Je venais de lancer un débat qui pourrait alimenter la conversation entre nous trois sans doute. Enfin, c'était une façon comme une autre de parler avec elles alors qu'ellee ne désiraient pas manger, mais simplement se rafraichir à travers un vers d'eau. Victoria me répondit alors, du moins, elle essaya de me dire quelques choses de cohérent. Elle ne croyait donc pas au destin, nous ne pouvions pas être prédestinées à nous rencontrer ici. Je ne savais que penser de cela moi aussi, mais même si je ne suis pas souvent dans les cuisines à cette heure-ci, je doute que trois jeunes femmes y soit de façon régulière. Je ne pensais pas au destin, mais ce soir, quelqu'un avait voulu de nous ici dans cette pièce en plein milieu de la nuit et c'était terriblement étrange. Garrance ne semblait pas vouloir donner son avis, mais cela n'était pas très important. Je ne pensais pas rester ici très longtemps. Et si je leur faussais compagnie ? Après tout, peut être que je devrais essayé de dormir. Pourtant, je n'avais pas tellement envie de partir, je ne connaissais pas énormément de monde ici, alors me lier avec deux autres personnes comme ceci serait une bonne chose, puis il y a eu cette brise. D'où est ce que cela pouvait provenir ? Les cuisines ne se trouvaient pourtant pas à proximité d'une porte menant sur l'extérieur dans mes souvenirs, alors qu'est ce que c'était vraiment ? Mais soudain ma vision se trouble, je ne vois plus rien. J'essaye de me secouer la tête, mais je me sens toute vaseuse, véritablement bizarre alors que l'instant d'avant, tout allait bien. Ce vent, cette brise était-elle l'origine de ce mal qui me rongeait de l'intérieur à une vitesse folle ? Je me sens alors menacer, comme si quelqu'un essayait de me tuer de façon pleine et entière. Je prends alors un couteau qui se trouve juste derrière moi, un couteau tranchant avec lequel je vais pouvoir pleinement me défendre. Je n'ai absolument pas peur de vous !

" Qu'est ce vous voulez me faire ? Me tuer ? Mais je suis déjà morte et armée d'un couteau ! "

Sans m'en rendre vraiment compte, je m'approche de Victoria, je sens qu'elle veut me tuer, mais je ne sais même pas si c'est vraiment elle. Je brandis le couteau, alors le couteau. Je suis prête à le lui planter en plein coeur.

Sombre mystère qu'est la vie, encore plus étrange est la mort.

Spoiler:

Sombre mystère qu'est la vie,

Encore plus étrange est la mort.

La peur tirailler mes entrailles tandis qu'à cause du corps de Garance mon corps se précipitait vers le sol. Le choc fut rude, car bien trop rapide pour que j'eus le temps de me préparer mentalement et physiquement. Pendant plusieurs instants, je restais là, hébété par le choc qui m'avait fait perdre tous mes moyens. Alors que j'essayais de reprendre mes esprits, la jeune femme rousse s'approcha de moi en brandissant son couteau de cuisine, qui était des plus colossales. Lorsque ma tête cessa de tourner et que je vins à reposer mes yeux sur la cuisinière, un hurlement s'échappa de mes lèvres. Je n'avais pas eu d'hallucination dû à ma chute : elle comptait bien me tuer... Que lui arrivait-elle ? Où était partie la femme amicale qui nous avait accueillit amicalement dans la cuisine ? Que c'était-il passé ? Allais-je vraiment mourir ? Me réveillerais-je ? Tellement de questions, mais aucun moyen pour parvenir à avoir une réponse...

Chaque pas qu’elle faisait la rapprochait de plus en plus de moi, pour finalement ne plus laisser aucun espace de libre entre nous deux. J’allais mourir…Je le savais…Je le sentais….Elle allait enfoncer ce couteau en plein dans le cœur et je ne pourrais rien y faire. La fatalité était là, tout près de moi et je ne pouvais y échapper, même mes pleures n’y feraient rien. Elle était déterminée à tuer et je ne saurais jamais pourquoi elle est devenue ainsi. J’aurais voulu encore protester, nier le fait que j’avais tué l’autre femme et que j’avais voulu la tuer, ce qui était complètement faux, mais je ne le pouvais pas, je n’avais plus la force… Les seuls mots qui parvinrent à sortir furent les suivant. « Je vous en pris…Je n’ai jamais rien fait de mal… » Mais c’est dernier ne parvinrent à émouvoir la femme, qui lentement, comme pour torturer mon esprit, me planta le couteau dans le corps. La douleur explosa soudainement en moi, lorsque mon cœur fut touché. Elle l’avait atteint, l’organe qui était le plus vitale pour toutes personnes. Elle l’avait atteint, touché, transpercé, et désormais ma vie se déversait lentement de la plaie qui s’était formée, tachant de rouge la robe qui tantôt était blanche.

Je ressentais la même sensation que lors de ma mort durant le naufrage, ce même froid qui me saisissait, tétanisant par la même occasion tous mes membres. Et alors que j'aurais dû haïr la femme pour m'avoir fait cela, les dernières paroles qui s'échappèrent de mes lèvres, ne furent en rien des paroles de haines, car je me doutais qu'elle n'y était pour rien. « Je vous pardonne... » Lentement mes yeux se fermèrent et ma dernière bouffé d'air frais fut expiré... J'avais été tué pour la deuxième fois...

Qu'est ce qui étais en train de se produire ? Je ne le savais pas, et je n'en avais pas pleinement conscience, mais il était certains que je n'étais plus moi-même. J'avais envie de la tuer, parce que je sentais qu'elle était dangereuse pour ma petite personne, le corps de l'autre femme était au sol, elle l'avait tué, et elle voulait faire la même chose avec moi, c'était une certitude alors je prenais les devants, et lentement, inexorablement, je m'approchais de cette femme blonde, et je fis le geste qu'il fallait, je lui enfonçais le couteau en plein coeur alors qu'elle me demandait de l'épargner. Elle me disait qu'elle n'avait rien fait de mal, et c'était sans doute le cas, mais dans ma tête, ça n'était pas aussi simple, elle devait mourir, voilà tout, il n'y avait rien d'autres à ajouter ! La mort l'attendait une seconde fois, comme pour l'autre femme. Je ne compris pas ce qu'elle put me dire avant d'expirer, mais pour être sur de ne pas comprendre, je retirais le couteau de son coeur et lui tranchais la gorge avec un sourire malsain sur les lèvres. Sa robe blanche était à présent rouge écarlate. Pourquoi avais-je fais cela ? Je ne savais pas, sans doute que tout était lié à mon statut de revenante. Si j'étais revenue ici, ce n'était pas pour me planter dans le décor, mais bien pour être active sur ce navire, active malgré moi, c'était ce que je pensais malheureusement. Une fois qu'elle était morte, je me relevais, et lâchais le couteau comme s'il était devenu brûlant, j'étais complètement à l'ouest, complètement folle.

" Je vais tous vous tuer, vous êtes tous des menaces contre ma personne !! Mouhahahah ! "

Je ne savais pas pourquoi je disais cela mais mon rire était strident, presque démoniaque. Si quelqu'un l'entendait, il prendrait peur, personne n'avait à croiser mon chemin pour encore quelques minutes, sinon, il gouterait au tranchant de mon couteau que j'avais repris en main. Je m'amusais à le lancer contre le mur pour qu'il se plante à l'intérieur, sans trop de de succès, alors je recommençais encore et encore jusqu'à le planter bien en profondeur pour ne plus pouvoir le retirer. C'était la fin ...