Sujet: Sous le soleil de la mort. Mar 17 Sep - 16:00
Sous le soleil de la mort. .
Les nuits étaient de plus en plus longues, les journées semblaient durer une éternité. Ce bateau était sa prison pourtant la charmante Elisabeth ne voyait pas ça de cet oeil. C'était un immense terrain de jeu ... pour l'éternité. Ils n'y aurais plus d'histoire d'argent, plus de pauvreté, rien de tout ça. Bien que les classes existaient encore tout était différent à présent. Vêtue de son éternelle robe blanche et bleue la jeune femme marchait le long du pont des troisième classe - qui n'en était d'ailleurs plus vraiment un car toutes les classes pouvaient y venir. - Il faisait beau ce jour là et la jeune femme souhaitait profiter de ce temps. Elle alla donc vers les chaises longues et s'allongea sur l'une d'entre elles. Tout était parfait. Des enfants courraient en riant, des hommes jouaient au cartes en grommelant quand ils perdaient, les femmes ragotaient entre elles. Oui tout était parfait.
Elisabeth se posait une question depuis maintenant quelques temps et c'est en regardant le ciel bleu qu'elle se la posa une nouvelle fois. Le ciel qui était aux dessus d'eux était il réel ? Était il le même que pour les vivants ? Et l'océan ? Cet immense océan est ce que des bateaux y passaient où tout cela n'était ils qu'une illusion ? Elle se leva de sa chaise longue pour s'approcher du bord, les mains tenant la barrière elle regarda l'eau avec un petit sourire en coin des lèvres. Elle avait eut une idée. Elle allait essayer de trouver une bouteille vide, y écrire un petit mot et le jeter à l'eau. Qui sais peut être quelqu'un le trouvera t'il ? Quelqu'un de vivant. Cela pourrait être amusant.
Elle alla alors vers les cuisine un sourire aux lèvres, son idée n'était elle pas géniale ? Elle demanda poliment une bouteille et un bouchon et bien sur le serveur lui donna sans rechigner, cette demoiselle était tellement délicieuse. Elle pris de quoi écrire et pris place sur une des tables à diner. Elle écrivit les mots suivant . < Je m'appelle Elisabeth Lidervaïne. Nous sommes sur le Titanic. Celui ci à sombré. Nous sommes mort mais bien vivants quelques parts. Retrouvez nous . Merci. > Tout cela semblait fou alors elle prit un de ses cheveux puis deux, puis trois, et enfin quatre. Elle les noua ensemble et les glissèrent dans la bouteille. Puis elle retourna sur le pont. Se rapprochant à nouveau du bord elle lança la bouteille à l'eau. Elle ne savait pas si elle irait quelques part mais elle était heureuse de l'avoir fait.
Elle regarda la bouteille s'éloigner un moment, se demandant où elle allait comme ça et ci elle allait trouver quelqu'un. Un petit sourire apparut sur ses lèvres rosés. Et si ...deux petits mots et tellement d'espoir. Elle repris sa place sur sa chaise longue mais resta assise sur cette dernière. Elle souriait . Voyant une petite fille et sa mère son sourire grandit un peu plus, au moins certain n'était pas séparé. Elle n'avait rien mais après tout elle était orpheline et donc jamais elle n'aurait quoi que ce sois. Cela lui faisait néanmoins de la peine elle aurait tellement aimé être mère un jour. Tourna la tête elle vis un couple amoureux, l'éternité avait une signification à présent pour les amoureux. Elle était seule depuis bien longtemps .. depuis toujours à dire vrai. Elle pensa à James ... mais elle savait bien qu'ils n'étaient que des amis pourtant elle l'appréciait beaucoup. Aurait elle un jour le droit d'aimer à son tour ? Elle n'en savait rien mais elle ne connaissait pas tout les passagers et l'avenir révèle parfois bien des surprises. Après tout elle avait l'éternité pour aimer.
L. Georgiana O'Hara
ADMIN SADIQUE ♌ The body of a woman, but the heart of a lion.
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PROFIL♌ Double Compte : Esther Delmas, Mary-Ann Fleming & Scarlett Hamilton ♌ Prénom ou Pseudo : Mari-Jane ♌ Signaux de Détresse : 8567 ♌ Points : 20 ♌ Jour d'embarquement : 16/07/2011 ♌ Age du Personnage : 23 ans ♌ Profession : Couturière & Danseuse à ses heures perdues ♌ Crédits : Mari-Jane ♌ Photo :
RPG Journal d'un fantôme ♌ Numéro de Cabine : E10 ♌ Situation Amoureuse : Amoureuse de Joseph Earnshaw ♌ Présentation:
Sujet: Re: Sous le soleil de la mort. Dim 22 Sep - 22:21
Les larmes de la mort.
Sur l'espace ouvert des 3èmes Classes Juillet 1913
La journée était inextricablement belle et contrastée avec l’état de morosité que Georgiana O’Hara connaissait. Dépressive depuis le mort de son compagnon, elle avait l’impression de sombrer lentement en Enfer, plus rien ne l’attendait à bord de ce navire à part la vengeance. Arthur avait fini par tout lui arracher, il lui avait ôté sa vie en la manipulant et en l’arrachant à sa vie londonienne, et maintenant, il lui avait retiré Joseph, sans lui la jeune femme n’était plus rien, elle n’avait plus le cœur à rire et à danser. On lui avait coupé les ailes du jour au lendemain, elle qui ne vivait que pour ses pas de danse avait tout perdu, elle ne voulait plus. Danser c’était pour les moments de plaisir, aujourd’hui, elle n’en avait plus, à quoi beau danser, alors qu’elle n’était pas heureuse. Il y a quelques temps, elle avait perdu la cabine dans laquelle elle vivait avec l’homme, à cause de cette peste de Margareth Harrington. La blonde avait tout fait pour l’expédier de la première classe et Georgiana avait été contacté par un officier du navire, qui lui avait demandé de partir. D’abord scandalisé, la jeune femme s’était laissé faire, emportant ses affaires et quelques souvenirs de Joseph. Elle avait pris une photographie de l’homme et le collier qu’il lui avait offert, rien de plus, rien de moins, elle ne voulait pas être accusée de vol. Il ne lui restait plus que ces quelques souvenirs et bien plus en ce moment, l’absence de Joseph lui pesait dans sa vie. Georgiana avait fini par trouver une cabine de troisième classe où elle dormait seule temporairement, pour le moment, elle n’avait pas revu Bridget depuis longtemps, à croire que le destin avait choisi de les éloigner toutes les deux. La jeune femme se sentait plus que jamais seule, d’ailleurs, elle ne savait pas si elle avait réellement envie de voir du monde.
En ce jour, elle avait choisi de sortir enfin de son refuge, le soleil qui régnait dans le ciel lui donnait presque envie de fuir. Autour du cou, elle portait le collier que son ancien compagnon lui avait offert, pour ne pas faire de polémique, elle le cachait sous sa robe. Elle se souvenait du jour où Joseph le lui avait offert, c’était durant un soupé dans le grand restaurant, l’homme heureux, au regard lumineux, lui avait offert le précieux bijou tout en lui disant que l’objet avait été créé pour elle. Ce souvenir était probablement l’un des plus joyeux qu’elle partageait avec l’homme et comme tous les autres, ils restaient dans sa mémoire et la jeune femme faisait tout pour rien oublier, comme les bons moments, son odeur, les habitudes de l’homme, elle ne voulait rien oublier. Au fond d’elle, elle espérait que maintenant Joseph serait enfin en paix et que contrairement à elle, il avait la chance de connaître la mort. Georgiana avait pensé à mourir, mais elle ne se sentait plus la force de la faire, elle ne voulait pas souffrir physiquement, comme elle l’était mentalement.
Tout en se promenant sur le pont, la jeune femme repensait à tous ces moments et à sa vengeance contre Arthur et contre le Titanic qui la faisait tant souffrir. Après quelques pas, elle s’arrêta pour regarder l’océan, puis tout à coup, comme cela lui arrivait souvent, les larmes coulèrent. La souffrance était parfois beaucoup trop forte, comment allait-elle vivre sans l’homme qu’elle aimait tant.
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Sujet: Re: Sous le soleil de la mort. Lun 23 Sep - 23:59
Sous le soleil de la mort. .
Elisabeth était accoudée à la rambarde regardant l'eau se faire trancher par la vitesse du bateau. C'était assez impressionnant. Elle regarda un moment cette eau que l'on disait glaciale elle avait tellement envie d'y sauter pour ne plus avoir à vivre cette éternité. Certains disaient avoir essayé de mourir, d'en finir et qu'ils s'étaient simplement réveillés dans un endroit du bateau. C'était une prison dorée, un endroit où nul ne pouvait en sortir, même le capitaine ne pouvait rien y faire ce navire était maudit. Dans sa tristesse la jeune femme tourna la tête et découvrit une demoiselle plus triste encore. Les larmes coulaient sur son visage pleins de charmes. Que diable lui arrivait il ? Elle s'approcha avec lenteur comme pour ne pas la brusquer et sortant son mouchoir blanc et propre elle lui tendit d'un geste délicat et patient. < Tenez ... Vous devriez sécher vos larmes. > sa voix était douce et tendre. Elle était souvent comparée à un ange par sa pureté, son sourire et sa bienveillance.
Elle ne savait pas ce qu'il se passait pour cette jeune femme mais elle semblait terriblement malheureuse ce qui rendait un peu malheureuse à son tour la jeune ange. Elle la laissa s'essuyer avec son mouchoir puis ajouta avec tendresse. < Gardez le dont, vous en avez plus besoin que moi. > Après tout ce n'était qu'un bout de tissus alors si il pouvait sécher les larmes de cette jeune femme autant qu'il le fasse. Comme pour pouvoir continuer la conversation elle se dis que se présenter ne serait pas des plus désagréable . < Je me nomme Elisabeth, Elisabeth Lidervaïne et vous ? > demanda t'elle poliment. Hélas beaucoup de personne se retrouvais seule ou du moins se sentait seule sur le navire, c'était d'ailleurs le cas d'Eli alors autant faire connaissance. Il faut dire qu'il y avait tellement de monde sur le navire qu'elle ne pouvait pas connaitre tout le monde.
La jeune femme était des plus curieuses, c'était ainsi elle se posait toujours milles et une question et souhaitait bien entendu en avoir les réponses bien que ce ne sois pas toujours possible. Et à ce jour elle voulait savoir pourquoi cette belle jeune femme avait verser ses larmes alors d'une voix des plus douce et agréable elle lui demanda tout simplement: < Sans vouloir vous paraitre indiscrète j'aurais une question. Pourquoi pleuriez vous ? > Le plus souvent les larmes d'une femme était pour un homme mais finalement ... dans le monde où elles vivaient - enfin même si elles n'étaient plus en vies - il y avait bien d'autres possibilité aux larmes de la délicate jeune femme.