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 Une seconde chance de vivre ses malheurs...

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MessageSujet: Une seconde chance de vivre ses malheurs...   Une seconde chance de vivre ses malheurs... EmptyMer 20 Mar - 14:44

C’était le deuxième jour de Charles à bord de l’insubmersible Titanic…Insubmersible, cette idée faisait sourire l’homme à chaque fois. La veille, il s’était éveillé en sursaut dans son ancienne cabine de troisième classe. Le lit, trop petit, ne lui avait pas été d’une grande aide lorsque, tremblant, Charles s’était écrasé au sol; il se trouvait au second niveau du lit à étage avant sa chute. La douleur vive dans le bas de son dos le troublait encore plus.

« Qu’est-ce que…suis-je…? »

C’était impossible, il se souvenait trop bien de ce qui s’était passé avant…avant quoi exactement?

Il était seul, dans son petit appartement, meurtri et ravagé par le temps. Il avait 58 ans, mais semblait en avoir 80; le temps ne l’avait pas épargné, mais les véritables responsables de son malheur étaient l’alcool, les femmes, le jeu, mais surtout ce sentiment horrible que cette nuit-là…oui, cette nuit où dans les hurlements des femmes et les pleurs des enfants alors Charles prenait place à bord d’un canot de sauvetage, il aurait pu sauver la femme qu’il avait si éperdument aimé, et ses enfants…Charles avait allumé une bougie sur un petit gâteau, il fêtait son anniversaire, lorsque la porte de son appartement s’était ouverte dans un fracas. L’homme qui était apparu devant lui, Charles ne le connaissait pas, mais il savait pourquoi il était là. Le passé du quinquagénaire venait de le rattraper. C’est dans l’étroite ruelle près de l’appartement de Charles que l’homme avait posé le canon de son revolver sur la tempe du vieillard…

Charles s’était relevé en s’agrippant à tout ce qui se trouvait à sa portée. Il reconnaissait la cabine dans laquelle il se trouvait, mais ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Près de la porte, il reconnut la valise qu’il avait trainé avec lui sur le Titanic lors de son « premier » voyage. Sans réfléchir à autre chose, Charles se jeta sur la valise et l’ouvrit. Tous ses effets personnels s’y trouvaient. Son cœur donna un grand coup lorsque ses doigts glissèrent sur une petite glace et que l’homme aperçut son visage. Il ouvrit la bouche et, de son autre main, palpa son visage. La glace reflétait le même geste, mais le visage de l’homme que Charles voyait, n’était pas celui de l’homme qui était mort, une balle dans la tête, tué par son passé, mais celui d’un homme dans la force de l’âge et d’un bel homme. Le choc avait été de courte durée et Charles souhaitait profiter de cette nouvelle chance de vivre.

C’est pour cette raison que ce matin, après avoir passé la dernière journée seul à réfléchir, Charles se promenait sur le pont d’embarquement. Il marchait d’un pas vif et déterminé, il savait exactement où il allait. Les gens que Charles avait croisé sur son chemin n’avaient rien de morts, et comme lui, semblaient vivants. Étaient-ils comme lui où n’avaient-ils jamais quitté le Titanic? Charles secoua la tête avec un faible sourire, il avait le temps pour ces questions, le temps viendrait. Enfin, il les vit, les canots de sauvetage. Charles senti son estomac faire un tour. Tous les souvenirs de la nuit du naufrage lui revinrent en tête plus claires que jamais. L’émotion fut trop forte et, sans qu’il s’en rende compte à temps pour l’empêcher, Charles eu un sanglot. Rapidement, l’homme posa sa main sur sa bouche pour ne pas faire de bruits, si quelqu’un s’apercevait qu’il pleurait…Charles s’approcha du canot qu’il avait lui-même prit pour survivre et passa la main sur le bois, comme s’il voulait s’assurer qu’il s’y trouvait vraiment.


Dernière édition par Charles John Wellington le Ven 5 Avr - 19:17, édité 3 fois
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Mary-Ann J. Fleming

ETRE MERE ❧ le plus beau rôle qu'il y a au monde.
Mary-Ann J. Fleming

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PROFIL♌ Double Compte : Georgiana, Esther & Scarlett
♌ Prénom ou Pseudo : Mari-Jane
♌ Signaux de Détresse : 1196
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♌ Jour d'embarquement : 17/11/2012
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MessageSujet: Re: Une seconde chance de vivre ses malheurs...   Une seconde chance de vivre ses malheurs... EmptyVen 22 Mar - 19:18

Après tout ce temps...


« Une douceur de vivre, qui n'existe plus dans mon coeur. »

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Canots de sauvetage ♦ avril 1913
C’était une journée comme les autres, une journée ensoleillée qui après la tempête des derniers jours apportaient beaucoup de bien. Etrangement, Mary-Ann Fleming était de bonnes humeurs, à croire que le temps joué sur son moral, en tout cas ses enfants ressentaient tellement cette joie, qu’ils profitaient d’un moment tendre avec leur maman. Au matin, elle avait éveillé ses enfants leur apportant le petit déjeuner au lit. Il y avait du jus d’orange, du lait chaud et surtout de nombreuses viennoiseries qui faisait le plaisir des petits gourmands. C’était en douceur et avec beaucoup de rire que la matinée débuta. Même la gouvernante des enfants semblaient étonnée d’un tel changement d’humeur de la part de sa maîtresse. Ensuite, toute la famille quitta les appartements qui lui étaient destinée, pour une bonne promenade sur les différents ponts du paquebot. Mary-Ann était ce matin vêtue avec beaucoup d’élégance, avec une robe de couleur crème sur laquelle on voyait de nombreuses dentelles, fabriqué dans les célèbres usines de Calais. En plus d’un léger manteau, elle portait aussi un élégant chapeau sur lequel on trouvait quelques plumes et de fausses fleurs. Pour cela, la mère était bien une anglaise, elle adorait pas dessus tout, les chapeaux qu’elle avait commencé à collectionner depuis de nombreuses années. Autour de son coup trônait un collier de perle surmonté de diamant, ce bijou était son préféré. Cette merveille, elle la possédait depuis de très nombreuses années et elle la quittait rarement, puisqu’elle lui rappelait de nombreux souvenir. En effet, ce collier avait été le dernier cadeau que Charles lui avait offert avant de disparaître dans ce sinistre accident de voiture. Sur les ponts, il y avait de nombreux passagers, tous désirant profiter de la belle journée qui s’annonçait. D’ailleurs, les enfants n’étaient pas en reste, puisqu’ils abandonnèrent bien vite leur mère pour rejoindre leurs compagnons de jeux. A leur suite, on pouvait voir la gouvernante, qui tentait tant bien que mal de les suivre. Ce fut ainsi que Mary-Ann se trouva seule. De tout évidence, elle en avait l’habitude et ne s’en offusqua pas, ses enfants avaient bien le droit de vivre et de jouer comme ils l’entendaient, mais cela à des horaires acceptables. La première classe était stricte pour cela, il y avait un temps pour jouer, mais aussi pour travailler. Ce n’était pas parce qu’ils étaient morts et dans un univers étrange que ses enfants devaient être des ignares. Non, son fils et sa fille seraient des enfants bien éduqués et intelligent. Elle n’était peut-être pas la plus parfaite des mères, en tout cas, elle veillait à chaque instant qu’Harison et Lily-Rose soit heureux, pour elle s’était primordiale et leur bonheur devait absolument passer avant le sien. Sur le pont, la mère de famille conversa avec plusieurs personnes, ceux qui la connaissaient à travers les divers personnages qu’elle avait incarnés, ou tout simplement des passagers qui la croisaient sur le navire ou l’ont vu avant le naufrage. A tous, elle leur accordait un charmant sourire, qui pour une fois était vrai. En ce beau jour, l’actrice ne portait pas son masque et n’incarnait aucun rôle, elle était juste elle, Mary-Ann Fleming, fille de noble, actrice de longue date et mère de deux jumeaux. Elle retrouva bien vite ses enfants accoudés avec leur gouvernante à l’une des rambardes. Ensemble, ils observaient l’océan, probablement dans l’espoir de voir à nouveau des dauphins. Tout de suite, Lily-Rose vint la voir pour lui prendre la main et la conduire vers leur petit groupe et en famille, ils admirèrent l’horizon, où l’on ne voyait que l’océan à perte de vu. Pour tout l’or du monde, Mary-Ann voudrait revoir un morceau de terre, sentir la terre et l’herbe, ou encore le sable s’enfoncer sous ses pieds. Cependant, ce rêve semblait inaccessible. Ce fut alors que la première classe vit au loin un homme de dos qui semblait complètement perdu. Celui-ci se trouvait près de l’un des canots de sauvetage. La femme trouva son comportement étrange et perturbant, comme si, il se sentait malade. Elle laissa les enfants avec leur gouvernante et s’approcha de l’homme qui était toujours dos à elle.

« Je ne pense pas que vous puissiez quitter le navire sur l’un de ces canots, cela serait une perte de temps, puisque le lendemain, vous serez à nouveau à bord. » Disait-elle pour débuter la conversation et surtout pour mettre en confiance l’inconnu.
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MessageSujet: Re: Une seconde chance de vivre ses malheurs...   Une seconde chance de vivre ses malheurs... EmptyVen 22 Mar - 21:30

Ce matin, lorsque Charles avait décidé d’aller se promener sur le pont, il savait qu’il voulait voir les canots de sauvetage, mais il ne s’était pas imaginé que cela allait le perturber à ce point. Comment ne pas l’être après tout? Il venait à peine de découvrir qu’il était mort et qu’il se trouvait maintenant sur le Titanic, comme s’il était revenu dans le passé. Ce canot…celui-là même qu’il avait pris pour sauver sa vie alors que des femmes et des enfants restaient sur le pont à pleurer qu’on leur laisse une petite place. Charles avait lâchement prit la place d’une de ces victime, il le savait. Lâchement parce qu’il avait proposé de l’argent qu’il ne possédait pas à un membre d’équipage. En même temps, en prenant ce canot, il y avait gagné une amitié avec la jolie Alexandrine. Charles eu une pensée pour elle. Elle serait peinée d’apprendre sa mort. S’il était mort depuis seulement deux jours, il n’allait peut-être jamais la revoir.

L’homme était taraudé par tant de questions depuis ces deux dernières journées qu’il était incapable de réfléchir correctement. Charles s’efforçait de se dire qu’il aurait toutes ses réponses avec le temps. Il ne servait à rien de précipiter les choses. Depuis combien de temps était-il là, devant le canot de sauvetage, à fixer le bois et l’horizon? Il ne pouvait pas le dire, mais de plus en plus de gens étaient présents sur le pont maintenant. Charles ravala toute la peine qui lui montait à la gorge et sécha ses yeux clairs qui reflétaient le bleu de l’océan. Le bruit des souliers cirés sur le bois du pont, le rire des enfants, les vagues de l’océan qui venaient se briser sur la coque du navire…était-il le seul être à bord à être troublé par tout cela? Charles passa sa main dans ses cheveux et respira un bon coup.

« Je ne pense pas que vous puissiez quitter le navire sur l’un de ces canots, cela serait une perte de temps, puisque le lendemain, vous serez à nouveau à bord. »

Le revenant avait entendu des pas légers s’approcher de lui, mais ne s’en était pas soucié puis des paroles vinrent s’associer à ces pas. Une voix de femme. Charles ne compris pas tout de suite que ces paroles lui étaient destinées et continua de regarder au loin. N’entendant pas de réponse de quiconque, il comprit qu’il était celui qui devait répondre. L’homme pris une grande inspiration et expira en un soupir l’air de ses poumons. Ce que cette femme venait de lui dire répondait à l’une de ses interrogations. Pas directement, mais Charles en comprenait le sens. Il était prisonnier de ce navire et n’allait jamais le quitter. Ce n’était pas une mauvaise nouvelle en soi puisque Charles s’y attendait. S’y attendait…peut-on réellement s’attendre à quelque chose de précis lorsque nous sommes mort et de retour sur un navire qui a coulé dans l’Atlantique, de nombreuses années auparavant? Charles leva les bras et croisa les mains derrière sa nuque. D’une voix dénudée de toute confiance et sans se retourner, l’homme se décida à enfin répondre à la femme qui lui parlait.

« Je ne pensais jamais revenir ici… »

L’avait-il déjà pensé? Non, mais il l’avait souhaité. Charles avait souhaité à chacun de ses anniversaires, depuis le naufrage du Titanic, de revenir dans le passé pour sauver Mary-Ann et les enfants. Il savait que ce n’était pas possible, mais chaque fois qu’il faisait ce souhait, il avait l’impression de faire une bonne action. La femme derrière lui allait probablement trouver que Charles n’était pas très loquace, mais l’homme s’en moquait un peu. Il ne souhaitait pas se faire des amis aujourd’hui…un autre jour peut-être, mais pas aujourd’hui.
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Mary-Ann J. Fleming

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MessageSujet: Re: Une seconde chance de vivre ses malheurs...   Une seconde chance de vivre ses malheurs... EmptyLun 25 Mar - 23:11

Après tout ce temps...


« Une douceur de vivre, qui n'existe plus dans mon coeur. »

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Canots de sauvetage ♦ avril 1913
Au vu des paroles qu’il venait de prononcer, l’homme devait probablement être l’un de ces revenants et le canot de sauvetage qui semblait tant l’hypnotiser, devait sûrement être celui sur lequel il avait embarqué. Jusqu’à aujourd’hui, la mère de famille s’était peu interrogée sur l’existence de ces revenants. Certains les disaient menaçants, pour Mary-Ann c’était juste un plaisir de retrouver certaines personnes qu’elle avait connu dans son ancienne vie. Cette situation devait troubler toutes ces personnes qui avaient vécu, grandit, formé une famille, eut des petits enfants, une carrière et qui au final étaient mortes, pensant enfin mériter le repos éternel. Mais non, il semblerait que le Titanic les ait tous marqué, faisant de tous ses anciens passagers d’éternels pantins qui peuplaient son antre infernale. Se mettre à la place de cet homme, c’était impossible pour la première classe, après tout il avait vécu sa vie, il avait pu en profiter, alors qu’elle et ses enfants n’avaient pas pu continuer leur paisible existence. Non elle ne peinerait pas cet homme ni aucun autre de ces revenants, eux au moins, avaient eu leurs chances. Nombreuses étaient les vies qui avaient été emporté dans les abysses de l’Atlantique Nord. L’homme qui lui faisait toujours dos ne semblait pas être très loquace, ses paroles firent échos bien après les siennes, comme s’il était dans un autre monde. L’actrice passa soudain qu’il venait probablement de se réveiller, il devait être désorienté, après tout, avant de mourir, il avait probablement dû vivre quelques années et sans doute oublier ce paquebot.

« Oui cela est surprenant au début, mais à force on s’y fait même si la douleur est toujours là. » Continua Mary-Ann d’un ton détaché.

Elle tourna alors son regard vers ses enfants, ses si beaux enfants, à jamais condamné dans leurs petits corps d’enfant. Aujourd’hui, ils étaient insouciants, admirant l’océan et faisant du Titanic un gigantesque terrain de jeu. Un jour, ils pouvaient être des pirates, à la recherche d’un trésor ou encore de nouveaux petits animaux. Le suivant, ils pouvaient être un prince et une princesse, il y avait tellement de rôles qu’ils jouaient. Mary-Ann adorait l’imagination qu’ils pouvaient avoir, mais cela allait-il durer ? Un jour, ils auront l’imagination de deux adultes et c’était là que les choses se compliqueraient pour eux tous. Elle n’arrivait même pas à imaginer l’intense dépaysement que deux adultes pouvaient ressentir s’ils étaient coincés dans des corps d’enfants. Elle s’arrêta aussitôt d’y penser, préférant laisser ses idées-là à plus tard pour mieux profiter du moment présent. Tout comme ses jumeaux, elle admira l’éternel océan, il était calme, lisse, contrairement à ce qu’il avait pu montrer il y a quelques jours. La terrible tempête en avait coincé plus d’un à l’intérieur du navire et durant cette période les jumeaux avaient été imbuvable ne désirant qu’une chose braver la tempête pour jouer sur le pont. Mary-Ann avait dû recourir à une grande sévérité pour les tenir, mais au moins cela avait porté ses fruits, puisqu’aucun de ses enfants n’avait mis le pied dehors. Le moment le plus grave avait été celui où tous avaient été obligés de se rendre au restaurant des premières classes. Entre la coupure de courant, les cris et le meurtre, la mère de famille n’avait plus sût où donner de la tête pour protéger ses enfants. Au fond d’elle, elle priait pour que les catastrophes cesses à bord du navire, tout cela devenait invivable pour les enfants et elle n’était pas la seule mère à le penser.
Le sang de Mary-Ann ne fit qu’un tour quand elle vit ses enfants trop se pencher sur la rambarde, si cela continuait, il finirait à l’eau. C’était d’un ton autoritaire et protecteur qu’elle leur disait :

« Harison, Lily-Rose ne vous penchaient pas, vous allez finir par tomber. Jane tenez-les ! » Elle marqua une pause avant de s’excuser auprès de l’homme. « Excusez-moi, les enfants peuvent se montrer trop imprudents. »
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MessageSujet: Re: Une seconde chance de vivre ses malheurs...   Une seconde chance de vivre ses malheurs... EmptyMar 26 Mar - 15:17

« Oui cela est surprenant au début, mais à force on s’y fait même si la douleur est toujours là. »

À ces paroles, Charles avait fermé les yeux. La femme qui s’entêtait à lui parler malgré qu’il ne soit pas très bavard semblait vouloir le mettre en confiance. Après tout, elle devait être ici depuis plus longtemps que lui, et donc, pouvait le comprendre et peut-être même l’aider. Le revenant devait se ressaisir! Il n’était pas la première personne à se réveiller après sa mort à bord du Titanic, il en était certain, et ne serait pas la dernière non plus. Combien d’âmes s’étaient approchées des canots comme il le faisait présentement? Combien d’âmes n’avaient pas eu la chance de se poser les questions qui tourmentaient l’homme depuis deux jours? Ces pauvres gens qui étaient morts sur le Titanic et qui n’avaient pas eu la chance de vivre leur vie. Leur réveil à bord u Titanic suite au naufrage devait avoir été brutal! Cette pensée avait calmé le revenant alors qu’il se trouvait toujours dans sa cabine à réfléchir. Charles n’était pas à plaindre puisqu’il avait eu la chance de vivre…Bien entendu, l’homme avait ruiné cette chance en laissant son passé le rattraper. S’il avait réellement voulu, Charles aurait pu avoir une belle vie…Ses jeunes enfants et sa douce Mary-Ann n’avaient pas eu cette chance. Dans quelles circonstances étaient-ils morts? Qu’avaient-ils ressentis? Comment avait été leur réveil? Tant de questions que Charles s’était promis de ne pas poser à Mary-Ann, et encore moins aux enfants. Les premiers mots qu’il allait adresser à sa belle n’allaient pas évoquer la mort. Non, il s’était fait un scénario dans sa tête. Il y avait pensé pendant une journée entière. Les deux amoureux allaient se rencontrer et sans même s’adresser la parole, ils allaient se sauter dans les bras l’un de l’autre. Il le savait, c’était toujours ainsi dans les films. Ensuite, Mary-Ann caresserait son visage comme elle le faisait pour le réveiller alors qu’ils étaient encore jeunes et amoureux, puis elle allait pleurer. Charles la consolerait et lui avouerait tout. Oui, fini les mensonges! Dès l’instant où le revenant allait voir sa douce, il allait tout lui avouer.

« Harison, Lily-Rose ne vous penchaient pas, vous allez finir par tomber. Jane tenez-les ! »

L’homme sursauta lorsque la femme interpela ses enfants. Il ne s’attendait pas du tout à ce changement de ton et surtout, à ce qu’elle s’adresse à d’autres personnes que lui.

« Excusez-moi, les enfants peuvent se montrer trop imprudents. »

Charles eu un petit rire discret suite aux excuses de son interlocutrice.

« Ce n’est rien madame, les en…fants… » Le dernier mot de l’homme sorti de sa bouche en un murmure et ce dernier ne termina pas sa phrase. Parmi tous les prénoms que ces enfants pouvaient porter, ils avaient exactement les mêmes que ses propres enfants à lui? « Harrison », « Lily-Rose »…il les avait écrit tellement de fois sur des bouts de papiers…Était-ce possible? Les idées dans la tête de Charles se mirent à se bousculer. Tout se passait si vite. Se pouvait-il que ce soit eux…et elle? Le cœur de l’homme se mit à battre à tout rompre et ses mains devinrent moites. Du scénario imaginé par Charles, il ne restait rien. Comment avait-il pu imaginer que ce serait si facile de se retrouver face à la femme de sa vie après tout ce qui s’était passé…Il devait être fort, il devait être courageux.

Entre la fin de ses mots et le moment où Charles fit volte-face pour voir la femme qui se trouvait derrière lui, il ne s’était écoulé qu’une seconde à peine…cela avait semblé une éternité pour le revenant. En apercevant cette femme majestueuse, Charles senti ses épaules tombé et son corps devenir lourd comme s’il allait perdre connaissance.

Combien d’années s’étaient écoulé depuis la dernière fois où ils avaient été ensemble? Oh, Charles le savait très bien…23 ans…23 ans pendant lesquels l’homme s’était caché et s’était détruit jusqu’à devenir un déchet de société. Une larve qui avait été tué par balle et que personne n’allait pleurer. Sa famille l’avait renié et le peu d’amis qu’il possédait s’apercevrait de sa mort que bien plus tard. Peut-être même que son corps n’allait jamais être retrouvé. Charles n’avait aucune idée de ce que son meurtrier avait fait de lui après l’avoir tiré dans la tête. Puis elle était là; Mary-Ann Fleming. Le temps semblait avoir glissé sur la belle actrice et l’avoir oublié. Charles se senti amoureux de cette femme comme au premier jour de leur rencontre. Il avait 35 ans à l’époque, elle en avait 25 et la Terre avait cessé de tourner au moment où il lui avait pris la main. Bien que leur premier échange ait été bref, l’emprise que cette femme avait déjà sur le jeune réalisateur était inimaginable. Charles s’était dirigé vers sa chaise et s’était emmêler sans ses pas comme si ses pieds avaient été trop grands. Il s’était écroulé au sol sous les rires de toute l’équipe de tournage, mais parmi tous les rires, celui de Mary-Ann était parvenu à ses oreilles comme une douce mélodie. Dès cet instant, il avait su que c’était ce rire qu’il voulait entendre pour le reste de sa vie…

Charles tourna la tête rapidement vers les enfants à qui Mary-Ann s’était adressé quelques secondes plus tôt. Il devait les apercevoir! Jamais l’homme n’avait vu ses enfants. Là-bas, sur le pont, il y avait plusieurs enfants, comment savoir lesquels étaient les-siens? Rapidement, l’homme tourna la tête à nouveau vers l’actrice. Tout s’était passé si rapidement. Charles ouvrit la bouche pour parler. La première tentative se résuma en un bref soupir. L’homme plissa les yeux comme si cela allait l’aider à voir clair dans cette situation et entreprit de parler à nouveau, mais encore une fois, le pauvre ne put que balbutier. Il avait envie de lui parler, pourquoi en était-il incapable? Peut-être que parler n’était pas la solution dans cette situation. Le revenant fit un pas vers la femme magnifique qui se trouvait devant lui. Peut-être que pour le moment, la seule chose à faire était de la serrer dans ses bras…C’était, du moins, l’intention de Charles en s’approchant ainsi de Mary-Ann…
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Mary-Ann J. Fleming

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MessageSujet: Re: Une seconde chance de vivre ses malheurs...   Une seconde chance de vivre ses malheurs... EmptyDim 31 Mar - 23:45

Après tout ce temps...


« Une douceur de vivre, qui n'existe plus dans mon coeur. »

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Canots de sauvetage ♦ avril 1913
C’était il y a plusieurs années, Mary-Ann se retrouvait seule, enceinte, pleurant son amour perdu dans un terrible accident de voiture. Elle avait cueilli la nouvelle avec la plus grande des détresses, plusieurs mois après, elle apprit une tout autre nouvelle, elle était enceinte. Seule dans sa chambre, alors que l’accouchement était proche, elle tenait entre ses mains une photo, celle de Charles, la seule qu’elle avait gardé. Cette image de lui, elle l’accompagnait depuis qu’elle était alitée. Durant les deux derniers mois de sa grossesse, elle s’était sentie plus faible que jamais, si bien qu’on lui ordonna d’arrêter le cinéma, pour préserver sa vie et celle de son enfant. Elle caressait tendrement son ventre, l’enfant qu’elle portait, fille ou garçon était l’unique chose qui pouvait la rendre heureuse, cet enfant, elle l’aimerait du plus profond de son cœur, le chérissant et lui accordant toute l’attention qu’elle pourrait lui donner, sans pour autant trop en faire, comme sa mère l’avait fait avec elle. Sa mère… Mary-Ann avait reçu la semaine dernière, une lettre de sa génitrice, lui demandant si elle pouvait lui rendre visite pour l’accompagner dans ces derniers moments de grossesse. Mary-Ann ne lui avait adressé qu’un simple télégramme, répondant négativement à la demande de sa mère. Elle ne voulait pas la voir, ni aujourd’hui, ni demain, ni jamais, elle la détestait du plus profond de son être pour ce qu’elle lui avait fait subir. Oh Charles pourquoi étais-tu partis ? Pensa-t-elle tout en caressant la photo. La future mère la reposa ensuite, sur sa table de chevet, avec beaucoup de précaution. Quelques minutes plus tard, alors qu’elle somnolait, les mains posaient sur son gros ventre, son infirmière entra dans la pièce pour savoir comment elle se portait. Mary-Ann l’accueillie avec le sourire avant de pousser un léger cri, tout en portant ses mains vers son bas ventre.

Cette scène s’était déroulée il y a fort longtemps et pourtant, jamais la première classe ne pourrait l’oublier. Alors que tout n’était que ténèbres, elle revécut à nouveau quand elle apprit pour sa grossesse, savoir qu’une partie de Charles vivait en elle la comblait, elle allait pouvoir donner un nouveau souffle de vie à cet homme qu’elle avait aimé. Après tout ce temps, elle n’avait jamais douté de sa mort, elle y avait cru, même quand elle avait enterré son corps. Mais là, quand elle le vit face à elle, Mary-Ann n’en cru pas ses yeux. Dans un premier temps, elle pensa à un mirage, puis quand elle le vit tourner son regard vers les jumeaux, elle savait que c’était réel. Il était là, devant elle vivant et à ses côtés, plus jamais elle ne serait seule, elle n’aurait pas à affronter toute seule les épreuves qui l’attendaient, Charles serait là. Cependant, rapidement la joie fit face à la colère. Tout n’avait été que mensonge, puisque si son amour perdu était à bord du Titanic, c’était bien parce qu’il était un jour monté à bord et donc qu’il avait fait la traversée en même temps qu’elle et ses enfants. Mary-Ann n’en revenait pas, il lui avait menti pendant tout ce temps, se faisant passer pour mort et l’abandonnant seul. Voilà dix années qu’elle pleurait un mort qui ne l’était pas et lui, il était là, face à elle. Comment avait-il pu lui faire ça, comment ? Elle qui l’aimait et qui avait tout fait pour le combler de bonheur. En ce moment même, l’actrice préférait qu’il ait été réellement mort plutôt que de faire face à ce mensonge. Et quel mensonge ! Il avait été jusqu’à se faire passer pour mort, qu’avait-elle enterré il y a dix ans ? Un cercueil ou y avait-il vraiment quelqu’un, un inconnu qu’elle avait été pleuré sur sa tombe. La raison de tout ce mensonge la mère de famille n’en trouvait pas, tout cela était tellement fou, voulait-il se débarrasser d’elle et recommencer une vie ailleurs ? Elle aurait dû se méfier, sa mère l’avait pourtant prévenu, les hommes étaient fourbes, menteurs et ne respectaient pas les femmes. Pour la première fois depuis longtemps, elle accordait que sa mère avait eu raison.
Charles tenta de s’approcher d’elle, mais son sang ne fit qu’un tour, son visage marqué par la colère, elle fit une barrière avec ses mains, pour l’empêcher de la toucher. Elle ne voulait pas qu’il la prenne dans ses bras, certainement pas.

« Ne me touches pas. Ni maintenant, ni jamais. Je n’en reviens pas que tu m’ais trahis pendant tout ce temps Charles et même si tu me donnes toutes les bonnes raisons quant à toute cette histoire, je ne te pardonnerai jamais. »
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MessageSujet: Re: Une seconde chance de vivre ses malheurs...   Une seconde chance de vivre ses malheurs... EmptyMar 2 Avr - 3:33

« Ne me touches pas. Ni maintenant, ni jamais. Je n’en reviens pas que tu m’ais trahis pendant tout ce temps Charles et même si tu me donnes toutes les bonnes raisons quant à toute cette histoire, je ne te pardonnerai jamais. »

Ces paroles eurent l’effet d’un poignard droit dans le cœur du revenant. Charles avait toujours regretté de s’être fait passer pour mort aux yeux de Mary-Ann, mais il avait eu tellement peur pour elle qu’il avait cru la protéger en agissant ainsi. La protéger de lui, de sa vie…Lorsqu’il avait imaginé ce plan, il avait pensé que le jour où il se serait réellement sorti de tous ses problèmes de jeux, d’argents, et de dettes, qu’il aurait pu reprendre contact avec sa belle. Malheureusement, la venue aux mondes des enfants avait fait réaliser à Charles qu’ils étaient beaucoup mieux sans lui…Un père est un modèle, l’homme à qui chaque petit garçon veut ressembler et que chaque petite fille veulent comme protecteur. Qu’était-il lui? Un réalisateur déchu, un imposteur, menteur et manipulateur…Charles avait aimé son père et avait toujours voulu être un homme comme lui, mais ce n’était pas ainsi que l’homme avait grandi. La fuite avait été plus simple aux yeux du revenant que de faire face à ses démons et de montrer sa faiblesse à Mary-Ann...Elle était tombé amoureuse de Charles John Wellington, le riche réalisateur qui avait hérité d’un nom honorifique et d’une petite fortune, mais aurait-elle aimé Charles, le minable qui avait tout perdu au jeu et qui lui achetait des bijoux à crédit sans jamais rembourser ses dettes…Cet homme dont la tête était mise à prix…Comment avait-il pu, quelques heures plus tôt seulement, imaginé des retrouvailles digne d’un film hollywoodien? Jamais les choses pourraient revenir comme avant avec sa Mary-Ann…Il l’avait trahis…Ce mot qu’elle avait prononcé avec tant de colère et de haine…Elle avait également dit son nom, mais sur un ton tellement froid que l’homme en avait eu des frissons le long de la colonne…Mary-Ann le détestait…C’était la première fois que Charles réalisait la stupidité de son plan. À cet instant précis, il aurait voulu tenir lui-même le revolver qui l’avait tué. Ce paradis qu’il croyait être sa deuxième chance était en réalité un enfer! Il avait mal, si mal au creux de son ventre. Les idées du revenant n’étaient plus claires. Que pouvait-il faire? Pleurer, hurler? Ses enfants étaient si près, et elle, devant lui…

« Mary-Ann… » dit-il d’une voix suppliante alors qu’il reculait d’un pas pour respecter la décision de l’actrice de ne pas lui laisser la toucher. Il avait envie de lui dire la vérité et qu’elle le comprenne, mais il avait également envie de lui mentir. Un petit mensonge…juste un petit…Il pourrait lui dire qu’il avait effectivement fait un accident de voiture qui l’avait laissé dans un état comateux et tellement brisé qu’il n’était plus l’homme qu’elle avait connu. Qu’à son réveil, il ne se souvenait de rien et que ses frères avaient pris la décision que la jeune femme méritait de pouvoir refaire sa vie avec un autre homme et non prendre soin d’un handicapé…Oui, faire porter le blâme à sa famille était une bonne idée, ils n’étaient pas ici pour se défendre…Alors le plan avait été de faire mourir Charles...Il pourrait alors lui faire croire qu’il se rendait en Amérique pour voir un médecin qui allait peut-être l’aider…Oui, c’était une bonne idée…et qu’il avait survécut au naufrage du Titanic, mais était mort dans les jours suivants…après tout, Mary-Ann ne pouvait pas savoir l’âge de son décès….Il pourrait ensuite lui dire qu’il ne savait pas pourquoi, mais qu’il était revenu sur le Titanic comme le Charles qu’elle avait connu…Tout se déroulait tellement vite dans la tête de l’homme. Charles ouvrit la bouche pour raconter ce mensonge à Mary-Ann lorsqu’il entendu la petite Lily-Rose s’exclamer à son frère qu’elle pensait avoir aperçu un dauphin. Le revenant n’osa pas un regard vers ses enfants, ils ne méritaient pas d’avoir un père tel que lui et ne devaient en aucun cas s’apercevoir qu’un homme troublait leur maman. L’idée que Mary-Ann le déteste était déjà assez difficile pour Charles qu’il n’avait pas besoin de la haine de ses enfants en prime. L’homme referma la bouche presque aussi vite qu’il l’avait ouverte. Il sentait une douleur dans sa gorge, une boule de chagrin qu’il ne pouvait laisser passer et qui cherchait par tous les moyens à monter jusqu’à ses yeux. Que se passait-il? Charles avait souvent pleuré dans les dernières années de sa vie, mais il se rendait compte que toutes les fois où il avait pleuré pour sa douce et ses enfants, il l’avait fait pour se prouver quelque chose et se donner bonne conscience…inconsciemment bien entendu….mais jamais il n’avait eu mal comme en ce moment. C’était comme si une partie de son cœur lui était arraché et la peine qu’il ressentait était au-delà des larmes. Faire face à Mary-Ann était la pire chose qu’il pouvait lui arriver. Fuir était facile et même la mort pouvait paraitre facile, mais devoir subir la haine de Mary-Ann, le regard de ses enfants et la honte pour l’éternité…Charles John Wellington était en enfer. Comment allait-il pouvoir continuer de vivre sans devenir fou?

Le revenant tourna le corps qu’il aurait voulu ne jamais réintégré pour faire dos aux enfants et ne laissant à Mary-Ann que son profil. Il pencha la tête sur sa poitrine et pinça son nez entre son index et son pouce. Il croyait ainsi être capable d’empêcher ses yeux de devenir humides. Si c’était l’enfer qu’il vivait, il devait se montrer fort. Charles releva la tête et inspira un grand coup. Il tourna un regard vide vers Mary-Ann.

« Je ne mérite pas ton pardon… » dit-il sur un ton dénué d’émotion, les yeux perdu dans le vide. En parlant, l’homme avait levé la main droite vers le coté de sa tête et plia les trois derniers doigts de sa main pour ne laisser que son index et son pouce bien droits. Il posa son index sur sa tempe, à l’endroit même où il avait reçu la balle mortelle. Sa main formait un revolver. Ce petit moment de folie, Charles l’avait vécu plusieurs fois depuis qu’il était revenu à bord du Titanic, mais était-il réellement en train de perdre la raison où bien était-ce pour lui un moyen d’attirer l’attention de Mary-Ann afin qu’elle lui laisse une chance de s’expliquer?
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MessageSujet: Re: Une seconde chance de vivre ses malheurs...   Une seconde chance de vivre ses malheurs... EmptyMar 2 Avr - 22:07

Après tout ce temps...


« Une douceur de vivre, qui n'existe plus dans mon coeur. »

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Canots de sauvetage ♦ avril 1913
Le monde autour d’elle basculait, ce en quoi elle avait toujours cru, c’était montré comme étant un horrible mensonge. Mary-Ann n’arrivait pas à en croire ses yeux, Charles John Wellington était là sous ses yeux, alors qu’il y a presque dix années de cela, elle l’avait enterré, alors qu’elle était enceinte. L’actrice revoyait encore cette tombe de marbre, qu’elle avait souhaité payer elle-même, mais probablement avait-elle été la seule à vouloir le faire. Souvent, elle était venue fleurir cette tombe, parfois même en compagnie de ses enfants, mais tout n’était que mensonge. Alors qu’elle avait repoussé son ancien amour, elle se détourna de lui pour regarder ses enfants, enjoués de voir à nouveau des dauphins. Seigneur, qu’allait-elle leur dire ? Devait-elle laisser ce menteur rencontrer ses enfants ? Ses bébés, ceux qu’elle avait élevés seule, qu’elle avait protégés et aimait de toutes ses forces. Charles ne les méritait pas, il ne la méritait pas, mais avait-elle réellement le choix ? Il était leur père et elle ne pourrait rien faire contre cela. Les enfants devaient savoir la vérité, sinon c’était sur elle que toute cette histoire se retournerait. Et si Charles voulait lui arracher ses enfants, il allait connaître pour la première fois la part sombre de son âme. Pendant dix ans, Harison et Lily-Rose avait tout représenté pour elle, ils l’avaient sauvé d’une funeste tristesse et personne ne pourrait les lui enlever, pas même leur géniteur. Mary-Ann ne savait plus qui et quoi croire, elle avait l’impression que tout s’écroulait autour d’elle. « L’amour est une profonde tristesse et une peine permanente. » lui disait sa mère. Elle avait raison, mère avait toujours eu raison et cela depuis longtemps. De là où elle était, cette génitrice qu’elle avait renié devait rire, elle devait pointer du doigt cette fille qui l’avait abandonné et qui revivait son malheur. La mère l’écouta à peine quand il prononça son nom et qu’il avoua ne pas mériter son pardon. Elle ne lui répondit pas, elle ne le regarda même pas, elle avait le regard fixé sur ses enfants, se demandant si elle ne devait pas les renvoyer dans leur cabine. Aujourd’hui, elle ne se sentirait pas forte pour affronter cette nouvelle, mais en plus voir ses enfants rencontrer leur père. Mary-Ann appela la gouvernante et lui demanda de conduire ses enfants dans un autre endroit. Réflexion faite, elle ne souhaitait pas leurs priver du plaisir d’être dehors. Une fois ses enfants hors de sa vue, elle se sentit comme désemparé, tout en restant détournée de Charles, le regard maintenant rivé sur l’océan pour que personne ne puisse la voir ainsi, elle porta sa main sur sa bouche et laissa les larmes longer ses joues. L’air lui manquait à cause des sanglots. La dernière fois qu’elle avait pleuré ainsi, c’était en apprenant la mort de son bien aimé. « L’amour est une profonde tristesse et une peine permanente. » A nouveau les mots de sa mère lui revinrent en tête, les hommes n’étaient bon qu’à cela faire pleurer les femmes.
Mary-Ann se souvenait encore des nombreuses absences de son père, qui avait brisé à petit feu sa mère. Elle se remémorait cet homme jovial, qui revenait chez lui que pour voir sa fille. Très vite, elle avait su que ses parents ne s’aimaient plus, en tout cas en ce qui concernait son père. Plus tard, elle apprit de sa propre mère, que son géniteur quittait la maison pour rejoindre ses différentes maîtresses et qu’il n’était pas impossible que quelques bâtards traînés dans les rues de Londres. Jeune femme qu’elle était, elle avait été choquée par ses paroles et pourtant, elles étaient vraies. Son père était un profond salaud, tout comme Charles. Les hommes étaient tous les mêmes ! A croire que les femmes de sa famille étaient maudites.

« Pourquoi n’es-tu revenu ? Pourquoi n’as-tu pas donné au moins un signe de vie, alors que j’étais enceinte, parce que je suis sûre que tu l’as appris, tout le monde le savait. » Commença-t-elle une fois calmé de ses émotions. « Je ne comprends pas, je t’avais tout donné… » Termina-t-elle dans un murmure.

Mary-Ann ne le regarda pas, elle ne voulait pas se confronter à son regard, celui qu’elle avait tant aimé. Les yeux toujours sur l’océan, elle laissa à nouveau quelques larmes couler. Tant de peine et tout cela pourquoi ? Pour un homme qui avait passé sa vie à lui mentir.
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MessageSujet: Re: Une seconde chance de vivre ses malheurs...   Une seconde chance de vivre ses malheurs... EmptyMer 3 Avr - 4:07

La vision de l’homme s’était troublée et tout autour de lui était devenu flou lorsqu’il était entré dans son état de folie passagère. Depuis son retour à bord du navire, ce geste, il l’avait souvent reproduit. Après tout, il ne comprenait pas totalement ce qui était en train de lui arriver que déjà il devait souffrir de revoir la femme de sa vie et les enfants qu’il n’avait pas connus. Alors que Mary-Ann interpelait sa gouvernante, Charles sorti de sa folie et baissa la main dans un geste très lent. Sa belle ne l’avait pas regardé et n’avait donc pas été témoin de cette nouvelle faiblesse du revenant. Charles ne regarda pas la dame qui s’approcha et qui passa près avec les enfants. Il n’osa même pas regarder ces anges tellement il avait honte. Lorsque l’écho de leurs pas se fut éloigné, Mary-Ann bougea et l’homme tourna les yeux vers sa belle. Elle avait une main sur sa bouche et Charles put apercevoir des larmes coulées le long de ses joues. Chaque sanglot que l’actrice étouffait arrachait les entrailles du revenant. Quel monstre était-il donc pour faire pleurer cette femme merveilleuse? Combien de fois avait-elle versé des larmes ainsi en pensant à lui? C’était la première fois que Charles réalisait que Mary-Ann l’avait aimé. Réellement aimé…Toutes les femmes que l’homme avait connues avant sa belle n’avaient souhaité que l’influence que ce dernier pouvait leur offrir ainsi que les cadeaux somptueux qu’il pouvait leur offrir…Et l’imbécile qu’il était avait cru que Mary-Ann l’avait aimé du même amour. Il s’était imaginé qu’elle allait pleurer la perte du prestige, et non la perte de l’être humain qu’était Charles…Pourquoi avait-il fallu qu’ils meurent tous et que Charles soit témoin de ce chagrin qui submergeait Mary-Ann pour enfin comprendre…S’il avait pu mourir en ce moment, Charles serait mort.

Le revenant n’avait jamais réalisé toute la gravité de ce mensonge sur sa mort. Oui, ce n’était pas normal, mais dans les films…Toute la vie de l’homme avait été un film…Rien n’était grave, il y aurait une fin heureuse. Fuir c’était beaucoup plus palpitant que de faire face à ses démons. Une femme merveilleuse et des enfants parfaits, bien entendu qu’il allait les retrouver et partir à la montagne la fin de semaine…La vraie vie n’avait rien à voir avec les films et c’est seulement maintenant que Charles s’en apercevait. Ses pauvres parents devaient être tellement déçus de lui de l’endroit où se trouvaient…

Soudain, Mary-Ann parla. C’était comme si le cerveau de Charles avait décidé de cesser de fonctionner pour ne porter que son attention sur ce qu’elle allait lui dire. Elle parlait calmement et cela donna un peu d’espoir au revenant. Elle lui demanda pourquoi il n’avait pas donné de signes de vie alors qu’il avait probablement appris pour les enfants. Bien entendu qu’il le savait. Cela avait été une fierté pour lui de savoir que l’amour qu’il avait pour Mary-Ann avait donné des fruits. En visionnant les films de sa belle alors qu’elle était enceinte, Charles s’était souvent imaginé toucher ce ventre, écouter les gargouillements du petit trésor qui s’y trouvait et lui raconter des histoires fantastiques! L’homme avait été doublement heureux d’apprendre qu’il y avait deux enfants et que la mère se portait à merveille. Heureux, mais triste à la fois, parce qu’il avait perdu espoir de revenir vers Mary-Ann…Seule, elle aurait peut-être compris, mais avec des enfants, l’actrice était devenu une maman. Si sa belle était une mère comme celle que Charles avait chérie, il savait qu’il était mieux pour la petite famille de vivre sans lui. Les derniers mots de cette beauté furent murmurés, mais Charles en compris le sens. Elle ne le comprenait pas…se comprenait-il lui-même?

Le revenant bougea pour la première fois depuis de longues minutes. Il se tourna vers le canot de sauvetage qui l’avait tant obsédé, à ce qu’il lui semblait, une éternité plus tôt. L’homme y posa les deux mains et approcha sa tête du canot. Doucement, il colla son front contre le bois frais. Il se sentait vertigineux et si faible.

« Je ne pouvais pas revenir…Je pensais te protéger ainsi… » Si Charles continuais de parler ainsi, il devrait lui avouer la vérité. Le souhait-il? Non, mais avait-il réellement d’autre choix? Il ne pouvait pas continuer de mentir et ajouter du poison sur ses espoirs de réparer les choses avec sa belle. Peut-être que s’il était honnête avec elle, complètement, cela le récompenserait un jour…L’homme se mit à respirer de manière saccadé en expirant l’air de ses poumons bruyamment par la bouche. Il devait lui parler, c’était le moment! Combien de temps Mary-Ann allait rester près de lui? Si elle devait partir et ne plus jamais le laisser l’approcher, jamais Charles ne se pardonnerait de ne pas avoir saisi sa chance de lui parler avec son cœur. Il décolla sa tête du canot et se recula à l’aide de ses bras puis il se tourna à nouveau vers Mary-Ann.

« Mary-Ann…Tout ce que j’ai fait, je l’ai fait en ne souhaitant qu’une chose; te protéger! Je devais disparaitre! » Charles se prit la tête à deux main, cherchant les bons mots à prononcer, mais aucun ne semblait approprié pour exprimer tout ce qu’il voulait dire à Mary-Ann. « Je pensais, initialement, te donner de mes nouvelles, mais lorsque j’ai appris pour les enfants… » Charles lâcha sa tête et laissa tomber ses bras de long de son corps. Pourquoi chaque fois qu’il évoquait les enfants il se sentait si mal. Le revenant senti à nouveau le chagrin lui monter à la gorge, mais ce fut la colère, contre lui-même, qui explosa. En un éclair, Charles avait serré les poings et se tourna rapidement au moment même où il dénicha un coup de poing violent sur le canot de sauvetage.
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MessageSujet: Re: Une seconde chance de vivre ses malheurs...   Une seconde chance de vivre ses malheurs... EmptyDim 7 Avr - 20:48

Après tout ce temps...


« Une douceur de vivre, qui n'existe plus dans mon coeur. »

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Canots de sauvetage ♦ avril 1913
Protéger, ce mot raisonné dans son esprit, comment osait-il dire qu’il s’était fait passer pour mort pour la protéger ? C’était impensable pour la mère de famille et surtout, elle ne comprenait pas, dans quels problèmes avait-il pu se mettre pour en venir à de telles extrémités. Mais surtout, Mary-Ann doutait, elle n’avait plus confiance en cet homme qu’elle avait aimé, cet homme qui l’avait trahi et menti pendant dix longues années. Elle doutait, elle ne savait pas si elle devait renouer avec lui pour ses enfants, devait-elle présenter à Lily-Rose et Harrison leur père ? Méritaient-ils de le connaître ? Les enfants avaient besoin de leur père s’était indéniable et l’actrice allait devoir faire face à cela, elle ne pouvait pas priver ses enfants de leur père. Dans son enfance, elle avait souffert de ne pas avoir eu le sien, elle le voyait peu et pourtant, quand il était au manoir, c’était toujours un moment de joie et de fête. Son père avait beau ne pas aimer sa mère, il aimait sa fille et c’était toujours un plaisir pour lui de la retrouver malgré la présence de son épouse agaçante. Mais, son père était mort trop tôt et rapidement, Mary-Ann avait dû vivre sans lui, la conduisant dans une vie monotone et beaucoup plus triste. Charles, l’homme qu’elle avait aimé, face à elle, il y a une heure, elle ne se serait jamais douté que cet évènement puisse être possible et pourtant, il était là, alors qu’elle l’avait enterré il y a dix ans de cela. La mère de famille passait par tous les états, elle désirait le gifler, lui crier dessus et encore le serrer dans ses bras. Des actions tellement contradictoires, qu’elle restait de marbre, face au seul homme de sa vie. Tout cela lui paraissait impossible, peut-être était-il un mirage, un rêve ? Mais non c’était impossible, tout cela paraissait vrai et elle ne pouvait pas le nier Charles Wellington était de retour dans sa vie. Cependant, l’homme qui lui faisait face ne ressemblait en rien à l’homme qu’elle avait aimé, même s’il avait le même physique, il était différent, bien trop différent à ses yeux, si bien qu’elle se demandait si elle l’avait réellement connu un jour. Menteur, comme tous les hommes, quand elle le voyait ainsi, elle se disait que durant toute leur relation, il lui avait menti, sans vergogne.
Le pire dans toute cette histoire, c’était qu’elle l’aimait toujours, elle avait toujours aimé cet homme et cela durant toute son existence. Elle avait nourri son souvenir avec ses enfants, Harrison ressemblait tellement à son père, jamais elle n’avait pu l’oublier, mais là les choses étaient différents, elle aimerait l’oublier, ne plus penser à lui et à cette sombre trahison de dix ans. Quelle surprise pour lui, il ne devait probablement pas s’attendre à la retrouver ici, mais c’était le cas et désormais Charles Wellington allait affronter ses actes. S’il n’y avait pas eu les enfants, elle aurait tout fait pour ne plus le croiser et ne pas penser à lui, mais avec les jumeaux, elle ne pouvait pas faire autrement que de l’obliger à prendre ses responsabilités. Il n’aurait pas le choix et l’actrice avait bien l’intention de ne pas le laisser se défiler.

« Me protéger ! Mais de quoi, je n’ai jamais eu besoin d’être protégé et certainement pas par toi, tu n’avais pas le droit de décider à ma place et de fuir si lâchement. » Disait-elle sur un ton glacial, dont elle était la seule à avoir connaissance.

Il évoqua le fait qu’il voulait lui donner des nouvelles, mais ses mots se stoppèrent quand il mentionna les enfants. Là, il fut pris d’une soudaine colère, que Mary-Ann ne lui connaissait pas. Elle fut alors tout aussi furieuse que lui, pensant à ses petits anges qui avaient vécu sans père, tout ça parce que celui-ci avait été trop lâche.

« Les enfants ? Tout vient de toi Charles Wellington, tu as fuis tes responsabilités me laissant seule, et les privant de père. Crois-moi, tu te sortiras seul de ce problème, je les ménagerai, mais maintenant que tu es là, tu vas enfin assumer ton rôle… » Sa voix se brisa et elle se détourna de cet homme qui l’avait fait tant souffrir, serrant les poings et écumant sa colère.
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MessageSujet: Re: Une seconde chance de vivre ses malheurs...   Une seconde chance de vivre ses malheurs... EmptyMar 9 Avr - 21:33

« Me protéger ! Mais de quoi, je n’ai jamais eu besoin d’être protégé et certainement pas par toi, tu n’avais pas le droit de décider à ma place et de fuir si lâchement. » Charles s’en voulait d’avoir perdu le contrôle de lui-même et d’avoir été violent. Les gens qui profitaient de cette belle journée pour se promener sur le pont ne devaient pas avoir apprécié cette scène. Le revenant laissa tomber la tête vers l’arrière et respira quelques coups très fort avec de se retourner vers sa belle. « Les enfants ? Tout vient de toi Charles Wellington, tu as fuis tes responsabilités me laissant seule, et les privant de père. Crois-moi, tu te sortiras seul de ce problème, je les ménagerai, mais maintenant que tu es là, tu vas enfin assumer ton rôle… ». Cela en était trop pour l’homme. Il s’approcha d’un pas vers Mary-Ann en serrant les dents et les poings.

« Je-n’ai-pas-fuis-mes-responsabilités! » Avait-il dit sur un ton qui se voulait un peu trop violent. L’homme se rendit compte de cela et laissa tomber les bras au même moment où il fronçait les sourcils en un air qui se voulait plus triste. Comment avait-il pu croire quelques heures plus tôt que quelques paroles pourraient venir à bout de tout ce qu’il avait fait endurer à Mary-Ann pendant près de 10 ans? Pour chaque jour de son absence devrait-il passer une journée entière à s’expliquer à sa belle? Tout semblait être une cause perdue. Charles regarda Mary-Ann qui ne le regardait plus depuis un bon moment.

« Mary-Ann… » Il devait tout lui dire et ne plus s’interrompre par les émotions. S’il devait pleurer qu’il laisse couler les larmes, mais il ne devait pas arrêter de parler! Charles prit une grande inspiration et répéta le nom de sa belle. « Mary-Ann!...Je…J’ai été tué…On m’a assassiné! Cet évènement a été retardé pour la seule et unique raison que j’ai fuie! Ces hommes-là n’auraient pas épargné une femme enceinte ou des enfants pour m’atteindre! Peux-tu comprendre cela? » L’explication qu’il donnait à sa belle n’en était pas réellement une, mais il souhaitait lui faire comprendre la gravité de la situation dans laquelle il s’était mise. Oui, Charles lui avait menti en cachant une partie de sa vie à Mary-Ann, mais sur tout le reste, avant sa présumé mort évidemment, il avait toujours été franc avec cette femme si merveilleuse. Le revenant marqua une pause, réfléchissant à tout ce qu’il pouvait dire à sa belle. « Ce n’est pas toi que je fuyais… » La voix du revenant se brisa au même moment où ses yeux clairs se brouillaient par les larmes. Peut-être aurait-il dû rester auprès de sa belle malgré qu’on le veuille mort. Peut-être qu’on l’aurait oublié…peut-être que Mary-Ann aurait fuie avec lui…peut-être…Charles se détourna pour faire face à nouveau au canot. Il avait envie d’abandonner et de pleurer jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien de lui. Pleurer et hurler afin d’évacuer la douleur atroce qu’il avait dans la poitrine. Alors que les larmes se mirent à couler le long de ses joues, l’homme serrait les lèvres afin d’émettre aucun son.

« Je ferai tout ce que tu veux prin…Mary-Ann… » Avait-il dit dans une voix mélancolique. Pendant un instant, il l’avait presque appelé « princesse ». C’était toujours le mot qu’il utilisait à l’époque lors de leurs courtes disputes. En l’appelant ainsi, il lui montrait sa soumission, ce qui avait pour résultat de mettre un terme à la dispute et donnait lieu à d’agréables réconciliations…À l’époque… Charles utilisa les manches de son veston afin d’essayer ses joues, mais de nouvelles larmes venaient aussitôt remplacer les précédentes. Comme il devait avoir l’air faible et misérable de pleurer ainsi. Alors qu’aucun son ne sortait de la bouche du revenant, ses épaules se mirent à sauter à mesure qu’il avalait ses sanglots. Que pouvait-il faire? Il n’avait pas seulement perdue la femme de sa vie, il avait perdu ses enfants et les avaient laissés mourir alors que lui survivait au naufrage du Titanic et la possibilité de les récupérer un jour semblait ne jamais avoir existé. Il allait devoir assumer son rôle, comme Mary-Ann le lui avait dit, et faire face à ses enfants. Il devrait leur dire la vérité et voir la déception dans leurs yeux lorsqu’ils allaient apprendre la vérité sur leur papa. Non seulement, Charles John Wellington devrait passer le reste de son existence maudite à se culpabiliser, mais il allait devoir en plus faire face à la haine de la seule famille qui lui restait. À cet instant précis, le revenant ne croyait plus jamais être capable de sourire un jour.

« Je t’aime princesse… » Murmura-t-il tel un adieu pour lui-même en fermant les yeux.
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MessageSujet: Re: Une seconde chance de vivre ses malheurs...   Une seconde chance de vivre ses malheurs... EmptyMer 17 Avr - 22:30

Après tout ce temps...


« Une douceur de vivre, qui n'existe plus dans mon coeur. »

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Canots de sauvetage ♦ avril 1913
Elle tenait un peu plus fermement la rambarde, de peur de défaillir, elle fermait les yeux un instant, espérant qu’en les ouvrant à nouveau le cauchemar cesse. Elle les ouvrit à nouveau, il était toujours là. Qu’avait-elle fait pour mériter un tel destin ? Pourquoi s’acharnait-on tant sur elle, alors qu’elle avait toujours tout fait pour le mieux. Payait-elle enfin son odieux crime ? Payait-elle la mise à mort de ses enfants, alors qu’elle ne souhaitait qu’abréger leurs souffrances. Elle détourna son visage de l’homme, laissant quelques larmes longer ses joues. Où était donc passé la femme si forte qu’elle incarnait ? Charles avait le don pour ébranler ses émotions comme nulle autre personne et pour cela, elle le détestait. Elle le haïssait pour cette souffrance qui étreignait son cœur, et pourtant elle l’aimait tant. Elle l’entendit évoquer qu’il n’avait pas fuis ses responsabilités, qu’il avait été assassiné. A l’entente de ce fait, elle ferma les yeux. Assassiné, qu’avait-il donc bien pu faire tout au long de sa vie pour recevoir un tel châtiment ? Peut-être l’avait-il vraiment protégé, mais Mary-Ann avait beaucoup de mal à assimiler tout ça, au fond d’elle, elle avait le sentiment de ne pas connaître cet homme, et que ses secrets étaient encore nombreux. Même s’il était toujours physiquement le même Charles, avec quelques années de plus, il n’était pas l’homme qu’elle avait connu, son regard avait beau être le même quand il posait ses yeux sur elle, les mensonges, eux, le rendait différent.

« Tu ne m’as peut-être pas fuis moi, mais j’aurais fait n’importe quoi pour toi Charles, j’aurais été jusqu’à vivre dans la misère pour ne serait-ce passer du temps avec toi et permettre à mes enfants d’avoir un père. » Disait-elle calmement, puis l’émotion revient de plus belle et sur un ton presque désespéré, elle continua. « Grand Dieu, mais qu’as-tu fais pour en être arrivé là. »

Il n’était qu’un inconnu et Mary-Ann ne pouvait qu’émettre l’hypothèse qu’il devait avoir de gros problèmes d’argent pour avoir été ainsi assassiné. Seul l’argent pouvait rendre un homme fou et le contraindre à fuir sa vie. Oh oui, pour cet homme, la première classe aurait pu tout quitter, son métier d’actrice, son argent, son grand appartement. Après tout, la période la plus joyeuse de sa vie avait été le moment où elle avait vécu dans le plus grand dénuement. Elle n’avait jamais eu peur de la pauvreté, elle avait ça dans le sang, et cela grâce à la force de sa mère lui avait transmise. Cette même force faiblie à nouveau quand elle entendit le surnom fatidique. « Princesse. » Il l’aimait encore, mais était-ce la vérité ? Sa confiance envers Charles n’était plus celle du passé, maintenant qu’elle avait découvert toute la vérité, elle doutait de lui et de chacun de ses mots. Pour ses enfants, elle ferait un effort de le côtoyer et de le voir, mais en dehors de cela, elle allait devoir réfléchir et surtout savoir où elle en était. Pendant dix ans, elle avait aimé un fantôme, un esprit qui était toujours vivant, mais un spectre idéalisé et qui ne ressemblait en rien à l’être qui lui faisait face. Son regard croise celui de l’être aimé, elle ne put garder le contact visuel plus longtemps.

« Pas ça Charles, je t’en prie… » Murmura-t-elle avant de s’éloigner vers les sièges qui se trouvait sur le pont des embarcations.

Elle se laissa presque tomber sur l’un d’eux et détourna son visage de Charles, visage qu’elle enfouie dans ses mains pour cacher les larmes qui venaient à couler. Harrison, Lily-Rose. Leurs visages lui venaient en tête. Tant d’année de bataille, pour en arriver là. Elle se sentait lasse et perdue, ne pouvant accorder ses pensées, si bien que toute cohérence s’était évaporée. Aujourd’hui, alors que la vérité venait de tomber, Mary-Ann allait devoir se montrer bien plus forte que par le passé. Elle se battrait et ne céderait pas à l’homme qui l’avait trahi. Oh oui, elle se le promettait, elle ne plierait pas genoux devant lui, elle était une femme forte, comme sa mère l’avait été et désormais, elle s’en voulait de s’être monté si inflexible et de ne pas avoir revu cette femme avant qu’elle n’expire son dernier souffle. « Charles, je vous le jure, je vous en ferais baver, comme j’ai souffert pendant dix ans à pleurer sur votre souvenir. »
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MessageSujet: Re: Une seconde chance de vivre ses malheurs...   Une seconde chance de vivre ses malheurs... EmptyLun 22 Avr - 2:44

« Tu ne m’as peut-être pas fuis moi, mais j’aurais fait n’importe quoi pour toi Charles, j’aurais été jusqu’à vivre dans la misère pour ne serait-ce passer du temps avec toi et permettre à mes enfants d’avoir un père. » Dit Mary-Ann sur un ton calme avant de poursuivre sur une note plus désespéré. « Grand Dieu, mais qu’as-tu fais pour en être arrivé là. »

Si les retrouvailles éprouvantes que vivaient Mary-Ann et Charles étaient tirées d’une pièce de théâtre ou d’un film, c’est probablement après ces paroles que le revenant aurait serré dans ses bras cette femme d’une grande beauté et l’aurait maintenu fermement contre lui jusqu’à ce qu’ils se regardent avec passion avant de s’embrasser. Ce ne fut pas ce qui se passa et Charles resta là, sans bouger, à regarder Mary-Ann qui se dirigeait vers l’un des sièges sur le pont. Cette dernière se laissa tombé sur l’un d’eux et enfuit son visage dans ses mains et versait des larmes. Combien de temps encore allait-il la regarder pleurer? Si Mary-Ann ne lui avait pas dit plus tôt que même s’il fuyait en canot, il reviendrait sur le navire, Charles se serait jeté à la mer. Son seul désire envers Mary-Ann avait été de la protéger, de lui permettre d’être heureuse sans lui car il savait qu’il ne l’aurait pas rendu heureuse et maintenant il se rendait compte que peu importe ce que le revenant faisait, il ne faisait que rendre cette femme malheureuse. Charles ferma les yeux, se demandant s’il avait déjà été une source de bonheur pour sa belle…

« Ferme les yeux princesse! N’essaies pas de tricher…Attend un instant…encore…encore…hey! Je te vois! …D’accord! Ouvre les yeux ma belle! » Si au début Mary-Ann n’avait pas compris ce qui signifiait les différents papiers que Charles avait disposé sur la petite table, ses yeux s’étaient ouverts d’excitation lorsqu’elle avait compris la surprise. « Ce sont les plans du chalet que je vais faire construire dans le Montana! Notre chalet princesse… » Mary-Ann lui avait sauté au cou et ils s’étaient embrassé langoureusement.

Bien entendu, le chalet n’avait jamais été construit, Charles ayant disparu avant le début de la construction. C’était l’un des souvenirs heureux que l’homme gardait en mémoire, mais jamais Charles n’aurait eu l’argent pour construire un tel chalet…Mary-Ann le lui aurait-elle pardonné s’il était resté auprès d’elle? Le revenant sorti de ses pensées et regarda sa belle qui n’avait pas bougé. Il entreprit d’avancer vers elle doucement, comme si à chacun de ses pas il s’attendait à se faire chasser. Une fois arrivé près du siège, Charles s’agenouilla devant Mary-Ann pour être à la même hauteur qu’elle. Cette femme était si belle. Même si elle était plus vieille que la Mary-Ann que le revenant avait aimé, le temps n’avait pas touché à son visage. Charles arrivait même à sentir le parfum de sa belle, celui-là même qui l’avait fait chavirer des années plus tôt.

« Mary-Ann…l’homme renifla bruyamment, refoulant tout le chagrin qu’il avait dans le fond de sa gorge…Que veux-tu que je fasse? » La voix de Charles s’était brisée, devenant plus clair malgré tout l’effort que l’homme faisait pour ne pas pleurer. « Je ne peux pas disparaitre, c’est toi-même qui me l’a dit…Je n’ai pas choisi de revenir ici….Je ne sais même pas ce qui m’arrive!...mais je suis là…et je n’ai pas l’intention de te perdre…de vous perdre à nouveau… »

Charles n’avait pas perdu sa femme et ses enfants, il les avait abandonnés, mais leur mort lors du naufrage du Titanic avait détruit ce qui restait du vieux Charles et surtout, avait détruit les chances du revenant de les retrouver un jour, mais ce jour était arrivé…
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Mary-Ann J. Fleming

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MessageSujet: Re: Une seconde chance de vivre ses malheurs...   Une seconde chance de vivre ses malheurs... EmptyVen 26 Avr - 18:42

Après tout ce temps...


« Une douceur de vivre, qui n'existe plus dans mon coeur. »

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Canots de sauvetage ♦ avril 1913
Autrefois, ils avaient des rêves, ils auraient pu devenir les maîtres du monde, posséder les plus beaux châteaux, vivre une vie qui en ferait jalouser plus d’un. Elle était sa princesse et elle l’aimait plus que tout au monde, mais le rêve s’était brisé, quand un matin, on lui avait annoncé que son compagnon était mort dans un accident de voiture. Le corps, elle n’avait pas voulu le voir, d’après le médecin, elle ne le supporterait pas, il était trop abimé. Ce n’était pas important pour elle, puisque l’image de Charles Wellington, elle la gardait au plus profond de son cœur. A l’enterrement, au lieu d’embrasser ses lèvres, c’était son cercueil pour lui dire un dernier adieu. Brisé, elle n’avait plus aucun espoir et elle était restée là, à regarder le cercueil de son bien aimé, être mis en terre. Ils avaient tellement de rêves, qu’elle avait eus dans un premier temps beaucoup de mal à croire qu’il était mort. Elle l’avait attendu la nuit, espérant qu’il frappa à la porte de son appartement, mais cela n’arriva pas. Puis son odeur sur l’oreiller avait commencé à disparaître, mais son image était toujours là, cette photo qu’elle conservait, presque avec dévotion sous son oreiller, se donnant ainsi plus de courage pour affronter la vie. Ce deuil avait été une épreuve difficile, insurmontable et si son ventre n’avait pas contenu la vie, elle se serait donné la mort pour rejoindre le seul être qu’elle pouvait aimer. Dix années avaient passées avant qu’elle ne puisse à nouveau le voir et se rendre compte de l’horrible mensonge dans lequel elle avait vécu. Dix ans, durant lesquels elle avait élevé les enfants de Charles, où elle s’était battue pour eux et pour continuer sa vie, tout en gardant le souvenir de cette vie heureuse en compagnie de l’homme qu’elle avait aimé.

Éplorée, elle ne pouvait plus rester debout et c’est pourquoi, elle alla s’asseoir, refoulant les larmes et cachant la tristesse qui s'emparée d’elle. Charles ne tarda pas à la rejoindre, même si elle ne le regardait pas, elle sentit son odeur, cette odeur qu’elle avait tant recherchée sur l’oreiller, mais qui avait disparu. Trop de souvenirs revenaient à la surface, les bons, beaucoup de bons, mais aussi les mauvais, Mary-Ann se sentait submergée par tous ses sentiments et se sentait complètement démunie face au retour de Charles. Elle se souvint alors des plans qui lui avaient montré, celui de leur projet, ce beau chalet, dans le Montana, dès qu’elle les avait vus, elle s’était tout de suite imaginée à l’intérieur. Le rêve était devenu un projet et tous les deux n’arrêtaient pas d’en parler, discutant des œuvres d’art qu’ils y mettraient à l’intérieur, de la décoration, de la chambre dans laquelle ils dormiraient. Cependant, la mort de Charles avait mis fin au projet et plus jamais Mary-Ann n’en avait reparlé, elle s’était contentée du grand appartement qu’elle s’était offert avant la naissance de ses enfants, puis des nombreuses demeures qu’elle avait occupé durant ses nombreux voyages. Une fois Charles à ses côtés, elle pouvait sentir qu’il était tout aussi bouleversé qu’elle. D’ailleurs, il lui demanda ce qu’il devait faire. L’actrice ne savait pas non plus que répondre à cette question et pourtant, en pensant à ses enfants la réponse fut évidente. Il ne pouvait pas disparaître, il avait raison, et s’il ne voulait pas les perdre, il allait devoir se battre, à commencer pour les enfants. Pour le moment, ils étaient les seuls à compter dans cette histoire, ils avaient besoin de leur père, surtout Harrison, avec qui elle avait beaucoup de mal à communiquer depuis le naufrage.

« Les enfants. Ils ont besoin d’un père, surtout Harrison, il a besoin de son père pour l’accompagner dans l’épreuve qui l’attend. Lily-Rose est différente, j’arriverai à la gérer et à lui faire comprendre sa situation, mais pas pour mon fils. » Répondit-elle d’une voix brisée.

Mary-Ann ne savait pas ce qui se passerait avec les enfants, ni comment ils prendront le retour de leur père, mais elle était sûre que ça se passerait bien, ils étaient bons et prendraient sûrement assez bien la nouvelle, mais s’ils posaient des questions, Charles devrait se débrouiller seul. De toute façon, elle ne connaissait pas la vérité, il lui avait juste expliqué qu’il était en danger et que s’il était mort, s’était parce qu’on l’avait tué. L’actrice ne préférait pas trop y penser, mais il était sûr qu’elle reviendrait à la charge et qu’une bonne fois pour toute, elle connaitrait la vérité.
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MessageSujet: Re: Une seconde chance de vivre ses malheurs...   Une seconde chance de vivre ses malheurs... EmptyVen 3 Mai - 21:44

Mary-Ann était si belle malgré le chagrin qu’on pouvait lire sur son visage. Charles la regardait, attendant presqu’un miracle s’abattent sur leur tête afin de les sortir de leur tristesse. Tous deux étaient bouleversés, mais ils ne pouvaient pas se consoler comme ils l’auraient fait par le passé. Charles était la source des malheurs de Mary-Ann, il ne pouvait donc pas être celui qui allait l’aider à s’en sortir. Se retenant pour ne pas pleurer, l’homme gardait les yeux fixé sur sa belle qui évitait son regard comme on évite la peste. Les lèvres de l’actrice remuèrent doucement et des mots s’échappèrent de la bouche que le revenant aurait tant aimé embrasser.

« Les enfants. Ils ont besoin d’un père, surtout Harrison, il a besoin de son père pour l’accompagner dans l’épreuve qui l’attend. Lily-Rose est différente, j’arriverai à la gérer et à lui faire comprendre sa situation, mais pas pour mon fils. » Mary-Ann avait parlé d’une voix brisée, mais ses paroles étaient claires. Le seul rôle auquel Charles pouvait participer était celui de père. Mary-Ann ne voulait pas de lui à nouveau dans sa vie, elle voulait qu’il s’occupe de son fils, de leur fils. Quelque part à l’intérieur de lui, Charles fut heureux des paroles de Mary-Ann puisqu’elle ne le rejetait pas totalement. L’homme n’avait pas tout perdu s’il avait la chance de rencontrer son fils et d’être un père pour ce dernier…d’être un bon père…

Le revenant baissa les yeux et porta son regard sur les mains de Mary-Ann qui se trouvaient élégamment posées sur ses cuisses. Charles hésita un instant et prit l’une des mains de Mary-Ann dans la-sienne. Une image lui vint alors en tête. Il s’imagina dans cette même position, demanda à sa belle de l’épouser, chose qu’il n’avait jamais fait mais dont il avait si souvent rêvé de faire. L’image fut si claire dans l’esprit de Charles qu’il laissa la main de Mary-Ann aussi vite qu’il avait décidé de la toucher. Il repensa à la bague qu’il ne lui avait jamais offerte, mais avait portée sur lui toute sa vie. Se trouvait-elle à bord? Dès que l’homme allait retourner à sa cabine il devrait vérifier si elle était dans sa valise. Puisqu’il était revenu sur le Titanic et que les quelques effets personnels qu’il avait avec lui lors de son premier voyage s’y trouvait, probablement qu’elle y était aussi.

« Merci… » Avait murmuré l’homme pour toute réponse au malaise qu’il venait de créer en touchant Mary-Ann. Il la remerciait de lui laisser une chance avec leur fils. « Je serais heureux de faire leur connaissance… » L’homme souris alors qu’il se revit écrire sur des bouts de papier le nom de ses enfants qu’il déposait autour de sa petite table à manger dans son appartement miteux lors des dernières années de sa vie. « J’ai tellement rêvé de revenir en arrière pour être là pour eux… » Se rendant compte que ses paroles étaient déplacées compte tenu le fait qu’ils étaient tous morts et que cela pouvait paraitre égoïste, Charles balbutia. « Je…je veux dire…enfin…après le naufrage…si j’avais su que vous étiez à bord, ma place dans ce canot aurait été pour vous… » Malgré toute la bonne volonté que Charles tentait de faire preuve, il avait l’impression d’empirer la situation par ses paroles. Il espérait que Mary-Ann ne porte pas attention aux détails et écoute ses mots qui provenaient de son cœur tout simplement.

Combien de temps s’était-il écoulé depuis qu’ils étaient là tous les deux? Le soleil semblait descendre à l’horizon. Le revenant tourna la tête pour regarder le ciel. S’il y avait un Dieu dans ce ciel magnifique, il ne faisait pas grand-chose pour l’aider, ça c’était certain…
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MessageSujet: Re: Une seconde chance de vivre ses malheurs...   Une seconde chance de vivre ses malheurs... EmptyMer 8 Mai - 19:14

Après tout ce temps...


« Une douceur de vivre, qui n'existe plus dans mon coeur. »

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Canots de sauvetage ♦ avril 1913
Les choses auraient pu être si différentes et pourtant, le destin en avait désiré autrement. Alors qu’ils avaient été tous les deux à bord du Titanic, sans le savoir, ils auraient pu se croiser et retrouver à nouveau un semblant de vie. Mary-Ann le savait, si tout au long du naufrage, elle avait été accompagnée et non pas laissée seule à la merci de la panique, elle aurait pu s’en sortir et sauver ses enfants. Elle n’avait été qu’une faible femme et Dieu savait pourtant à quel point, elle pouvait se montrer courageuse. L’ironie du sort était fatale, alors qu’elle mourrait pendant le naufrage en compagnie de ses enfants, Charles de son côté, avait pu prendre un canot de sauvetage et sauver sa vie. Pourquoi n’avait donc-t-elle pas eu le courage ? Pourquoi avait-elle fait demi-tour face aux larmes de Lily-Rose ? Sa faiblesse avait tué ses enfants et pour cela, elle ne se pardonnerait jamais de les avoir condamnés à une vie d’errance. Cependant pour le moment, ce fait ne comptait plus, il y avait Charles à ses côtés, le père de ses enfants et ses chers petits allaient enfin avoir l’occasion de rencontrer leur père. L’actrice n’avait plus trop les idées en place en ce qui concernait ses sentiments, mais elle savait que pour ses enfants, elle se devait de faire des efforts pour qu’ils puissent découvrir l’homme qui était leur père. Elle ne savait pas comment ses petits allaient réagir, mais cela n’était pas son problème, mais celui de Charles, c’était lui qui avait été absent pendant dix années de leurs vies, il allait devoir assumer ses choix maintenant. Tout ce qu’elle voulait, c’était le bien être de Lily-Rose et Harrison et si Charles leurs faisaient du mal où les faisait souffrir comme il l’a fait souffrir, elle lui ferait regretter le fait d’être revenu dans leurs vies. Mais pour le moment, ce n’était pas l’heure des menaces, elle ne connaissait pas le vrai visage de son ancien compagnon, elle préférait donc voir avant de réellement juger. Elle sentit le contact sur sa main de l’homme qu’elle aimait, même après tant d’année de traîtrise. Pendant quelques instants, elle garda cette main sur la sienne, avant de la retirer, sans violence, mais en tentant de montrer à l’homme la plus grand indifférence. Elle ne voulait certainement pas plier face à ses charmes et sa douceur, non il devrait attendre et surtout argumenter, avant qu’elle lui pardonne.

« Je ne fais pas cela pour toi, mais pour mes enfants, si ils te veulent dans leurs vies et bien tu y entreras, mais s’il ne veulent pas de toi, tu devras te retirer. Cependant, il y a de grandes chances pour qu’ils souhaitent te connaître, donc ne les trahis pas, s’il te plait. » Disait-elle sur un ton froid.

Charles regrettait et l’actrice le voyait bien, pourtant, elle ne pouvait pas lui pardonner, dix années de trahison ne pouvaient pas s’effacer en quelques minutes, surtout que Mary-Ann était une femme très rancunière, il lui faudrait beaucoup de temps pour à nouveau accepter son ancien compagnon dans sa vie. Il regretta le fait de ne pas avoir su qu’elle se trouvait à bord et que s’il l’avait su, sa place sur le canot de sauvetage aurait été la sienne. Le cœur de la première classe se serra un peu plus. Si seulement il savait la vérité, il la détesterait à tout jamais. Si Charles découvrait qu’elle avait reculé au dernier moment et qu’elle avait assassiné ses enfant, il la haïrait, c’était la suite logique, on ne pardonnait jamais à une mère qui avait tué son propre enfant.

« Le destin en a décidé autrement, on en peut plus rien y faire Charles, je suis morte durant ce naufrage, tout comme les enfants. » Elle na l’accusait pas, mais souhaitait plutôt lui faire enlever toute forme de regret, ce n’était pas de sa faute, mais de la sienne, elle avait été trop faible au mauvais moment.

Le temps s’écoulait trop vite et Mary-Ann vit le pont se vider peu à peu. Autour d’eux, le calme régnait, rendant la situation de plus en plus gênante pour elle. Elle leva ses yeux sur le ciel, le soleil commençait à décliner et quelques couleurs célestes commençaient à se dessiner sur la voûte, au-dessus de l’océan.
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MessageSujet: Re: Une seconde chance de vivre ses malheurs...   Une seconde chance de vivre ses malheurs... EmptyVen 10 Mai - 18:11

Alors que le jour s’était écoulé beaucoup trop rapidement, le point se vidait graduellement, laissant Mary-Ann et Charles presque seuls. Si le revenant avait su dès l’instant où il ouvrait les yeux sur cette nouvelle vie qu’il rencontrait, dès son deuxième jour, Mary-Ann et qu’ils allaient vivre un moment éprouvant, Charles ne serait pas sorti de sa cabine. Maintenant qu’ils étaient capables de se parler pour le bien des enfants, l’homme était quand même satisfait de son premier échange après de longues années avec Mary-Ann. Elle lui en voulait, mais le fait qu’elle souhaitait qu’il soit un père présent pour ses enfants lui prouvait qu’il y avait encore quelque chose qui les unissait. Ce petit quelque chose, Charles devait maintenant tout faire pour lui donner de l’importance et peut-être qu’un jour, Mary-Ann lui pardonnerait. Le revenant était certain qu’elle l’aimait encore, mais il comprenait très bien qu’elle ne pouvait pas tout oublier si rapidement. Elle l’avait pleuré pendant de nombreuses années alors qu’il vivait paisiblement en Europe et les enfants n’avaient pas eu de père.

« Je ne fais pas cela pour toi, mais pour mes enfants, si ils te veulent dans leurs vies et bien tu y entreras, mais s’ils ne veulent pas de toi, tu devras te retirer. Cependant, il y a de grandes chances pour qu’ils souhaitent te connaître, donc ne les trahis pas, s’il te plait. » avait dit sa belle sur un ton froid.

Charles se leva, il était toujours accroupi devant sa Mary-Ann.

« Le destin en a décidé autrement, on en peut plus rien y faire Charles, je suis morte durant ce naufrage, tout comme les enfants. » Cela, elle l’avait dit sur un ton que Charles savait qu’il n’était pas de reproche. L’homme sourit, portant une main à son visage pour pincer son nez afin de ne pas pleurer à nouveau. Il était heureux au fond de lui qu’elle ne lui en voulait pas à ce sujet. Cela avait détruit sa vie, il ressentait donc à ce moment précis une certaine libération.

« Ma cabine est la E02. Je ne sais pas si tu as déjà été sur les ponts de troisième classe, mais c’est la première près de la porte… Enfin…si tu prends l’autre escalier, ce sera la dernière… » Charles fit une pause. Il n’avait pas à lui dire tout cela, elle devait savoir parfaitement comment fonctionnait le numéro des cabines puisqu’il devait être le même sur tous les étages. « Désolé...c’est idiot de te dire tout ça… » L’homme se recula d’un pas. « J’apprécierais que tu viennes me voir avec les enfants…ou si tu veux…que l’on parle… » Charles leva une main vers sa tête et la passe dans ses cheveux. « Je ferai tout Mary-Ann…tout pour me racheter… » Sur la fin de sa phrase, le revenant sourit tendrement à sa belle et lui tourna le dos.

Ils avaient passé beaucoup de temps ensemble à pleurer et parler, mais les émotions étaient trop vives et la surprise, le choc de se revoir après toutes ces années n’aidait pas aux discussions. Charles savait que s’il voulait reconquérir sa Mary-Ann et gagner son pardon, ce n’était pas aujourd’hui que cela se passerait. Le revenant marchait lentement sur le pont comme s’il s’attendait à se faire interpeler, comme dans les films, et de voir sa Mary-Ann lui courir après et lui sauter au cou. Charles baissa la tête, regardant ses pieds à chaque pas qu’il faisait et une dernière petite larme tomba sur l’un de ses souliers cirés…
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Mary-Ann J. Fleming

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MessageSujet: Re: Une seconde chance de vivre ses malheurs...   Une seconde chance de vivre ses malheurs... EmptyJeu 16 Mai - 18:45

Après tout ce temps...


« Une douceur de vivre, qui n'existe plus dans mon coeur. »

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Canots de sauvetage ♦ avril 1913
Courir, parler, crier, voilà les trois mots qui lui venaient en tête alors que Charles fuyait au loin, la laissant face à ses songes. Elle connaissait désormais sa cabine, E02, ce chiffre et les paroles de l’homme lui restaient en mémoire, l’empêchant de les ôter. Ses enfants étaient tout ce qu’il comptait le plus au monde et Mary-Ann le voyait, même si Charles les avait abandonnés, il tenait à ses enfants et l’actrice ne pouvait donc pas le priver de cette présence. Les enfants avaient besoin de leur père, tout comme elle avait besoin de lui, mais cela pour le moment, elle ne l’admettrait pas face à l’homme, ça resterait son petit secret. Il était face à elle, lui parlant, lui disant qu’il voulait se racheter, puis la seconde d’après, il fuyait, à pas lent, s’attendant peut-être, à ce qu’elle vienne le chercher. Cependant, contrairement à leur vie, ils ne se trouvaient pas dans un film, Mary-Ann n’était plus l’actrice qui courrait après son prince charmant pour le supplier. Non, comme dans un drame, elle restait là, assise, regardant son amant partir au loin, sans dire un mot de plus. Quelques larmes coulèrent le long de ses joues, l’envie de rejoindre Charles était forte, mais elle ne pouvait s’y résoudre, elle ne voulait pas lui céder, pas maintenant, pas après dix longues années de trahison. Avant toute chose, elle souhaitait connaître la vérité, celle qui avait poussé Charles Wellington à se comporter comme un lâche. Il avait été assassiné et c’était ces mêmes personnes qui l’avaient poussé à la fuir, elle ne comprenait pas, qu’avait-il donc bien pu faire pour s’attirer les foudres d’odieux personnages. D’autres larmes coulèrent quand elle repensa à la solitude qui l’avait étreinte tout au long de sa vie. Elle avait beau avoir ses enfants, pendant dix ans, elle avait été si seule, même si elle était entourée par de nombreuses personnes qu’elle appelait profiteurs. Charles aurait dû être là pendant toutes ces années et leurs vies auraient dû être différentes. Ce chalet dans les montagnes auraient dû être construits et ensemble, ils auraient pu avoir de bons hivers dans son antre. Mais non les années de bonheur n’avaient pas existé et c’était l’errance et la solitude qui avaient primé pour tous les deux.
E02, Mary-Ann se leva et se dirigea dans le sens opposé de son ancien compagnon, fuyant au loin, mettant plus de distance. L’actrice retourna dans ses appartements, vides de toute présence et elle attendit, longuement, réfléchissant à comment elle pouvait annoncer la nouvelle à ses enfants. Puis les petits finirent par rentrer en compagnie de leur gouvernante, sautillant jusqu’à leur mère. Mary-Ann les prit alors dans ses bras les embrassant chacun sur le front.

« Les enfants, il faut qu’on parle d’une chose très importante. »
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