Sujet: Je t'ai enfin retrouvé... Marvin Ven 14 Déc - 15:26
Un œil après l’autre, j’ouvrais lentement mes yeux pour voir la lumière me faire mal aux yeux. La nuit avait été longue pour moi. Quelle heure était-il ? Je n’avais pas envie de regarder ma montre, je voulais encore profiter pleinement de la douceur de mon lit. Depuis que j’étais morte, je ne faisais que cela. Devais-je me préoccuper de ma triste vie ? Après tout j’étais morte, je n’avais que cela à faire. Chercher cet inconnu que j’avais tenté de sauver avant de mourir, et dormir. Voilà mes deux seuls préoccupations depuis que j’étais… Revenu à la vie ? Du moins depuis que j’étais devenue un fantôme errant sur ce paquebot de malheur… Je n’avais pas de motivation autre que ces deux choses-là. Même s’il m’arrivait en pleine nuit de me lever pour aller sur le pont. J’aimais sentir l’air frais sur mon corps la nuit, pouvoir me délecter du silence et fumer tranquillement. C’était comme un petit plaisir de la vie. Devais-je penser le plaisir de la mort maintenant ? J’étais un peu perdue, moi qui voulait une nouvelle vie, me voilà servit… J’en avais une, pas celle que je voulais mais au fond n’était-ce pas mieux que ce que j’avais avec ma mère ? Si parfaitement, je ne devais pas me plaindre, je devais simplement subir, tout simplement. Tirant sur la couverture, je me cachais dessous quelques instants comme si une personne était là pour me voir, avant d’enfouir mon visage dans le coussin. Je n’avais pas envie de sortir de là, je voulais rester toute la journée dans ma cabine et rester sous ma couette. Je connaissais ce foutu paquebot par cœur à force… Les moindres recoins, il n’avait plus aucun secret pour moi… Soupirant de penser à ce bateau aussi souvent que possible, je mis plusieurs coups de pieds dans ma couette pour la pousser et sortir de la dessous ! Il fallait vraiment que je me trouve une occupation et surtout que je retrouve cet homme avec qui j’étais morte… Il était forcément mort, non ? Non pas que je le souhaitais réellement, mais vu l’état dans lequel il était quand je l’avais trouvé… je doutais de sa survie… Plus la façon dont on était mort… S’il avait survécut, je voudrais bien savoir comment… Me levant, je m’étirais lentement faisant craquer mes articulations avant de prendre quelques habits pour m’habiller. Une robe pas trop serré, une robe plutôt simple à vrai dire. J’avais toujours détesté porter ces robes corset qui m’empêcher de respirer et me compressait la poitrine avec force. D’ailleurs, pour le peu de poitrine que j’avais ça ne servait pas à grand-chose… Pas de quoi en faire des folies. Je n’étais pas très bien proportionner pour cela, ma mère me l’avait d’ailleurs répété à mainte reprise. Une paire de chaussures aux pieds je claquais ma porte pour sortir de ma cabine. Au diable les pensées tournaient vers ma mère ou ce foutu paquebot tout aussi nul qu’elle ! Croisant le regard d’un homme, je fis un faible sourire avant de retourner dans ma cabine pour prendre mon cahier et ma trousse de crayon pour ressortir. Dessiner n’importe quoi me ferait le plus grand bien.
Allant sur le pont, je me mis à marcher lentement sans aucun but précis, scrutant l’horizon avant de me souvenir qu’ici des enfants s’amusaient sur le pont avant le drame. Au moins ils avaient survécut, mais j’espérais sincèrement qu’ils puissent vivre normalement… J’aimais les enfants, j’aurai surement voulu en avoir si j’avais été humaine… Mais malheureusement je ne pouvais pas et puis j’étais seule, je ne connaissais pas l’amour et je ne le connaitrais surement jamais… M’installant sur une chaise libre je penchais ma tête en arrière pour voir le ciel bleu à perte de vue au-dessus de moi, tout comme l’océan. Nous étions entourés de bleu, du bleu partout, si au début cette couleur était ma préférée, elle était à présent, celle que je détestais le plus. Fermant lentement les yeux, je me les frottais avant de grogner lentement. J’avais envie d’hurler, de crier et de m’évader d’ici. Savais-je nager ? Je n’en savais rien, je n’avais jamais essayé, on pouvait flotter non ? ça devait venir tout seul, suffisait de battre des pieds dans l’eau non ? Voilà maintenant que je me posais des questions existentielles totalement dénudé d’intérêt. Ouvrant mon cahier, j’attrapais alors un crayon plutôt fin, pour commencer à dessiner. Quoi ? Rien, je ne savais pas, je laissais ma main faire, mon esprit divaguant vers d’autre horizon. Je me surpris au final à dessiner la maison dans laquelle je vivais avec ma mère avant de l’abandonner et de partir pour prendre le large sur le Titanic. Soupirant longuement, je refermais rapidement le cahier avant de lever la tête et de voir au loin cette personne ! Lui ! Oui c’était lui ! Il avait l’air… perdu ? Comme s’il marchait tout en étant ailleurs ou qu’il se méfiait de quelque chose. Il devait être traumatisé de ce qu’il lui était arrivé, ça ne serait pas le premier sur ce foutu paquebot. Me pinçant les lèvres, je l’observais longuement, subjuguait par cet homme d’une rare beauté. La vision de son visage blessé et de ses lèvres couverte de sang firent surface dans mon esprit. Frissons je secouais la tête pour chasser ces images horribles. Je ne voulais plus le voir souffrir de la sorte. Me relevant avec grâce, je me déplaçais alors vers lui. Je ne l’avais même pas cherché aujourd’hui, j’aurai du faire cela bien plus vite. Ne pas le chercher pour qu’il vienne de lui-même sous mon nez. M’approchant avec lenteur, je me mis alors devant lui en baissant la tête regardant nos pieds. « Bonjour… » Marmonnai-je doucement avant de relever la tête avec lenteur vers lui pour plonger mon regard azur dans le sien tout aussi bleuté et magnifique. Je retirai mes pensées. Le bleu était toujours ma couleur favorite… Ses yeux étaient sublimes, magnifique, intense et envoutant ! « Vous… Vous souvenez de moi ? » demandai-je d’une toute petite voix. Peut-être qu’il ne voulait pas de moi ? Peut-être qu’il ne voulait pas se souvenir de ce moment tragique et de cette mort… pathétique ? Nous étions quand même morts de façon puérils… Quoi que, mort de froid, ou mort noyé, c’était tout aussi nul. Nous étions tous mort de façon pathétique…
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Sujet: Re: Je t'ai enfin retrouvé... Marvin Sam 15 Déc - 12:42
It's the perfect denial.
Il bâtait lentement des paupières, devant son petit déjeuner dont il n'avait rien touché. Il n'avait jamais éprouvé de plaisir à manger, s'alimenter avait toujours été vécu comme une torture. Mais s'il l'avait fait, c'était uniquement parce qu'on lui avait répété qu'il devait le faire, certes, on l'avait quelque peu forcé. Mais on prétendait que c'était pour son bien, que c'était une question de survie... Alors, aujourd'hui... Pourquoi devrait-il s'infliger cette torture alors qu'il était déjà mort ? Marvin avait conscience de sa mort, il n'en avait rien oublié. Est-ce qu'il en voulait aux troisièmes classes de l'avoir piétiné ? Ce n'était pas de la rancoeur qu'il éprouvait, mais de la peur. Oui ; il avait peur de ces gens, il n'arrivait pas à comprendre pourquoi ils avaient souhaité sa mort, il ne comprenait pas pourquoi ils l'avaient torturé jusqu'à la dernière seconde, il ne comprenait en rien ce qui lui était arrivé. Marvin ne leur en voulait pas de l'avoir tué, il avait toujours souhaité la mort au fond de lui ; mais il était terrifié de ce dont ils étaient capables de lui faire... Si Meredith avait toujours dit que les troisièmes classes étaient de la pure vermine, il n'en avait jamais rien cru ; il avait pensé qu'ils étaient comme eux, sauf qu'ils avaient moins d'argent. Mais il n'avait jamais répondu cette phrase à Meredith, probablement aurait-elle était choquée des dires de son époux et l'aurait forcé à boire du thé pour lui remettre les idées en place. Seigneur dieu, qu'il haïssait le thé, son gout, son odeur et ses effets... Cette boisson lui donnait tout simplement l'envie de vomir, mais au fond de lui, il savait que même si l'éternité serait longue, il ne serait jamais plus obligé de boire cette chose dégoûtante. En voulait-il à Meredith ? Non, il ne comprenait pas non plus... Il ne comprenait pas pourquoi elle voulait le posséder, pourquoi elle avait voulu tant le faire souffrir... Et si Meredith fut son tyran toutes ses années, elle ne serait jamais plus là pour lui faire du mal. Quant-aux troisièmes classes, ils étaient bels et bien là. Ils souriaient, se plaignaient d'être les victimes des premières classes, Marvin ne disait rien, il écoutait et fuyait. La peur de ces personnes était tellement grande qu'il se refusait de les fréquenter. La plupart des riches refusaient de les fréquenter parce qu'ils étaient à leur yeux des êtres inférieurs, Marvin avait une toute autre conception d'eux qui le poussait à les fuir également.
Les yeux clos devant son assiette, un battement de cil qui durait à peine quelques secondes, il ouvrait à nouveau les yeux ; mais il n'était plus devant cette assiette. Il restait immobile, sentant les rayons du soleil sur son visage. La mer à perte de vue se dessinait devant ses yeux, il regardait autour de lui, il était sur la terrasse des premières classes où de nombreuses femmes papotaient et des hommes lisaient. Marvin ne savait plus comment il était arrivé ici, un phénomène de plus en plus fréquent. Il se relevait lentement, observant brièvement les individus présents. Il s'approchait du bord pour observer la mer, juste la mer, rien que la mer... Il avait tellement froid. Puis il fit quelques pas, il reconnaissait parfaitement l'endroit. Il était venu chaque jour ici, au bras de Meredith. Tel deux ombres, il se tenait à elle, les pas hésitant tandis qu'elle lui contait sa mâtiné. Il avait la vague impression qu'hier encore il la tenait dans ses bras et sentait ses lèvres brûlantes sur les siennes... Elle ne lui manquait pas, c'était juste difficile pour lui d'être libre. Il en avait tellement rêvé que finalement il ne savait pas la gérer... Il marchait tout en regardant autour de lui, à l’affût de voir Meredith ressortir d'entre les vivants ou que des troisièmes classes se mettent à lui foncer dessus. Pourquoi ne pouvait-il pas juste fermer les yeux et se retrouver dans sa chambre comme cela arrive sans cesse ? Quand son chemin rencontrait un obstacle des plus charmants il s'arrêtait pour l'observer.
Son coeur fit un bon, c'était elle. Il la reconnaissait. S'il n'avait jamais cherché à la retrouver, il avait plus d'une fois repensé à elle. C'était comme si elle était cet ange qui eut adoucit sa mort, oui c'était son ange de la mort à lui. Elle regardait ses pieds, alors il baisait les yeux pour les regarder à nouveau. Voulait-elle qu'il souligne que ses souliers étaient magnifiques ? Puis elle lui disait un faible bonjour, il relevait ses iris bleus vers elle, puis elle le regardait enfin. Il la fixait sans rien dire, il semblait s'évader complètement. Comment aurait-il ne pas la trouver juste magnifique ? Marvin était plus que jamais captivé par elle, il oubliait presque à cet instant que les troisièmes classes étaient à sa poursuite. Elle l'interrogeait d'une voix tellement faible qu'il se voyait en quelque sorte en elle, bien qu'au bon milieu d'une crise il était capable de s'égosiller, il était quelqu'un de relativement discret en dehors de celles-ci. Alors Marvin répondait d'une voix faible à la jeune femme en dessinant lentement un léger sourire sur ses fines lèvres « Oui... » Cela semblait tellement merveilleux à ses yeux qu'elle soit là, devant elle... Il la trouvait tellement magnifique, c'était comme si elle avait réussie à capter toutes les couleurs du monde pour le rendre si fade à coté d'elle. Il entendait des pas derrière eux, juste une couple qui approchait se baladant comme si de rien n'était. Marvin tournait la tête, particulièrement sur le qui-vive, n'ayant pas encore ses deux personnes dans son champ de vision, il faisait une fois de plus quelque chose qui aux yeux des autres apparaîtrait complètement dingue et inquiétant... Il attrapait le bras de la jeune femme et l’entraînait dans la véranda pour aller se cacher avec elle derrière le mur qui séparait la baie vitrés et la partie restaurant ce matin là déserte. Il la tenait contre le mur puis se penchait légèrement pour observer ce qu'il se passait de l'autre coté du mur totalement essoufflé par l'effort qu'il venait de demander à son corps peu habitué aux excès de ce genre. Personne en vue, il reportait son attention sur la jeune femme, l'observant à nouveau sans avoir lâché sa main il restait silencieux un instant puis décidait enfin de reprendre la parole « Est-ce qu'ils vous ont tué aussi ? » Marvin détournait son regard, il ne voulait pas voir ce qu'elle penserait de lui, à chaque fois qu'il osait parler aux autres on le regardait comme s'il était dément. Il ne voulait pas lire cela dans le regard de son ange, il s'en voulait. Il aurait dû se taire, comme il le faisait toujours avec talent d'éternel silencieux. Il souffrait déjà, sa main lâchait enfin celle de la jeune femme pour venir se poser sur son poumon gauche à l'endroit où la douleur fut des plus immondes juste pour se souvenir qu'il n'était là que pour souffrir.
Sujet: Re: Je t'ai enfin retrouvé... Marvin Sam 15 Déc - 13:42
« Oui... » Il me reconnaissait ! Il me reconnaissait… moi qui avais eu peur qu’il ne puisse plus me reconnaitre, ou qu’il s’enfuit en me voyant. Enfin, une réaction à laquelle je ne me serais pas attendu tout simplement. Parfois les douloureux souvenirs faisaient fuir les gens et même si je ne lui avais pas fait de mal, j’avais été présente le jour de sa mort au moment même de celle-ci. Inspirant faiblement, m’avançant d’un faible pas, je le vis sur son qui-vive. Comme si quelque chose le dérangeait. Sans trop comprendre ce qu’il se passait, alors qu’un couple arrivait derrière lui, il m’attrapait la main pour me tirer loin, loin du lieu où nous nous trouvions. Pourquoi ? Que se passait-il ? Craignait-il pour sa vie alors que nous étions déjà trente-six pieds sous terre ? Mon souffle se coupait avec violence quand je sentis alors le mur contre mon dos. J’avais l’impression de cracher mes poumons pour le coup. Depuis quand je n’avais pas couru ? Depuis quand je n’avais pas fait d’exercice, si je marchais tous les jours, courir était une autre chose… Respirant fortement en écarquillant les yeux, je serrais doucement sa main, comme pour m’accrocher à lui, et lui faire comprendre que je ne voulais pas qu’il parte ou m’abandonne alors que je venais tout juste de le retrouver. « Est-ce qu'ils vous ont tué aussi ? » Surpris de par sa question, que je ne comprenais pas, j’haussais faiblement un sourcil avant de suivre son regard. Il avait peur ? Il fuyait mon regard ? Qu’avait-il ? Je ne saurais le dire, il avait l’air… ailleurs, comme s’il fuyait quelque chose, je pouvais sentir en lui une peur effroyable. Qu’est ce qu’il lui était arrivé ? J’avais l’impression de revivre ce jour, le jour de notre mort, ou je l’avais plus ou moins sauvé de ces gens qui le piétinaient sans même une once de remord… C’était comme s’il était en train de mourir à cet instant précis. Peut-être revivait-il ce moment à l’instant ? Sa question concernait-elle les gens qui l’avaient écrasé ? Je ne savais que répondre. Dans un sens oui, ils m’avaient tué. Je devais être lucide, si personne ne lui avait marché dessus, jamais je ne me serais arrêté, j’aurais même eu peut-être le temps de monter à bord d’un canot ? Je n’en savais rien, de toute façon, avec des si on pourrait refaire le monde, hors il était trop tard, nous étions tous morts sur ce foutu bateau ! Tous… sans aucune exception. Que l’on me montrer le vivant s’il y en avait un ! Je le tuerai pour qu’il goute alors à ce que nous vivions. Mon dieu j’étais horrible de penser de la sorte. Je mis un moment avant de réaliser qu’il avait lâché ma main. J’avais l’impression de ressentir le froid sur celle-ci, il manquait sa chaleur. On s’habitue tellement vite aux contacts à la douceur et la chaleur d’autrui. Pourquoi avait-il lâché ma main ?
Bizarrement, je me montrais envieuse et capricieuse, je voulais qu’il garde ma main dans la sienne, pour qu’elle puisse me réchauffer, pour qu’il puisse embellir ma journée si fade et si monotone. Baissant mon regard je me mis à déglutir longuement avant de relever le regard vers son visage pour le scruter longuement. Il était bien plus âgé que moi, surement d’une bonne dizaine d’années, il avait l’air fatigué, éreinté même je dirais. Avait-il eut une vie si dure ? Pour quelqu’un venant de la première classe, du moins c’était ce que je présumais au vu de ses habits… mais les faux semblant existait bien, suffisait de me voir… « Oui… Dans un sens je peux prétendre que oui ? Mais vous savez, je ne leur en veux pas le moins du monde… » soufflai-je à voix basse comme si nous devions partager un secret. Parler à voix basse rendait la conversation bien plus intime à mon gout. Et puis, n’étions-nous pas en train de nous cacher ? C’était comme dans les romans, comme si une scène romantique se produisait, cachait aux yeux de tous. Je lisais surement trop de livre… inspirant faiblement, tentant de ne pas faire de bruit, jouant un peu le jeu, me laissant emporter par sa douce folie, je me redressais pour me tenir droite devant lui, alors que mon corps butait toujours contre le mur. Ma main se levant, je la portais avec douceur et lenteur sur sa joue, l’obligeant alors avec extrême prudence à tourner le visage vers moi pour qu’il puisse me regarder droit dans les yeux, sans avoir peur. Peur de quoi ? De ma réponse ou je ne sais quoi. « Dans un sens, ne nous ont-ils pas permit de nous rencontrer ? J’ai pu au moins apaiser votre souffrance avant de mourir, vous n’étiez pas seul ce jour-là et moi non plus. La mort est inévitable, et même si la mort est horrible et douloureuse, nous n’étions pas seuls, nous étions là, tous les deux, l’un contre l’autre, nous avons eu une belle mort… » marmonnai-je doucement, alors que mes ongles longs caressaient lentement sa joue, mes doigts déviant peu à peu vers son cou, comme si je voulais le griffer alors que je ne le faisais nullement. Avions-nous eu une belle mort ? J’en doutais fortement, nous étions morts bêtement, une mort que l’on aurait pu éviter tous les deux… Mais il avait tellement peur, il avait l’air tellement bouleversé, que je ne pouvais en rester là, il me fallait le calmer, apaisé sa conscience, et lui rendre ce souvenir horrible en souvenir doux et apaisant. Même si mourir était quand même quelque chose de décevant en soi. Enlevant doucement ma main de sa peau, je me pinçais les lèvres avec faiblesse. Peut-être n’avais-je pas le droit de le toucher… ou de faire quelque chose de ce genre ? Passant doucement ma main dans mes cheveux détaché virevoltant sur mon visage, je les déplaçais pour les mettre derrières mes oreilles avant de le regarder en coin, un faible sourire timide aux bouts des lèvres. Il m’intimidait comme jamais. C’était la première fois qu’un homme faisait cet effet là en moi.
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Sujet: Re: Je t'ai enfin retrouvé... Marvin Sam 15 Déc - 20:07
It's the perfect denial.
Il pensait qu'elle s'en irait juste. Il pensait que comme les autres elle le prendrait pour un dégénéré mental, qu'il serait une fois de plus rejeté par tous. Il s'en voulait parce qu'il aurait voulu qu'elle reste. Il avait détourné le regard de tristesse, de colère contre lui-même, et de crainte... Il s'en voulait, Meredith lui avait tellement reproché ce qu'il était, elle lui avait expliqué qu'il devait se taire, qu'il ne devait pas dire tout ce qu'il pensait, qu'il ne devait rien dire qui ne soit simple et à la portée de tous. Il avait obéi comme toujours, il n'avait jamais cherché à se rebeller, il savait qu'elle gagnerait toujours. Et si depuis son départ il s'était senti libre, s'il n'avait plus personne à qui plaire, à craindre ; à ce jour il se rendait compte qu'il avait devant les yeux une personne qu'il ne voulait pas décevoir... C'était une inconnue diriez-vous. Mais elle était plus que ça pour lui, c'était l'ange de la mort. Elle lui répondait alors, elle lui répondait que oui. Il entre ouvrait les lèvres mais aucun son ne sortait, tellement surpris qu'elle comprenne ce qu'il disait, et encore mieux. Qu'elle y réponde. Ses mots lui réchauffaient le coeur mort qui logeait dans son torse, il sentait la main de la jeune femme guider son visage pour qu'il la regarde à nouveau, son regard se débâtait de droite et gauche puis il la regardait à nouveau. Il ne la fuyait pas parce qu'il ne voulait pas la voir, mais parce qu'il ne voulait pas qu'elle le voie. Marvin fixait cette créature de rêve sans bouger, il l'écoutait attentivement et observait le moindre de ses faits et gestes. La douce caresse sur sa joue, il fut assez déstabilisé par celle-ci, puis elle rompait le contact à son grand désespoir. Il semblait réfléchir à ce qu'elle venait de dire, il comprenait ce qu'elle voulait dire, il plongeait ses iris bleus dans ceux de la jeune femme, il lui semblait ne pas avoir vu d'aussi beau regard que celui de Mary. Marvin jetait un nouveau coup d'oeil assez bref derrière le mur, il n'y avait personne. Absolument personne. Il se sentait rassuré, peut-être avait-il réussit à les semer. A moins que ce soit son bel ange qui le protégeait à nouveau. Oui, c'était ça... Elle le protégeait, il le sentait. Alors sans réfléchir davantage, de peser le pour et le contre de la situation ; il enlaçait la jeune femme en glissant ses bras autour de sa taille fine et posait doucement sa tête contre l'épaule de celle-ci. Un contact assez brusque, il ne savait même pas si cette fille allait bien prendre ses intentions, il voulait juste la remercier. La remercier de quoi ? De tout ce qui c'était produit entre eux jusque là ; ses sourires, sa compréhension et sa présence, son aide, sa magie... Oui, il n'oublierait jamais sa douceur pendant qu'il souffrait le martyr, il n'oublierait jamais et se sentait lié à elle pour l’éternité qui se présentait à eux...
Un bruit l'alertait, il se décollait d'elle pour observer à nouveau ce qu'il se passait à l'extérieur, ce n'était jamais qu'une vieille qui venait de se rétamer au sol et qui avait suscité la surprise des promeneurs. Lui en était rassuré, probablement n'avait-il plus la dimension réel des évènements pour penser cela. Il reportait son attention sur la jeune femme qui semblait quelque peu absente à cet instant, il s'attardait à la regarder avec admiration puis finissait par lui dire à voix basse de peur qu'on l'entende « Ecoutez, il faut que l'on se cache ici. Je sais qu'ils me suivent, ils sont partout maintenant. » Il montrait à la jeune femme une porte sur le mur d'à coté, il prenait encore sa main sans vraiment lui demander si elle voulait bien se cacher avec lui, il n'était pas question qu'elle se fasse prendre par eux ! Il devait la cacher avec lui. Alors en longeant le mur il l'emmenait vers cette petite porte, il se baisait sous la fenêtre et lui fit signe de faire pareil, elle fut docile ; puis ils arrivaient enfin devant la petite porte. Il se tournait vers elle tout en ouvrant la porte « Cachez-vous là » soufflait-il, mais elle ne bougeait pas, il la poussait vers la porte et elle lui montrait une résistance à laquelle son pauvre corps maigre était à une triste égalité face à elle. « Mais vite ! Cachez-vous ! » soufflait-il entre les dents puis il tournait la tête vers la porte et se rendait compte d'une chose à cet instant. Il relâchait la jeune femme et s'approchait de la dite « planque » en fronçant les sourcils l'air totalement perdu, non... Là, il ne comprenait plus rien. Pourquoi y avait-il des étagères avec des épices derrière cette porte ? Il regardait alternativement la jeune femme puis les épices, puis fermait la porte, l'ouvrait à nouveau et la fermait encore pour l'ouvrir par la suite. Et cela une bonne douzaine de fois, comme s'il espérait qu'en ouvrant la porte à nouveau une pièce apparaîtrait... Alors qu'il tentait à nouveau d'ouvrir la porte la main de la jeune femme venait se plaquer sur la porte pour le calmer, il posait ses iris bleus sur elle sans comprendre, oui... Son plan pour se cacher était tellement parfait... Hormis ce détail, ceci n'était pas un placard mais un rangement. « Mais... Je ne comprends pas... » disait-il d'une voix tremblante, il avait tellement froid à cet instant, il se sentait encore perdu. Il posait sa main sur la poignée de la porte une nouvelle fois pour l'ouvrir tout en fixant la jeune femme, puis il se tournait vers les épices présentent devant lui, il avait tellement mal, il sentait que l'on se moquait de lui, une question existentielle parcourait son esprit : qui avait volé le placard et l'avait remplacé par des épices ? Il poussait les sachets à la recherche d'un double fond, il renversait un sachet qui s'écoulait au sol avant d'abandonner pour de bon se tournant vers la jeune femme avec un peu de paprika dans les cheveux et de la farine sur le front il avait l'air de calculer une chose inimaginable dans sa tête, il était particulièrement intelligente cela pouvait se ressentir mais il y avait chez lui une absence totale de logique et une grande confusion entre le réel et l'imaginaire... « Je ne comprends pas... » répétait-il à la limite entre l’effondrement.
La fuite, me perturbé, mais je ne savais que dire, je ne comprenais pas pourquoi il avait eu peur de ce couple, du moins, peut-être qu’il avait eu quelques soucis avec eux ? Je n’en savais rien, je ne pouvais guerre le savoir dans tous les cas. Mais le fait qu’il nous cache de la sorte me faisait sourire, il était bizarre mais agréable. Je n’allais pas le blâmer pour si peu, je ne le connaissais pas, tout ce que je savais c’était qu’il avait bien trop souffert pour sa mort, et que j’avais bien fait de m’occuper de lui à ce moment-là. Le sentant m’attraper par la taille tout à coup, me collant alors contre lui, je me sentis blêmir. Qu’est-ce qu’il … Me figeant sur le coup, je sentis mon cœur battre à tout rompre sous le choc. Sa tête sur mon épaule, je baissais le regard vers lui horrifié d’un tel geste. C’était bien la première fois qu’un homme, voir même qu’une simple personne me faisait cela. Les bras ballant je me mis à trembler, ma mâchoire claquant sur le coup. Il ne … me voulait pas de mal, il voulait simplement un câlin… C’était fou, comme un câlin surprise pouvait effrayer. Avec le métier que je faisais j’avais toujours, absolument toujours fait attention à ne laisser aucune ouverture possible afin qu’aucun homme ne puisse me prendre contre lui par surprise. Il était le premier à me faire baisser ma garde… Non pas que je ne sois pas tactile, au contraire ! Mais les surprises ce n’était pas mon fort je devais bien l’avouer. Tout à coup un bruit se fit entendre et il me lâcha alors. Il avait l’air aux aguets, comme si le bruit allait venir vers nous alors que j’en doutais fortement bizarrement… « Ecoutez, il faut que l'on se cache ici. Je sais qu'ils me suivent, ils sont partout maintenant. » Se cacher ? Encore ? Mais n’étions-nous pas cachés là ? Je ne comprenais plus rien à ce qui se passait à cet instant, qu’avait-il ? Avait-il perdu la tête ? Je ne savais pas quoi dire, je ne savais pas quoi penser, mes pensées étaient perturbées par ce qui se produisait. Etait-il fou ? Me tirant la main sans que je n’aie le temps de dire quoi que ce soit, un faible cri s’échappa d’entre mes lèvres. Mais… mais… Il allait me faire faire le tour du bateau à ce rythme-là… J’avais envie de rire, mais j’avais aussi un peu peur… Qu’était-il en train de faire, étais-je tombé sur un violeur ou un agresseur ? J’espérais sincèrement que non. Se baissant sous une fenêtre, je fronçais les sourcils avant de faire de même lorsque je croisais son regard. Mon dieu, ou cet homme allait-il m’emmener ? Je n’en savais rien, le suivant sans poser de question, je le vis alors au bout d’un moment ouvrir un placard avant de voir des agrumes et autre ingrédients servant pour la cuisine. On… Devait se cacher là-dedans ? « Cachez-vous là » euh… Que devais-je dire ? Que devais-je faire ? Le regardant de façon incrédule, j’étais bien trop abasourdi pour dire ou faire quoi que ce soit. Me poussant vers l’intérieur du placard, je résistais en lui lançant un regard effrayé. « Mais vite ! Cachez-vous ! » Je voulais bien moi ! Mais pas là-dedans, j’étais mince ok, mais il y avait des limites… même recroquevillé, je ne rentrais pas dedans… Le voyant enfin, percuter, j’écarquillais les yeux en le voyant ouvrir la porte dieu sait combien de fois. Il avait littéralement perdu la tête. Me pinçant les lèvres, je le regardais faire, une fois, deux fois, trois, quatre, je perdis le compte de l’ouverture de cette porte avant de poser ma main dessus pour le bloquer. Hallelujah ! Mon autre main, elle, se posa dans son dos, comme un geste de réconfort et de tendre. « Mais... Je ne comprends pas... »
Je me pinçais les lèvres avec douceur, sans paraitre mal à l’aise ou tous autres sentiments qui pourraient le déranger. Il était clair que cet homme n’était pas… Normal ? Il était surement atteint d’une maladie, de folie, de démence, ou je ne sais quoi. Je ne m’y connaissais pas trop en maladie, mais je savais une chose, le malheureux n’avait plus toute sa tête. Loin de là, que cela puisse me déranger, il était même plutôt adorable à regarder, mignon par moment, comme si une forte envie me prenait de le prendre dans mes bras et de le cajoler. Oh oui c’était exactement ce que je ressentais tout à coup ! Il me donnait envie de lui faire des papouilles et tout autre chose qui puisse me faire sourire tellement il me rendait heureuse en étant ainsi. Tel un enfant, je le laissais faire, je ne voulais pas le brusquer. Il avait l’air ailleurs, totalement perdu, et je ne savais pas quoi faire ni que dire pour tenter de le raisonner. Il n’y avait rien dans ce placard, si ce n’était les agrumes que les cuisiniers pouvaient utiliser pour faire la cuisine. Voulait-il se cacher là-dedans ? Peut-être s’était-il trompé de porte ? C’était surement cela d’ailleurs. Peut-être que la cachette se trouvait ailleurs. Mais où ? Ça seul lui pouvait le savoir, il avait surement dû prendre un autre chemin sans réellement s’en rendre compte ? Le laissant ouvrir à nouveau le rangement, pour tomber, à nouveau sur des agrumes je le laissais fouiller, comme dans l’espoir qu’il y ait quelque chose derrière. J’avais beaucoup de peine pour lui, ma gorge totalement serrait, j’avais envie de lui dire d’arrêter, oui d’arrêter de ce faire du mal pour cela… se tournant vers moi alors qu’il avait du paprika dans les cheveux et un peu de farine, un léger rire sorti alors d’entre mes lèvres. On aurait dit un petit enfant venant de faire une bêtise… « Je ne comprends pas... » Inspirant doucement, je relevais le regard vers le sien, en le regardant avec compassion. J’avais terriblement envie de lui sauter dessus et de le câliner tellement il était craquant de la sorte mais, non, il fallait que j’ai un peu de retenu tout de même ! Levant mes mains, je les posais avec lenteur sur ses cheveux pour lui enlever ce qu’il s’était fait tomber dessus. Portant mon doigt à ma bouche, je suçotais mon doigt sans retenu, j’adorais le paprika, c’était d’ailleurs mon épice favorite, j’adorais en mettre sur les œufs… « Nous nous sommes simplement trompé de porte… Nous allons chercher ailleurs d’accord ? Vous avez surement du prendre à gauche au lieu de la droite ? » demandai-je en souriant encore plus avant de lui enlever la farine qu’il avait sur le front me rapprochant alors un peu plus de lui. Mais avant tout, il fallait que nous arrangions le bazar qu’il avait mis dans ce placard de rangement. Me mettant rapidement à ranger, j’attrapais de ma main la farine qui était tombé dans le placard avant de fermer les portes pour me tourner dos aux portes en regardant du coin de l’œil l’homme à mes côtés avant de souffler sur ma main pour faire voler la farine dans la pièce. J’avais toujours rêvé de faire ça. Me mettant franchement à rire j’attrapai sa main avec douceur avant de le tirer doucement pour qu’il me suive à mon tour. « Venez ! Venez… Je suis sûre qu’on peut se cacher ailleurs ! Ça ne doit pas être loin ! » marmonnai-je en le tirant relevant bien ma robe de mon autre main pour courir plus librement, mes talons claquant au sol. Tant pis pour la discrétion. Tournant dans les pièces, ne sachant pas moi-même ou j’allais je me mis à ouvrir la première porte qui passait avant de tomber dans le placard des balais. Sans même prendre le temps de réfléchir, je m’engouffrais dedans le tirant avec moi pour fermer alors le placard, nous retrouvant tous les deux dans le noir. J’espère qu’il ne détestait pas le noir… De toute façon, s’il voulait se planquer s’était qu’il n’avait pas peur, non ? « Vous voyez ? Est-ce donc ce placard ou vous vouliez vous cacher ? » Demandai-je doucement pour ne pas que l’on nous repère. Nous étions collé l’un à l’autre, la place dans ce placard n’était pas des plus opportun. « Je me nomme Evohà, et vous ? Quel est votre petit prénom ? » demandai-je en sentant son souffle dans mes cheveux.
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Sujet: Re: Je t'ai enfin retrouvé... Marvin Mer 19 Déc - 0:58
It's the perfect denial.
Perdu, sans repère, il semblait que le monde s'écroulait sous ses pieds ; il ne comprenait plus rien, il se sentait piégé, il n'arrivait plus à vraiment penser, il se sentait mal, vraiment mal. Il s'était tourné vers elle avec grand espoir qu'elle le comprenne, on pouvait lire dons son regard azuré qu'il criait à l'aide à cette parfaite inconnue, mais le comprendrait-elle vraiment ? Elle avait ri, il sentait qu'il allait s'effondrer à cet instant mais elle approchait doucement les mains vers lui, alors il fermait les yeux par pur réflexe, comme si cette jeune femme serait capable de lui faire du mal. Elle secouait doucement sa chevelure brune, il ouvrait les yeux et vit une pluie de poussières rouge tomber de sa tête, il l'observait porter son doigt à sa bouche avec plaisir, il avait à cet instant l'envie folle de lui arracher le doigt de sa jolie bouche et de goûter à son tour, probablement ce s'il avait laissé mûrir cette idée l'aurait-il fait. Mais il fut coupé dans cette méditation lorsqu'elle reprit la parole en lui suggérant qu'il avait peut-être fait une erreur de destination, il l'observait sans comprendre tout de suite, puis il saisissait qu'elle allait dans son sens, qu'il n'avait rien à comprendre parce qu'elle était dans sa logique à lui, et qu'elle ne le prenait nullement pour un fou, elle le croyait. Il la laissait balayer la farine sur son front puis l'observait ranger sans songer à l'aider. Il était perdu dans ses pensées, il l'observait. Elle était si douce, si souriante et il devait avouer la trouver des plus mignonnes qui soient. Une fois qu'elle eut terminé de ranger, elle se tournait et restait particulièrement secrète avant de souffler la farine qu'elle avait sur la main, formant un immense nuage blanc, elle riait. Marvin esquivait un léger sourire, il la trouvait tellement naturelle, tellement drôle... Il lui semblait ne jamais avoir rencontré quelqu'un comme elle, probablement parce que sa femme l'avait toujours empêché de faire des rencontres, mais malgré ça, il sentait que nulle au monde n'était comme elle. Il la laissait prendre sa main en lui adressant un sourire plus franc cette fois ci alors qu'elle l’entraînait chercher une nouvelle cachette. Il la suivait avec plaisir, le bruit de ses pas le forçait à regarder autour d'eux s'ils se faisaient repérer, mais elle trouvait rapidement un placard dans lequel elle l'attirait avec lui dans ce petit espace où finalement il se sentait à l'abri. Elle l'interrogeait mais il ne répondait pas, se contentant de serrer un peu plus fort la main de cette demoiselle pour appuyer ses dires en espérant qu'elle comprenne que cela voulais juste dire que oui, il était bien ici. Qu'il se sentait en sécurité, c'était sa façon à lui de la remercier d'être là et de le croire.
Marvin la sentait toute proche de lui, il restait calme cependant, elle n'était pas une présence inquiétante à ses yeux, bien au contraire d'ailleurs. Elle était à ses yeux tellement rassurante, comme un rayon de soleil qui venait enfin réchauffer son coeur mort. Il caressait doucement sa main puis lui répondait enfin d'une voix base pour que seule elle puisse l'entendre comme s'ils étaient nombreux dans ce minuscule placard à balais « Vous voyez Evohà, ici ils ne peuvent pas nous trouver. Il ne reste plus qu'à attendre, il faut juste... Attendre. » Attendre quoi ? Il ne saurait le dire, mais il le lui dirait quand le moment sera le bon, quand il ne sentirait plus le moindre danger, il s'adossait contre la paroi du placard et se taisait, il écoutait le silence. Combien de temps était-ils restaient ans ce placard il l'ignorait. Il était particulièrement concentré dans la situation qu'ils vivaient puis enfin il brisait ce doux silence qu'il appréciait particulièrement, surtout en compagnie de la jeune femme. « Vous savez... Tout le monde me prend pour un fou ; c'est la première fois que j'ai une... » Le souffle lui manquait pour conclure sa phrase. Il aurait tellement voulu le lui dire. Il aurait juste voulu lui dire qu'elle était sa seule amie, la seule amie qu'il n'eut jamais eu depuis le début de sa lamentable existence. Il aurait tellement voulu le lui dire mais le mot ne sortait pas de ses lèvres, il rougissait devant cette confession et l'émotion fut si intense qu'il n'arrivait plus à garder contenance, il avait tellement envie de la prendre à nouveau dans ses bras, mais il ne voulait pas la mettre mal à l'aise, alors il se retenait bien que le désir de la porter contre son coeur grandissait à chaque instant. Il se félicitait d'être dans l'obscurité avec elle, probablement serait-il agonisant de honte devant son doux regard.
Puis après quelques secondes il posait sa main sur la porte et la poussait doucement laissant la lumière entrer dans la petite pièce, il tendait l'oreille, il n'y avait aucun bruit, il ouvrait doucement la porte et passait sa tête pour regarder dehors avant de refermer la porte avec précipitation en se tournant vers la jeune femme et lui disait finalement « Je m'appelle Marvin. Marvin Marshall. » Il ouvrait de quelques centimètre la porte afin de laisser un peu d'air y entrer ainsi que de la lumière, c'était assez faible, mais il y en avait bien assez pour qu'il puisse admirer sa beauté. Marvin se tournait vers elle et lâchait sa main pour recoiffer la jeune femme en pouffant de rire en rougissant à nouveau très légèrement cependant, il semblait que l'air leur avait manqué dans cet espace clos, les faisant tout deux se sourire comme des ahuris à moins que ce soit juste de la joie, il lui semblait ressentir cette chose merveilleuse pour la première fois. Il avait plongé ses mains dans ses poches, un geste que Meredith lui avait interdit un million de fois, il souriait rien qu'en faisant ce geste tellement c'était délicieux d'être libre. « Je crois qu'ils sont partis. Mais ils peuvent revenir à tout instant vous savez... Mais, tant que nous serons ensemble il ne pourra rien arriver, je le sens. Vous êtes... Un ange. » Il avait détourné son regard à ses mots, assez intimidé, il ne parlait jamais, il n'osait jamais parler de ce qu'il ressentait, il craignait qu'on le rejette, qu'on lui fasse du mal, alors il se taisait constamment, mais avec elle, il avait cette douce sensation qu'elle le comprenait vraiment, ils étaient tellement bien ensemble, un peu serré certes, mais il ne voulait pas quitter ce placard. Mais il craignait encore qu'elle le prenne pour un fou, qu'elle prenne ses jambes à son cou. Oui, pour les gens, il n'était pas normal d'associer quelqu'un à l'appellation d'un ange avec tant de conviction, il y croyait tellement, elle ne pouvait pas être autre chose à ses yeux. Alors son regard azur fuyait comme toujours la réaction de l'autre, la peur constante d'être incompris et encore seul. Ils ne se connaissaient pas, mais elle était devenue tellement pour lui.
Sujet: Re: Je t'ai enfin retrouvé... Marvin Dim 30 Déc - 19:33
« Vous voyez Evohà, ici ils ne peuvent pas nous trouver. Il ne reste plus qu'à attendre, il faut juste... Attendre. » Je ne savais pas ce qu’il avait, mais moi il me plaisait ainsi, même s’il était atteint de démence, c’était surement ce qui rendait ce côté si fascinant chez lui. Etais-je folle moi aussi pour aimer cela ? Peut-être bien… Je n’en savais rien… mais c’était terriblement plaisant dans un sens… « Alors nous allons attendre… » murmurai-je doucement en effleurant sa hanche du bout de mes doigts, nos corps à proximité, faisant alors emballer mon cœur. Le silence s’installa quelques secondes, peut-être quelques minutes ? Je n’en savais trop rien, mais ce n’était pas déplaisant loin de là au contraire, j’aimais bien ce silence, comme si cela nous permettait de nous rapprocher. Le silence annonçait tout simplement le fait que nous n’étions pas gênés, ou alors j’étais la seule à ne pas l’être ? « Vous savez... Tout le monde me prend pour un fou ; c'est la première fois que j'ai une... » Que j’ai une ? Amie ? Je me sentis rougir tout à coup. À vrai dire, il était le premier aussi, je n’avais jamais été proche de quelqu’un, je n’avais jamais rien fait qui déterminé simplement que je puisse avoir un ami, ou une amie. Ma mère me l’interdisait, dès que je sortais elle me cherchait partout de toute façon… Attrapant ses mains, j’entrelaçais nos doigts, comme si j’en avais le droit comme si c’était naturel et permis alors que nous étions simplement des inconnus l’un envers l’autre… Souriant doucement, je me pinçais les lèvres avant de rire faiblement. « Vous savez, je vais vous confier un secret moi aussi, vous êtes mon premier ami…alors soyons de très bon amis d’accord ? Pour toujours ? Vous pourrez venir me voir quand vous voulez ! Jour comme de nuit ! Je vous montrerai mon logement… »[/color] soufflai-je en serrant mes mains dans les siennes avant de les lâcher doucement pour ne pas non plus trop en abuser. Je ne voulais pas qu’il me prenne pour une fille facile, hors je ne l’étais pas ! « Je m'appelle Marvin. Marvin Marshall. » Marvin était un très joli prénom, c’était d’ailleurs la première fois que je rencontrais quelqu’un se nommait ainsi. Le laissant ouvrir la porte de quelques centimètres, laissant alors passer un peu d’air, mes lèvres s’étirèrent, me laissant alors sourire. Il était vrai que c’était bien mieux. D’être enfermé, coupait l’aération du petit placard et nous deux dedans, autant dire que l’oxygène manquait atrocement. Surprise de sentir ses mains dans mes cheveux, je relevais le regard avant de le contempler rire. Il avait l’air d’être un enfant à ce moment-là, c’était adorable.
« Je crois qu'ils sont partis. Mais ils peuvent revenir à tout instant vous savez... Mais, tant que nous serons ensemble il ne pourra rien arriver, je le sens. Vous êtes... Un ange. » Un ange ? Cette appellation me fit bizarre, c’était la première fois de ma vie que l’on me nommait ainsi. Etais-je réellement un ange ? Pouvait-on simplement me nommé de la sorte ? Je me le demandais, avec tout ce que j’avais fait de malhonnête, je doutais que l’on puisse m’appeler un ange. J’étais plutôt une voleuse, une usurpatrice et tout autre synonyme qui pouvait correspondre au mot voleur. Mais je ne voulais pas le lui dire, il n’avait pas besoin de savoir que par le passé j’avais fait des choses affreuses simplement pour me sortir de chez moi et pouvoir partir loin de ma mère, faire une nouvelle vie, qui au final, m’avait conduite à la mort. Aujourd’hui nous étions tous mort, et j’étais un fantôme au même titre que tous les passagers du bateau. Peut-être alors que oui, on pouvait me qualifier d’ange ? Après tous les anges sont morts non ? Soupirant faiblement, je me pinçais lentement les lèvres avant de le fixer longuement. Je n’aimais absolument pas sa façon de fuir mon regard, comme s’il y avait quelque chose de mal à me regarder. Mais je me doutais bien que le vrai souci n’était pas ça… Il avait surement peur de mes réactions, de me voir partir, ou fuir tout simplement son regard à lui de par le fait qu’il était fou. Car c’était le cas, il était totalement fou, il ne devait pas être normal, il ne l’était pas, mais ça ne me dérangeait pas pour autant. Il n’était pas désagréable, il était adorable et intéressant à mes yeux. « Alors, je ne vous quitterai pas et je resterai avec vous, Marvin. Le puis-je pour le restant de la journée ? » demandai-je d’une douce voix avant d’attraper une de ses mains pour caresser sa peau du bout de mes doigts, comme pour attirer son attention vers moi. Je voulais qu’il me regarde et qu’il cesse de détourner le regard. Je voulais qu’il voie que je n’avais pas peur et que je ne fuirai pas ! Jamais ! Je l’avais cherché pendant tout ce temps, il était hors de question de l’abandonner maintenant que je connaissais la bête ! « Vous pensez réellement que je suis un ange ? Vous pensez qu’une auréole au-dessus de la tête m’irait bien ? » demandai-je en dessinant un cercle de ma main libre au-dessus de ma tête avant de rire doucement. Ça pourrait bien m’aller mais je n’allais pas en avoir pour autant ! Resserrant ma main sur la sienne, je posais alors ma tête contre le bois du placard avant de fermer les yeux. Combien de temps allons-nous rester ici ? Non pas que cela me gêne, mais je commençais bizarrement à avoir chaud. Le fait que nous soyons serré l’un contre l’autre plus la petitesse du lieu m’étouffer lentement. « Si je suis un ange, alors vous êtes mon protecteur ? Vous protéger l’ange du mal ? » murmurai-je à voix très basse rendant encore plus la conversation très intime et discrète. Je n’osais plus bouger, je ne voulais plus partir de ce petit placard, pourquoi ? Surement parce que j’étais bien ici, avec lui …
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Sujet: Re: Je t'ai enfin retrouvé... Marvin Mar 1 Jan - 22:36
It's the perfect denial.
La belle acceptait d'attendre avec lui et cette annonce le comblait d'une joie intense. Il semblait que jamais personne ne lui ait dit une chose si merveilleuse, il observait avec un regard fasciné ce bel ange à ses cotés et malgré tout il n'avait pas su lui avouer ne jamais avoir eu d'amis. Tout le monde avait des amis, mais il n'était pas tout le monde, il était différent il le savait mais il avait toujours secrètement espéré qu'un jour lui aussi aurait un ou une amie pour lui tenir compagnie. Meredith avait eut tellement d'amis, pourquoi pas lui ? Lorsqu'il lui avait posé la question elle lui avait répondu qu'elle était son amie et qu'il pourrait s'en contenter, alors il lui avait dit accepter qu'elle soit son unique amie, mais il ne la croyait pas ; elle mentait il le savait, elle n'était pas son amie, elle lui avait voulu tant de mal. Mais cette jeune personne, il sentait qu'elle ne lui ferait jamais de mal. Il sentait ses doigts prendre les siens et il lui souriait alors qu'elle lui annonçait vouloir lui révéler un secret, il était fasciné, c'était la première fois que l'on voulait lui confier quelque chose, il la fixait avec tout l'intérêt du monde, et sa révélation lui donnait presque les larmes aux yeux, il acquiesçait, oui, il la voulait. Euh, il voulait son amitié bien entendu. Il n'arrivait plus à s'empêcher de sourire à cet instant, c'était tellement incroyable. Est-ce que cela était réel ? Ou était-il en train de s'inventer une amie imaginaire ? Imaginaire ou pas, il s'en fichait elle était à ses yeux la seule amie qu'il n'ait jamais eut. Elle l'avait laissé ouvrir la porte, puis avait baisé les yeux suite à sa déclaration, pourquoi avait-il dit cela ? Elle était sa seule amie, et Marvin ne voulait pas la perdre parce qu'il lui ferait peur, elle était différente il le sentait mais il craignait de la voir s'envoler, de voir la peine dans son regard, une sorte de pitié que tout le monde éprouvait vis à vis de sa personne. La belle soupirait et le pauvre fou se sentait terriblement mal à l'aise, ses sourires étaient morts il s'en voulait juste. Sa voix si douce venait troubler cet horrible silence qui s’était brutalement installé entre eux, il n’osait plus la regarder, il ne voulait pas qu’elle le regarde comme un malade mental, il n’était pas fou c’était faux !
Elle lui demandait si elle pouvait rester avec lui pour le restant de la journée, une lueur traversait son regard, elle venait reprendre sa main et finalement avec quelques hésitations il relevait lentement son joli minois pour l'observer de nouveau. Doucement se dessinait un sourire sur ses fines lèvres en l'observant, il acquiesçait à nouveau, oui bien sur, elle pouvait rester en fait il voulait qu'elle reste. Il était si seul depuis le naufrage... Elle l'interrogeait sur le fait qu'elle était un ange, son sourire s'agrandissait alors qu'elle traçait un cercle au dessus de sa tête, il levait lentement le bras pour lui replacer correctement l'auréole qu'elle avait dessiner de travers « Comme cela, oui. » soufflait-il tout sourire, puis il se mit à rire faiblement pour qu'on ne les entendent pas, il regagnait son calme et l'observait en souriant mais son sourire s'effaçait doucement lorsqu'elle lui disait être l'ange du mal. Un lourd et pesant silence s'installait de nouveau entre eux et son regard azur fuyait de nouveau la jeune femme. Apres quelques instant, doucement il relevait ses yeux par lui-même, elle n'avait rien dit et avait tranquillement attendue, il reprenait doucement sa main « D'accord, je veux bien vous protéger. » soufflait-il comme s'il venait de prendre la plus grande décision de sa vie, c'était la première fois qu'il avait eut le choix, le droit de choisir ce qu'il voulait être ou non. Marvin ne pu s'empêcher de prendre sa deuxième main pour les serrer toutes les deux. Il était un homme horriblement tactile, car s'il n'avait pas eut le droit de s'exprimer, il avait eut le droit de toucher. Il avait touché Meredith, il avait touché cette inconnue, il avait touché ses lames qui avaient tranché sa peau plus d'une fois, il avait touché ses objets pour se faire du mal ou juste pour les briser ; il avait touché le froid et le chaud, le doux et le désagréable. Un grand sourire ornait son visage, il la trouvait magnifique. Était-elle réellement l'ange du mal ? Qu'importe... Elle était son amie, qui qu'elle soit, quoi qu'elle est fait, elle était tellement gentille avec lui c'était tout ce qui importait Marshall. Après tout, il n'était pas non plus un saint, il avait péché...
Marvin entrelaçait les doigts de la jeune et lui demandait d'une voix faible en fuyant une fois de plus son regard de peur d'être trop indiscret, car malgré tout, Marshall était un homme ayant reçu une excellente éducation et avait de très bonnes manières. « Pourquoi êtes vous l'ange du mal ? Moi je ne crois pas que vous puisez faire de mal à quelqu'un. » Probablement était-il trop naïf dans son monde où il n'y avait que des bons et des méchants, mais il n'arrivait pas à croire qu'elle puisse faire du mal à qui que ce soit, pourquoi le ferait-elle ? Elle était tellement douce et gentille, non il ne pouvait pas y croire... Ses yeux venaient à nouveau affronter ses beaux yeux et l'une de ses mains venait se libérer pour caresser doucement sa joue, il en avait tellement envie depuis le début. Il avait tellement d'autres envies, mais il ne devait pas, ce n'était pas correct. Elle ne voulait pas qu'elle le prenne pour un pervers, il ne l'était pas n'est-ce pas ? Il lui adressait un léger sourire et lui disait « Evohà vous savez, vous n'êtes pas maléfique et moi je ne suis pas fou. Nous sommes différents, me croyez-vous ? » Il rougissait encore à ses mots, il ne savait pas vraiment ce qu'elle penserait de son affirmation, mais lui en était plus que convaincue. Il caressait doucement sa joue, il était vrai que l'atmosphère devenait de plus en plus étouffante dans ce placard mais il ne voulait pas sortir, il avait bien trop peur, il sentait qu'ici personne ne viendrait leur faire de mal. Ne devait-il pas la protéger elle aussi désormais ? Il caressait doucement sa joue avec affection en posant son dos contre le pan de mur, la respiration légèrement sifflante l'air manquait malgré la petite ouverture, mais ce qu'il y avait dehors lui faisait bien trop peur pour qu'il décide de sortir. Il continuait de caresser sa peau divinement douce, elle était tellement belle, elle était la femme la plus belle qu'il n'eut jamais vu... Belle et gentille, n'importe qui se méfierait mais pas lui, non il ne pouvait pas penser du mal de son ange, qu'il soit bénéfique ou malfaisante, elle était son ange à lui.
Mon premier rp de l'année est pour toi mon amouuurrr
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Sujet: Re: Je t'ai enfin retrouvé... Marvin Ven 4 Jan - 20:15
« Comme cela, oui. » Riant doucement, je levais les yeux au ciel, comme pour voir mon auréole avant de me mordiller les lèvres. Nous étions tous les deux fous. Deux fous dans cette petite armoire à faire les fous tout simplement. J’aimais bien ce moment, simple, unique, sans manière, sans rien, laissant de côté nos rangs, comme si nous étions à présent deux enfants innocent dans ce monde. Mais le fait du lui dire que j’étais l’ange du mal et qu’il devait me protéger, je vis alors dans son regard que quelque chose changeait. Quoi ? J’essayais de déterminer ce que c’était mais son regard se baissa. Me fuyait-il à nouveau ? Avait-il peur de ce que je pouvais être ? Peut-être bien. J’avais peut-être trop parlé… Je me sentais tout à coup ignoble. Bien que je ne sois pas une réelle fille mauvaise… Je n’avais rien fait de mal, si ce n’était que droguer quelques hommes pour leur prendre de l’argent et ne pas avoir à subir leur attouchement et j’en pense, comme le faisait ma mère… il était hors de question que je devienne comme elle de toute façon… « D'accord, je veux bien vous protéger. » Souriant doucement, je le regardais droit dans les yeux, serrant doucement mes mains ses mains des miennes, je me sentais si bien avec lui là, à cet instant. C’était très plaisant, vraiment. Je ne voulais plus sortir de ce placard. « Protégez moi, pour toujours ? » Demandai-je doucement en lui lançant un regard alors plus que complice et remplie de malice pour le coup. Je me trouvais différente avec lui et pourtant ça ne faisait que quelques instants que nous étions ensemble. Autant dire que cela était très plaisant… « Pourquoi êtes-vous l'ange du mal ? Moi je ne crois pas que vous puisez faire de mal à quelqu'un. » Me pinçant les lèvres, je baissais alors à mon tour les yeux. Pour une fois que ce n’était pas lui qui fuyait mon regard, moi fuyant le sien, j’avais peur qu’il ne me juge, peur qu’il ne me dise certaines choses mauvaises. Devais-je réellement lui dire la vérité ? Pas forcément, d’ailleurs il ne saurait pas la vérité… Je pouvais parfaitement embellir le tout non ? Oui je me devais de lui cacher ce que je faisais, j’avais bien peur qu’il soit effrayé, et ne me prenne pour une méchante fille, il avait l’air si fragile et si apeuré du monde extérieur que j’avais peur de le perdre alors que je venais tout juste de le retrouver après de nombreuses heures à le chercher… « Parce que pour me sortir des entrailles de ma mauvaise mère j’ai dû profiter de certaines personnes et leur mentir… mais je ne le fais plus maintenant… J’ai réussi à partir loin de ma mère, très loin et je vous ai trouvé, j’en suis forte heureuse… Vous me rendez… heureuse ! » soufflai-je doucement en sentant sa main détacher la mienne pour venir se poser sur ma joue et me caresser avec douceur. Sa peau tiède me fit du bien. Je me sentais en sécurité dans ses bras, c’était fou, l’effet qu’il me faisait. « Evohà vous savez, vous n'êtes pas maléfique et moi je ne suis pas fou. Nous sommes différents, me croyez-vous ? »
Etions nous si différent ? Réellement ? Je me demandais tout à coup. Je voulais bien le croire, je voulais le croire, mais au final, nous étions tous les deux morts ici. Cela ne faisait-il pas de nous des êtres comme tous ceux de ce bateau ? J’aurai aimé pouvoir dire oui, lorsque nous étions encore vivant, j’aurai du le rencontrer lors de notre vie, la vraie et pas celle où nous étions bloqué à tout jamais ici même. Mais dans un sens nous étions bien différent tous les deux. Pourquoi ? Car lui il avait l’air… ailleurs, comme s’il ne réalisait pas trop ce qu’il était. Peut-être le réalisait-il ? Dans tous les cas je commençais à l’apprécier de la sorte, je ne pouvais pas m’empêcher de l’apprécier un peu plus à chaque secondes qui passait entre nous. Je me fichais qu’il soit fou. Je le prenais comme il était, et j’espérais alors, qu’il me prendrait comme j’étais. Je ne voulais pas le faire fuir. Devais-je réellement lui dire ce que je faisais pour être mal ? Il prendrait peut-être peur, peut-être qu’il aurait peur que je lui fasse subir, et pourtant je ne le faisais plus maintenant que j’avais compris que ça ne servait plus à rien… Sentant sa main caresser doucement ma joue, un frisson se fit ressentir tout le long de mon corps. Le faisait-il exprès ? Je ne savais pas, mais dans tous les cas, ça me faisait un bien fou et j’aimais atrocement qu’il puisse me caresser de la sorte. Me sentant rougir sous cette pensée, je resserrais ma main sur celle qu’il n’avait pas lâchée. Etais-je folle de penser de la sorte. Raclant doucement ma gorge, je penchais ma tête vers sa main, comme pour l’inciter à continuer de me caresser la joue. Fermant mes yeux, je profitais de ce moment me rapprochant alors doucement de lui, collant nos corps plus que de raison avant de poser mon front contre son épaule. J’étais totalement coupée du monde en ce moment même. « Nous sommes totalement différent Marvin, nous sommes peut-être fait pour nous rencontrer et être ensemble… » Marmonnai-je doucement en posant ma main libre sur sa taille, comme si cela m’était permis. La serrant doucement, je lâchais un long râle de plaisir, totalement subjugué et envouté par ses caresses sur ma joue. Comment de simples doigts pouvaient-ils me faire autant de plaisir ? Tremblant doucement contre lui, je sentis alors ma poitrine se comprimer contre son buste, mon corps ressentant une toute nouvelle sensation que je n’avais alors, jamais ressentis auparavant pour personne d’autre. Je ne savais pas comment cet homme pouvait me procurer ce genre de sensation mais c’était terriblement plaisant dans tous les cas. « Ais-je le droit … de rester ainsi contre vous ? Je me sens en sécurité contre vous… » Ajoutai-je totalement surprise par moi-même. Je n’aurai jamais cru qu’un jour je puisse etre si proche de quelqu’un de la sorte.
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Sujet: Re: Je t'ai enfin retrouvé... Marvin Sam 5 Jan - 23:40
It's the perfect denial.
Avait-il fait le bon choix ? Mais qu'est-ce qui était bon ou mauvais après tout ? Tout le monde disait que Meredith était une très bonne épouse et mère, ils n'avaient pas idée de ce qu'il avait vécu, peut-être vraiment faire cela à son époux ? Le réduire au silence ? A l'état de légume ? Pourquoi serait-elle une femme bien et lui un malade mental ? Non ! Il n'était pas d'accord. Evohà n'était pas le diable, il le savait, il pouvait le sentir. Elle était restée à ses cotés tout ce temps, et même s'il ne l'avait pas cherché, bien trop occupé à vivre pleinement sa folie, il avait repensé à elle tellement de fois. Maintenant, il la protégerait quoi qu'il arrive, probablement n'avait-il pas conscience de ne pas avoir un physique de boxeur, ce n'était qu'un détail à ses yeux. Bien sur qu'il la protégerait toujours et cela quoi qu'il arrive. C'est alors qu'elle lui confessait avoir manipulé des gens, mais si c'était pour fuir sa mère, pouvait-il lui en vouloir ? Elle était une bonne personne il le sentait, mais personne ne pouvait être parfait, il n'était pas parfait. Alors il lui disait qu'elle n'était pas cet ange du mal, non, elle était à ses yeux différente et c'était tout ce qui importait, l'avis des autres sur son ange ne l'intéressait pas, ils ne pouvaient pas comprendre. Le monde n'avait pas sa façon de penser à lui qui était pour le moins, unique. Marvin caressait avec douceur la peau délicate de la blondinette, c'était si doux et agréable. Il savait qu'il devait arrêter, qu'il n'avait pas le droit de toucher quelqu'un parce qu'il en avait envie... Et pourquoi n'aurait-il pas le droit ? Elle était si jolie, c'était égoïste d'interdire aux gens de toucher sa joue, il avait envie de toucher cette joue, pourquoi ne pourrait-il pas continuer ? Il trouvait cela agréable, il aimait cette douceur sous ses doigts elle avait une peau unique, respirant la lumière et le jeune âge. Pourtant elle était morte non ? Elle n'avait rien d'un cadavre, elle respirait la vie, il aimait ce visage doux, le temps n'avait pas eu le temps de renforcer ses traits et lui il avait l'air tellement fatigué et malmené... Mais il était encore un homme particulièrement plaisant, le temps l'avait quelques peu épargné et lui laissait un physique assez avantageux et ce coté frêle lui donnait un charme unique. Elle était juste parfaite, une magnifique poupée de porcelaine qui valait des millions, elle était cette fraîcheur comme une bouffée d'air qu'il pouvait toucher du bout des doigts et qui lui permettait de se sentir tellement moins malmené... Il se sentait tellement bien, il voulait continuer à caresser cette joue encore et encore, pourquoi n'aurait-il pas le droit de le faire ? S'il lui avait demandé la permission, aurait-elle seulement accepté ? Cela n'est pas une chose qui se demande pas et qui se fait pas. Mais Marvin bravait cet interdit des manières, de la politesse et du savoir vivre, il voulait juste obéir à ses envies et au plaisir.
La belle ne le repoussait pas, elle avait prit sa main et il souriait en la regardant, un silence s'installait mais c'était agréable, il aimait cet instant où le plaisir de toucher une peau si merveilleuse était d'une intensité qu'il n'avait plus connu depuis longtemps. Elle penchait doucement sa tête vers sa main et le sourire de Marvin grandissait devant cet adorable chaton qui venait réclamer ses délicieuses caresses. Comment lui refuser davantage de ses caresses si enfantines mais horriblement déroutantes ? Marshall la sentait s'approcher de lui et poser sa tête contre son épaule, il souriait à ses mots qui venaient troubler cet instant. Oui, ils étaient différents, il en était sûr maintenant ! Il était tellement comblé de joie par ses simples mots, personne n'avait été d'aussi agréable compagnie depuis des lustres... Être ensemble, juste eux... A vrai dire, c'était depuis qu'ils étaient ensemble dans ce misérable endroit qu'il se sentait bien. Il sentait alors la main de la jeune femme se poser sur sa hanche, un contact si envoûtant qu'il fermait doucement les paupières tandis qu'elle s'approchait encore un peu plus de lui en poussant un soupir qui laissait Marvin dans un état assez second, était-il en train de rêver ? Oui c'était certainement ça... Pourquoi une jeune femme serait-elle intéressée par un vieux machin comme lui ? Il se faisait des idées... Il sentait alors la petite poitrine de son amie venir s'écraser contre lui, dieu que c'était attrayant ! La demande de la jeune femme le fit frissonner de tout son être, était-il un pervers ? Il s'en voulait d'avoir de telles pensées vis-à-vis de cette jeune personne qui lui donnait sa confiance, il devait se calmer au plus vite ! « Restez... Vous pouvez rester ici aussi longtemps que vous le voulez. » soufflait-il en glissant ses doigts sous le menton de la jeune femme pour relever son magnifique visage, il la regardait avec tendresse et une envie difficilement dissimuler, oui il voulait oser... Elle pouvait rester aussi longtemps qu'elle le voulait, pour l'éternité si là était son désir, il ne voulait jamais plus sortir de ce placard, il y était trop bien... Il était si bien avec elle... Se mordant doucement la lèvre inférieure il venait caresser sa longue chevelure dorée et s'approchait doucement de son visage de celui de l'ange du mal, il ne faisait aucun geste brusque, il aimait tellement cette tendresse naissante entre eux. Doucement ses lèvres venaient effleurer sa peau si douce, il ne pouvait plus résister à cette envie d'embrasser sa joue, il voulait goûter du bout des lèvres à la finesse de sa peau, Marvin trouvait cela tellement plaisant... Au fond de sa gorge se produisait un son qui exprimait à quel point ce fut un délice, puis il recommençait car la tentation était trop grande et la sensation bien trop plaisante.
« Désolé. » soufflait-il à son oreille après cette série de délicats baisers sur sa joue si exquise durant laquelle il n’avait pas su contenir ses manifestations de plaisir. Il reculait doucement en ouvrant les yeux pour l’admirer encore, diable qu’il s’en voulait d’avoir cédé de la sorte... En réalité, il ne s’en voulait pas tant que ça, car il était à nouveau saisi de cette envie d’apprécier sa peau si merveilleuse de ses lèvres, alors il se mordait faiblement la lèvre pour contenir ce désir de peur de la faire fuir, de peur qu’elle le prenne pour un pervers qui ne pensait qu’à voir ce qu’il se passait sous sa jolie robe... Pourtant, il avait bien envie de voir comment ça se passait... Mais ça n’avait rien à voir ! C’était... Ô dieu ! Il était un pervers ! Il se sentait tellement honteux de lui-même, mais il n’arrivait pas à lutter il fallait qu’elle parte pour qu'il cesse et regagne raison... Mais il ne voulait pas qu’elle s’en aille ! Il avait peur sans elle. Les larmes commençaient alors à lui monter aux yeux qui se mirent à briller de mille feux d’une tristesse intense parce qu’il prenait conscience de n’être qu'un pervers... Il serrait la main gracieuse de la jeune femme tandis que son autre main ayant rejoint son cou parfait s’immobilisée « Croyez-moi... Je suis désolé, je ne voulais pas faire cela. Enfin, Si justement... Je voulais... Je veux... » Murmurait-il d’une voix brisée, une larme coulait le long de son noble visage, son regard tombait vers le sol, qu’il avait honte... Si tout ce temps dans la solitude l’avait conduit à la peur, au moins il en avait été ignorant de sa véritable nature qui était juste ignoblement libidineuse et vicieuse ! Il contenait ses larmes, non il n'avait pas le droit de lui demander sa pitié, alors il relevait son regard azur bordé de larmes et affrontait malgré tout les yeux azuré de la demoiselle « Pardonnez-moi je vous prie, je ne recommencerais pas. » Demandait-il doucement en glissant lentement ses doigts autour de la gorge de la jeune femme puis venait poser sa joue contre celle de la jeune femme tandis que sa main tombait dans son dos pour la guider vers lui, il ne voulait pas qu'elle parte... Marvin n'arrivait plus à se retenir et ses larmes noyaient ses joues, c'était une véritable douleur pour lui que d'admettre ce point dans sa personnalité, ignorant évidement qu'il n'en avait aucune qui soit véritable... Au milieu de ses larmes, il venait déposer encore quelques baisers dans son cou, il se sentait mourir de honte de recommencer à peine quelques secondes après avoir annoncer ne plus le refaire, mais c'était plus fort que lui, alors il se redressait levant les main en pliant les coudes de façon à avoir ses mains de chaque cotés de sa tête, un peu comme un enfant qui vient de faire une bêtise et qui faisait l'innocent. Il la fixait de ses yeux azurs qui avaient cessé de pleurer et laissait place à l'incompréhension la plus totale et une honte intense vis à vis de son propre comportement, mais dans ses yeux brillait le désir de l'embrasser encore. « Mon dieu... Je suis tellement désolé Evohà... Je ne suis qu’un odieux dépravé... » soufflait-il en baissant les yeux, il aurait juste voulu la prendre à nouveau dans ses bras mais il restait paralysé de honte, dieu qu'il aimait la sentir tout contre lui...
Sujet: Re: Je t'ai enfin retrouvé... Marvin Lun 14 Jan - 23:15
« Restez... Vous pouvez rester ici aussi longtemps que vous le voulez. » Hochant la tête sans le quitter du regard une seule seconde, j’avais comme l’impression que l’atmosphère autour de nous changeait, ou alors je me trompais en tout point. Je ne savais pas, mais je restais silencieuse. Sa main caressant alors mes cheveux, je le laissais faire tandis que mes yeux se fermaient sous le bien être de cette caresse. Ses lèvres se rapprochèrent de moi à tel point que je pouvais les sentir sur ma peau. D’abord surprise et figée de par cet acte, je le laissais faire, me laissant alors aller à ce plaisir que je ressentais en moi. Comme des papillonnements, une sorte de bien être, j’avais envie de lui susurrer de continuer tout simplement. Le bruit qu’il se mit à émettre, fit battre mon cœur à la volé. J’avais envie de mourir tant ce que je ressentais me procurer une sensation intense et insoutenable. S’approchant de mon oreille, je laissais échapper un faible petit bruit plus sous le plaisir qu’autre chose. « Désolé. » le son de sa voix au creux de mon Oreille me fit doucement frémir. Il s’excusait, c’était dans un sens assez mignon, non ? Mais je ne lui en voulais pas. Il avait l’air si perdue et si enfantin, qu’on ne pouvait que lui pardonner… Sa main sur mon cou, l’autre tenant ma main, je le laissais faire en lui lançant un regard taquin avant de voir qu’il avait les yeux remplit de larmes. Il n’allait pas… pleurer tout de même ? Il ne fallait pas aller si loin pour si peu… « Croyez-moi... Je suis désolé, je ne voulais pas faire cela. Enfin, Si justement... Je voulais... Je veux... » C’était très contradictoire tout cela, mais il me donnait envie de le pouponner ! Le voir pleurer pour si peu me faisait encore plus de mal qu’autre chose. Je ne voulais pas qu’il se rende mal pour cela, je ne voulais pas qu’il culpabilise pour ce genre de chose. Si je ne l’avais pas repoussé, au fond c’était bien que cela me plaisait non ? Enfin, c’est ce que je supposais… Posant ma main sur sa joue alors qu’il pleurait, je chassais doucement ses larmes essuyant du bout de mes doigts les traces de ses larmes. Je n’aimais pas le voir pleurer, j’avais moi aussi envie de pleurer pour le coup. Il avait l’air fragile, si fragile, comme une petite poupée en porcelaine. Oui voilà c’était cela, il avait l’air d’avoir besoin que l’on s’occupe de lui, alors s’il n’avait personne pour le faire, je le ferais, je m’en sentais capable et je trouvais que l’on s’entendait bien, du moins du peu que l’on se connaissait, ça m’avait l’air tout simplement parfait. « Pardonnez-moi je vous prie, je ne recommencerais pas. »
Souriant doucement à cette phrase, je secouais lentement la tête. Il n’avait pas à prendre autant de pincette avec moi, j’avais l’impression qu’il avait commis le pire crime qui soit, hors ce n’était pas du tout le cas ! Il n’avait pas été odieux, ou forçant envers moi, tout au contraire… Il était juste perdu… « Ne vous inquiétez pas…Si vous le voulez… Alors allez ici, pourquoi me faite-vous cela ? Est-ce parce que je vous plais ? » demandai-je doucement en essayant de relever doucement son visage malgré son regard déjà planté dans le mien. Il avait l’air si petit actuellement… Il pleurait de plus en plus, comme un être incontrôlable, je me sentais si inutile et faible de ne pas pouvoir l’arrêter… J’avais envie de le serrer dans mes bras, mais je n’eus pas le temps de faire quoi que ce soit, qu’il recommençait à embrasser mon cou. Cette fois se fut pire. La réaction de mon corps me fit presque mal, tant c’était plaisant à souhait. Mes jambes tremblaient, mes mains devenaient moites, j’avais envie de pousser un petit cri, comme pour extérioriser ce plaisir qui émanait de moi. Etais-je devenue folle ? Rapidement il cessa relevant ses mains, comme s’il avait fait une bêtise, il avait l’air de culpabiliser le pauvre… « Mon dieu... Je suis tellement désolé Evohà... Je ne suis qu’un odieux dépravé... » Frissonnant faiblement ayant encore la sensation de ses baisers sur ma peau, je me sentis divaguer. J’avais comme une impression de légèreté en moi c’était violent et plaisant. J’avais envie qu’il recommence, je voulais sentir la chair de poule naitre à nouveau sur mon corps, je voulais pouvoir sentir son souffle glisser le long de ma peau, me faire sentir de nouvelles sensations que je ne connaissais pas avant qu’il ne me le fasse. C’était plaisant, terriblement plaisant. Même si cela était incongru et déplacé de par notre lieu et que l’on soit en pleine journée… Je voulais qu’il continue. Je me sentais sale tout de même. N’était-ce pas ce genre de chose que pratiquaient les gens pour se chercher et faire des enfants ? Je voyais l’accouplement comme un simple désir de faire des enfants, comme un marquage d’union. Surement à cause de ma mère et de sa prostitution… J’étais passé à l’extrême de par sa faute, venant à répugner les rapports sexuels. Mais pourtant mon bas ventre remplit de fourmillement comme si j’allais imploser, me disait clairement de m’approcher de lui et d’avancer, de continuer, de découvrir d’autre chose. « hm, hm, ne vous inquiétez pas… » Soufflai-je d’une voix coupée, une voix qui annonçait clairement le plaisir que j’avais pris il y a peu sous ses caresses. Me rapprochant de lui, collant bien mon corps contre le sien, je plongeais alors hésitante ma tête dans son cou, effleurant sa douce peau de mes lèvres avant de remonter vers son oreilles que j’attrapais de mes dents avant de tirer faiblement dessus. J’avais vu ma mère faire de nombreuses fois lorsqu’elle me cachait dans le placard. Elle s’amusait souvent avec les oreilles de ses clients. Frissonnant faiblement, je me mis doucement à rire avant de venir déposer un doux baiser sur sa joue droite avant d’en faire un sur la joue gauche pour qu’il n’y ait pas de jaloux. « Vous êtes un vil homme Marvin, mais j’aime ce petit côté en vous, il m’attire et me procure… De sensations nouvelles et fortes… » soufflai-je tout près de ses lèvres avant de mordre les miennes en lui lançant un regard quelque peu taquin et curieux.
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Sujet: Re: Je t'ai enfin retrouvé... Marvin Ven 18 Jan - 21:30
It's the perfect denial.
Pourquoi n'arrivait-il pas à résister tout simplement ? Il ne la connaissait pas et pourtant il ne pouvait s'empêcher de se sentir particulièrement proche d'elle ! Tout son corps lui hurlait de céder à cette délicieuse tentation qu'elle représentait, mais sa conscience lui disait de ne pas salir cette personne de ses mains vicieuses, il devait lutter mais c'était tellement dur, pourquoi ne le rejetait-elle pas ? Partageait-elle ses envies grandissantes ? Non, c'était stupide. Qui était-il ? Un vieil homme. Elle était tellement belle, fraîche et jeune, c'était ridicule que de croire qu'il pouvait lui plaire, il ne voulait pas gâcher cette belle amitié qui naissaient entre eux, il ne voulait pas la perdre alors qu'ils venaient tout juste de devenir amis. Elle était sa seule amie, la personne la plus importante à ses yeux. Marvin promettait de ne plus lui faire une telle chose, il ne voulait pas qu'elle parte cette idée l'inondait d'une tristesse intense qui accompagnait son effondrement face à sa véritable nature bien trop bestiale et incorrecte. Il ne voulait pas être un mauvais homme, il voulait croire en sa bonne nature mais il devait se rendre à l'évidence... Il pleurait, c'était si simple n'est-ce pas diriez vous ? Pour lui c'était très difficile, toutes ses émotions qui le transperçaient, il n'était pas habitué à celles ci... La douleur, la honte, l'envie, le désir brûlant en son coeur... Elle l'interrogeait sur ses motivations et il continuait de pleurer tellement il avait envie de cette fille, de la prendre dans ses bras de la couvrir de tendre baisers qui témoignait de son affection la plus sincère et la plus profonde, mais c'était allé trop loin, il ne sentait pas les limites qui n'avaient pas de barrières concrète, c'était alors si dur de ne pas les franchir. Il lui avait sauté au cou savourant une fois de plus la douceur de sa peau qui était juste exquise, il aurait voulu ne l'avoir rien que pour lui, rester pour l'éternité dans ce placard avec le privilège de l'avoir à jamais pour lui, que jamais personne ne puisse s'interposer entre eux, un désir si brûlant et intense qu'il sentait que sa tête aller exploser, il devait cesser et c'était ce qu'il avait fait, il se sentait tellement honteux, tellement horrible et monstrueux. Qui était-il finalement ? Il ne le savait, et pour cause Marvin souffrait de troubles du comportement et de l'identité mais finalement cette affection semblait tellement sincère qu'il la gravait en lui, pour la première fois il y aurait quelque chose qui marquerait ce qu'il était : elle.
Il sentait les petits doigts de la jeune femme effacer ses larmes, il aurait voulu qu'elle ne le voie pas ainsi, mais elle semblait tellement douce. Elle ne se moquerait pas de lui, Marvin en était certain, elle était si attentionnée et aimable... Elle lui disait de ne pas s'inquiéter, le ton de sa voix interpellait tout son corps qui tremblait légèrement alors qu'elle se collait encore plus à lui provoquant un long et délicieux frisson tout le long de son dos contre le mur, il se sentait tellement bien avec elle c'était indescriptible. Le souffle tiède de la jeune femme dans son cou lui fit perdre la tête, ses lèvres si délicates caressaient sa peau comme une poésie, il fermait lentement les yeux, ses mains retombaient doucement le long de son corps avant de venir saisir sa taille alors qu'elle jouait avec le lobe de son oreille. Elle riait et Marvin l'observait de ses iris bleus émerveillé de voir tant de beauté dans un sourire si magnifique, oui il rêvait de ses lèvres juste parfaites... Lèvres qu'elle venait déposer sur ses joues avec tendresse le faisant glousser légèrement comme s'il s'agissait de la première fois. Ce n'était pas le cas, mais il avait cette sensation magique qu'il n'avait pas ressentie avec Meredith durant leur nuit de noce, ni même aprés... Mais les mots de la jeune femme le fit cesser immédiatement, non... Il ne voulait pas être ce type d'homme, il ne voulait pas qu'elle pense cela de lui... Mais la suite le troublait encore plus, il ne savait plus vraiment quoi penser et pourtant il avait juste envie de ne plus penser et d'agir selon ses désirs pour son propre plaisir, mais en avait-il le droit ?
« Pensez vous vraiment que je sois une mauvaise personne ? » Soufflait-il tremblant, il voulait croire qu'il était quelqu'un de bien, il voulait croire qu'elle le penserait aussi... Il sentait le souffle de la jeune femme contre son visage et sentait son corps appeler celui de la jeune femme avec violence, il souffrait tellement c'était agréable. Mais Marvin n'arrivait pas à attendre la réponse de la jeune femme pour venir rendre les baisers qu'elle avait déposés sur ses joues, il caressait avec une infinie douceur sa taille si fine et si attirante. Après ses doux baiser il se sentait tellement bien, il acceptait d'être une mauvaise personne si c'était pour elle, si c'était avec elle, si elle l'apprécierait toujours malgré ce qu'il était, oui, il ferait tout ce qu'elle voudrait, il serait tout ce qui lui ferait plaisir. Marvin se sentait capable de tout pour cette jolie princesses aux cheveux d'or, elle lui plaisait tellement, il voulait qu'elle comprenne à quel point il voulait être juste à elle et qu'il pourrait être tout ce qu'elle voudrait tant elle resterait à ses cotés. Pourquoi cette façon de penser ? Marvin songeait que cela était l'amour, puisque Meredith avait toujours voulu le dominer, faire de lui sa chose... Il acceptait que la belle Evohà l'aime et lui fasse toutes ces choses, il acceptait tant que ça serait elle et personne d'autre... L'image qu'il avait de l'amour des femmes envers les hommes était quelque peu étrange, un peu comme toutes ses pensées en générales, mais c'était si logique à ses yeux. S'il en voulait à Meredith, il n'en voudrait pas à cette fille parce qu'il l'avait choisi. « Oui... Vous me plaisez Evohà, je... Je n'arrive pas à lutter contre... Vous. » Il poussait légèrement la jeune femme mais il l'accompagnait dans ce geste, comme si son corps était attaché à celui de la jeune femme, son dos décollait enfin du mur et celui de la jeune femme venait rencontre celui en parallèle. . Marshall glissait ses mains prisonnières entre le mur et le dos de la jeune femme un peu plus bas, encore plus bas... Il empoignait doucement son adorable arrière train en poussant un soupir d’excitation, ses lèvres venaient à nouveau dévorer la peau de son cou, il en voulait tellement plus mais serait-ce permis ? Elle s’était montrée assez entreprenante, il sentait qu’elle le voulait. Il ne savait pas pourquoi, mais c’était la vérité : elle ne le repoussait pas, elle voulait de lui. Il reprenait doucement son souffle et la dévorait cette fois ci du regard et ajoutait dans un souffle « Croyez moi... Je ne suis pas ce genre d’homme, j’ai toujours fait tout ce qu’elle voulait. » Il souffrait rien que d’y repenser, il voyait que la souffrance sur son visage affectait la jeune femme, il en voulait pas que la jolie blonde soit triste par sa faute, alors il lui adressait un doux sourire, oui parce que même s’il avait souffert il semblait que les instants aux cotés de cette nouvelle compagnie effaçaient tout cela... Ses mains quittaient sa proie pour prendre doucement son visage d’une main tandis que l’autre glisser doucement dans ses cheveux, il voulait faire une chose totalement stupide, mais il le voulait tellement, c’était plus qu’une envie... C’était viscéral.
Elle était si belle, si douce, si plaisante et délicieuse. Tout contre lui, il aimait sentir cette jeune femme collée à son être, dans cet endroit que n'importe qui trouverait inapproprié, c'était ici qu'il se sentait bien, en sécurité et heureux. Oui, c'était dans ce ridicule endroit qu'il se sentait le mieux, juste parce qu'elle était là. « Je me sens si bien ici. » caressant doucement sa joue, il passait de cette bête assoiffée du corps de la jeune femme à cette merveilleuse sensation de tendresse et de renaissance. Oui, peut-être que l'évocation de sa femme avait provoqué un déclic dans son cerveau quelque peu lésé qui le faisait comme bien souvent changer de comportement et d'humeur, là étaient les mystères de la médecine. « Me laisseriez vous, vous témoigner à quel point je... » Mais Marvin ne pu attendre de finir de lui demander cette dite autorisation, il s'approchait d'elle et sa voix mourrait au contact de leurs lèvres, un léger effleurement puis il poussait les siennes si fort contre celles de la jolie blonde, il frissonnait de ce doux plaisir instance, baisant doucement sa lèvre supérieure avant d'engager un long baiser où sa langue venait rencontrer celle de la jeune femme, un soupir naissant au fond de sa gorge témoignait à quel point il aimait cela, à quel point il se sentait heureux. Un long baiser qui était à ses yeux bien court, Marvin se sentait comme transporté, comme s'il n'était pas mort : il était en vie. Il se sentait d'ailleurs, plus vivant que jamais. Il ne pouvait qu'être en vie pour qu'un instant soit si merveilleux, un baiser emprunt de tant d'émotion. Et finalement, un premier baiser d'amour... Il n'avait pas conscience de cela, mais ce qu'il ressentait le comblait, n'était-ce pas suffisant ? Détachant doucement ses lèvres de celles de la belle aux cheveux d'or, ses yeux clos semblaient encore rêver de cet instant tandis que ses lèvres brûlaient de ce contact divin.
Sujet: Re: Je t'ai enfin retrouvé... Marvin Lun 28 Jan - 20:16
« Pensez-vous vraiment que je sois une mauvaise personne ? » Cette question me fit doucement sourire. Qui étais-je pour le juger mauvais ? Franchement ? Je serais très mal placée pour le juger de la sorte, ça serait immoral et ça ferait surement rire tous ceux que j’avais arnaqués depuis que j’étais… une fausse prostituée… Posant lentement ma main sur sa joue, je le contemplais en plongeant bien mon regard dans le sien. Douce beauté qu’il était, un brin d’homme fabuleux et intensément énigmatique. « Pas le moins du monde. Vous êtes, vous, vous êtes, unique Marvin… Terriblement unique ! »soufflai-je en lui lançant un regard franchement provocateur mon sourcil se relevant intensifiant mon regard comme pour le rendre fou et le convaincre de mes paroles. Je ne disais que la vérité. Il était peut-être atteint de démence, il n’en était pas moins méchant et je le voyais mal tuer quelqu’un… « Oui... Vous me plaisez Evohà, je... Je n'arrive pas à lutter contre... Vous. » Rougissant faiblement sous ses paroles, tout se déroula à une vitesse inimaginable. Me décollant du mur pour me coller contre lui, je sentis ses mains se poser alors sur… mes fesses ?! Surprise d’un tel geste, je laissais échapper un gémissement d’entre mes lèvres en sentant mon visage s’empourprer de plus en plus. Ce geste était… équivoque. Ne bougeant pas, le laissant faire, je n’avais pas le courage de le repousser. Ce geste me procurait un immense plaisir, c’était la première fois qu’une personne osait me faire ce genre de chose si déplacée. C’était si mal, si vil de sa part, mais j’avais envie qu’il continuer sa vilénie… C’était si déplacé que ça m’excitait comme une puce. N’arrivant à rien dire, je me pinçais les lèvres, le laissant enlever ses mains de lui-même. « Croyez moi... Je ne suis pas ce genre d’homme, j’ai toujours fait tout ce qu’elle voulait. » Ce qu’elle voulait ? J’avais l’impression qu’il était en train de me faire une confidence. De qui parlait-il ? Etait-il marié ? Avait-il une femme ? Peut-être qu’elle était morte ? Non, si elle était morte elle serait elle aussi sur le Bateau… Ou alors elle avait survécut ? Ou alors il parlait tout simplement de sa mère ? Est-ce que sa mère avait été affreuse avec lui ? J’avais l’impression qu’il avait une souffrance en lui. Je n’osais pas poser de question, peut-être que cela pouvait paraitre déplaisant, ou alors déplacé, je ne savais pas que faire. Dans tous les cas, il avait l’air de repenser à un mauvais souvenir. Soupirant faiblement, je plongeai mon regard dans le sien avant de sourire lentement. « Ne pensait plus à elle… Vous êtes là, avec moi en ce moment, alors… Soyez vous-même. D’accord ? » soufflai-je en hochant la tête de façon positive comme pour lui faire comprendre qu’il se devait d’être vraiment soi-même. Le sentant glisser une main dans mes cheveux, je le laissais faire, le scrutant longuement. Ce contact était si plaisant que ça serait totalement idiot de l’empêcher de continuer… « Je me sens si bien ici. » Frissonnant sous ses caresses, je fermais lentement les yeux, comme pour intensifier cela. C’était plaisant, terriblement plaisant de sentir ses doigts sur ma peau. C’était quelque chose que je trouvais fabuleux. C’était la première fois qu’un homme avait le droit de me caresser, s’il savait cela peut-être que ça lui ferait plaisir ? Peut-être qu’il apprécierait de savoir ce genre d’informations ? Devais-je le lui dire tout de suite ? Devais-je lui avouer que c’était la première fois moi aussi que je ressentais le besoin d’être proche d’un homme ? C’était la première fois que nous parlions depuis le jour de notre mort et j’avais l’impression que nous nous connaissions depuis une éternité.
« Me laisseriez-vous, vous témoigner à quel point je... » N’ayant pas le temps de répondre quoi que ce soit, ses lèvres rencontrèrent les miennes dans un mouvement presque précipités. Surprise et sous le choc de ce premier baiser pour moi, je me figeais en sentant une chaleur envahir tout mon corps. Dieu que c’était délectable et fantastique. Mes mains tremblantes, je le laissais faire avant de me rapprocher de lui, comme si je n’étais pas assez proche de lui. Sa langue rencontra rapidement la mienne me laissant totalement morte sur place. Et pourtant je vivais bien le moment. J’avais l’impression que mon cœur allait imploser sous la puissance du désir ressentis à ce moment-là. Ma main se glissant dans ses cheveux sans que je ne puisse me retenir, je lui rendis son baiser sans me faire prier. Délicatement, doucement, avec passion et douceur. Sa langue était chaude et douce, c’était quelque chose d’agréable au toucher. J’avais envie de découvrir bien plus, je voulais qu’il m’embrasse encore et encore. Je voulais sentir ses lèvres contre les miennes, dans le creux de mon cou, sur ma peau. Je voulais véritablement que ce moment dur toujours. Et pourtant, il fut rapidement coupé. Mon souffle totalement saccadé heurtait le sien alors que nos lèvres étaient très proches. Entrouvrant les yeux, je le regardais avant de me mettre sur la pointe des pieds pour l’embrasser doucement à mon tour. Fourrageant ses cheveux de mes deux mains à présent, je me collais à lui mon corps se frottant faiblement contre le sien alors que je tentais de l’embrasser comme lui venait de le faire. Gémissant sous le plaisir imminent en moi, je me mis à trembler avec force. Ma langue se mit à caresser ses lèvres avec lenteur avant de se glisser dans sa bouche pour un baiser passionnant et intense en émotion. Penchant faiblement le visage, nos nez se frottant, ma main se laissa tomber sur sa joue le griffant faiblement sous l’intensité du plaisir ressentit. J’allais définitivement mourir. Si cela n’était que calomnie maintenant c’était sûr et certain ! Mon heure était arrivé, j’allais y laisser la peau. Me laissant retomber sur le plat de mes pieds, le baiser s’interrompit doucement avant que je ne pousse un petit cri en penchant ma tête en arrière sous la chaleur qui me tuait à petit feu. Je sentais toutes les parties de mon corps en éveil, je bouillonnais. Reprenant mes esprits, je m’éventais doucement le visage de ma main avant de rire nerveusement. « Marvin… » soufflai-je en arrivant pas à dire autre chose. Ma main toujours dans ses cheveux, je m’amusais à enlacer ses cheveux dans mon index avant de plonger mon regard dans le sien, le sourire aux lèvres avant de rougir franchement. « C’est… La première fois que j’embrasse un homme. » soufflai-je d’une traite la voix coupé par la timidité et l’émotion. Rougissant encore plus, je lui lançais un regard furtif en envieux avant de rire faiblement et de le prendre dans mes bras pour cacher mon visage dans le creux de son cou. Nous étions toujours dans ce placard, la chaleur augmentait et j’avais l’impression d’être une personne en fuite ou diable sait quoi. C’était plaisant, mais est-ce qu’une fois dehors tout sera normal ? Est-ce que nous devrions oublier ce moment ? J’espérais sincèrement que non…
Elle ne le trouvait pas un homme mauvais, il s'en sentait profondément rassuré et heureux. L'avis de cette femme comptait à ses yeux, c'était un peu comme si tout à coup il ressentait le besoin de lui plaire, que chacun de ses gestes soit approuvés par cette divinité qu'elle était à ses yeux. Elle le qualifiait d'unique, il l'observait quelques secondes indécis. Vraiment ? Savait-elle ce que cela pouvait signifier d'être unique ? Il était différent certes, mais unique il ne savait pas. Pour être unique il fallait que son existence vaille quelque chose, que sa vie ait tout à coup un quelconque sens, une valeur. Il n'était pas sur de valoir quelque chose, il n'était pas sur d'exister vraiment, pouvait-il être unique comme elle ? Il ne savait pas, il voulait la croire. Il devait la croire n'est-ce pas ? Elle savait n'est-ce pas ? Elle savait tout, elle était venue à sa mort, son ange à lui, elle devait savoir. Elle était si extraordinaire, cette femme était juste magique, elle lui plaisait tellement, c'était si dur de résister à tant de charmes, tant de beauté. Il ne pouvait pas lutter, il lui sautait dessus comme un malpropre, il ne comprenait pas son propre comportement, comment pouvait-il poser ses mains sur son adorable fessier ? Ce n'était pas acceptable, ils ne devaient pas faire ça, surtout lui ! Il ne devait pas, mais il le faisait tout de même parce qu'il en avait tellement envie, il voulait obéir à ses pulsions seules, mais la réalité le rattrapait vite et il voyait à quel point il était horrible et pervers. Comme si toutes les bonnes manières que l'on lui avait enseigné s'étaient volatilisées bien qu'il n'en ignorait pas l'existence. Il retournait à cet état bestial qu'il ne voulait être en aucun cas, mais il était bien faible face à elle, bien faible face à ses pulsions et sa folie pure. Son comportement lui rappelait les reproches de Meredith, de sa mère, des mains violentes d'un père qui le secouait pour qu'il se ressaisisse le jour de son mariage. Il se souvenait de cette violence exercée sur sa personne, et ses cris qui déchiraient le calme britannique sans que personne ne vienne le sauver, puis après de longues minutes il s'était calmé, on lui disait être mauvais que s'il voulait devenir quelqu'un de bien il devait l'épouser, on le menaçait d'aller en enfer et on l'accusait de faire du mal à sa famille, il ne voulait rien de tout cela alors il l'avait épousé parce que c'était ce qu'il devait faire pour le bien de tous. Puis toutes ses années auprès d'elle, il avait cette sensation d'être un monstre, il ne comprenait rien. Elle lui faisait l'amour très souvent et le jour où il le lui faisait elle lui disait qu'il l'avait violé. Pourquoi ? Les femmes avaient donc le droit de violer et pas les hommes ? Il ne comprenait pas, mais elle lui en avait voulu, il s'était senti être un monstre jusqu'à ce qu'elle lui pardonne parce qu'il lui avait fait cet enfant qu'elle désirait plus que tout. Les souvenirs de cette vie lui faisaient bien trop de mal, il souffrait et personne ne le voyait... Elle le voyait... Ses mots le firent trembler, elle le voyait... « Vous me voyez... » soufflait-il en caressant sa magnifique chevelure blonde, c'était tellement incroyable, il avait tellement envie de pleurer à nouveau mais de joie cette fois ci.
C'est ainsi qu'il venait l'embrasser, jamais il n'avait ressentie cela. Une telle joie, une telle amitié, un tel... Amour. Il se sentait fiévreux et souffrant, n'était-ce pas cela l'amour ? Il trouvait cela tellement extraordinaire, alors amour ou simple grippe, c'était le plus beau jour de sa vie. Ou plutôt de sa mort. Il goutait d'abords ses lèvres avant de rencontrer sa langue, il lui semblait ne jamais avoir ressentie une chose aussi folle, il sentait son coeur battre à la chamade et son sang jaillir dans ses veines avec une pulsion tellement puissante qu'il sentait ses muscles lui faire mal mais c'était tellement bon. A peine ce fabuleux premier baiser rompu elle glissait ses mains délicates dans ses cheveux pour le faire durer, il gardait les yeux clos oubliant toutes ses souffrances, il n'y avait qu'elle dans son monde à cet instant. Son monde à lui était particulièrement perturbé, il y avait de tout dans son monde à lui : des anges, des gens, des monstres et même parfois des animaux. Mais tout cela avait disparu et ses craintes aussi. Leurs lèvres se détachaient doucement, leurs souffles si proches, il gardait les yeux fermés sous l'effet de ce baiser si magique, sa main dans ses cheveux blonds l'avait littéralement décoiffé mais elle en fit de même avec sa chevelure brune lorsqu'elle l'embrassait à son tour. Le corps frêle de la jeune femme venait se frotter contre le sien lui procurant un plaisir malsain se traduisant par un soupir au fond de sa gorge, elle le rendait fou. La promenade de sa langue sur ses lèvres puis dans sa bouche le fit perdre la tête de plus belle. Puis doucement elle se détachait de lui en le laissant suffoquer de plaisir et d'envie, il ouvrait doucement les yeux tout semblait tellement flou, il restait tout proche d'elle pour admirer encore les traits de son visage si parfaits. Son nom entre ses lèvres prenait un sens à ses yeux azurs, il dessinait lentement un sourire sur ses lèvres, il était heureux, il était bien. Il souffrait du manque d'oxygène dans cet endroit mais il ne voulait pas partir, il était tellement bien. Ils se fixaient et il déposait un baiser sur le coin des lèvres de la jeune femme quand celle-ci lui fit un aveu tout à fait particulier. Elle venait se cacher dans son cou, il fermait les yeux quelques instants, le souffle lui manquait horriblement et parler était un exercice difficile tant bien pour l'un que pour l'autre. Et s'ils mourraient ici, dans ce placard ; asphyxié. Il s'en fichait si c'était avec elle qu'il mourrait encore une fois. Il prenait doucement son visage entre ses doigts pour la forcer à le regarder à nouveau, sa seconde main restait elle immobile sur sa hanche « J'ai l'impression que c'est la première fois aussi... » Il ne la quittait pas du regard, il respirait encore un peu avant de poursuivre « Je n'ai jamais ressenti tout ça... Je me sens... Libre. » Libre d'aimer... Il l'embrassait à nouveau à ses mots avec fougue, un peu comme si cela lui avait horriblement manqué, comme s'ils ne s'étaient pas embrassés depuis des jours même plus, comme s'il avait besoin de l'embrasser pour survivre. Un besoin vital tellement profond et sincère. Sa langue caressait celle de la jeune femme qui était tellement douce et agréable, sa langue claquait au palet de la jeune femme et son corps la réclamait toute entière en la toisant, il se sentait tout excité mais si cette fille n'avait jamais embrassé d'homme cela voulait dire que... Le baiser se rompait assez brutalement, il se sentait horriblement fiévreux et pour une fois sa logique s'avérait être correcte dans le monde "normal" : elle était vierge et il la salissait. « Mademoiselle... Il faut cesser. » soufflait-il dans une souffrance viscérale, il n'en avait pas envie, mais il le fallait n'est-ce pas ? Il n'avait pas le droit de lui prendre une chose si précieuse, il ne pouvait pas prendre ce droit. Il lui avait volé son premier baiser, il avait tellement honte ; mais au fond il en était ravi et recommencerait avec plaisir si c'était à refaire. C'était une torture. Il ne voulait pas qu'elle s'en aille, c'était tellement merveilleux, il ne voulait pas ce qu'il disait au fond de lui. Est-ce que ce placard pouvait échapper à toutes les règles du monde extérieur ? Est-ce que cet endroit leur permettait de faire ses choses là ? Il baissait doucement les yeux en se mordant la lèvre inférieure « Pourquoi vous me l'avez donné à moi ce baiser ? » demandait-il en caressant encore sa chevelure blonde si douce sans la regarder à nouveau, il ne comprenait pas. Lui il l'aimait, mais elle ? L'amour ne voulait pas que seul l'un des deux aime l'autre ? Meredith l'avait aimé et pas lui, maintenant c'était à son tour d'aimer sans être aimé. Non ? Il ne comprenait plus rien...
Sujet: Re: Je t'ai enfin retrouvé... Marvin Ven 15 Fév - 12:04
« J'ai l'impression que c'est la première fois aussi... » Souriant doucement, je plongeais mon regard dans le sien avant de sourire encore plus. « Je n'ai jamais ressenti tout ça... Je me sens... Libre. » Libre ? Je ne connaissais rien de sa vie, tout comme il ne connaissait rien de la mienne… Il n’avait pas l’air d’avoir saisie le sens de ma phrase, et je ne lui en voulais pas le moins du monde… Je me demandais quel genre de vie il avait mené jusqu’à présent pour pouvoir enfin ressentir une once de liberté en m’embrassant. Est-ce que ses anciennes conquêtes étaient… Différente ? Je me demandais bien. Avait-il été marié ? De notre temps, les gens se mariaient d’ailleurs très jeune. A mon âge, je devrais l’être… N’ayant pas le temps de répondre quoi que ce soit, je sentis ses lèvres se plaquer contre les miennes, pour m’embrasser alors franchement et passionnément. Soupirant longuement, je portais ma main à sa joue, la caressant faiblement, alors que nos langues se rencontraient, s’entremêlaient, se caressait, se découvrant, avec envie et délectation. Ce baiser me fit frissonner de tout mon être, il était plaisant et parfait. Mais fut rapidement coupait. Tout aussi rapidement qu’il l’avait provoqué, d’ailleurs. « Mademoiselle... Il faut cesser. » Haussant un sourcil, je le regardais sans trop comprendre pour le coup. Il fallait cesser quoi ? De s’embrasser ? Car il avait compris ma phrase ? C’était tout de même… Ce n’était pas non plus une honte, de plus nous étions coincés ici, alors même si je ne faisais que vingt ans, il faudrait bien un jour de toute façon, que je passe le cap non ? Dans le sens ou ne vieillissant plus, j’avais tout de même le droit au bonheur et à l’amour non ? Sentant sa main dans mes cheveux, je relevais le regard, alors que lui baissait la tête. Pourquoi ? Il avait honte de m’avoir embrassé ? Il avait peur que je puisse lui en vouloir ? Pas le moins du monde pourtant… « Pourquoi vous me l'avez donné à moi ce baiser ? » Rougissant à cette question inattendue enfin, pas tant que cela, je me sentis tout à coup mal à l’aise. Pourquoi il demandait cela ? Il avait une logique imparable, étant vierge il allait de soi que c’était mon premier baiser aussi… Enfin ça aurait pu ne pas être le cas aussi… J’avais surtout de la chance de ne pas être tombée sur des hommes bien trop entreprenants avant que je ne les drogues… J’avais toujours eu la chance de choisir des bons hommes assez courtois et discret pour attendre d’être dans une chambre avant de se faire plus ou moins insistant… Un petit verre et hop dodo… Passant brièvement ma langue sur mes lèvres, je baisais la tête à mon tour, ne sachant pas trop quoi dire. Dans le sens où c’était tout de même une conversation un peu… Puis dans un placard, cela faisait tout de même bizarre, non ? Passant brièvement ma main sur son torse, je me collais un peu plus à lui avant de poser ma joue sur son épaule, plus pour me cacher qu’autre chose. Ce contact était plaisant ceci dit, mais tout de même… Je ne voulais pas non plus qu’il puisse me voir devenir telle une tomate et qu’il puisse penser que je voulais cesser toute la conversation et que l’on se sépare sur ce genre de note. « Parce que vous me plaisez… ? » soufflai-je plus sur le ton d’une question qu’autre chose. Non pas que je ne sois pas sur de moi, au contraire même, mais j’étais tellement anxieuse et mon cœur battez si vite… Depuis ce fameux jour, le jour de notre mort, ou je l’avais vu par terre, mourant, je n’avais eu d’yeux que pour lui. Pourquoi ? Je ne saurai le dire, ni l’expliquer d’ailleurs… Glissant ma main dans ses cheveux j’inspirai longuement avant de fermer les yeux. J’étais bien là, dans ses bras, comme si de rien était. Mon cœur se calmait peu à peu, étant habituée à la proximité dont nous faisions face. Est-ce que quelque chose allait se passer à présent entre nous ? Dans le sens ou… Est-ce que nous nous reverrions ? Est-ce que nous pourrions aller plus loin ? Avoir une sorte de futur ? Le fait que nous soyons morts et coincé ici, me plaisait au final. Parce que ça m’avait permis de retrouver un homme, cet homme avec qui j’étais morte ce fameux jour. « Et vous ? Pourquoi m’avez-vous embrassé ? » demandai-je soudainement curieuse de savoir pourquoi il avait voulu m’embrasser. Est-ce que c’était purement physique pour lui, ou parce que je lui plaisais un minimum et qu’il ressentait le besoin d’être près de moi ? Je voulais savoir vers quoi je m’aventurai tout de même…
Elle lui donnait à lui ce premier baiser ? Que devait-il faire ? Et lui avait-elle vraiment donné ? Ne le lui avait-il pas tout simplement dérobé ! Il se sentait honteux mais il n’arrivait pas à regretter pleinement son geste. Il n’était qu’un débauché voila tout ! Marvin se sentait assez mal, suffoquant par le manque d’oxygène on pouvait ajouter désormais le poids de la honte. Mais ce baiser qu’elle lui avait rendu, c’était son choix libre et éclairé n’est-ce pas ? Alors, il ne devait pas avoir honte d’avoir fait le premier pas ? Mais est-ce qu’il avait le droit de faire ce genre de chose, il avait ; comme tous les matins jeté son alliance par la fenêtre, mais celle-ci revenait inlassablement à son doigts chaque matin pour le tourmenter un peu plus encore et lui dire qu’il appartenait à une autre femme. Un petit silence se marquait, elle baissait la tête. Est-ce qu’elle avait honte ? Avait-elle seulement conscience de l’âge qu’il avait, elle ne pouvait pas être attiré par lui, ce serait complètement stupides ! Les jeunes gens aiment les jeunes personnes. Elle pourrait être sa fille ! C’était tout de même assez choquant dans le fond non ? Pourtant, il n’arrivait pas à être scandalisé par ce fait, il n’y arrivait pas parce qu’il ne comprenait pas les chiffres. Il ne comprenait pas pourquoi il parce que près de vingt chiffres les séparés il n’aurait pas le droit de l’embrasser si le cœur lui en disait. Elle n’était pas une enfant ! Ou alors elle était vraiment en avance sur son temps... Ses doigts caressaient sa chevelure avec douceur, il voulait tellement en savoir plus sur elle. Elle était à ses yeux tout à fait exceptionnelle. Etait-ce possible qu’une personne soit aussi intéressante ? Et bien, il le croyait maintenant. La main de la jeune femme effleurait son torse avant qu’elle ne vienne se coller à lui, il fermait doucement les yeux trouvant cela absolument agréable. Cette proximité, cette douceur... Il avait cette douce sensation d’être dans un rêve tout à fait merveilleux. Il continuait à caresser ses cheveux d’une main légère tandis que l’autre main glissait dans son dos d’une caresse plus douce qu’un nuage. Les mots qu’elle soufflait le fit légèrement sourire mais elle n’en vu rien. Vraiment ? Il lui plaisait ? C’était si étrange et pourtant l’idée de plaire, du moins encore un peu était assez étrange à ces yeux. Lorsqu’il voyait tous ces gentlemen, il se sentait juste ridicule physiquement. Trop mince, trop fragile, trop tout... Les doigts de la jeune femme glissaient dans sa chevelure et il penchait doucement la tête pour toucher celle de la jeune femme, baissant un peu le menton pour déposer sur son front un léger et tendre baiser.
Elle l’interrogeait à son tour. Il restait d’abords silencieux, n’osant vraiment dire ce qu’il pensait, pourtant on pouvait clairement sentir que les mots n’attendaient qu’à sortir. « Je... » Il relevait doucement le visage de la jeune femme pour qu’elle le regarde, il voulait admirer la beauté de ses yeux azurs, elle était tellement magnifique. Comment pouvait-il exprimer toutes ces choses ? Il ne pouvait pas... Les mots se mélangeaient, il y en avait trop à dire. « Parce que... » Il capturait à nouveau les lèvres de la belle entre les siennes, c’était doux puis doucement ce baiser tendre se transformait en expression de sa passion dévorante pour cette fille si extraordinaire. Il lui semblait oublier tout autour, sa femme, sa fille, ses devoirs, sa tristesse, la peur viscérale qui l’avait poussé à se retrouver dans ce placard. Il voulait juste rester avec elle, ici dans ce misérable placard où rien d’autre n’existait qu’eux même. Il ne devait pas lui sauter dessus n’est-ce pas ? Elle n’était certainement pas prête à s’offrir à lui ? Pourtant, il avait vraiment envie de lui montrer à quel point elle pouvait lui plaire, l’intriguer et l’attirer. Elle était si plaisante, mais ce qui le poussait avant tout c’était cette gentillesse qui était encrée dans sa voix, ses gestes et ses mots... Ce baiser était si divin, mais à bout de souffle il se devait bien de libérer cette langue délicieuse et emplir ses poumons de cet air bouillant qu’il y avait dans cet espace clos. « Parce que vous me croyez... Vous... Vous me voyez... Et... Je... Voulais vous témoigner à quel point je vous... Apprécie... » Aimer aurait été le verbe le plus adéquate, mais il avait un peu peur de dire ces mots là... Il pinçait doucement ses lèvres en contemplant ce magnifique visage, il lui disait alors d’un ton tout à fait tendre et sincère « Vous êtes aussi la plus belle femme que j’ai pu voir de toute ma vie... » il caressait doucement sa joue, sa peau était si douce et délicate. Peut être devait-elle penser qu’il avait vu beaucoup de femme d’aussi près vu son âge, mais elle n’était que la troisième sans compter sa mère. Est-ce qu’elle le croirait ou penserait à de simples flatteries ? Peu importe, il ne mentait pas, il ne savait pas le faire. Il n’était que pure sincérité et ceux qui en doutaient ne le connaissaient pas, mais peu de monde le connaissait. Mais il voulait croire qu’elle comprenait tout ce qu’il disait, jusque là elle avait compris n’est-ce pas ? Il espérait alors qu’elle ne mentait pas. « Vous avez entendu ? » soufflait-il inquiet comme s’il y avait eut une explosion.
Sujet: Re: Je t'ai enfin retrouvé... Marvin Ven 8 Mar - 10:25
« Je... » Je … ? Il avait l’air de vouloir dire quelque chose, et surement quelque chose de profond. Pour hésiter de la sorte de toute façon, il fallait que ça soit quelque chose qui lui demande beaucoup de courage. Me relevant e visage, je le laissais faire en plongeant mon regard dans le sien, océan et parfait. « Parce que... » Sans même me laisser le temps de comprendre, il plongea ses lèvres contre les miennes pour m’embrasser alors avec envie. Le laissant faire, je répondis à son baiser, tout en frissonnant contre lui. Ses lèvres étaient douces, elles étaient exquises et parfaite à caresser. J’avais l’impression qu’il me disait je t’aime. Oui c’était cette impression que j’avais en l’embrassant ou du moins pendant qu’il m’embrassait. Nos langues se rencontrant j’en oubliais presque de respirer. Je voulais moi aussi lui faire comprendre ce que je ressentais à travers ce baiser. Mais je ne pouvais pas faire mieux que lui pour ce coup-là. Je n’étais pas habituée à embrasser, je n’étais pas une experte, je découvrais tout juste et j’espérais sincèrement pouvoir lui faire comprendre que j’aimais. Nos lèvres se séparant, je repris doucement mon souffle, mon cœur s’emballant férocement dans ma cage thoracique, tambourinant au maximum en moi. « Parce que vous me croyez... Vous... Vous me voyez... Et... Je... Voulais vous témoigner à quel point je vous... Apprécie... » Souriant doucement, je le regardais sans rien dire, il avait l’air de ne pas savoir quoi dire et d’être un peu… perdu dans ses paroles. Il ne devait pas se torturer l’esprit de la sorte. Non, au contraire, il devait simplement laisser parler son esprit et ses actes, je n’allais pas lui en vouloir s’il m’embrassait plus que de raisons. « Vous êtes aussi la plus belle femme que j’ai pu voir de toute ma vie... » La plus belle ? Ça par contre, je n’y croyais pas trop. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il avait surement le double de mon âge, ou pas loin et que… qu’il avait dû en voir des femmes, il ne pouvait tout de même pas affirmer que j’étais la plus belle si facilement non ? Je ne le concevais pas de la sorte. C’était... ça me faisait plaisir oui, mais… J’avais beaucoup de mal à y croire. Passant brièvement ma langue sur mes lèvres, je plongeais mon regard dans le sien avant d’hocher simplement la tête. « Comment ne pourrais-je pas vous croire ? Marvin… Vous êtes comme vous êtes et je suis comme je suis, moi, je vous accepte tel quel, pourquoi je serais mauvaise au point de ne pas vous aimer de la sorte ? Vous êtes de bonne compagnie, vous êtes agréable et gentil, adorable et protecteur, vous êtes un petit ange… » soufflai-je doucement en déposant un doux baiser sur ses lèvres.
« Mais ne dite pas de sottise… la plus belle femme ? Voyons Marvin, je ne suis qu’une enfant sortant à peine de l’adolescence… Je suis sûre que vous avez vu bon nombres de femme bien plus belle que moi… Je suis loin d’être… Une femme plaisante à regarder. » murmurai-je doucement en souriant faiblement. Je n’étais pas une personne des plus pulpeuse, j’étais même très mince comparé aux femmes qui se portaient plutôt bien et avaient de belles formes contrairement à moi. Puis que serait une femme si elle ne contredisait pas un homme qui la complimentait ? On se le demande bien… C’était dans la nature des choses. On voulait être complimenté, mais une fois qu’on avait le compliment on réfutait les idéaux proposé et énoncé… « Vous avez entendu ? » Entendu quoi ? Fronçant les sourcils, je tendis les oreilles comme si quelque chose allait subvenir et nous faire peur. Mais rien… Non, il n’y avait rien, c’était surement son imagination. Etait-il fou ? Il était atteint de démence, au point d’entendre même des bruits ? Tournant faiblement le visage vers la sortie du placard, j’ouvris doucement la porte pour voir tout de même si personne ne s’y trouvait. Mais bizarrement il n’y avait personne. Ou alors elle savait se montrer invisible. Souriant faiblement, je tournais mon regard vers Marvin avant de poser ma main sur sa joue. Le pauvre, ça ne devait pas être facile tous les jours de vivre ainsi tout de même. Il devait certes être habitué, mais ça ne devait pas être pour autant quelque chose de facile à gérer et contrôler. Me pinçant les lèvres je me tournais complètement vers lui avant de sourire doucement. « Il n’y a personne Marvin. Nous sommes seuls, ne vous inquiétez pas, il ne nous arrivera rien ici. Vous le savez n’est-ce pas ? » Demandai-je en caressant ses joues, passant mes pouces sur ses lèvres avant d’exploiter entièrement son visage du bout de mes doigts. Je voulais le rassurer, je voulais qu’il chasse ses peurs, ou bien même cette idée qu’il y avait du bruit, alors qu’il n’y en avait pas. Inspirant doucement, je passais mes bras autour de sa nuque en souriant faiblement. Ces gestes me paraissais si facile, si simple, comme si j’avais fait ça toute ma vie, alors que pas du tout. Je ne me forçais pas, je ne réfléchissais pas, il me rendait moi-même tout simplement. « Voulez-vous que l’on aille ailleurs ? Que l’on se promène ? Si vous ne vous sentez plus en sécurité dans ce placard, nous pouvons visiter un autre placard ? Je suis sûre que l’on trouvera même de plus grand placard et d’autre bien plus confortable ? » demandai-je doucement en tirant faiblement ses cheveux en arrière, dégageant alors son front en souriant un peu plus.
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Sujet: Re: Je t'ai enfin retrouvé... Marvin Ven 22 Mar - 21:50
It's the perfect denial.
Les mots ne venaient pas. Pourtant c'était si simple, tous ces mots. Il voulait lui dire qu'il l'aimait. Le croirait-elle ? Ils ne se connaissaient que très peu, mais il était fou. Et à présent il était fou d'elle. Il aurait juste voulu lui dire, mais il n'y arrivait pas. Alors il venait l'embrasser, ses lèvres si douces, il était tellement bien auprès d'elle, il voulait que ça dure l'éternité. Il aimait tellement l'embrasser, elle avait ce gout sucré que sa femme n'avait pas, il y avait cette magie autour d'elle et il était juste séduit par celle-ci. Elle l'avait envouté, mais il ne lui en voulait pas de sa sorcellerie. Au contraire, cela lui plaisait grandement. Marvin ne le quittait pas du regard tentant de mettre des mots sur ce qu'il ressentait. Il essayait, c'était si maladroit. Ce n'était pas si évident que ça la liberté de penser et de parler, c'était tout un apprentissage auquel il n'avait pas songé. Elle lui promettait de le croire, il souriait conquit par cette jolie blonde. Une pluie de compliment s'abattait sur lui et un immense sourire ornait son visage d'ange, il se laissait embrasser apaisé par les mots de la jeune femme avant de souffler « C'est vous l'ange... » qu'il aimait ses yeux si bleus, si beaux. Il avait l'impression de pouvoir si noyer sans peur, c'était si agréable et il n'avait pas envie que l'on vienne le repêcher, il y était tellement bien. Il l'aimait, c'était fou et il adorait cela. Elle ne le croyait pas cependant, elle se dénigrait. Pourtant elle était belle et si magnifique à ses yeux. Il ne devait pas exister une personne qui puisse être plus ravissante que cette jeune personne, c'était impossible. Elle était merveilleusement sublime. « Ce n'est pas une sottise... » soufflait-il avec un ton de tristesse enfantine, il ajoutait « Vous êtes magnifique. Vous savez... Là où j'étais je ne sortais jamais. Ou... Elle était toujours là, je regardais par terre parce que c'était ce qu'elle voulait... Vous êtes la plus belle de toutes. Et je m'en fiche des normes de ce monde, je n'y comprends rien. Pour moi, c'est votre beauté la plus appréciable de toute... » Une larme coulait le long de sa joue, les souvenirs si douloureux, mais ce qui lui faisait le plus de mal, c'était de penser qu'elle ne le croyait pas. C'était pourtant la vérité, la vérité faisait souffrir ; il s'en rendait compte à présent. Il décrivait Meredith comme le diable, pourtant avait toujours été là pour lui, peut-être pas de la bonne façon. Mais elle ne l'avait jamais abandonné. Il n'avait pas conscience des sacrifices qu'elle eut fait pour lui, les souffrances qu'elle avait enduré par amour, ils avaient souffert ensemble sans qu'il ne voit rien autour de lui, il croyait que cela aurait pu être différent. Marvin n'avait jamais douté de l'amour de sa femme, mais il n'avait jamais prit la peine d'essayer de l'aimer ou de comprendre, il n'en avait pas eu l'instinct, pourtant au fond de lui s'il cherchait vraiment il aurait un peu d'affection pour la mère de cet enfant qu'il tant aimé sans s'en rendre compte. Il avait besoin qu'Evoha le croit. Il se sentait angoissé à l'idée qu'elle le prenne pour un fou.
Cette angoisse le poussait à entendre des bruits qui le mirent en alerte. Elle regardait par la porte du placard et il sentait son angoisse augmenter brutalisement, c'est alors qu'elle se tournait vers lui avec cet adorable sourire. Il sentait ces petits doigts sur sa joue, une caresse si apaisante tout comme cette voix angélique. Personne ? Vraiment ? Il voulait tellement la croire et ce fut ce qu'il fit. Marvin laissait la belle l'enlacer, en fait il adorait cela. C'est alors qu'elle lui proposait d'aller ailleurs, dans un autre placard. Il se laissait coiffer par la jeune femme, plongeant son regard dans les magnifiques yeux de la jeune femme « J'ai vraiment entendu quelque chose vous savez... » soufflait-il en fermant les yeux pour savourer cette délicieuse caresse sur sa joue, c'était tellement agréable et doux. Marvin ne pouvait plus se passer d'elle ; il ne voulait pas se passer d'elle, de sa douceur si naturelle. Il adorait tout cela. Il ouvrait lentement les yeux pour poser ses mains sur celle de la jeune femme et caresser sa peau si délicate du bout des doigts avant de lui demander « Et vous ? Souhaitez-vous aller ailleurs ? Allez-vous partir ou rester auprès de moi si nous sortions ? Ne pensez-vous pas qu'ils vont nous retrouver si nous sortons ? Est-ce que vous êtes sur que nous ne risquerons rien en dehors de ce placard ? J'ai vraiment entendu quelque chose vous savez... » Doucement il fermait les yeux, se sentant perdu et anxieux. Il ne voulait pas partir s'il ne pourrait plus la revoir après, il ne voulait pas la perdre maintenant qu'il l'aimait. Oui, cela lui briserait le coeur qu'elle s'en aille, il ne l'oublierait jamais. Elle était tellement extraordinaire. Il ne savait pas vraiment s'il méritait de l'aimer, mais il s'en fichait. L'homme ne voulait plus écouter les règles, il voulait faire ce dont il avait envie sans se demander si c'était bien ou mal, permis ou non. Il voulait vivre et respirer. « Promettez moi que l'on se reverra... Quoi qu'il arrive, je voudrais vous revoir. Promettez-moi que je ne vais pas ouvrir les yeux loin d'ici et que vous auriez disparue... » sa voix était brisée par l'émotion. Il avait peur de la perdre, peur qu'il ouvre les yeux et soit encore dans cette salle à manger face à cette assiette incessamment pleine à se demander ce qu'il faisait là, à se demander à quand remontait son dernier souvenir le plus précis, mais tout semblait flou. Rien n'avait de chronologie et de logique. Il y avait juste elle, et cela semblait suffisant à ses yeux si elle restait.
Sujet: Re: Je t'ai enfin retrouvé... Marvin Dim 14 Avr - 12:24
« Ce n'est pas une sottise... » Rougissant faiblement, je me pinçais délicatement les lèvres. « Vous êtes magnifique. Vous savez... Là où j'étais je ne sortais jamais. Ou... Elle était toujours là, je regardais par terre parce que c'était ce qu'elle voulait... Vous êtes la plus belle de toutes. Et je m'en fiche des normes de ce monde, je n'y comprends rien. Pour moi, c'est votre beauté la plus appréciable de toute... » Il pleurait, et je ne comprenais pas trop pourquoi. Il avait eu l’air d’avoir souffert. Quelqu’un, de préférence, une femme l’avait mal traité ? Lui avait obligé à rester là à regarder le sol ? Etait-ce sa femme ? Sa sœur ? Qui donc ? Je me le demandais bien. C’était horrible, et affreux en soi. Pourquoi le réduire à regarder au sol, comme s’il était un monstre, comme si croiser son regard pouvait effrayer des gens… Il était ce qu’il était, qui de nous deux était le plus normal ? S’il faut c’était lui, et c’était moi la détraquée ! Qu’est-ce que la normalité au fond hein ? Le pauvre, j’espérais que maintenant tout allait bien pour lui. Ça m’en avait l’air. « Avec moi, vous ne regarderez pas le sol… Regardez les gens droit dans les yeux et faite ce que bon vous semble ! Si je suis belle à vos yeux, alors cela me plait… Tant que vous me trouvez belle, je sourirais… Ne cessez jamais d’accord ? » Demandai-je doucement en déposant un baiser sur sa joue en essuyant ses larmes. Je n’aimais pas le voir pleurer. C’était poignant et frustrant. Par la suite, il m’annonça qu’il avait entendu un bruit, mais pour ma part je n’avais rien entendu, je lui en fis part, en annonçant alors que nous étions seuls. Oui nous l’étions. « J'ai vraiment entendu quelque chose vous savez... » Inspirant longuement, j’hochais la tête doucement en continuant de caresser sa joue. Il n’y avait eu aucun bruit, mais si lui, l’avait entendu alors il l’avait entendu, ou plus précisément imaginé. Est-ce que je devais rentrer dans sa folie et lui faire croire que j’avais moi-même entendu un bruit ? Je ne voulais pas. Je ne voulais pas lui mentir, je voulais être sincère avec lui. J’en faisais déjà beaucoup en m’enfermant dans ce placard avec lui… Il ne fallait pas non plus trop m’en demander… « Et vous ? Souhaitez-vous aller ailleurs ? Allez-vous partir ou rester auprès de moi si nous sortions ? Ne pensez-vous pas qu'ils vont nous retrouver si nous sortons ? Est-ce que vous êtes sûr que nous ne risquerons rien en dehors de ce placard ? J'ai vraiment entendu quelque chose vous savez... » Il avait peur et il était clair que ce n’était pas le moment pour sortir de ce placard. Si nous le faisions arriverai-je à le rassurer ? Je n’allais pas partir en courant loin de lui, non, je n’en voyais pas l’utilité d’ailleurs. Je voulais bien rester avec lui pour le restant de la journée moi. Enfin, ça n’était pas déplaisant. Je n’avais que cela à faire et puis la présence de Marvin me plaisait bien moi… Souriant faiblement, je caressais lentement ses cheveux en soupirant faiblement. « Je ne partirai pas. Je proposais simplement de changer d’endroit. Mais si vous n’êtes pas à l’aise, alors nous allons rester ici. Cela vous plait-il ? » Murmurai-je doucement sans le quitter du regard un seul instant. Je voulais le rassurer, je ne voulais pas le laisser dans sa peur. Non, au contraire même… « Promettez moi que l'on se reverra... Quoi qu'il arrive, je voudrais vous revoir. Promettez-moi que je ne vais pas ouvrir les yeux loin d'ici et que vous auriez disparue... » Plongeant mon regard dans le sien, je le regardais, le contemplais, l’admirais. Marvin était quelqu’un de magique, de bau, de doux, quelqu’un de bienveillant, de sensible à mes yeux. Il était perdu, dérangé, il était un enfant, oui, comme un enfant, il avait besoin d’attention et d’amour, il avait besoin de câlin et de joie. Il avait besoin que l’on s’occupe de lui, et je ferai cela pour lui si cela était nécessaire. Ses baisers, ses lèvres, sa langue, sa peau, tout me rendait heureuse, et ravivait une flamme en moi qui, je trouvais inexplicable. Je ne me posais pas de question, j’agissais, simplement, et je n’allais pas l’abandonner comme une pauvre garce comme une pauvre femme sans cœur et sans sentiment. Non, je n’étais pas ce genre de femme et ne le serait jamais. Il m’avait capturé, il m’avait émue, il m’avait envouté, je laisserai donc le charme s’opérer encore et encore. Bloqué ici, sans issue possible, je préférais alors, rester auprès d’un homme qui me plaisait et me rendait heureuse, que de rester seule. Je l’avais cherché, j’avais pleuré, je l’avais rendu heureux lors de notre mort. Tout ce qui comptait, c’était qu’à présent, nous soyons enfin réunis. « Je vous le promet… Nous nous reverrons, plein de fois même ! Nous nous verrons tous les jours si vous le souhaitez. Je ne disparaitrais pas loin de vous. Je peux même vous dire ou je loge si vous le souhaitez, pour que l’on se voie autant que possible. » soufflai-je doucement en posant ma main sur sa joue tout en le caressant lentement. Etait-ce déplacé, pour une jeune femme comme moi de lui dire ou je logeai ? N’étais-ce pas une sorte d’invitation ? Rougissant faiblement, je préférais taire mes pensées. Evohà, tu perds la tête !
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Sujet: Re: Je t'ai enfin retrouvé... Marvin Ven 26 Avr - 14:32
It's the perfect denial.
Elle lui disait de ne pas regarder le sol en sa présence, qu'il pouvait affronter le regard des autres. Si Marvin n'avait que rarement plongeait ses yeux bleus magnifiques dans celui d'autrui, il avait senti le poids de leur regard sur lui durant tout ce temps. Et maintenant, il pouvait les voir. Et ce qu'il voyait n'était en rien bénéfique à ses yeux, les gens le dévisageaient, les gens étaient froids et cruels. Mais elle, elle avait des yeux bleus si magnifiques, tellement sincères. Il sentait qu'elle ne se moquait pas de lui, elle le regardait avec cette douceur et cette chaleur qui lui réchauffait le coeur. Avait-il conscience qu'il était en train de tomber sous le charme de la jeune femme ? Pas tout à fait, il trouvait cela agréable et préférait se poser le moins de questions possibles, aussi difficile que cela soit. Faire ce que bon lui semblait ? Comme l'embrasser, la prendre contre lui de la sorte, se sentir tout simplement bien et heureux... N'était-ce pas là une ambition étrange ? Il ne savait pas, il en avait juste envie, mais cela serait-c réalisable ? Il ne savait pas, il pouvait juste espérer... Bien sur qu'il la trouvait belle, radieuse et tout simplement parfaite. Oui, elle était l'image de la femme parfaite qu'il avait pu se faire, depuis quand ? Depuis qu'il l'avait rencontré, il avait décidé qu'elle le serait. C'était comme cela, on ne pouvait rien y faire, pas même lui. Elle séchait ses larmes et il acceptait de rester comme il l'était, de toute façon il n'avait jamais sût être autre, être ce que l'on avait espéré de lui... Non, il ne voulait pas partir d'ici, il voulait rester là, car il s'y sentait étrangement en sécurité. Il se laissait caresser les cheveux sans rien dire, la fixant avec toute sa peur, elle devait le trouver faible n'est-ce pas ? Elle semblait bien plus courageuse que lui... Elle devait avoir hâte de s'en aller d'ici n'est-ce pas ? Pourtant, il la croyait lorsqu'elle disait qu'elle ne partirait pas, alors il ressentait ce besoin fou de la revoir encore... Plus tard... « Oui... » cela lui plaisait, il voulait rester là, avec elle. Il ne savait pas depuis combien de temps ils étaient là, mais il ne désirait pas partir. L'homme lui demandait alors que lui promette certaines choses, si aux yeux de certaines personnes les promesses n'engageaient à rien, à ses yeux les promesses respectaient leur définition. Elle promettait. L'homme souriait faiblement, oui, il espérait bien la revoir encore et encore ! Doucement elle caressait sa joue et il se sentait apaisé. Elle rougissait de l'avoir invité dans sa suite, il souriait faiblement. Elle était si belle, comment pourrait-elle être intéressée par un vieil homme comme lui ? Probablement Meredith aurait rit, mais lui, il voulait y croire. Parce que cette jeune personne l'intéressait tout à fait et qu'il ne voulait pas écouter les règles. « Je voudrais vous voir aussi souvent que cela est possible... » soufflait-il d'une voix douce en caressant la main de la jolie blonde posée sur sa joue, lentement il posait sa seconde main sur la joue de la jeune femme dessinant un sourire fasciné sur ses lèvres « Cette promesse est très importante à mes yeux Evoha... » ajoutait-il faiblement avant d'approcher à nouveau son visage de celui de la jeune femme pour venir embrasser ses lèvres si délicieuses. Comment avait-il pu vivre sans ce goût divin sur ses lèvres ? Soupirant faiblement, il laissait sa main glisser sur le cou délicat de la belle suivi de près de ses lèvres qui avaient un appétit féroce d'elle. Il devait se calmer avant d'être totalement fou, fou d'elle, de cette fille et de tout ce qu'elle était. Reculant doucement son visage après avoir effleuré son menton du bout du nez, il lui adressait un léger sourire. Tout cela allait trop vite dirait-on, mais il ne savait pas ce que cela pouvait signifier tant qu'il faisait ce qui lui plaisait...
Sujet: Re: Je t'ai enfin retrouvé... Marvin Sam 11 Mai - 11:56
« Je voudrais vous voir aussi souvent que cela est possible... » Souriant faiblement, je gardais mon regard plongeais dans le sien. Marvin, avait un regard qui me disait de ne pas détourner le mien. Une fois que l’on croisé l regard de Marvin, c’était fini, on était déjà envouté. Je ne comprenais pas trop comment, il pouvait tant éviter les regards des gens. Il ne faisait pas peur, au contraire, Marvin, était ce que l’on pouvait qualifier, à mes yeux d’homme vraiment très charismatique, beau, et agréable. C’est vrai qu’il n’était pas normal, si je puis dire. Mais la normalité, qu’est-ce donc ? Qui pouvait certifier ce que c’était réellement ? N’était-ce pas nous les fous ? Et Marvin, le plus normal d’entre nous ? Je ne voulais pas qu’il se sente inférieur aux autres. Je voulais qu’il se considère des plus normaux. Car à mes yeux il était plus que normal. « Cette promesse est très importante à mes yeux Evoha... » Frissonnant doucement à ses paroles, je déglutis longuement lorsque je le vis s’approcher de moi, de mon visage. Je savais ce qu’il allait faire. M’embrassant doucement, je le laissais faire, profitant moi aussi de ses lèvres contre les miennes. J’aimais la douceur de celle-ci, et le gout qu’elles émanaient. C’était si doux, si magique, si intense. J’étais au paradis rien que de sentir ses lèvres contre les miennes. J’étais faible, oui j’étais une faible femme, mais j’aimais me laisser faire, j’aimais qu’il m’embrasse, et j’en voulais encore et encore. Il m’avait déjà rendu accro. Je ne m’en lassais pas. C’était si agréable. Cette sensation qui s’échappait de mon corps. Comme si quelque chose de bon en ressortait. Les frissons, la chair d poule, le sang qui coule plus vit, le cœur, qui bat la chamade… C’était des sensations plus que bonne pour moi. Ça démontrait qu’il me plaisait atrocement. Le laissant se reculer je sentis son nez sur mon menton. J’aimais ces petits gestes. Il ne fallait pas qu’il m’en fasse autant, c’était m’habituer et me donner l’envie d’en avoir encore et encore… ce n’était pas bon… Vraiment pas bon. Étais-je si faible que de m’en accommoder si facilement ? Il fallait croire que oui… Posant mes mains sur sa taille, je posais alors mon front sur son épaule. J’avais envie de lui faire un câlin, j’avais envie d profiter d ses bras, tant que je le pouvais. J’étais heureuse. Heureuse d’être morte, mais de pouvoir profiter de ce moment. Si l’on m’avait dit que la mort serait ainsi… Je n’y aurai jamais cru. Même si nous étions coincés ici, au moins j’avais rencontré un homme qui me plaisait, et avec qui pour la première fois de ma vie j’avais une affinité, hors du commun. « On se verra alors, autant que vous le souhaitez. Ne vous inquiétez pas, cette promesse durera toujours… Oui toujours. » soufflai-je doucement avant d l’enlacer doucement, tout en montant ms mains le long de ses omoplate. J’aimais être contre lui. Je pouvais sentir son cœur battre contre mon oreille. Il battait faiblement plus vite que la normale. Il aimait donc que j l prenne dans mes bras. C’était une bonne chose. Souriant en coin, je me redressais avant de me mettre sur la pointe des pieds et déposer un doux baiser sur ses lèvres. Pinçant doucement une de ses joues, je me mis doucement à rire avant de lui lancer un regard en coin, assez taquin, pendant que mes lèvres se mirent à sourire de façon très taquine. « Marvin ? Vous voulez qu’on aille s’amuser sur le pont ? Prendre l’air et faire un peu les fous ? » Demandai-j alors pour tenter d lui montrer que l’on pouvait s’amuser devant les autres, que personne n’allaient nous attaquer. Et que par conséquent nous étions assez libre d nos mouvements.
Spoiler:
Pardon si tu vois qu'il manque la lettre "e" comme tu le sais ma touche m'a lâché du coup quand je corrige parfois je ne vois pas tout x)
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Sujet: Re: Je t'ai enfin retrouvé... Marvin Dim 26 Mai - 19:43
It's the perfect denial.
L’homme aimait être prit de la sorte dans les bras de la jeune femme, c’était si agréable, comme s’il était sur un petit nuage quelque part dans ce ciel magnifique. D’ailleurs de quoi étaient vraiment constitués les nuages. Certains livres diront que c’était de l’eau sous forme de vapeur, et sur d’autres livres nous dirions que c’était la maison de dieu où dorment des anges nus. Est-ce que la jeune femme venait de cet endroit ? Est-ce que la nudité dérangeait là haut ? Il devait faire froid non ? C’était étrange parce que sur les hautes montagnes il faisait très froid, pourtant en s’approchant ainsi du soleil ne devrait-il pas faire plus chaud ? Alors est-ce que les anges sont nus parce qu’ils ont chaud à coté du soleil ou parce qu’ils étaient trop pauvres pour acheter des vêtements ? Dans ce cas, pourquoi est-ce que les anges sont-il aussi heureux ? Parce que s’ils avaient froid ils devraient être tout bleus. Mais peut-être que là haut tout était inversé, peut-être que le chaud devenait le froid, ou peut-être que la peau des anges était spécialement faite pour tenir le coup ? Mais est-ce que tout ces gens qui se promenaient nus n’avaient-ils pas de pudeur ? Parce qu’ici, les gens sont habillé avec des couches et des couches de vêtements, les femmes enfermés dans des corsets à leur faire péter la poitrine, la liberté de se promener nue était-elle facile à vivre pour tous ? Peut-être devrait-il poser toutes ses questions à la jeune femme, pensait-elle que si Dieu permettait aux anges d’être nus cela voulait dire que la société actuelle se prenait la tête pour rien parce que nous finirions tous nus ? Il ne savait pas, il n’avait pas envie d’effrayer la jeune femme avec des expériences nudistes, mais il était assez intrigué par l’idée. Elle occupait ses pensées dans ce doux câlin, il posait ses mains sur ses hanches, il se sentait tellement bien, jamais il ne voudrait oublier cette journée.
Elle lui assurait qu’elle ne faisait pas là une promesse en l’air, il en était bel et bien rassuré. Il se sentait si bien dans ses bras, son petit cœur battait de bonheur d’y être, il se laissait embrasser avec plaisir, elle le pinçait et il souriait l’air amusé sans vraiment comprendre pourquoi est-ce qu’elle faisait cela. Ce n’était pas douloureux, il l’observait rire. Elle était tellement belle. S’amuser sur le pont ? Il l’observait assez hésitant avant de demander « Pensez-vous vraiment que l’on peut faire ça ? Devant les gens ? » Doucement il la serrait contre lui avant d’accepter de ne plus avoir peur.
Doucement il poussait la porte, la lumière lui fit quelque peu mal aux yeux, il sortait du placard en premier, suivi de très prés par la jeune femme dont il ne lâchait pas la main. Se laissant guider par celle-ci, ses pas sont hésitants, il s’arrête quelque instant pour observer les gens présents sur le pont comme un enfant qui regardait si sa mère n’était pas là à le chercher pour le punir d’une bêtise. Il sort enfin avec elle, l’air dehors et doux. Les gens ne le regardaient pas trop et cela le rassurait. Il se dirigeait vers le bord posant ses mains sur celui-ci, se penchant violement par-dessus bord, ses yeux se perdaient devant l’immensité de l’océan alors qu’il sentait la main de la jeune femme dans son dos prête à le retenir. Avait-elle eut peur qu’il saute ? Il plongeait son regard magnifique sur elle avec un petit sourire, posant sa main sur sa joue pour lui faire comprendre qu’il ne se ferait pas de mal, ni à elle d’ailleurs. A personne. « Merci... Grace à vous cette journée est vraiment magnifique » Doucement ses doigts caressent sa peau tandis qu’une ombre s’approchait « Cet homme vous importune t-il My Lady ? » demandait cet homme de la trentaine, absolument charmant qui avait vu d’un mauvais œil se contact trop familier entre elle et le dément. Il sent le regard sombre de l’homme sur sa personne, doucement sa main tombe le long de son corps tout comme son bonheur. Il parait que tout doit avoir une fin.
Il baissait les yeux, avant de les relever en colère en direction de l’autre homme « Laissez moi ! » non, il ne laisserait pas ce type le chasser, il voulait rester avec elle, et si cet homme l’eut déjà éjecté à plusieurs reprise de la salle à manger où il perturbait les gens pour l’enfermé dans sa chambre en ignorant ses cris, Marvin ne se laisserait pas faire. L’homme priait la jolie blonde de s’écarter en faisant un pas vers Marvin qui retrouvait son petit corps coincé entre l’homme et le rebord. Doucement sa tête se tournait vers le vide, il était prêt à sauter plutôt que de suivre cette brute...