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 On demande pardon quand tout est gâché et que ce regret tardif ne peut plus rien réparer.

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MessageSujet: On demande pardon quand tout est gâché et que ce regret tardif ne peut plus rien réparer.   On demande pardon quand tout est gâché et que ce regret tardif ne peut plus rien réparer. EmptyVen 25 Jan - 16:27

On demande pardon quand tout est gâché et que ce regret tardif ne peut plus rien réparer. Tumblr_lk6isyMlOk1qju7t7o1_500

- Hawkes, vous remplacerez Sharpe à la salle à manger des troisièmes classe, aujourd'hui !

Evelyn grogna intérieurement, car ce n'était vraiment pas pour ce métier qu'il avait signé avant d'embarquer sur le Titanic. Pourtant, il fallait bien combler parfois les vides qu'il y avait dans le personnel et se rendre des services mutuels entre employés. Or Hawkes aimait bien Sharpe qui avait pu mendier de pouvoir animer la soirée en troisième classe. Ce soir, il y aurait donc nourriture mais également musique dans cette partie du paquebot. Cela ne serait pas de trop, ce luxe était très souvent réservé aux classes plus aisées et le jeune homme avait toujours trouvé ça injuste. Ces barrières sociales auraient dû s'effondrer avec leurs morts à tous, mais bien au contraire, elles étaient toujours aussi infranchissables. Il aurait dû pourtant bien s'y attendre après tout, il ne fallait que se souvenir de l'évacuation désastreuse du Titanic et de l'enfermement des miséreux pendant la moitié de l'opération. A croire que seuls les riches avaient le droit de vivre. Ce soir là, Evelyn n'avait absolument pas accepté de garder les grilles qui conduisaient aux ponts supérieurs. Il était humaniste et ces procédés l'avaient écœuré.

Pourtant, il ne désirait pas penser à des choses aussi dramatiques. Il avait du pain sur la planche et devait mettre les nappes sur toutes les tables avant d'y poser tous les couverts. Or il y avait énormément de tables. Avec la vingtaine de personnes de service, il y parvint à l'heure où le monde commençait à affluer. Il s'avança alors vers les nouveaux arrivants et leur proposa le menu du jour avant de leur indiquer leur place. A l'orchestre de fortune, Sharpe égrenait déjà quelques notes à son accordéon tandis qu'un autre musicien venu d'Irlande le suivait au violon. Cela mit à partir de cet instant, une ambiance festive qui sembla beaucoup plaire aux passagers. Evelyn dès qu'il en avait le temps tapait des pieds pour suivre le rythme, derrière le comptoir des boissons. En effet, il était à présent chargé de prendre les commandes de boisson, beaucoup sollicitaient des pintes de bières et cela le faisait sourire amèrement. Il n'avait jamais ressenti le besoin de noyer son chagrin dans l'alcool mais il ne le comprenait que trop bien. Les clients se sentaient obligés de danser toute la nuit et de boire afin d'oublier leur très pauvre condition parfois. Quelle différence avec les classes plus aisées !

C'est alors qu'il pensait une nouvelle fois à cette hiérarchie sociale stupide, qu'une tête blonde apparut dans son champ de vision. Son maigre sourire s'effaça simultanément tandis qu'Hortense Rayneval, son ennemie de toujours se dirigeait vers lui. Cela faisait un an depuis leurs décès qu'il la fuyait comme la peste et le choléra réunis. Oui il la considérait très souvent comme les sept plaies de l'Egypte. Une débauchée, une destructrice, voilà ce qu'elle était ! Elle ne méritait aucune compassion ! A cet instant, afin de ne pas être mis en sa présence, il tenta de se glisser dans les cuisines mais son collègue le retint par l'épaule et il fut contraint de rester à sa place. Il était tout juste séparé d'elle, par ce comptoir et cette proximité faisait grimper une colère trop longtemps contenue en lui. Dire qu'il devait lui demander poliment ce qu'elle désirait consommer.

- Nous pouvons vous offrir du café, eau gazeuse, de la bière et du whisky.

Aucun bonjour, aucun salut galant et de plus il gardait les yeux immanquablement baissés. La regarder lui était insupportable, il ne faisait après tout que lui rendre la monnaie de sa pièce. Durant des années, elle l'avait méprisé, à présent c'était à son tour de faire de même. Quant à son ton, il était d'une froideur terrible.

- Nous sommes navrés, nous n'avons ni champagne ni cognac ici. Pour ça il vous faut aller en première classe, là où sont les personnes de votre race. Elles pourront sans doute aussi vous aiguiller sur le choix d'un énième amant !

Il ne pouvait s'empêcher de lui lancer quelques piques et de lui proposer subtilement de s'en aller tout de suite, rien que de la voir, ses veines ou ce semblant de veines bouillonnaient de rage, c'était plus fort que lui.
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MessageSujet: Re: On demande pardon quand tout est gâché et que ce regret tardif ne peut plus rien réparer.   On demande pardon quand tout est gâché et que ce regret tardif ne peut plus rien réparer. EmptySam 26 Jan - 19:26

On demande pardon quand tout est gâché et que ce regret tardif ne peut plus rien réparer. Tumblr_m53vuzLP9N1qdg7hho3_250 On demande pardon quand tout est gâché et que ce regret tardif ne peut plus rien réparer. Tumblr_m53s65q5RS1qdg7hho4_250
© BBORGIA.

Les jours commençaient à s'envoler désormais, et pourtant chacun d'entre eux était étendu par le biais d'attentes nouvelles, mais également gonflé par le silence d'expériences particulières. Le temps était devenu une chose curieuse, et avait cette fâcheuse manie, d'être difficile à définir, ou à percevoir, pour autant, Hortense progressait dans cette routine quotidienne qu'était la sienne. Parfois la solitude intérieure, lui était insupportable, menaçant d'imploser sous peau, et tantôt, elle n'était pas sure de savoir si pleurer, rire, ou crier résoudrait le moindre problème. Dès lors qu'elle pensait ne pas pouvoir être plus seule qu'elle ne l'était déjà, l'univers dévoilait une nouvelle épaisseur de noirceur. Cependant, cette seconde chance qui lui avait été offerte depuis il y a maintenant un an, l'avait grandement fait réfléchir, et elle aimait croire, qu'elle en sortait grandie, mais surtout changée, ayant tiré un trait définitif sur cette luxure dans laquelle elle baignait autrefois. Sa fille, y était sans doute pour beaucoup, car elle désirait être une mère exemplaire pour celle ci, et lui offrir une existence pareil que la sienne, où elle serait à l'abri de tout besoin. Seulement, son apparence physique, si elle avait réussis à la tolérer, restait néanmoins douloureuse à accepter, son cœur se serrant dans sa poitrine quand elle contemplait son visage, et les larmes perlant aux coins des paupières.

L'enfant était certes un élément déclencheur de ce changement soudain de tempérament, mais, n'était pas la raison première, IL l'était. En réalité, cela faisait des années, qu'il occupait son esprit, ayant d'abord été l'ennemi l'ennemi juré, celui à abattre, puis muant peu à peu en une obsession, qu'elle ne s'expliquait pas. Elle regrettait profondément ses agissements à son égard, mais davantage son comportement odieux et mesquin, alors qu'il ne lui avait jamais rien fait, c'était par sa faute, et uniquement parce qu'elle l'avait poussé à bout, qu'il lui avait révélé ces prémonitions, qu'elle avait mis sur le compte de fantaisies absurdes. Hélas tout était réellement arrivé, et elle s'en mordait les doigts amèrement; de là à dire, qu'elle s'était éprise d'Evelyn, il n'y avait qu'un pas à faire, et malheureusement pour elle, Hortense l'avait franchit des mois auparavant. L'expérience était nouvelle pour celle, qui n'avait eu de cesse tout au long de sa jeunesse, d'enchainer les relations, sans jamais s'attacher, et qui ne connaissait de l'amour que, ces stupidités qu'on pouvait lire dans livres. Le vivre était différent, et oppressant, elle n'avait plus aucun répit, et était obnubilée par ces sentiments nouveaux qui accaparaient tout autant son âme que son corps.

C'était la raison pour laquelle, elle passait des heures à le chercher sur le bateau, pertinemment consciente, qu'il faisait son possible pour l'éviter, mais elle devait à tout prix le trouver pour s'exprimer et se libérer de ce poids monstrueux qui pesait sur ses épaules. Ses pas la guidèrent instinctivement vers le pont inférieur, où les troisième classes résidaient normalement, et où elle même avait choisit d'établir ses quartiers. En théorie, elle n'était pas de cette classe sociale, et aurait pu prétendre à la première, mais son secret l'en empêchait, et elle prétendait à qui voulait l'entendre, qu'elle n'était là qu'en tant que gouvernante d'un enfant un peu trop timide, et jusqu'à présent tout le monde semblait prédisposé à la croire. Hortense pénétra dans la salle à manger, et son muscle cardiaque manqua un battement, quand elle l'aperçu au fond de la salle, derrière le comptoir. Enfin, se dit-elle pour elle même, tandis qu'elle s'avançait, le menton relevé et fier, sa robe rouge soyeuse attirant les regards de la petite communauté qui s'était réunie pour manger. Sans un mot, et confiante elle pris place devant le bar, sans cesser pour autant de le fixer, presque hypnotisée. Tant de vulnérabilité de sa part l'effrayait, et elle détestait cette sensation de faiblesse qui coulait dans ses veines, il avait une ascendance et un pouvoir sur elle, qu'il ne devait pas savoir, du moins pas maintenant. Hortense n'était là que dans un but : s'excuser, du moins c'était ce qu'elle s'entêtait à croire, car déjà une petite voix soufflait dans sa tête, qu'elle désirait plus, mais elle peinait à le reconnaitre. "- Nous pouvons vous offrir du café, eau gazeuse, de la bière et du whisky. " Aucun mot agréable, pas une trace de bonté, et un ton acerbe : il était devenu comme elle. Le plus dérangeant était qu'il n'osait pas la regarder, et ce comportement lui laissa supposer, qu'il faudrait plus que de simples excuses pour obtenir son pardon; il avait la dent dure. "- Nous sommes navrés, nous n'avons ni champagne ni cognac ici. Pour ça il vous faut aller en première classe, là où sont les personnes de votre race. Elles pourront sans doute aussi vous aiguiller sur le choix d'un énième amant !" Naturellement, il en fallait plus pour effrayer Hortense, et cette attitude sans pitié qu'il lui réservait, l'amusait plus qu'elle ne la blessait, aussi, elle n'en tint par rigueur, et pris finalement la parole. « Seriez vous jaloux Evelyn de tout ces amants ? » Ses iris pétillèrent malicieusement, et elle laissa ses doigts courir sur le comptoir devant elle, avant de poursuivre gaiement. « Je suis tout autant que vous, enchantée de vous revoir. » Une plaisanterie, cette tension qui grandissait entre eux, démontrait que ces retrouvailles inopinées n'étaient pas pour le ravir. « Race ? Le mot n'est il pas un peu fort ? Mais soit, je m'en remets à vos bons conseils, servez moi ce que vous désirez. » Peu lui importait, le contenu de son verre n'était pas l'objet de sa venue, mais bel et bien lui, aussi difficile était-ce à croire. « Vous êtes bien difficile à trouver, dois je en tirer la conclusion que vous me fuyez ? Ne sommes nous pas de bons amis ? » Elle marqua une légère pause, ignorant la manière dont elle devait s'y prendre, si la méchanceté était une facilité, s'excuser était une tout autre affaire. « En réalité, j'avais besoin de vous parler. » Hortense chercha désespérément à croiser ses prunelles bleues, ayant un besoin vital de s'y attacher, afin d'en tirer le courage nécessaire pour poursuivre.
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MessageSujet: Re: On demande pardon quand tout est gâché et que ce regret tardif ne peut plus rien réparer.   On demande pardon quand tout est gâché et que ce regret tardif ne peut plus rien réparer. EmptyVen 15 Fév - 19:37

Pouvait-on trouver sur la surface de la Terre, une femme avec plus de culot qu'Hortense Rayneval ? Peut-être oui, mais sans doute pas beaucoup dans l'espace très réduit du Titanic. Et il fallait que la pire ennemie d'Evelyn soit cette femme là. Ses petits sarcasmes et son humour n'était pas du tout du goût de l'employé qui vivait un supplice en sa compagnie. Le seul mouvement qu'il fit, fut celui de regarder en direction des cuisines pour voir si un collègue pouvait servir à sa place. Etre à ses ordres était déjà assez pénible en soi, mais alors s'il devait supporter ses répliques douteuses , il ne répondait plus de rien. Hélas, tous ses coéquipiers étaient occupés aux autres tables, les uns tendant des cartes de menu, les autre courant avec des assiettes à servir. Il soupçonnait la petite peste d'avoir bien choisi son heure pour pouvoir l'approcher. Elle savait sans doute qu'au moment du couvre feu, il aurait bien du mal à trouver un remplaçant. Elle avait bien calculé son coup. Il en était persuadé. Plus les secondes passaient, plus son parfum envahissait l'espace du comptoir, plus Evelyn sentait la colère gronder en lui. Le tonnerre ne serait pas là à résonner dans la salle à manger des troisièmes classes. D'ailleurs à sa riposte au sujet d'une quelconque jalousie, les yeux du médium rencontrèrent tout à coup les siens. Mais ceux-ci la transpercèrent comme deux poignards et lui démontrèrent quel mépris, il pouvait ressentir pour elle. Comment osait-elle se moquer de lui et presque espérer qu'il soit jaloux ? Lui d'elle ? Mais quelle mauvaise plaisanterie ! Il l'avait toujours cru libertine et mauvaise mais pas stupide. Voilà qu'elle ajoutait un énième défaut dans une liste déjà longue.

- Je ne faisais que vous conseiller comme mon métier me le demande. Ce que vous aimez en temps normal, ne se trouve pas ici. Vous n'êtes qu'en présence de gens médiocres, comme on dit dans votre milieu. Regardez bien autour de vous, aucun homme de troisième classe n'est digne de remplir votre harem !

Les mots étaient durs et le ton encore plus sans doute ! Le combat des langues acerbes avait véritablement commencé et s'annonçait terrible.

« Je suis tout autant que vous, enchantée de vous revoir. »

Evelyn venait de saisir un torchon afin d'essuyer quelques verres, au moins ses mains n'étaient-elles pas tentées de gifler cette femme. Il ne voulait pas en arriver là, même si elle l'avait pleinement mérité. Il respectait les femmes et ne désirait pas se montrer trop goujat même en présence de la pire d'entre elles. A la réplique d'Hortense, il ricana tout en rangeant un des verres sur une étagère.

- Je n'aurai pas vraiment choisi ce terme de mon côté et je ne crois pas du tout que vous soyez ravie de me voir.

Et si elle en venait au but ? C'est à dire à sa commande. Ils n'étaient absolument pas au comble de la joie tous les deux, ils ne pouvaient pas se voir pour parler plus franchement. Alors pourquoi était-elle là ? Pour le défier encore une fois ou pour l'humilier devant tous ? Il fallait s'attendre à tout avec cette pimbêche !

« Race ? Le mot n'est il pas un peu fort ? Mais soit, je m'en remets à vos bons conseils, servez moi ce que vous désirez. »

Evelyn respira plus facilement l'espace de quelques secondes. Hortense parlait de ce qu'elle voulait consommer et plus d'autre chose. Il se retourna vers les machines et actionna le pressoir à bière. Revenu avec une chope remplie, il la posa devant elle avec un sourire presque mauvais.

- Je n'ai jamais rien trouvé de plus vulgaire, qu'une femme buvant de la bière. J'ai pensé que c'est ce que vous irez le mieux.

Evelyn ne faisait vraiment pas dans la dentelle avec Hortense, mais elle l'avait bien cherché depuis toutes ces années. Elle ne lui avait fait que des coups bas, au moins il pouvait se prévaloir de lui dire en face ce qu'il pensait.

« Vous êtes bien difficile à trouver, dois je en tirer la conclusion que vous me fuyez ? Ne sommes nous pas de bons amis ? »

Le médium crut s'étouffer en entendant ça. Ses yeux s'étaient à nouveau baissés, il ne voulait plus la voir. Avait-elle vraiment dit ça ? Elle avait osé employer le mot "amis" ? Elle ne manquait vraiment pas d'air.

« En réalité, j'avais besoin de vous parler. »

A cette demande, Evelyn se pencha vers elle et son visage se retrouva à quelques centimètres du sien.

- Les seuls mots que j'aimerai vous entendre dire, c'est : au revoir ou plutôt adieu. Le reste ne m'intéresse pas. J'en ai soupé de vos insultes et vous ne feriez que vous répéter. Ne perdez pas votre temps et ne me faites pas perdre le mien.

Comment aurait-il pu deviner que c'était tout autre chose, qu'elle voulait lui dire ?
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