d’une voix tremblante, troublée par le chagrin.
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Sujet: Re: Pour prouver la vérité ► Matthew Pierce