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 La mort n'est en rien le plus beau des cadeaux [LIVIA & CHARLES]

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MessageSujet: La mort n'est en rien le plus beau des cadeaux [LIVIA & CHARLES]   La mort n'est en rien le plus beau des cadeaux [LIVIA & CHARLES] EmptyVen 9 Aoû - 7:42

La mort n'est en rien le plus beau des cadeaux [LIVIA & CHARLES] Charle10


Cela ne pouvait être possible... Je rêvais tout simplement. Que Diable faisait-il ici? Je me souvenais encore trop bien. Mes souvenirs avant ma mort étaient gravés au fer rouge dans ma mémoire. Je l'avais tué de mes propres mains: une balle derrière la tête et il était mort sur le coup, il n'avait même pas vu mon visage. Il avait tout simplement rencontré mon acolyte qui était monté à son appartement. Dans le fonctionnement du plan, il aurait du l'assommer d'un trait tandis que je le tuerais pendant son "sommeil". Non, Charles Wellington était bien plus intelligent. Au moment de mourir, il avait choisi de s'échapper par la fenêtre mais manque de bol, il s'était retrouvé dans mon champ de vision. Une balle dans la tête et la vie l'avait quitté pour toujours. Mais les choses ne s'étaient pas passées comme d'habitude. J'étais morte avec lui, à ses côtés. La bague qu'il se trouvait à côté de lui m'avait fait ressentir de la compassion pour cet homme. Je ne connaissais rien de sa vie et j'avais sans doute tout brisé.

"Je suis désolée." Tel avait été mes mots avant de mourir. Enfin, si on pouvait appeler cela la mort... Je m'étais retrouvée à nouveau sur ce bateau ou j'avais voyagé il y a treize ans et là, quelle ne fut ma surprise de le voir. C'était dans cette salle de musique ou je m'étais rendue. Juste avant de perdre la raison, je l'avais vu à côté d'une femme et des enfants.
"Papa". Voilà les mots que j'avais pu lire sur les lèvres de ce petit garçon qui s'était adressé à cet homme. En y repensant, la colère l'envahissait encore et toujours. J'étais liée au destin de cet homme. Au moment de nos morts, il avait trouvé le bonheur et moi le malheur, jetée par l'homme que j'aimais. La vie n'avait jamais été un cadeau pour moi mais là, elle prenait tout son sens: elle était cruelle.

" Cet homme est responsable de notre mort. " avait-elle dit, cette voix que j'entendais dans ma tête. J'avais secoué la tête mais "elle" avait insisté. Charles Wellington devait payer, c'était une vérité absolue, une évidence. Sans lui, sans cette "tâche", je n'aurais pas avoué mon amour à James et sans cela, je serais toujours en vie.
La vengeance avait alors germé dans mon esprit. Et j'avais préparé mon terrible dessein. L'adrénaline m'avait envahi de nouveau tandis que mes mains avaient à nouveau tremblé en espérant avoir le contact de son sang. Je devais toutefois me montrer vigilante. Certes, j'avais reçu une formation de James qui avait augmenté  pour ainsi dire mes "chances de survie" mais sur le Titanic, tout était différent. Un lieu ou nous étions morts tout en étant vivants. Un capitaine bien étrange et à croire les murmures, des événements bien étranges et complètement sorti d'un ordinaire. C'est ainsi que je pris le temps d'observer Charles, essayer de voir cette femme et ses enfants: il s'agissait sans aucun doute de la mère des deux petits mais il ne semblait pas y avoir de couple entre les deux adultes. Quoi qu'il en soit, je venais, sans doute, de trouver le point faible de cet homme mais je m'en moquais : mon but c'était de voir souffrir cet homme comme j'avais souffert au moment de mourir. Je dormais peu, me nourrissais peu. La fatigue avait augmenté "sa" présence, elle me parlait tout le temps, échauffait mon esprit au stade ou il me fallait tuer quelqu'un pour apaiser mon manque.

Il était temps.

Il vint un soir un soir ou mon attente fut récompensée. Tard dans la nuit, je le vis rentrer dans sa cabine. Et tandis que l'homme était en train de l'ouvrir, j'arrivais soudain par derrière, lui grimpait dessus d'un agile saut et avait appliqué sur son visage un chiffon imbibé de chloroforme. Une lutte s'était engagée mais il était trop tard pour lui. A peine, ses narines avaient senti l'odeur, qu'il n'avait déjà plus eu de force pour combattre jusqu'à ce qu'il s'écroule.

Me relevant, alerte, j'avais ouvert la porte de sa cabine et avait traîné la carcasse de Charles tandis que, tant bien que mal, je l'avais installé sur une chaise. Attaché solidement, je lui avais alors bandé les yeux. En effet, il ne connaissait pas mon visage, ni ne savait qui j'étais quand à l'inverse, je connaissais tout de sa vie.
J'avais pris alors une chaise et m'étais assise face à lui. Le temps s'écroula lentement tandis que je contemplais l'homme qui reprenait petit à petit ses esprits. Cela fut long car il sembla parfois replonger dans un sommeil réparateur. Et puis, je ne voyais ses yeux car ils étaient bandés. Je choisis alors de prendre une bassine d'eau qui se trouvait dans la chambre et d'un trait, la lui versa sur la tête.

La réaction ne se fit attendre, il s'ébroua, réveillé par le liquide glacé. Il semblait si faible en cet instant, sans défense que je me mis à rire d'une manière à faire froid dans le dos. Je choisis de ne dire mot, préférant le regarder à essayer de comprendre ce qu'il se passait et ou il était. L'adrénaline montait dans mes veines tandis que les palpitations familières se faisait ressentir.

Le jeu allait commencer. Un sourire carnassier se dessina sur mes lèvres à cette pensée machiavélique.[/i]


Dernière édition par Livia Brunelli le Sam 24 Aoû - 11:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La mort n'est en rien le plus beau des cadeaux [LIVIA & CHARLES]   La mort n'est en rien le plus beau des cadeaux [LIVIA & CHARLES] EmptyVen 9 Aoû - 20:44

La mort n'est en rien le plus beau des cadeaux [LIVIA & CHARLES] Tumblr_mnqhjcD2mt1qgx2ojo9_250La mort n'est en rien le plus beau des cadeaux [LIVIA & CHARLES] Tumblr_mnqhjcD2mt1qgx2ojo1_250

La nuit avait été fraiche et les étoiles avaient illuminé le ciel de mille feux. Charles avait glissé un manteau sur ses épaules  et avait décidé d’aller prendre l’air. Sa promenade solitaire ne devait pas le rester bien longtemps lorsqu’un homme décida de l’aborder. Louis Forestier se présenta comme étant un psychiatre qui aimait venir en aide aux passagers et le revenant avait accepté de faire connaissance avec le jeune homme. Les deux hommes échangèrent quelques paroles anodines et trouvèrent même un sujet de plaisanterie sur lequel ils s’attardèrent longuement. Charles remarqua très rapidement que Louis avait besoin de compagnie et que ce n’était pas le psychiatre qui avait cherché à entrer en contact avec le revenant, mais l’homme. De ce qu’il avait compris, depuis le naufrage, son nouveau compagnon avait passé plus de temps à observer les gens et à tenter de comprendre les mystères du Titanic qu’à se lier avec les autres passagers et cela semblait lui manquer. La curiosité de Charles le poussa à demander au psychiatre ce qu’il avait amassé comme informations sur lui et l’homme lui avait répondu honnêtement, en disant qu’il n’avait pas eu le temps de recueillir beaucoup de choses puisqu’il était un revenant et que son retour sur le Titanic ne remontait qu’à quelques mois. Le revenant avait été satisfait de cette réponse alors qu’il se doutait bien que Louis devait avoir entendu parler de lui via d’autres observations. Bref, les deux hommes avaient passé une agréable soirée à rigoler et échanger leurs opinions sur certaines choses et à la fin de cette soirée, Charles pouvait se compter chanceux d’avoir un nouvel ami sur le navire. C’est donc d’humeur joyeuse que le revenant regagna la chaleur du pont E sur lequel se trouvait sa cabine. Sifflant un air de jazz, il était en train de pousser la porte de sa cabine lorsque quelqu’un lui sauta dans le dos, apposant un chiffon sur son nez et sa bouche qui devait contenir du chloroforme. Sans réfléchir, l’homme avait tenté de se débattre sans succès et rapidement, il s’était écroulé au sol.

Par moment, l’homme semblait vouloir reprendre ses esprits, mais il retombait dans un état second presque aussitôt. Il ne voyait rien, était-il aveugle? Était-il couché? Non, il se trouvait dans une position assise qui lui semblait bien inconfortable. Était-il mort? La réponse était également négatif lorsque tout à coup, le revenant reçu un liquide froid en plein visage qui devait être le contenu d’une bassine. Sa réaction fut immédiate et Charles se réveilla complètement non sans un cri de protestation qui était totalement inutile. La situation poussa son agresseur à éclater de rire avec froideur et quelle ne fut pas la surprise de l’homme lorsqu’il s’aperçut que c’était une femme qui riait. Charles tenta de bouger, mais il se rendit compte qu’il était attaché. Se secoua dans tous les sens, il se mit à crier : « QUI ÊTES-VOUS? QUE ME VOULEZ-VOUS? ». Tout ceci était incompréhensible. Bien des années avant, Charles s’était frotté de trop près à la mafia en territoire américain et c’était suite à une captivité semblable qu’il avait choisi de disparaitre. On lui avait laissé la vie sauve et on ne lui avait fait aucun mal physique, mais la torture mentale avait été suffisante pour que Charles ne réfléchisse pas aux conséquences de ses actes s’il se déclarait mort et abandonnait ainsi son pays et la femme qu’il aimait. Pourtant, ces gens n’avaient jamais voyagé sur le Titanic puisque si tel avait été le cas, il n’aurait pas réussie à survivre à la traversée. Ces gens avaient plus d’un tour dans leur sac. Sans réfléchir, l’homme demanda doucement : « Mary-Ann? ». Non, ce ne pouvait pas être elle, mais s’il y avait quelqu’un à bord du navire qui le détestait plus que tous les autres était certainement la mère de ses enfants. La voix de l’homme se brisa et prit de panique, Charles se mit à sangloter. Il était mort de peur et ne savait pas quel sort lui était réservé. Allait-on le torturé? Le tuer? Était-il possible de mourir d’ailleurs à bord du Titanic? Charles ne connaissant pas la réponse à cette interrogation n’en avait que plus peur. Les pensées du revenant se bousculaient dans ses pensées. Combien d’autres femmes pouvaient le détester au point de lui faire cela? Il y avait peut-être Lydia Cooper, mais cette dernière n’aurait pas fait cette mise en scène pour le faire souffrir et l’aurait humilié devant public. La douce petite Violet? Non, cette dernière, à moins de connaitre la vérité, n’avait aucune raison de lui en vouloir. Bridget? C’était tout aussi impossible. Ayant les yeux bandés, l’homme ne pouvait pas voir ce que la femme près de lui préparait et il n’arrivait même pas à savoir où exactement elle se trouvait dans la petite cabine. Dans un élan désespéré, le revenant dit d’une petite voix brisée par la peur et les sanglots : « Pitié, si c’est une plaisanterie, vous avez réussi à me faire peur, cessez ce jeu diabolique maintenant. »
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MessageSujet: Re: La mort n'est en rien le plus beau des cadeaux [LIVIA & CHARLES]   La mort n'est en rien le plus beau des cadeaux [LIVIA & CHARLES] EmptyVen 16 Aoû - 19:35

Mon sourire était grand tant j'irradiais de bonheur en cet instant même. Ma vengeance était en train de se faire avec Charles, attaché devant moi: quelle douce ironie! Il était assis devant moi et sanglotait me suppliant de l'épargner. Je me mordillais les lèvres pour ne pas éclater de rire tant il me paraissait puéril et pathétique. Pour moi, il n'était autre que celui que j'avais abattu de sang froid et il était aussi celui pour qui j'étais morte, froidement abattue également. Pour cela, il devait souffrir avec moi, ressentir l'enfermement que j'avais en moi. Il n'avait pas le droit d'être heureux tant que je n'avais point trouvé le bonheur. Et je l'écoutais me parler encore et encore. Il voulait que je l'épargne, voilà un comble. Je m'étais approchée de lui à la hauteur de ses oreilles et lui avait chuchoté:

" On ne demande pas à la Mort de l'épargner mon petit Charles... " disais je tout en me mettant à rire d'une manière à faire froid dans le dos. Je sortis alors mon couteau, celui qui m'avait aidé à commettre bien des crimes et que j'avais laissé sur le Titanic à mon retour. Je promenais la lame que le visage de Charles dont je pouvais voir sa barbe naissante, ses perles de sueur, cette angoisse qui le tenaillait. Tout cela me faisait encore plus exulter. Mon cerveau malade se trouvait alors apaisé répondant à cette pulsion qui me dominait tout le temps. Je le regardais comme un animal à abattre, avec toute la haine dont je pouvais être capable. Je m'imaginais qu'il pouvait être James aussi. Oui, Charles pouvait être tous ceux que j'avais haï un jour. Mais il était surtout ma dernière victime de mon vivant. Puis, ses pleurnichardes m'agacèrent et sans crier gare, je lui abattis le couteau sur son visage lui entaillant profondément la joue en lui hurlant :

" Cesse donc de sangloter comme une fillette!!!! Lily et Harrisson devrait avoir honte d'avoir un tel père! Sois un homme, putain! "

Je regardais le sang couler de sa plaie tandis que j'observais sa réaction d'un œil mauvais. Ma torture était physique mais elle était également mentale. Il ne devait sans doute pas s'attendre à ce que je sache qui il était, son passé. Et pour ajouter un peu plus de piment, j'ajoutais :

" Et tu sais quoi?  Le jour de ta mort, la personne qui t'a tué..."

Je sentis ses muscles se tendre bien que je n'étais qu'à quelques centimètres de lui. La peur de mourir augmentait tous les sentiments, les sens. L'homme revivait en générale le cycle de sa vie, ses bonheurs, ses malheurs. Mais pour Charles, il en était autrement. Il apprenait une vérité absolue, celle qui avait due le rendre songeur, le plonger dans un océan de question. Je plongeais mon doigt dans sa plaie et entreprit de tracer sur son front des lettres n'ayant qu'une seule réponse :

moi

Je m'approchais alors de sa bouche et nos souffles se mélangeant, je lui disais alors d'une voix sensuelle comme si je lui faisais une déclaration d'amour, comme si l'instant d'après, nous serions dans son lit, nus et ne faisant plus qu'un. Mais je ne connaissais pas l'amour, je ne connaissais que la souffrance et la haine, je ne voyais que cet homme qui devait en baver autant que cela l'avait été pour moi depuis notre retour.

Ma voix rompit le silence tandis que je terminais alors ma phrase d'avant : " c'est moi... "
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MessageSujet: Re: La mort n'est en rien le plus beau des cadeaux [LIVIA & CHARLES]   La mort n'est en rien le plus beau des cadeaux [LIVIA & CHARLES] EmptySam 24 Aoû - 3:36

La mort n'est en rien le plus beau des cadeaux [LIVIA & CHARLES] Tumblr_mnqhjcD2mt1qgx2ojo9_250La mort n'est en rien le plus beau des cadeaux [LIVIA & CHARLES] Tumblr_mnqhjcD2mt1qgx2ojo1_250

Spoiler:

« On ne demande pas à la Mort de l'épargner mon petit Charles... » Le revenant ne reconnaissait pas la voix de la femme, mais cette dernière semblait le connaitre, ou du moins, elle connaissait son prénom. Charles cessa de respirer comme si son prédateur allait perdre sa trace et quitter sa cabine. Les idées se bousculaient à une vitesse folle dans son esprit et tous les efforts de l’homme pour trouver une raison rationnelle à tout cela échouaient lamentablement. Si tout cela n’était qu’une très mauvaise plaisanterie, il devait être pathétique à réagir de la sorte, mais si tout cela était bien réel, sa réaction était justifiée. Après avoir parlé, la femme se mit à rire et Charles recommença à respirer de manière saccadée. Quelque chose de froid et pointu se posa sur son visage et l’homme eut un mouvement de recul de la tête qui ne l’éloigna toutefois pas de la lame du couteau que la femme tenait. Si la poitrine de l’homme avait pu se déchirer par les battements de cœur de l’homme, les murs de la pièce auraient été rapidement colorés de couleur écarlate. Le revenant avait peur comme jamais de sa vie. Par le passé, on avait voulu sa mort et l’homme avait craint pour la sécurité de la jeune femme qu’il aimait, mais cette fois, il avait deux enfants aussi. Cette folle allait-elle s’en prendre à l’un des êtres les plus chers de Charles? Et le pauvre idiot avait dit le nom de sa femme quelques instants plus tôt. Des larmes chaudes brûlaient les joues du revenant et son nez coulait aussi, mais il n’avait pas de sanglots semblables à un chagrin. La panique et l’angoisse étaient ce qui provoquait ses sanglots. Soudain, la femme perdit patiente en enfonça sa lame dans la joue du revenant qui ne réalisa pas immédiatement ce qui venait de lui arriver avant de sentir la peau de son visage se fendre et le sang bouillant se répandre sur son visage et tomber sur sa poitrine. « Cesse donc de sangloter comme une fillette!!!! Lily et Harrison devrait avoir honte d'avoir un tel père! Sois un homme, putain! » Si la première idée de Charles avait été de hurler sa douleur, il n’en fit rien lorsque la femme mentionna les prénoms de ses enfants. Qui était-elle pour connaitre ainsi la vie de Charles? La crainte de ce qui pourrait arriver à ses enfants s’il n’obéissait pas sagement aux recommandations de la femme lui donna un peu de courage. Elle ne voulait pas torturer un pleurnichard, mais un homme et il devait lui obéir s’il ne voulait pas que sa rage se dirige vers Mary-Ann et les enfants. Avant que l’homme puisse répondre quoi que ce soit, la femme prit de nouveau la parole : « Et tu sais quoi?  Le jour de ta mort, la personne qui t'a tué... »…Le sang du revenant se glaça dans ses veines et même la plaie de son visage sembla cesser de couler. Une douleur vive fit grimacer et grogner le réalisateur déchu au moment où la femme entra l’un de ses doigts dans la plaie de sa joue. À la manière d’un encrier et d’une plume, cette dernière se mit à écrire quelque chose sur son front avec son propre sang. Tout cela ne pouvait qu’être un cauchemar! Cessa ce manège perturbant, la femme approcha soudainement son visage de celui de Charles et ce dernier cru un instant qu’elle allait l’embrasser. Cela n’aurait pas été surprenant vu le comportement psychotique de la femme, mais au lieu de cela, elle murmura d’une voix sensuelle : « c'est moi... »

En une fraction de seconde, le revenant se revit dans son petit appartement miteux, fêter ses 58 ans, seul et oublié de tous, entourés des prénoms de ses enfants et l’alliance qu’il n’avait jamais offerte à Mary-Ann. Il avait alors souhaité retrouver cette famille qu’il n’avait jamais connue et la mort était venue exaucer son souhait. Devait-il être reconnaissant à cette femme de lui avoir offert une deuxième chance d’aimer Mary-Ann et ses enfants? Charles commençait à délirer, mais malgré tout, il restait conscient de tout. Soudain, sentant la colère l’envahir, le revenant cracha au visage de la femme un mélange de salive, de sang et sécrétions nasales visqueuses. « Si tu touches à mes enfants, je te fais la peau chienne! » Avait-il alors sifflé entre ses dents avant de se mettre à se débattre dans tous les sens sur sa chaise. Si seulement ses liens pouvaient céder! Voyant qu’il lui était impossible de se libérer, Charles se mit à hurler à nouveau : « TU M’ENTENDS SALOPE!? JE TE FERAI LA PEAU! » Cette dernière partie de sa phrase fut brisé par un sanglot énorme. Charles pleurait bruyamment, les dents si serrés qu’il en avait mal à la mâchoire. « Si tu les touche… » Murmura-t-il pour lui-même dans un élan de détresse sans nom.
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MessageSujet: Re: La mort n'est en rien le plus beau des cadeaux [LIVIA & CHARLES]   La mort n'est en rien le plus beau des cadeaux [LIVIA & CHARLES] EmptyMar 27 Aoû - 12:19

" C'est moi...."

Mes paroles avaient résonné dans la petite cabine. Froide et calculatrice. Peut-être commença t-il à se tempérer la manière pitoyable dont il était mort. Mon acolyte était monté dans son appartement. Mais Charles devait s'attendre à quelque chose car il descendit par la fenêtre et se retrouva instantanément dans une ruelle entre deux immeubles. C'est là que j'étais intervenue. J'avais visé de loin avec mon colt et la balle de mon revolver était parti, précise et meurtrier. Un seul coup et la vie de Charles Wellington s'était envolé. Je me souvenais que trop bien de ce moment là car il avait été également le dernier. Mais désormais, la roue tournait et  la chance me souriait enfin. Regardant le visage masqué de Charles, je le vis prendre conscience du lien que nous avons ensemble. Cela eut pour effet de le rendre furieux car il me cracha dessus avant de me menacer si jamais je touchais à ses enfants. J'avais alors plus dit mot cherchant du regard un tissu ou j'aurais pu m'essuyer la joue. Je pris alors un drap et me nettoyais la partie souillée. Quelle horreur! C'est alors que Charles sembla perdre son calme car il se mît à gesticuler dans tous les sens et à hurler m'insultant de tous les noms d'oiseaux. Il essaya de se libérer mais les liens étaient bien trop serrées et trop complexe pour se défaire par la force. J'étais entraînée, j'étais préparée à toutes les situations possibles: c'était ça de travailler pour James. J'étais devenue un commando d'élite à moi toute seule. C'était bien pour cela que mon patron m'avait gardé si longtemps. J'étais restée à ses cotés pendant de nombreuses années et je ne l'avais jamais déçu. Sauf lorsque je lui avais avoué mon amour. Je me perdais dans mes pensées oubliant la bête sauvage qui hurlait à côté de moi. Je me remémorais tout ce que j'avais fait pour un seul homme: ma vie avait été sacrifiée pour lui. A trente trois ans, je n'avais rencontré aucun homme, je n'avais fondé de famille. J'avais simplement obéi.

Les sanglots de Charles me ramenèrent alors à la réalité. Il sanglotait  et me menaçait également si jamais je touchais ses enfants. Je l'avais alors contemplé non sans dire mot. Un sourire s'étala alors sur mes lèvres. Que la vengeance était belle! Quelle douce victoire! Mais pour combien de temps? Je satisfaisais ma pulsion qui réclamait de la souffrance à autrui mais tôt tard, une fois apaisée, je savais qu'elle reviendrait et qu'une autre victime devrait être trouvée.

Je marchais alors lentement à pas de loup, moi qui étais devant Charles. Et puis, j'arrivais alors derrière lui ou je pouvoir son cou. J'aurais pu le lui briser d'un seul geste et sa vie aurait été dissoute pour mieux revenir mais mon but n'était pas la morte mais la souffrance. Et je savais que physiquement et surtout mentalement, il souffrait le martyr. Je me penchais alors à proximité de son oreille, mon souffle expiré chatouillant cette dernière.
Je lui murmurais alors d'une voix chaude et réconfortante tout en posant mes deux mains sur son coup:

" Non Trésor. Je ne toucherais à tes enfants que si tu restes docile et calme. Si jamais, tu parles de notre entretien, là, ils risqueront de souffrir comme tu peux en baver en cet instant." disais je tout caressant du bout de ma langue son oreille, une des parties la plus sensible chez un homme parfois. Puis je la mordillais fort avant d'ajouter :

" Par contre, ta maman ne t'a jamais dit que cracher sur une femme, c'est mal? "

Mes mains alors sur son cou se serrèrent mais elles firent une pression compliquée: cela avait pour but de rendre inconscient n'importe qui. Il s'agissait d'une technique indienne que m'avait enseigné James. La victime devenait inconsciente et ne se réveillait qu'à coup de seaux d'eaux.

Son corps devint inerte et seulement retenu par les liens qui l'enserraient. Je le regardais ainsi d'un air dédaigneux avant de tourner les talons et de marmonner

" Punition... "

Je sentais la fatigue me gagner. Les yeux tombaient et je sentais que cette fois, je pourrais dormir enfin. Je me glissais alors dans son lit, me recouvrant de la couverture et m'endormais dans les bras de Morphée. Je me sentais sereine et en paix. Toutefois je ne me doutais du rêve que nous allions tous faire avec les passagers.
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