Confession d'un péché futur

Roderick était assis, au sol, le dos appuyé contre une paroi d'un quelconque couloir du Titanic. Où était-il exactement ? Il l'ignorait : il avait marché au hasard dans le dédale que représentait le paquebot, s'efforçant volontairement d'ignorer toute indication du chemin emprunté. Il voulait se perdre. Il s'était brusquement, et par hasard, arrêté à cet emplacement. Le couloir était désert, peu emprunté, et bien avant le naufrage il semblait déjà hanté. Personne ne l'embêterait.

Cela faisait sans doute plusieurs heures que Roderick était assis sur la délicate moquette du paquebot – c'était trop aimable de leur part de l'avoir ainsi décoré avec goût : savaient-ils qu'ils allaient y passé une éternité ? -, une jambe repliée au sol, l'une à moitié relevée, il fumait une cigarette pensivement. Les yeux mi-clos et la tête posée contre le mur, le prêtre savourait sans la moindre culpabilité ce petit plaisir. Tout au contraire, il expirait la fumée avec un délice visible, et renforcé par le fait, qu'entre chaque bouffée, il fasse tomber la cendre sur la moquette qui se mettait à grésiller, pour, de l'autre main, porter une bouteille de vin à ses lèvres. Alcool, tabac, alcool, tabac, leur succession aux lèvres du prêtre lui faisait agréablement passer le temps jusqu'au jugement dernier, ou du moins jusqu'à ce qu'il s'aperçoive de pieds arrêtés devant lui. Roderick rouvrit grand les yeux pour fixer le jeune homme qui se tenait devant lui et lui souffler une volute de fumée au visage.

«- Vous désirez ?

-Père MacServan ? »

Roderick leva un sourcil interrogateur et eut un sourire qui hésitait entre être moqueur ou lascif:

« -Tu me désires?

-Elisabeth a dit que si je vous rencontrais, je devais vous dire qu'elle aimerait se confesser.

-Se confesser de quoi... »

Cette fille était une sainte – en tous cas en comparaison avec son confesseur – qu'avait-elle encore à lui confesser ? Enfin: il serait toujours heureux de lui permettre de trouver de nouveaux péchés. Avec un soupir, l'homme se releva, s'aidant du mur: une fois redressé, il inspira profondément avant de finir sa cigarette qu'il écrasa à côté de la bouteille presque vide. Laissant les deux objets du vice sur place, il se dirigea vers le pont E, où se situaient les dortoirs ( lieux de vice s'il en était ) de troisième classe... Quelle pauvrette au coeur tendre, songea-t-il en ouvrant lentement la porte du dortoir qu'il savait être celui d'Elisabeth; il ne prit même pas la peine de frapper, se contentant de passer la tête par l'ouverture avec un air faussement intimidé:

« -Miss Lidervaine, vous m'avez appelé ?»

Confession d'un péché futur.

La sainte était un nom qu'on lui donnait souvent hélas depuis sa mort la belle enfant avait bien changée. Non pas qu'elle n'était plus la douceur et l'intelligence même mais elle commençait à pécher ... Vraiment, elle buvait, elle fumais et elle avait des pensées peut catholique. Elle avait donc demandé à un homme du personnel de demander au père MacServan - si il le croisait - qu'elle voulait lui parler. Assise au font de la petite cabine sur son lit les jambes portaient contre son torse elle pensait à ce qu'elle devenait, à ce qu'elle avait fais ou du moins pensée. Avait elle le droit à cela ? Ou Dieu la retirerait t'il de ce rêve paradisiaque qu'était le Titanic ? Ces réponses pouvaient lui être apporter par le prêtre, du moins pensait elle car ce qu'elle ne savait pas c'est qu'il était bien plus dangereux et sadique qu'elle ne pouvait le croire.

Quand elle entendit la voix de l'homme elle se redressa presque aussitôt évitant de justesse la barre du lit du dessus. Elle passa ses mains sur le bas de sa robe pour être propre devant l'homme et lui répondit d'un ton doux. << Oui mon père. Entrez et asseyez vous je vous en prie. >> elle lui fis une place à ses cotés sur le lit et regarda un peu celui d'en face avant de reporter son regard sur le père. << Je ... Je me pose beaucoup de questions en ce moment et je pense que vous êtes le plus apte à y répondre. Je vous remercie d'être venue même si l'endroit n'est pas des plus agréable.>> Elle semblait timide et gênée ne sachant pas comment lui dire ses péchés . Finalement prenant son courage à deux mains elle commença doucement . << J'ai peur de décevoir notre seigneur. Vous comprenez j'ai .. j'ai commencé à fumer et à boire. Au départ je voulais savoir quel gout cela avait mais .. j'y ai pris gout et je sais que cela noircie mon âme mais ... je trouve cela bien trop agréable. >>

Elle se sentit assez mal face à cet homme qu'elle croyait si parfais. Pourtant une odeur étrange était présente une odeur de cigarette et de vin mais elle ne pouvait pas croire que l'homme face à elle avait fais cela , lui était si pure, si parfait cela se voyait même sur son visage tant le seigneur avait été clément avec lui. C'était loin d'être un homme désagréable à regarder et cela allait avec le péché qui suivit . << Mais j'ai fais bien pire ... C'était ce matin .. Je suis passée dans les couloirs sans idées aucune et ... j'ai vus deux amants. Oh je sais j'aurais du baisser les yeux mais je n'ai pas réussis tout de suite. Mon regard à durer qu'une seconde mais ... j'ai ressentit une affreuse jalousie envers cette femme vous savez que je ... enfin j'ai toujours été pure ... Pourtant enfin ... je sais que je vais certainement vous décevoir mais .. j'aurais aimé être à la place de cette femme à ce moment là . Pensez vous que Dieu m'en veuille ? >>

La petite sainte. C'était donc elle: brune, douce, adorable, priante et pieuse. Roderick dissimula rapidement un rictus sardonique qui voulait apparaître alors qu'elle manquait de se cogner la tête. Petite idiote, toujours pas habituée à son dortoir après tant de jours et de mois passés depuis le naufrage ? Peut-être que la petite sainte n'y dormait pas si souvent que ça, après tout... Roderick reprit immédiatement son masque de douceur: air attentif et intéressé, sourire doux et patient... Ce qui était à l'origine un jeu pour l'homme, une mascarade pour se distraire et pénétrer le coeur ( et le corps ) des saints commençait à lui peser...mais mimer la prêtrise vertueuse lui était toujours aussi facile.

Il entra presque timidement l'intérieur de la cabine alors qu'elle lui faisait signe d'entrer et vint s'asseoir près d'elle sur son lit. Trop près d'elle, mais il était un prêtre après tout, personne ne le soupçonnait jamais de quelque mauvaise pensée que ce soit : il n'était qu'un chaste agneau de dieu et on avait rien à craindre de lui. Roderick souriait doucement, l'encourageant à aller au coeur du sujet – avant que sa patience ne soit mise à l'épreuve.

« - Je me dois d'être à l'écoute des ouailles du Seigneur, qu'importe le lieu ou leurs questions. Je vous écoute. »

Assis à côté d'elle, les mains sur ses genoux et l'air innocent, Roderick attendait qu'elle se mette à parler. Impossible de savoir ce qu'elle avait à lui dire à partir de ses manières : elle semblait timide, hésitante, prêt à confesser un péché capital – et donc forcément excitant aux yeux de Roderick – mais au yeux d'une gentille fille croyante, tout semblait bon pour vous emmener droit en enfer. Le sacerdoce de Roderick était donc de la convaincre que non, Dieu était pardon et que l'on pouvait faire les pires atrocités et garder une place privilégiée dans Son coeur. « -J'ai peur de décevoir notre seigneur. Vous comprenez j'ai .. j'ai commencé à fumer et à boire. Au départ je voulais savoir quel gout cela avait mais .. j'y ai pris gout et je sais que cela noircie mon âme mais ... je trouve cela bien trop agréable. » Oh, oh, oh intéressant.

Roderick lutta pour retenir un sourire et se contenta de hausser les sourcils. Quelle horreur. Decevoir notre Seigneur. Est-ce que lui s'était soucié de ça lorsqu'il avait déçu Roderick ? Visiblement non, pas vu l'ardeur que Le Seigneur avait mis à trahir et décevoir le jeune homme. Quant au vin et à la cigarette...Eh bien il ne pouvait que plaider coupable, même si cela cadrait mal avec son image respectable et pure. Est-ce que cela noircissait véritablement l'âme ? Il l'espérait. Est-ce qu'elle sentait cette odeur de fumée et d'alcool qui lui collait à la peau, que dégageait son haleine, depuis le premier jour passé hors des murs du monastère ? Il ne valait mieux pas, même si, en l'occurrence, il pouvait facilement lui faire porter le chapeau.

«-Mais j'ai fais bien pire ... C'était ce matin .. Je suis passée dans les couloirs sans idées aucune et ... j'ai vus deux amants. Oh je sais j'aurais du baisser les yeux mais je n'ai pas réussis tout de suite. Mon regard à durer qu'une seconde mais ... j'ai ressentit une affreuse jalousie envers cette femme vous savez que je ... enfin j'ai toujours été pure ... Pourtant enfin ... je sais que je vais certainement vous décevoir mais .. j'aurais aimé être à la place de cette femme à ce moment là . Pensez vous que Dieu m'en veuille ? » Bien pire ? Allez-, faîtes donc frissonner Roderick, n'ayez pas peur, il a tout testé ! Roderick mima la réflexion, fermant les paupières un instant, plongé dans une prière méditative. Lorsqu'il les rouvrit, il se tourna, l'air grave mais doux, vers la jeune femme.

« -Dieu est pardon, Dieu est miséricorde. Dans Sa grandeur il n'a pas la capacité de nous en vouloir. Il connaît nos défauts puisqu'il nous a fait selon Sa volonté. Nous ne pouvons le décevoir qu'en l'oubliant, et en ne remplissant pas notre essence d'humains, or nous sommes imparfaits.»

Roderick posa sa main sur la sienne, la pressa doucement et la regarda droit dans les yeux avec un certain encouragement dans le regard :

« - Vous avez péché, la chose est certaine; Mais est-ce que l'on peut vraiment parler de péché ? Certes, l'odeur de cigarette, de débauche qui vous accompagne et vous hante semble le dire, mais le Seigneur n'a pas créé ce monde pour nous torturer. S'il a permit que l'amour, l'alcool, et toutes ses choses, nous soient agréables c'est pour qu'on en profite. Vous ne devez pas vous torturez pour cela. Quant à ce matin...La jalousie et l'envie sont un péché capital, vous ne l'ignorez pas. » Roderick prit un air plus sévère durant un instant. «-Mais pourquoi tel sentiment ? Car le Seigneur nous enjoint à croître et à nous multiplier. Vous ne devez pas vous laisser aller à la luxure, mais l'amour nous est naturel. »

Confession d'un péché futur.

Elisabeth écoutait avec patience les dires de l'homme, du prêtre, enfin du moins le croyait elle mais elle avait tord ... Tellement tord. Cela allait à sa perte ; pauvre petit chaton égaré. Elle le regarda alors qu'il lui parla puis frémis quand il lui pris sa main qui était alors posé sur sa cuisse. Son regard s'arrêta sur leurs mains puis l'azur de ses prunelles se plongea dans celles de l'homme. Mais comment pouvait elle être si aveugle ? Il faut dire que l'homme était un bon acteur et connaissait son rôle à la perfection. Elle plissa les yeux en pleine réflexion puis lui répondit de sa voix douce et innocente.

<< Vous avez certainement raison mon père. Je vais alors rester pure jusqu'à ce que Cupidon me choisisse. >> elle venait de lui avouer être encore pure, ne jamais avoir connu d'homme. Ceci expliquer alors cela. Elle était innocente car encore pure, c'était donc encore une enfant. Elle lui fis un petit sourire et à son tour posa délicatement sa main sur celle du démon. << Je vous remercie mon père. Grace à vous je me sent moins soucieuse. Et je comprend mieux ce que Dieu attends de nous . >> Son sourire était tellement pur qu'il faisait presque sourire, le sourire d'un ange. Elle eut alors une petite idée . << Puis je me permettre de vous offrir un thé pour vous remercier ? >> Elle ne pensait pas une seconde que le prêtre pouvait boire autre chose que des boissons sans alcool.

Elle se releva alors - sans manquer de ce prendre le haut du lit pour une fois -. Voyant le prêtre hésiter elle lui dis avec un sublime sourire . << Sil vous plait. Cela me ferais tellement plaisir. >> Et alors qu'elle se pencha pour attacher les sangles de ses chaussures qu'elle avait retirer dans sa chambre - dévoilant par ailleurs une naissance de poitrine fort intéressante - Elle demanda à l'homme. << Etes vous déjà tombé amoureux ? Enfin je ne sais pas si vous avez le droit en cela en tant qu'homme d'Eglise mais ... après tout vous restez un être humain. >>

Roderick parlait, parlait encore et encore. Le ton doux, l'air calme et serein, porté par la volonté du Seigneur. Il avait une mission, un sacerdoce à accomplir, même si ce n'était certainement pas celui qu'on pouvait penser à première vue. Il voulait que ses paroles touchent la jeune femme, réellement, sincèrement, il voulait avoir une influence sur elle et la persuader. La persuader de s'abandonner au plaisir de la chair pour étouffer le feu de la jalousie, la persuader que Dieu voulait qu'il se donne à un homme... ou à une femme, Roderick n'était pas regardant dans ce domaine.

« Vous avez certainement raison mon père. Je vais alors rester pure jusqu'à ce que Cupidon me choisisse. »... Echec et mat, merci d'avoir joué, Roderick, comme est-ce que tu pouvais mettre autant les pieds à côté du plat, et manquer ta cible, sérieusement, tu le fais exprès. Il entendait presque le diable perché sur son épaule – ou plus certainement, dans son dos, si vous voyez ce que je veux dire – le gronder et l'insulter de tous les noms. Lui-même avait du mal à ne pas rouler des yeux et se laisser tomber sur le lit avec désespoir.
Les vierges étaient de telles bécasses. Il avait toujours du mal à leur parler, comme si elles ne ressentaient pas l'appel, le besoin du péché. Les hommes, c'est autre chose, mais elles, elles peuvent rester emprisonnées dans leur idéal romantique, dans leur innocence fleurie sans jamais penser à mal. Désespérant.
Elle posa sa main sur la sienne, et machinalement la deuxième main de Roderick vola pour se poser sur leurs mains jointes, la serrer doucement et effleurer les doigts; elle le remerciait, l'idiote. Il lui rendit son sourire lumineux, comme s'il était ravi de l'avoir aidé à trouver la lumière, Dieu, avant d'ajouter, avec une certaine prudence:

« -Je crains que Cupidon ait du mal à voleter dans nos coursives. Vous ne devriez pas attendre pour voler de vos propres ailes. »

« -Puis je me permettre de vous offrir un thé pour vous remercier ? » Roderick ouvrit la bouche, secoua la tête négativement et s'apprêta à refuser la proposition : oh, l'attention était touchante, mais du thé ? L'irlandais n'était même pas sûr de s'en rappeler le goût. Au monastère il buvait de l'eau, après de l'alcool – sa bouteille l'attendait toujours, quelque part dans un couloir et il y songea avec un manque au creux de l'estomac -, durant l'enfance il avait du boire du thé oui, mais cela comptait dans les souvenirs refoulés et mauvais. « -S'il vous plait. Cela me ferais tellement plaisir. » Le plaisir était le premier signe du péché ! Il s'efforça de sourire avec indulgence et finit par hocher la tête quand elle se leva.

« -Dans ce cas...le plaisir sera partagé. »

Roderick ignora son mouvement, ignora sa poitrine soudainement dévoilée alors qu'elle se penchait devant lui pour plutôt joindre ses mains sur ses genoux et observer le petit dortoir d'un air désintéressé. Perfection de l'homme d'Eglise ? Dédain de l'homosexuel plutôt. Beaucoup croyaient que parce qu'il n'était jamais pris à observer les courbes des femmes à la dérobée, il était parfait, dévoué à Dieu et bien au-delà des désirs physiques des simples humains. Pas vraiment, c'était même le parfait contraire, il était très attaché au désir physique. Mais il n'aimait pas assez les femmes pour les reluquer à tout moment; s'il s'y intéressait ce n'était pas d'un premier mouvement naturel et spontané, plutôt par calcul – ou, à la limite, par désespoir.

«-Etes vous déjà tombé amoureux ? Enfin je ne sais pas si vous avez le droit en cela en tant qu'homme d'Eglise mais ... après tout vous restez un être humain. » Question intéressante. Comme dans un flash, il revit un jeune apprenti moine, séduisant, qui aurait été bien plus à sa place dans les bras des fils qu'à étudier avec lui au monastère... Roderick ferma les paupières un instant, alors que des souvenirs lui revenaient, de cet homme comme de suivants. Est-ce qu'il avait été amoureux ? Oh oui. Il avait eu plus de conquêtes que d'amours, mais il y en avait eu, tout de même. Mais il ne pouvait pas dire cela de but en blanc à cette pauvre oie blanche, n'est-ce pas ? Il rouvrit les yeux avec un soupir, et un sourire timide.

« -L'amour est un sentiment humain et naturel. Au contraire, c'est un sentiment que nous avons en commun avec Dieu. J'ai été amoureux oui, par le passé. Ma position m'interdit la luxure de la chair et la vie familiale, pas les sentiments. On ne peut s'empêcher de tomber amoureux, ne trouvez-vous pas ? »

Confession d'un péché futur.

Elisabeth croyait toujours dur comme fer à ce que lui contait l'homme. Qu'elle était naïve cette petite. Mais ce n'était pas sa faute elle était comme un ange, ne croyais jamais à mal et ce disant qu'il y avait du bon dans tout être vivant. Elle avait un sourire délicat et sincère. Elle ne souriait jamais de façon forçait. Pourquoi faire ? De tout façon elle était presque toujours souriante. Le prêtre lui conseilla de ne pas attendre cupidon pour voler de ses propres ailes. Elle fronça un peu les sourcils et se redressa pour le regarder l'air interrogative. << Mais si je n'attends pas cupidon alors ... j'aurais péché... Néanmoins je dois bien admettre qu'il y a un homme qui pourrait me plaire mais nous ne sommes pas plus que des amis. >> Elle rougie un peu en pensant à James. Il est vrai que son coeur faisait toujours de grands bons quand il lui parlait mais il aimait une jeune femme et elle ne pouvait rien faire contre cela. Enfin du moins le pensait elle, pas encore au courant qu'il n'avait plus d'amour.

Quand le prêtre lui dis qu'il avait aimé et que bien qu'il n'est pas le droit au plaisir de la chair ou de la famille personne ne pouvait s’empêcher d'aimer. Trop naïve pour ne pas le croire elle eut un petit sourire puis lui répondit. << Je ne trouve pas cela normal . Toutes personnes devraient pouvoir fonder une famille. Vous êtes donc pur, tout comme moi. Cela ne dois pas être bien facile tout les jours. >> Après tout c'était un homme et sa chère Nanny lui avait toujours expliqué que les hommes, au contraire des femmes, avait le besoin de la chair. Alors cela devait être bien difficile de ne pas se laisser aller à ce plaisir, à ce pécher.

Prête pour aller boire un thé sur le pont, là où tous pouvait prendre plaisir à jouer, rires et discuter elle ouvrit la porte de sa cabine, laissant passer l'homme puis passant à son tour avant de refermer la porte. Elle avait un sourire franc. Fermant sa porte de cabine à clef elle partit dans les couloirs en direction du pont de tout les plaisirs. Elle marchait tranquillement aux cotés de l'homme quand deux femmes, les voyants ainsi passer les suivirent du regard avant de murmurer entres elles des ragots que la demoiselle ne croyait pas fondés. << Certaines femmes ne peuvent pas s’empêcher de ragoter, c'est bien malheureux tout de même. Surtout qu'il n'y a rien à redire sur vous. >> Ils arrivèrent sur le pont où la jeune demoiselle pus demander à boire du thé. Depuis que les premières classes venaient ici des serveurs apporter les commandes, ce qui était d'ailleurs des plus agréables. Elle pris place sur une chaise longue, s'asseyant simplement quand un homme passa et lança à Roderick avec un clin d’œil pleins de sous entendu. << J'vois que tu t'ennuie pas Roméo .. passe une TRÈS bonne journée. >> Elisabeth fronça les sourcils et le regarda s'éloigner puis posa ses yeux sur son interlocuteur. << Que voulait t'il dire par là ? >> demanda t'elle l'air soucieuse. L'avais il pris pour quelqu'un d'autre ?