GABRIELLE, ARTHUR & SOLYANA : "Les petits singes."
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Sujet: GABRIELLE, ARTHUR & SOLYANA : "Les petits singes." Dim 19 Mai - 21:16
Les petits singes.
Mise en situation ♣ Vous êtes des enfants, vous avez parcourus ensemble le Titanic de long en large, découvrant divers terrains de jeux. Cependant, il y a bien une chose qui vous a résisté, c'est cette mystérieuse porte blanche qui ne s'ouvre jamais. Donc cette nuit, vous avez tous quittés vos chambres, tels de braves chevaliers pour résoudre le mystère de la porte blanche. Vous êtes désormais devant et tentaient de l'ouvrir comme vous le pouvez.
Les enfants ♣ Vous êtes trois petits fugueurs, vêtus de vos vêtements de journée, personne ne sait que vous êtes là, vous n'avez pas rencontrer de stewards durant votre chemin.
Il n'y a pas d'ordre de passage pour ce tour et la Comtesse n'a toujours pas fait son apparition.
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Sujet: Re: GABRIELLE, ARTHUR & SOLYANA : "Les petits singes." Mar 21 Mai - 23:00
Depuis que j'ai rencontré Gabrielle et Arthur on s'muse a découvrir tous les recoins du Titanic car même si on se trouve sur un bateau, celui ci recèle tous de mêmes de secrets. Et puis c'est tellement amusant de jouer aux minis explorateurs. Je ne m'en lasse jamais, et cela fait tellement de plaisir a Maman que je m’amuse avec des enfants aussi, même s'il ne sont pas des Secondes Classes nous on s'en fiche un peu de cela. Sauf qu'a travers toutes nos excursions, on arrive souvent devant une porte Blanche. Celle ci est intrigante car c'est la seule que l'on n'arrive pas a ouvrir, et pourtant on n a ouvert des portes depuis le temps mais celle ci refuse, et je suis tellement curieuse que je veux savoir pourquoi. Cela est tellement obsédant pour moi qu'il en vient même que je rêve de cette maudite porte, j'avance vers elle je suis tout près. Je pose alors ma main sur sa poignée, et la porte s'ouvre comme par enchantement, mais a chaque fois c'est a ce moment la que je me réveille et me rend compte que non je n'ai ps ouvert cette porte. Et j'essaie encore et encore mais ces essais se révèlent toujours avec un échec. Finalement un soir, alors que je suis installée dans mon lit, je repense encore a cette porte et me dit que l'on a toujours tentée de l'ouvrir en pleine journée. Peut-être y a t il quelqu'un a l’intérieur qui empêche qu'on ouvre la porte. Mais la, tous le monde dort, et donc on pourra peut-être l'ouvrir. je me lève, enfile donc mes vêtements du Jour précédent, puis descend jusqu'à la cabine d'Arthur. Ben quoi, j'ai peut-être envie de voir ce qu'il y a derrière a porte, mais j'ai peur quand même et préfère qu'Arthur soit avec moi pour me protéger. Et puis j'aime bien quand i lest a mes cotés, je suis plus rassurée. Alors que je m’apprêtes a frapper à sa porte celle ci s'ouvre, ce qui a pour effet de me faire pousser un petit cri. Je réalise alors qu'il s'agit de mon ami, et je lu explique alors que j'ai envie d'aller a la porte blanche, mais pas toute seule. On y descend donc tous les deux, et en chemin on croise une autre amie Gabrielle, avec qui on se retrouve alors tous trois devant cette mystérieuse porte. Qui osera poser sa main sur la poignée, telle est la question que je me pose.
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Sujet: Re: GABRIELLE, ARTHUR & SOLYANA : "Les petits singes." Mar 28 Mai - 2:43
Jacques Brel a écrit : ❝ L'aventure c'est le trésor que l'on découvre à chaque matin. ❞
La nuit est noire, dehors. Et pourtant, je sais que quelque part dans ce maudit paquebot, l'agitation alcoolisée ne perd pas en rythme. Ce désœuvrement m’écœure. Mais moi, je n'ai que douze ans, et ni assez de vocabulaire ni assez de cran pour tenir tête aux grands. Alors je me tais, et préfère préparer mes plans pour la journée qui s'annonce demain. Elle ressemblera sans nul doute à celle d'hier, et celle d'aujourd'hui, mais je me suis résolu à oublier que ma vie n'a plus aucun sens. L'on naît pour mourir, et c'est parce qu'on sait que la faucheuse nous attend au tournant qu'on profite des secondes qui s'égrainent. Mais moi, qui doit errer pour l'éternité dans un bateau, que dois-je penser des jours qui se suivent et se suivent sans discontinuer ? J'ouvre grand les yeux et ne trouve aucune source de lumière. J'allume alors la lumière qui, si faible soit-elle, suffit à m'éclairer. J'enfile un pull et lace mes chaussures. J'ai un pressentiment fort étrange pour cette nuit. Est-ce parce qu'au cours de la journée, Solyana m'a répété qu'elle irait à La Porte, ce soir ? Certainement. Je sens qu'elle n'a pas parlé dans le vide, et que du haut de ses quatre ans et de son pseudo-courage, elle va vraiment y aller. Alors je passe ma besace par-dessus mon épaule et ouvre grand la porte de ma cabine. Là, une petite tête blonde menace de frapper sur mon torse.
-Solyana ! J'étais sûr que tu te déciderais à y aller. Je me glisse dans le couloir et ferme la porte derrière moi. Tu ne devrais pas faire des choses inconsidérées ! Ta mère risquerait de s'inquiéter.
Je sais que Solyana est une deuxième classe, et que sa mère a des moyens plus raisonnables que je n'en avais. Mais en dépit de mon dégoût pour ces gens qui se noient dans les billets, je sais que l'amour d'une mère est universel. Alors je souris en tapotant sur sa tête.
-Bon, maintenant que nous sommes tous les deux levés, rien ne nous empêche d'y aller, n'est-ce pas ?
Je sens qu'elle reprend témérité. Peut-être que s'abandonner seule dans les couloirs déserts l'a effrayée, mais maintenant que je suis là, je retrouve la Solyana agitée et curieuse des jours éclairés. Je souris en avançant, direction La Porte. Quelques dizaines de mètres plus loin, une voix manque de me faire sursauter. La bouille encore endormie de Gabrielle nous fait face. Je ne sais ce qui l'a poussée à quitter sa cabine, mais lorsque Solyana lui explique en quoi consiste notre aventure, elle s'éveille et nous suit. Moi, je ne suis plus à l'aise et le mutisme me gagne. On parvient rapidement à La Porte Blanche. Et là, c'est l'immobilité qui nous rejoint. Je sens qu'à ce rythme-là, personne n'ouvrira la porte avant quelques décennies. Alors, je remonte mes manches, fait un pas en avant et lâche :
-Je vois, c'est donc à moi d'essayer d'ouvrir la porte...
Je pose ma main sur la poignée, le souffle inexistant. Seule la houle qui frappe contre la coque perturbe notre silence...
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Sujet: Re: GABRIELLE, ARTHUR & SOLYANA : "Les petits singes."
GABRIELLE, ARTHUR & SOLYANA : "Les petits singes."