PROFIL♌ Signaux de Détresse : 689 ♌ Points : 881 ♌ Jour d'embarquement : 12/07/2011 ♌ Age du Personnage : Inconnu
RPG Journal d'un fantôme ♌ Numéro de Cabine : ♌ Situation Amoureuse : ♌ Présentation:
Sujet: Défi N°3 : L'Enfermement - Un quatuor amoureux ? Jeu 28 Juin - 15:20
L'Enfermement
Hier soir, vous vous êtes endormies paisiblement, du moins, le plus paisiblement possible dans vos cabines respectives. Vous vous demandiez de quoi serait fait le lendemain sans tellement vous en soucier. Katherina & Jules s'étaient endormis en première classe, non loin l'un de l'autre. Adélaïde & Esther quant à elles, s'étaient endormies dans leur cabine de 2ème classe. Pourtant, le réveil serait plus difficile que prévu. En effet, la douceur des couchettes semblait avoir disparue. A la place se trouvait des tapis de gymnastique, dur et froid. Vous sentez la différence ? Moi je la sens, je la vois la différence en tout cas. Vous essayez de vous lever avec difficulté pour vous rendre compte que vous n'êtes plus dans votre cabine, mais dans le gymnase, avec 3 autres personnes que vous connaissez plus ou moins. Vous vous dites que ceci est une blague, à moins que vous soyez somnambule et que vous ne vous en rendiez compte que maintenant. Mais ce n'est pas le cas. Vous essayez alors d'ouvrir les portes du gymnase mais celles-ci ne bouge pas d'un pic. Elles semblent verrouillée de l’extérieure ! Comment faire pour sortir d'ici ? Quelqu'un entendra-t-il votre appel si jamais vous aviez l'idée de parler tout haut ?
Invité
Invité
>
PROFIL
RPG
Sujet: Re: Défi N°3 : L'Enfermement - Un quatuor amoureux ? Sam 30 Juin - 16:24
La soirée avait été paisible, comme presque toutes celles que j'avais passé depuis mon réveil en tant que revenant sur le paquebot. J'avais bu une bonne dose d'alcool et cela ne me ressemblait pas vraiment. Je m'étais endormie sans aucune difficulté, enivrée par l'alcool. Ma nuit avait été douce, et je ne m'étais réveillé qu'au petit matin. Lorsque j'ai ouvert les yeux, la première idée qui m'est venue en tête fut que j'avais bien trop bu. J'avais des courbatures partout. J'avais froid et je me sentais vraiment très mal à l'aise. Je posais mes mais sur ce qui aurait du être mon lit pour me relever. Seulement... j'eus la surprise de constater qu'il ne s'agissait pas de mon lit. J'étais allongé sur des tapis de gymnastique. Dans un premier temps, je fus amusé. J'étais donc si soule que je m'étais endormi dans le gymnase? Je n'avais pas su trouver ma chambre? Et finalement, mon esprit se fit plus clair. Non, j'avais rejoins ma couchette, j'en avais le souvenir. Je me souvenais pertinemment d'avoir apprécié la douceur des draps et le confort de mon oreiller. Je me mis en position assise. J'avais terriblement mal au dos. Je poussais un petit gémissement contrarié avant de regarder autour de moi. Je n'étais pas seul, j'allais donc enfin avoir des explications sur cette situation plus qu'étrange.
Adélaïde, une amie à moi qui s'intéressait à ma personne, Katharina, la femme de ma vie qui ne voulait pas de moi et une autre jeune femme qui m'était une parfaite inconnue se trouvait également à mes côté. Immédiatement, je me dirigeais vers Katharina pour la sortir de son sommeil. Je m'agenouillais à ses côtés en lui caressant doucement les cheveux. Quelle était sublime lorsqu'elle dormait. Pour une fois que je me réveillais à ses côtés, il avait fallu que ce soit dans des circonstance aussi étrange... Je restais ainsi quelque seconde avant de glisser des mots dans le creux de son oreille. "Katharina... il faut que tu te réveilles..." Bon, il semblait que j'étais bien trop doux, elle dormait encore à points fermés. J'augmentais le volume de ma voix et la fit enfin sortir des bras de Morphée. Une fois que j'avais constaté qu'elle se réveillait, je me dirigeais vers la porte du gymnase afin de l'ouvrir. Curieusement, elle ne s'ouvrait pas. Je me rendis vers la seconde porte, qui refusait à son tour de s'ouvrir. C'est à ce moment précis que je commençais à être réellement inquiet. C'était trop étrange, tout était étrange sur ce paquebot. Ma revenu à la vie après le naufrage, l'impossibilité de mourir et maintenant, mon enfermement dans ce gymnase dans lequel je n'aurais jamais du me trouver. Je poussais un long soupir puis vint m'asseoir à côté de Katharina. Si je devais rester enfermé ici, j'étais déjà heureux que cela se passe à ses côtés. Je la laissais se réveiller en douceur avant de l'informer de la situation.
Invité
Invité
>
PROFIL
RPG
Sujet: Re: Défi N°3 : L'Enfermement - Un quatuor amoureux ? Sam 30 Juin - 21:53
Tu t'étais endormie calmement sous les caresses et regards de ton amant, la nuit avait été tout ce qu'il y a de plus agréable. Pourquoi en serait-il autrement ? Tu te trouvais sur le paquebot de rêve, tu avais de superbes amants, le luxe régné en maître et tu resterais jeune pour l'éternité... Que pouvais-tu demander de plus ? Le ciel était clément envers toi, du moins c'était ta façon de voir les choses, après, ce n'étais pas celle de tout le monde et certainement pas celle de tes parents...Ah...Tes parents cela faisait tellement de temps que tu n'avais pas revu leurs visages, tu avais certes une photo, mais ce n'étais pas pareil... Te souviens-tu du jour où ils t'avaient annoncé que tu devais te rendre chez ta tante à Londres ? Te souviens-tu de tes longs pleures ? Non...tu ne t'en souviens plus, car tu as cherché à tous oublier, comme si ton arrivais à Londres avait marqué une seconde vie, une nouvelle toi. Tu as changé à cette époque, terriblement changé, tu es passé de l'ange qui adorait passer de longues heures à danser au démon volage. Ce fut un changement radical...Comment aurais-tu été si tes parents ne t'avaient pas expédié chez les Williams, si tu avais passé toute ton enfance et ton adolescence à la demeure des Dashwood entouré de tes nombreux frères et soeurs ? Qui sait... Tu ne serais sans doute pas devenue la garce que peu de personnes voient en toi...
La voix et la caresse d'un homme te firent sortir de ton sommeil agité. Rendors-toi belle Katherina, le démon qui est en toi fais une pause durant ton sommeil, on aurait presque crue voir un ange endormi. Rendors-toi, te dis-je, mais la voix qui se faisait répétitive au creux de ton oreille te força à ouvrir les yeux. Non...Belle endormis...Tu es bien plus belle est douce lorsque tu dors.
« Katherina...il faut que tu te réveilles... »
Lorsque ton regard s'accoutuma à la lumière régnant dans la pièce, tu fus des plus surprises que de voir Jules à tes côtés. Que faisais-t-il là ? Pourquoi se trouvais-t-il à tes côtés ? Pourquoi ton corps te faisait souffrir ? Les questions redoublèrent d'ardeur en toi, mais ton esprit à peine réveillé n'arrivait guère répondre à toutes.
« J...Jules..Mais que fais tu dans ma ca... ? »
Tu prononças ces paroles en même temps que ton regard découvrit enfin le décor qui t'entourais : tu te trouvais dans le gymnase. Tu suivies du regard Jules qui tenta d'ouvrir les portes qui à ta plus grandes surprises étaient close. Il revint vers toi, s'installant à tes côtés, tu lui adressas un ravissant sourire. Enfin, tu t'éclaircis la gorge.
« Dis-moi Jules...Que faisons nous dans le gymnase ? »
Tes lèvres étaient pincées en attentes d'une réponse de sa pars, tu avais peur d'avoir commis un acte que tu regretterais. Mais ne t'en fais pas petit démon ce n'étais pas à cause de toi que vous vous trouviez ici, ni même à cause de Jules. Tu tournas ton visage de gauche à droite, celui-ci se posa sur deux autres personnes allongées. En reconnaissant l'une de ces personnes la colère flamba en toi, c'était Adélaïde...Il fallait vraiment qu'entre toutes les personnes sur le paquebot il fallait que cela tombe sur vous deux dans la même pièce et de plus, enfermé... La seconde personne tu ne la connaissais que de vue, une certaine Esther, qui faisait tout comme Adélaïde partie des secondes classes. Tu lanças ensuite un regard incrédule à Jules, tu n'y comprenais rien et c'était tout à fait normale...
La nuit avait plutôt bien commencée. Je m'endormis facilement ce qui n'était pas coutume. Et nul cauchemar ne vient me troubler. Je me sentais bien, relaxée, détendue. Le visage lisse de toute émotion négative. Puis je n'aurais su dire quand mais tout à coup quelque chose n'allait pas. Je le sentais confusément dans mon sommeil. Il y avait des gens qui parlaient je les entendais. Que faisaient-ils dans ma cabine ? J'avais sommeil, pourquoi ne partaient-ils pas ? J'avais froid aussi. Je tâtonnais autour de moi pour récupérer ma couette. Disparue. Je me rendis compte que l'oreiller aussi n'était pas là. Et puis c'était bizarre, la surface sous mes doigts état lisse. Froide. Dure. Et puis cette odeur...cuir ? J'ouvris péniblement les yeux. Pour les refermer aussitôt. Aveuglée. C'était quoi toute cette lumière ? Où était passée l'agréable pénombre de ma cabine ? Je finis par m'habituer un peu à la clarté. Et ma question intérieure se transforma : où était donc ma cabine tout court ? J'étais apparemment dans le gymnase, allongée sur un tatami. Comment étais-je arrivée là ? J'étais pourtant persuadée de m'être couchée dans mon lit, dans ma cabine.
Une jeune femme était à côté de moi, une deuxième classe que j'avais déjà vu quelque fois. Esther je crois. Elle venait de se réveiller. Tout comme moi. D'une voix douce je lui demandais : « Esther, tu te sens comment? Tu sais ce que nous faisons ici ? » Voyant que ses yeux tournoyaient d'autant de questions que les miens, je me tournais vers l'autre côté de la pièce. Mon cœur rata alors un battement. Jules était ici. Juste en face de moi. Je remerciais tous les dieux connus auxquels je ne croyais plus depuis longtemps et aussi les dieux inconnus auxquels je ne croyais pas d'avantage. Je le dévorais des yeux. M’imprégnant de tout ce que je pouvais. Visage, yeux, gestes, expressions.
Le sang se retira soudain de mon visage. Je maudis tous les dieux précédemment évoqués et leurs suggérais un aller simple pour le 36 ème sous sol de l'Enfer. Katherina était là aussi. Elle me foudroya du regard avec colère. Je lui rendis un de mes meilleurs regards noirs. Parmi toutes les personnes du Titanic il avait fallu que je sois dans une pièce avec Jules et Katherina. Tout les deux ensemble. Jules couvait Katherina du regard. Avec douceur et attention. Ce que je n'aurais jamais. Je le savais. Je le savais mais cela n'en faisait pas moins mal. La jalousie se répandit dans mes veines, poison douloureux et puissant, poison que j'avais déjà expérimenté maintes fois.
Non. Non. Non. Je faisais un cauchemar. Un cauchemar vicieux. Mais j'allais me réveiller. Je pinçais mon bras pour accélérer la chose et échapper à la vision de Katherina et Jules ensemble. Fermais les yeux. Très fort. Disparaît. Disparaît. Disparaît. Je rouvris les paupières. Mais ce n'était pas un rêve. Je jetais un coup d’œil à la peau de mon bras que j'avais impitoyablement tordue entre mes doigts, la peau était déjà rouge et commençais à enfler. Et puis je me rendis compte d'un détail assez gênant. J'étais en chemise de nuit. Mon visage s'empourpra de honte. Et de colère aussi. Je me détournais comme une furie et tentais d'ouvrir les deux portes. Fermées. Évidement. La colère et la révolte montait. La frustration montait. L'adrénaline montait. Cocktail explosif. Et qui explosa, en partie seulement. Le plus gros de l'explosion resta confiné à l'intérieur de moi (il faut dire que j'avais de l'entrainement à ce sujet), mais une partie filtra à l'extérieur. Une partie que je ne pus retenir. M'adressant à tout le monde mais surtout à Jules, ancrant mes yeux dans les siens. Pour une fois qu'il me regardait : « Qui peut me dire ce qu'il se passe ici à la fin ! » J'incendiais littéralement Katherina du regard et m'adressant à elle cette fois : «C'est de ta faute j'en suis sûre ! Tu as décidé de me pourrir la vie combien de temps encore ?! Tu t'amuses bien ?! »
Invité
Invité
>
PROFIL
RPG
Sujet: Re: Défi N°3 : L'Enfermement - Un quatuor amoureux ? Jeu 12 Juil - 19:16
Toujours ce froid.
J’avais froid, très froid, j’entendais au loin cette pluie battante, je n’aimais pas la pluie, je n’aimais pas l’eau. Je m’étais endormie dans mes draps, nue, mes vêtements mis sur le côté. Je ne savais où j’étais, à si à Paris, mais pourquoi ? Je ne me souvenais de rien, j’avais peur, terriblement peur de ce qui m’attendait. J’entendais des cris au loin, des coups, des bruits de verres. Cet endroit devait être malfamé, je n’avais pas fait attention en entrant dans cet hôtel, j’aurais peut-être dû. J’étais perdue, j’avais froid, encore et toujours ce froid.
Je pensais ne plus jamais devoir connaître le froid depuis ce jour et pourtant, il y avait eu ma mort dans cette eau glaciale. Ce jour-là, j’avais connu la pire de mes peurs, le froid et l’eau. Je m’efforçais toujours de ne plus y penser, cependant, il y a des choses qu’on ne peut oublier. Avec moi, ma mémoire me jouait des tours, ce que je voulais oublier, elle me le rappelait, ce que je voulais connaître, je ne pouvais le toucher. Cette nuit, après une petite promenade à l’intérieur du paquebot, je m’étais endormi dans les draps chauds de ma cabine. J’y logeais seule, comme l’avait souhaité mes patrons, pour qu’ainsi, la petite Emilie puisse venir me voir, sans qu’on ne puisse préoccuper personne. Cet endroit était confortable, mais vides. Il n’y avait aucune photographie, sauf une, celle qui était chère à ton cœur, puisqu’elle représentait moi et la petite Emilie. Elle était conservée dans un ravissant cadre, ce présent, la petite fille me l’avait offert, un matin de Noël, elle me considérait comme une sœur et ce cadeau fut le plus beau que je n’ai jamais reçu. Ce fut en regardant cette photographie que je m’endormais, un sourire bienveillant aux lèvres. Pourtant, la nuit fut bien mouvementée, je me réveillais plusieurs fois, par des cauchemars et les images qu’ils me montraient. Je tremblais et je sentais ma peau au fur et à mesure, se perler de sueur. Ce fut lors d’un énième cauchemar que je me réveillais en sursaut. Je n’étais plus dans ma chambre, mais ailleurs, vêtue de ma tenue de jour, mais le pire, c’était que j’avais froid. Je détestais cela et je commençais à me souvenir des pires moments de ma vie. Je regardais autour de moi, je n’étais pas seule. Il y avait deux personnes richement vêtues, ainsi qu’une jeune femme que je connaissais et qui se trouvait en seconde classe : Adélaïde. En regardant un peu plus, je pus m’apercevoir que j’étais au gymnase. C’était éberluée que je m’étonnais de ma présence dans un tel endroit, je n’y mettais habituellement jamais les pieds. J’entendis les deux premières classes se parler, ils semblaient se connaître, puis Adélaïde si je me portais bien et si je connaissais le fin mot de l’histoire.
« Oui je me porte bien et toi ? Tu ne trouves pas qu’il fait froid ici ? » Dis-je en marquant une pause, avant de continuer. « Non en tout cas, je trouve ça très étrange. »
Mon visage paraissait soucieux, même si je tentais de ne pas céder à la panique, au moins, on n’était pas près de l’eau. Le seul homme de la pièce, se leva pour tentait d’ouvrir la porte, mais bien sûr, celle-ci resta clause. J’avais espéré une seconde, qu’elle s’ouvrit, mais je me disais qu’il ne fallait pas trop rêver, ce paquebot était bien trop étrange. Cette porte close provoqua une réaction inattendue chez Adélaïde qui s’en prit à l’autre jeune femme, dont je ne connaissais pas le nom. Elle l’accusait d’avoir provoqué notre enfermement. Je trouvais ses dires ridicules, après tout comment cette jeune femme aurait-elle pu nous conduire ici sans nous réveiller. J’étais tenté de me mêler de la conversation, mais pourtant, je ne le fis pas, je n’osais pas et après tout, cela ne me concernait pas. J’avais appris tout au long de ma vie et de ce que ma mémoire me permettait de me souvenir, que cela ne servait à rien de se mêler des histoires des autres.
The Ghost
♣ Le Fantôme du Titanic
>
PROFIL♌ Signaux de Détresse : 689 ♌ Points : 881 ♌ Jour d'embarquement : 12/07/2011 ♌ Age du Personnage : Inconnu
RPG Journal d'un fantôme ♌ Numéro de Cabine : ♌ Situation Amoureuse : ♌ Présentation:
Sujet: Re: Défi N°3 : L'Enfermement - Un quatuor amoureux ? Mar 24 Juil - 16:01
L'Enfermement
Alors qu'ils pensaient n'être que quatre dans le gymnase, derrière un tas de tapis se dévoile Meredith C. Williams qui a dormi un peu plus longtemps que les autres. Elle fut réveillée en sursaut par les propos vifs et incisifs d'Adélaïde. Céderait-elle déjà à la panique ? Si ce n'était pas le cas, elle semblait déjà confrontée à ces propres démons. Qu'allait-il advenir d'eux dans ce gymnase immense et froid ? Peut être se transformeraient-ils en glaçon, qui sais ? En tout cas, un bruit venant de derrière les portes se faisait à présent entendre, un bruit sourd, mais terriblement gênant, comme si une mouche tournait autour de votre tête. Les portes étaient toujours closes, impossible de les ouvrir, il aurait fallut une force herculéenne pour cela. Comment vont-ils réagir ?
Invité
Invité
>
PROFIL
RPG
Sujet: Re: Défi N°3 : L'Enfermement - Un quatuor amoureux ? Ven 24 Aoû - 21:58
Le Paquebot de rêve avait vendu du rêve, mais, il a triché. En effet, il m'a promis mont et merveilles, il a menti. On a dit qu'il ne pouvait pas couler mais il a coulé … Et, depuis, on garde nos habitudes. Oui, les premières classes se mélangent très rarement à ma classe. Nous sommes que des souillons pour eux, des Cendrillons ou des Cosettes … De plus, certains d'entre nous, ceux qui sont le moins fortunés de ma classe et qui vivent dans la mendicité, eux ne mangent jamais des bons mets, ils dévorent des rats … Les pauvres. Si seulement, nous, la troisième classe, on pouvait goûter le luxe des premières ou si seulement … La richesse n'était pas un point fort … Mais, c'est qu'un rêve, une lubie, une chimère. Il ne faut pas que je compte sur les riches pour être heureuse ! Oh que non ! Et puis, entre nous, l'argent ne fait pas le bonheur, il contribue. Je souris, un léger sourire. La vie est une toile qu'on tisse au fur et à mesure. Une parole très complexe qui veut dire quelque chose. Mais quoi donc ? Que nous franchissons les étapes de la vie petit à petit. Bref, je quitte le salon ou j'étais. Et, je décide d'aller dormir. Dormir ? Oui … Il fait nuit depuis pas mal des heures … Et, je n'ai pas tellement envie d'aller m'amuser avec les autres. Il faut absolument que je dorme. Quoique, c'est étrange qu'un fantôme puisse dormir, n'est-ce pas ? Oui. Je marche dans les couloirs, je salue des gens, ceux que je connais. Une chose m'étonne. Et, vous savez quoi ? Non ? Je vais vous le dire, approchez vous pour que je vous murmure à l'oreille. Ce secret est que je n'ai pas encore vu mon demi-frère qui n'est autre que le célèbre Jules. Je vous assure … Comment il peut me faire ça à moi ? Montrer qu'il est tout et moi, je suis rien ? Comment, il peut faire ça à celle qui l'a pratiquement élevée comme une mère … Il est ingrat … Les riches sont ingrats … Ou pas tous. Je suis si furieuse contre mon frère que je place tout les premiers comme dans le même panier … Quoique … Certains sont pires. Bref, il faut que je me couche, je commence à dire des idioties et c'est indigne de mon rang. Quel rang ? Celui de ma naissance … Celui auquel j'aurais appartenu si ma chère belle-mère, seconde épouse et mère de Jules ne m'avait pas fermé les portes de ce monde délibérément … Une femme, pire, que la vilaine reine du conte de Blanche-Neige. Et oui, malgré une mauvaise éducation que j'ai reçu, j'ai eu la chance que mon père puisse m'apprendre à lire, merci daddy !
Des heures après, je me réveille, j'ai dormi … Longtemps. Je me rappelle qu'une chose, mon rêve. Il est disons étrange. Oui, il faut que je vous raconte. Alors, par quoi, dois-je commencer ? Le début ? Ça serait pas mal ! Commençons donc, pour commencer, je me rappelle avoir revécu un moment de ma vie, celui ou ma chère et adorable belle-mère m'a administré une claque mémorable car j'avais volé un collier … Un magnifique en plus. Et voilà … C'est court, n'est-ce pas ? C'est pas ma faute. J'ai une petite mémoire de poisson parfois.
Ah oui, je viens de me rappeler que je ne suis pas dans mon lit mais dans le gymnase. Je voit des gens, des gens que je connais et d'autres non. Je vois Jules … Et, Katherina … Et les autres. Je regarde mon frère, mon sang, mon âme. Je le hais. J'ai envie de lui hurler que je le maudis, mais, je ne ferais rien. Je respire. Et, je tousse.
Invité
Invité
>
PROFIL
RPG
Sujet: Re: Défi N°3 : L'Enfermement - Un quatuor amoureux ? Sam 25 Aoû - 18:15
Toujours ce froid.
Ne plus être dans ma chambre m’effrayée, j’étais dans ce gymnase sombre et froid. Je ne me sentais pas en confiance, j’avais peur et pourtant, je ne me savais pas perdu, je savais que j’étais à bord du Titanic, mais tout cela paraissait beaucoup trop étrange. Rien de bien ne pouvait découler des évènements qui allaient se dérouler. Je regardais les autres qui semblaient tous se connaître, je me sentais comme une étrangère ici, surtout que je ne supportais pas la tension qui régnait ici, ils semblaient se haïr. Puis, on découvrit alors que nous n’étions pas seuls dans cette pièce, qu’une autre jeune femme se trouvait cachée derrière des tapis. Je la regardais étrangement, comment avions nous fait pour ne pas nous apercevoir de sa présence. Il me semblait qu’elle se prénommait Meredith et qu’elle se trouvait en troisième classe. J’allais au-devant d’elle et lui tendit une main pour l’aider à se relever.
« Bonjour, je m’appelle Esther, je suis enchantée de te rencontrer, même si j’aurais aimé que cela soit dans une autre situation. Nous sommes bloqués ici. » Dis-je avec un joli accent français.
Je regardais autour de moi, mais rien ne se passait, j’aimerai bien sortir d’ici et retourner dans ma cabine, j’avais l’impression d’être un chien qu’on avait enfermé dans une pièce pour mieux l’oublier. A croire qu’on nous punissait. Etait-ce réellement cela ? Avions-nous fait quelque chose de mal ? Le Titanic nous punissait-il. Non de Dieu, je suis bien heureuse de savoir que la petite Emily soit assez loin. De plus, j’avais toujours froid, il était loin le temps où je lisais des livres en France sur les bords de la Loire. Mon ancienne vie paisible me manquait, elle était si belle, moins compliquée et j’avais des personnes qui m’entouraient. Aujourd’hui, je ne savais que faire, aider Mr de Vaubernier à aller mieux ou tourner la page et chercher à me construire. Je ne savais pas, d’un côté je ne me sentais pas capable d’abandonner mon patron à son triste sort, j’avais envie de l’aider et de faire en sorte qu’il se sentait mieux. Je sortis rapidement de mes pensées, un bruit dérangeant se fit entendre, mais qu’est-ce que cela pouvait bien être ? Ce n’était pas explicable, cela aurait pu être un moustique, mais nous étions à bord d’un bateau et le bruit était beaucoup trop fort pour que cela soit un petit insecte.
« Mais qu’est-ce que cela peut bien être ? » Dis-je effrayé.
The Ghost
♣ Le Fantôme du Titanic
>
PROFIL♌ Signaux de Détresse : 689 ♌ Points : 881 ♌ Jour d'embarquement : 12/07/2011 ♌ Age du Personnage : Inconnu
RPG Journal d'un fantôme ♌ Numéro de Cabine : ♌ Situation Amoureuse : ♌ Présentation:
Sujet: Re: Défi N°3 : L'Enfermement - Un quatuor amoureux ? Ven 31 Aoû - 14:52
L'Enfermement
Meredith s'était donc réveillée après les autres et elle avait aperçu Jules. Elle avait manqué de s'évanouir ou quelques choses dans le genre, mais elle s'était retenu. Esther qui ne la connaissait pas, essaya de jouer les sociables avec elle en se présentant en tant que telle avec son accent français plus ou moins prononcé. Un bruit se fit alors entendre. Seule la française sembla réagir à celui laissant les autres sans réactions. Pourtant cela ne serait peut être pas le cas encore longtemps, ça non ! En effet, les tapis du gymnase se mirent à tous bouger par intermittence de quelques secondes comme s'il y avait quelques choses juste au dessous. Quant au bruit qui se trouvait derrière les portes, il semblait devenir de plus en plus important, comme si quelques choses était sur le point d'exploser. Auriez-vous peur de cela, sachant que vous vous savez déjà mort ?
J’étais toujours accroupi aux côtés de ma belle Katherina. Elle venait tout juste d’ouvrir les yeux et semblait encore plus pommée que moi. Elle me croyait dans sa cabine… à ses côtés. Je fus un peu blessé de constater sa réticence à cette idée, mais je m’y étais habitué. Ce qui me faisait le plus mal, était de la croiser aux cotés d’autres hommes. Je me doutais bien qu’ils partageaient sa couche mais je n’étais sur de rien, alors je me persuadais que c’était ma jalousie qui me faisait porter de si terribles conclusions.
Elle me questionna enfin sur le problème actuel : notre enfermement, cette situation si étrange. Que faisions-nous dans ce gymnase ? Croyez-moi, j’aurais souhaité pouvoir lui répondre mais ni moi, ni les autres femmes à mes côtés ne savait visiblement y répondre. La moins informée était sans doute Adelaïde. Lorsqu’elle nous aperçut Katherina et moi, si proches l’un de l’autre, elle entra dans une rage palpable. Je savais qu’au fond elle retenait l’essentiel de sa haine. Oui sa haine, elle détestait plus que tout Katherina parce que mon cœur lui appartenait. Cela me faisait du mal de ne pas m’intéresser à cette femme qui visiblement m’aimait… Parce que je savais ce qu’elle ressentait. J’aimais Katherina, sans réciprocité et Adelaïde m’aimait également. C’était un triangle amoureux plus qu’étrange, et Katherina était la seule à ne pas en souffrir.
Bientôt, Adélaïde cracha sa haine au visage de Katherina. Elle l’accusait d’être responsable de la situation, ce qui me fit froncer les sourcils. C’était impossible, Katherina était victime elle aussi mais je savais que la jeune femme ne mesurait pas ses paroles et que c’était la jalousie et la colère qui avait prit le dessus sur elle. Je décidais de me rendre à ses côtés. J’avais froid, très froid, mais je retirais ma veste pour la poser autour des épaules d’Adélaïde. Car oui, je l’appréciais. Beaucoup. Je posais délicatement mes mains autour de ses épaules, plongeant mon regard dans le sien. Il était noir de colère. Je m’adressais à elle avec calme et sérénité.
« Adelaïde… Personne ici n’est responsable de cette situation. C’est encore un coup de paquebot… ça ne peut être que ça. Il va falloir qu’on laisse de côtés nos différents et que l’on progresse ensemble pour trouver une solution à ce problème. Soutenons-nous l’espace de quelques minutes, quelques heures peut être. Personne ne peut dire combien de temps nous allons rester ici alors restons calme je t’en pris. »
Je lui fit un sourire en coin avant de déposer un baiser sur son front glacé. Elle semblait avoir terriblement froid et j’avais froid moi aussi. Je me retournais finalement et mon cœur cessa de battre l’espace de quelques secondes. Meredith ? Je ne savais pas quoi en penser… Elle était si belle et si… adulte ? Je l’avais perdue de vue depuis quelques années déjà et je ne pensais pas un jour la retrouver. Je l’avais lâchement abandonnée après que ma mère l’ai chassé du domicile familial… Et en voyant de la colère dans ses yeux, je ne pu que rougir et aspirer à un sentiment de honte intense. Je baissais machinalement les yeux et ne sut quoi faire. Me retourner et me montrer lâche comme je l’avais toujours fais ? Ou accourir vers elle et la serrer dans mes bras ? Je ne pus réfléchir plus longtemps, mon instinct de frère me poussa à opter pour la seconde solution. Je me jetais vers elle, oubliant toutes les personnes qui m’entouraient. Je la prise dans mes bras et la serrais terriblement fort, elle aussi était gelée, je la frictionnais le plus possible sans lui faire mal et collait mon front contre le sien en fermant les yeux. Une petite larme discrète coula le long de ma joue tendis que je m’excusais platement auprès d’elle…
Pendant se laps de temps, il se déroula des événements étranges au sein de la pièce, ce qui me fit serrer encore plus fort Meredith contre moi. Je jetais un coup d’œil aux tapis qui se mirent à bouger, j’écoutais avec attention les bruits de l’extérieur du gymnase qui se faisaient de plus en plus important. Oui j’avais peur, même pas pour moi, mais pour toutes les femmes auxquelles je tenais enfermées à mes côtés dans cette pièce. Je pris alors la parole, m’adressant particulièrement à Adélaïde.
« Je sais que nous ne nous portons pas tous dans notre cœur, mais ne nous dispersons pas. Personne n’a la peste… Personne n’est contagieux et nous méritons tous de sortir de là en pleine forme. Alors que nous nous aimions ou pas, soutenons-nous. Rapprochons nous, soyons soudé et affrontons ensemble ce qui nous agresse. »
Mon discours terminé, je pris la main de Meredith et l’incitait à se rapprocher de Katherina. J’invitais Adélaïde à nous rejoindre et attendais impatiemment que les autres femmes en fassent de même.
Ton regard se porta à nouveau sur Adélaïde lorsque celle-ci te jeta au visage des propos vif. Tu fronças très légèrement les sourcils plus lui dit de ta voix de première classe naïve.
« Voyons Adélaïde, je ne suis guère responsable de tous les mots du monde et encore moins de celui-ci. Alors, si vous avez quelque chose contre moi et bien allez-y, dites le, qu'on en finisse. »
Tu avais fait exprès de la vouvoyer pour montrer que tu la respecté, ou du moins c'est ce que tu voulais faire croire aux personnes présentes. Tu ne voulais pas t’emporter alors qu’il y avait un public. Tu avais vraiment envie qu’Adélaïde crache encore une fois sa haine envers toi, pour pouvoir jouer les victimes. Mais à ta plus grande déception, Jules s’interposa…
« Adelaïde… Personne ici n’est responsable de cette situation. C’est encore un coup de paquebot… ça ne peut être que ça. Il va falloir qu’on laisse de côtés nos différents et que l’on progresse ensemble pour trouver une solution à ce problème. Soutenons-nous l’espace de quelques minutes, quelques heures peut-être. Personne ne peut dire combien de temps nous allons rester ici alors restons calme je t’en pris. »
Tu jetas un regard dès plus mauvais à Adélaïde, regard que Jules ne pouvait guère voir, car il se trouvait dos à toi. Lorsque tu tournas ton visage vers l'endroit où regardais Jules, tu fus surprise d'y trouver Meredith, la soeur de Jules. Fallait-il vraiment que tu te retrouve enfermé avec deux personnes qui te détestaient et que tu détester en retour ? Ton cerveau était en pleine réflexion, lorsqu'un bruit sourd se fit entendre. Ta réaction intérieure était de hurler, mais celle extérieure était de faire comme si de rien était. Mais peu à peu le bruit devint encore plus assourdissant et ton visage ne pu retenir une petite mimique. Tu pensais que cela ne pouvait être pire, mais tu avais tord, car peu à peu, les tapis du gymnase se mirent à bouger. Un cri s'échappa de tes lèvres, oui, la peur avait pris possession de ton âme. Tu t'agrippas à Jules en murmurant des paroles incompréhensibles.
Invité
Invité
>
PROFIL
RPG
Sujet: Re: Défi N°3 : L'Enfermement - Un quatuor amoureux ? Jeu 6 Sep - 14:27
Toujours ce froid.
Je me sentais mal face aux évènements qui se déroulaient ici. Tous se connaissaient et moi j’étais personne pour eux, il y avait ce Jules qui était proche de la blonde Katherina et Adélaïde qui détestait la fille. Puis alors que j’espérais trouver du réconfort avec la nouvelle arrivante Meredith, je pus voir avec surprise qu’il était proche d’elle. Je préférais m’éloigner, aller loin de ce petit groupe. Leopold Applewhite avait raison, le genre humain était mauvais et moi trop gentille. Je me rendis alors dans un coin de la pièce loin d’eux, préférant les oublier et m’inquiéter un peu plus sur la présence de ce mystérieux bruit. J’imaginais la présence de l’écrivain avec moi, pointant du doigt la scène à laquelle j’assistais et montrant ma solitude. Oui j’étais seule, j’avais toujours éloigné les gens de moi et voilà le résultat. Si seulement, j’avais eu une once de souvenir de ma vie, je pourrais enfin me connaître en savoir plus sur moi et sur comment j’étais avant. Mais non, j’allais devoir vivre avec cela et une partie de ma mémoire manquante. Alors que j’étais seule dans mon coin, assise sur le sol, j’eus un flash, c’était quelque chose de très étrange, je pus voir une petite fille, blonde, souriante qui courrait dans un beau jardin, elle jouait, riait, salissait sa jolie robe. Puis tout changea, il y eut des cris, une gifle et une pièce noire. Quand je revins à moi, je compris très vite que cette petite fille, c’était moi. Un souvenir lointain venait enfin de ressurgir. J’étais à la fois contente, mais je doutais. La petite fille, même si elle était riche, ne devait pas avoir des parents gentils et aimants. Voulais-je vraiment en savoir plus, si chaque image me montrait de telles choses. Soudainement, le bruit d’insecte s’intensifia, je commençais vraiment à me poser des questions. Que pouvait-il bien se passer ? Puis les tapies se mirent à bouger. L’Enfer était à nous, mon Dieu aidez-nous.
The Ghost
♣ Le Fantôme du Titanic
>
PROFIL♌ Signaux de Détresse : 689 ♌ Points : 881 ♌ Jour d'embarquement : 12/07/2011 ♌ Age du Personnage : Inconnu
RPG Journal d'un fantôme ♌ Numéro de Cabine : ♌ Situation Amoureuse : ♌ Présentation:
Sujet: Re: Défi N°3 : L'Enfermement - Un quatuor amoureux ? Mer 3 Oct - 16:41
L'Enfermement
La tension était palpable entre tous, sauf pour Esther qui se sentait bien seule face aux quatre autres qui se connaissaient bien même s'ils ne s'appréciaient pas du tout. L'homme de la situation essaya de calmer le jeu mais s'était peine perdu, c'était simplement impossible de faire quelques choses de bien. Le bruit au dehors de la pièce s'intensifiait toujours, mais ce n'était pas tout, les tapis du gymnase semblaient bouger, encore et toujours plus si bien que ceux se trouvant sous les pieds des passagers les firent trébucher par terre sans demander leurs restes. Mais ce n'était pas tout. Les tapis semblaient être comme vivants. Ainsi, une dizaine de tapis vinrent sur chacun des passagers en présence, les étouffants, les oppressants jusqu'à plus soif. Jules, Adélaïde, Meredith, Katherina & Esther se démèneraient-ils pour se défaire de ces tapis vengeurs ? Impossible à dire, mais s'ils ne le faisaient pas, ils seraient à coup sur morts par suffocation une seconde fois ... Si le bruit était toujours là, les portes du gymnase s'ouvrirent alors d'un seul coup. Mais quelqu'un verrait-il cela ?
Invité
Invité
>
PROFIL
RPG
Sujet: Re: Défi N°3 : L'Enfermement - Un quatuor amoureux ? Ven 12 Oct - 15:21
Toujours ce froid.
La solitude, j’avais l’impression de la connaître depuis toujours, comme une grande amie qui accompagnait mon quotidien depuis toujours. Cela me rappelait, mon unique souvenir, cette salle où je me trouvais seule, le noir, la peur. Grande amie depuis toujours, j’avais l’impression de ne connaître personne, ma vie n’était que néant, même si ici, à bord du Titanic j’avais pu me familiariser avec beaucoup de monde. Mais rien ne pouvait combler le vide que je pouvais ressentir. Là encore, j’avais l’impression que ce vide était un obstacle et m’empêchait d’avancer un peu plus. Je voyais mes compagnons d’infortunes enlacés et moi là, seule dans mon coin, observant apeuré les tapis bouger tout seuls. Qu’allait-il arriver par la suite ? Tout cela me faisait peur, pouvons-nous mourir à nouveau ? Ce Titanic était étrange, il n’était pas le même que celui sur lequel j’avais embarqué. Plus rien ne serait comme avant je le savais. Si seulement, je n’avais pas eu cette peur de l’eau, j’aurais pu survivre et être heureuse auprès de la petite Emily et le baron et la baronne. Non, plus rien ne serait pareille. Les larmes longèrent mes joues. Je regardais autour de moi, pour mieux voir les tapis foncer sur moi. Quel diable les faisait bouger ? Je ne savais point. Je me repliais sur moi-même, pour me protéger, mais cela ne suffisait pas, je voulais crier, mais je ne pouvais pas, un poids bien trop important venait de recouvrir mon corps, me faisant suffoquer. J’avais l’impression qu’on m’écrasait, mes poumons venaient à manquer d’air, puis plus rien. Je mourrais à nouveau, une deuxième fois à bord du Titanic, le paquebot de tous mes cauchemars. Malheureusement pour moi, j'avais pu voir avant de mourir, la seule porte de sortir s'ouvrir. Il avait été trop tard, beaucoup trop tard, à croire que le Malin voulait nous voir souffrir encore en encore.
Invité
Invité
>
PROFIL
RPG
Sujet: Re: Défi N°3 : L'Enfermement - Un quatuor amoureux ? Dim 14 Oct - 14:24
Je me réveille, je vois diverses personnes autour de moi, je regarde et retrouve avec étonnement mon frère, enfin, demi-frère Jules avec cette Katherina. Pourquoi cette haine farouche envers une jeune femme ? Tout simplement car elle avait pris le cœur de mon frère, elle était à la place qui me revenait de droit, celle-ci avait ce que je n'avais pas. Quoi donc ? La richesse et l'amour de mon frère ainsi que sa mère .Malgré que j'avais changé au cours de ma visite à la salle de désir, j'avais toujours cette haine. On ne peut pas changer les sentiments, juste les atténuer. Je regarde, je respire et je tousse. Une jeune femme s'approche de moi, je la regarde avec gentillesse. Je n'étais plus moi, mais, un petit moineau sans défense, mais qui est aidé par une adorable personne. Elle me tendit la main, je la saisis en souriant. Je suis maintenant debout, je les regarde, mais, je ne sais comment réagir avec eux en particulier mon cher frère. Frère qui m'a oublié.
Elle ▬ Bonjour, je m’appelle Esther, je suis enchantée de te rencontrer, même si j’aurais aimé que cela soit dans une autre situation. Nous sommes bloqués ici . Meredith ▬ Bonjour, je suis enchantée de vous connaître Esther, je me nomme Meredith. Et, comme vous, j'aurais tant aimé vous rencontrer dans un autre moment. Il n'y a donc aucune issue, seule le capitaine peut nous aider ? Comment on est arrivée ici ?
Je guette les réactions de mon frère, il m'a oublié, il ne souviens plus de moi, je n'étais qu'un fantôme dans sa propre vie, un objet. Je le regarde avec colère et amertume. Je le hais mais je l'aime quand même. Il est de mon sang. Il s'approche de moi. Qu'est-ce qu'il va faire encore ? Me frapper ? Peut-être, peut-être pas. Il se jette dans mes bras, je le câline fort et des larmes coulent sur mes joues blanches. Oh mon frère, il me fait un câlin, lui qui m'avait oublié … Je le serre dans mes bras, je l'aime. Il a tellement changé, tellement grandis. Tellement beau. Et, c'est de famille. En effet, j'ai toujours considéré que mon père était un bel homme, et mon frère a les mêmes gênes que lui. Il me réchauffe, il fait bien. Mon corps a si froid. Je le regarde dans les yeux, je ne sais pas quoi dire. Que lui dire ? Que je lui en veux mais que je l'aime malgré tout ? Ne disons rien. Seul l'âme à travers mes yeux pourra lui dire ce que je pense. Quoi donc ? Que je l'aime. Il pleure. Je lui enlève son larme. Je lui murmure enfin que ce n'est pas grave après qu'il se soit excusé mais je lui dit que plus jamais, il devra m'abandonner dans ce monde. Jamais. Je le regarde. Je l'aime. Plus de colère ? Mouais, celle-ci c'est calmée dans le fond de mon cœur, pour le moment. Il me serre encore un peu plus, comme pour me protéger contre le mauvais sort. Celui du Titanic. Oh pitié, faites qu'il m'entende pas. J'ai pas envie qu'il fasse du mal à mes proches. Je suis le regard de mon frère qui se rapporte au tapis. J'ai peur. Peur de découvrir ce qui se cache derrière ce bruit. Mon frère prit la parole. Je l'écoute.
Jules ▬ Je sais que nous ne nous portons pas tous dans notre cœur, mais ne nous dispersons pas. Personne n’a la peste… Personne n’est contagieux et nous méritons tous de sortir de là en pleine forme. Alors que nous nous aimions ou pas, soutenons-nous. Rapprochons nous, soyons soudé et affrontons ensemble ce qui nous agresse
Il prends ma main, il invite Katherina à nous rejoindre. Va-t-elle accepter ? Mystère . Pareil pour la jeune femme que je ne connaissais pas. Je regarde Esther. Kath hurle. Je lui tiens la main, comme pour faire une trêve. De paix. Oublier le passé pour construire un avenir meilleur. Je regarde Esther , elle s’éloigne. Je me retire du groupe que j'avais constitué avec mon frère. Il se passe quelque chose pour elle. Qu'avait-t-elle vu ? Je l'ignore, mais, je dois l'aider. Je l'aide à se relever.
Meredith ▬ Est-ce que ça va ?
Puis, soudain, les tapis prennent vie. Animé par le malin. Ils nous étouffaient. Est-cela fin ? La fin de la fin ? Sans doute. Une fin amère. Plus qu'amère que la première. Allons nous mourir encore une fois ? Je ne le sais. Mais, ce que je sais, c'est que je dois tenter de me sortir de là puis d'aider les autres. J'essaye de donner des coups aux tapis mais cela ne fait rien. Nous étions des victimes maudits.
Invité
Invité
>
PROFIL
RPG
Sujet: Re: Défi N°3 : L'Enfermement - Un quatuor amoureux ? Dim 28 Oct - 11:37
Depuis l'âge de 13 ans tu n'avais plus versé la moindre larme, tu n'avais plus laissé des cris s'échapper de tes lèvres. Mais ces années où ton âme était tout simplement glacé n'avaient servi à rien. Elles ne t'avaient pas préparé à subir les humeurs sadiques de The Ghost. C'était comme si ces six dernières années de ta vie n'avaient jamais existé, comme si tu ne t'étais pas fait la promesse de ne plus pleurer, comme si ta vie avant le naufrage n'existait plus... Toute la retenue venait alors de s'échapper de ton âme. Toi, l'irréprochable Katherina, la petite peste de première classe, pleurais. Tu pleurais toutes les larmes qui n'avaient pu couler jusqu'alors et tu hurlais. Oui, tu hurlais de peur et de désespoir... Oh ! Douce Katherina, tu fais vraiment peine à voir. Essuie donc le maquillage qui coule de tes yeux aussi rapidement que tes larmes. Cesse donc tes cris et réfléchis. Réfléchis, petite idiote ! Il faut vous sortir de là, sinon vous ne passerez pas la nuit, ni même la journée. Éclaircit tes idées, ne te laisse pas entraîner dans l’abysse de ce cauchemar...
Tu te tenais là, allongée sur le sol, les tapis avaient pris vie et tous tentaient de vous étouffer. Tu te débattais, mais rien n'y faisait, ils semblaient bien plus fort que toi, bien plus fort que n'importe lequel de vous cinq. Allais-tu donc mourir une seconde fois ? L'air commençait peu à peu à te manquer. Tu avais mal, mais tu ne pleurais plus, ton corps semblé comme desséché d'avoir tant pleuré. Tu ne hurlais plus, les tapis t'en empêchais et tu ne pouvais gaspiller la moindre parcelle de l'air qui te restais... Tu étais tant occupé à t'échapper de l'emprise des tapis que tu ne remarquas pas que les portes du gymnase venaient tout juste de s'ouvrir. Tu as des yeux Katherina, mais tu ne vois rien...