Ce que la voix peut cacher, le regard le livre.

Jules M. Williams Ҩ Katherina L. Dashwood

Ce fut les rayons du soleil qui réveillèrent la belle endormit. Clignant avec délicatesse ses yeux pour s’habituer à la lumière qui régnait dans sa cabine, Katherina se redressa, étirant avec la même douceur son frêle corps encore endormi. La première classe fini par sortir de son lit à contre cœur. Oh ! Comme elle se sentait bien entre ces draps. Posant un pied après l’autre sur le sol froid de sa cabine, elle se redressa. Katherina marcha jusqu’à sa salle de bain en marbre blanc, où un bain lui avait était préparée. Elle entra dans celui-ci, parfaitement ravie de l’existence qu’elle menait sur le paquebot : une existence de détente, de plaisir, de vice, de réception, et de luxe. Quand elle eu fini sa toilette, sa femme de chambre l’aida à se vêtir. Un corset lui fut enfilé, retenant quelque peu son souffle lorsque celui-ci fut resserré sur son corps de satin. Fut ensuite mis une petite crinoline. Katherina avait choisi dans sa garde-robe, une robe blanche au décolleté profond. Sa silhouette, était en S : buste en avant, les jambes plus en arrière, bien sûr grâce au corset. Ce n’était pas tous les jours que la première classe s’habillait ainsi, la plupart du temps, la crinoline restait parmi ses vêtements. Katherina s’installa devant le miroir, on l’aida à se coiffer, ses cheveux étaient désormais plus joliment bouclés, et à se maquiller avec goût. Désormais prête, la belle sortit de sa cabine A26 pour se rendre sur la promenade des premières classes. Le soleil était déjà plutôt haut dans le ciel, signe qu’elle avait mis plutôt longtemps afin de se préparer à cette nouvelle journée. Mais qu’importe, elle se sentait radieuse. La Dashwood commençait à marcher sur la promenade, dans sa main gantée était tenue une ombrelle, elle n’avait guère envie de prendre de coup de soleil, chose parfaitement normale. Elle s’approchait de la rambarde, regardant l’océan qui s’étendait devant elle à perte de vue. Elle appréciait fortement ce spectacle, comment pourrait il en être autrement ? Et qui ne peu l’appréciait ? Cela elle se le demandait bien. Il est vrais que tout le monde n’était pas comme elle, certains étaient triste, triste de leur mort. Ce n’était nullement le cas de Katherina, qui profitait de chaque instant depuis qu’elle était morte. Pour elle, le naufrage, avait était une chance, c’est certain elle avait perdu sa famille lorsqu’elle avait quitté sa vie, mais cela faisait de longues années qu’elle n’entretenait avec eux qu’un très bref contacte. Grâce à Eleanore, Katherina se trouvait sur le paquebot de rêve, elle ne lui en remercierait jamais assez. De toute façon comment aurait-elle pu lui dire merci pour quoi que ce soit ? Sa tante était en vie, et la connaissant elle serrait bouleversé par la mort de son fils Jules, mais quand à Katherina, l’avait-elle un jour vraiment aimé ? Sa tante l’avait toujours poussée à bout, elle ne lui avait jamais fait par de sentiments sympathique envers Katherina, hormis quand Jules était rentré, et encore…C’était sa tante qui l’avait fait devenir ce qu’elle était : une peste, une femme pourrie gâtée, qui ne pensait qu’à elle. Katherina savait que trop bien que son caractère n’était pas ce qu’il y à de plus bon dans le monde, et elle savait bien que si elle avait vécu avec ses parents elle ne serrait pas ainsi…La première classe se tapa légèrement le front en se disant qu’il ne fallait pas penser à sa vie d’avant, et surtout ne pas se dire à elle-même qu’elle était une garce. Dashwood se souvient alors de la phrase favorite de sa tante, du moins favorite devant Katherina, car face à Jules elle ne l’avait jamais dit : « Dans un monde égoïste seule les égoïstes réussissent. » Comme sa tante avait raison à ce sujet, le monde était égoïste, et il manipulait les personnes à sa guise, comme sur un échiquier géant, éliminant les pions pour parvenir au roi. Katherina eu un léger rire, mais maintenant elle avait son propre échiquier, et des pions si ajoutaient peu à peu. La première classe tourna son visage vers le pont de promenade où quelques personnes se promenaient tout comme elle. Se tenant droite, un très faible sourire sur ses lèvres, Katherina reprit sa promenade. Elle marchait doucement, profitant pleinement du léger vent qui balayait son visage de porcelaine, et de la chaleur ambiante qui se trouvait autour d’elle. Elle leva son visage vers le ciel d’un bleu des plus purs, comme ses yeux. Elle se demandait que si elle était décédés ailleurs que su le Titanic, elle aurait pu se trouver parmi ce ciel, et qui sait, dans les étoiles. Mais la réponse ne serra pas éclairé de si tôt, et à dire vrais, Katherina ne cherchait pas vraiment à la résoudre. Cela faisait une heure que la première classe se trouvait sur la promenade, une heure qui était passée plutôt rapidement. Elle alla s’asseoir sur l’un des bancs du pont, passant sa main dans ses boucles blondes. Elle offrit son visage au ciel.

Ce que la voix peut cacher, le regard le livre.

Jules M. Williams Ҩ Katherina L. Dashwood

La jeune femme regardait encore le ciel dénué de tous nuages, lorsqu’elle vit une personne se poster devant elle. Posant son regard d’un bleu profond sur le passager du paquebot en face d’elle, elle fut heureuse de constater que c’était Jules. Jules, sans doute la personne qu’elle a de plus chère sur le paquebot, il était son meilleur ami après tout. Celui-ci s’abaissa délicatement, puis saisit avec tendresse le bout des doigts de la Dashwood. Un très léger baiser fut déposé sur le dos de la main de la jeune femme. L’un des plus merveilleux sourire angélique de la première classe fut offert au jeune homme. Les lèvres qui s’étaient posées quelques instants plus tôt sur le dos de la main de Katherina s’entrouvrirent légèrement pour laisser échapper une phrase avec une extrême douceur.

« Passé une douce nuit ? »

La première classe réfléchit un instant, avait elle passé une bonne nuit ? Oui, c’était le cas, elle n’avait pas vraiment eu envie de quitter la chaleur de ses draps à son réveille. Draps qui tout comme Jules lui avait parut bien vide au réveille. Bien qu’elle ne l’avouerait jamais, la présence masculine lui manque à son réveille. Il est vrai que la jeune femme visitait quelques fois les hommes du navire, mais ce n’était pas la même chose qu’avoir quelqu’un à ses côtés, qui s’endort à ses côtés, la regarde dormir, et se trouve là lorsque ses yeux s’ouvriront quand la lueur du soleil effleura sa peau. Les lèvres de Katherina s’entrouvrirent pour laisser la place à la réponse de question du jeune homme.

« J’ai passé une agréable nuit, merci de t’en inquiéter. Et toi ? »

Katherina prit avec une très grande douceur la main de Jules, et le fit s’installer à côté d’elle sur le banc. Elle le regardait droit dans les yeux en lui souriant tendrement. Sa main dans la sienne, elle attendit qu’il parle en gardant son sourire, et ses yeux dans les siens. De son autre main, la jeune demoiselle la passa dans sa chevelure. Sa main fut ensuite reposé sur ses cuisses. Tous ses gestes étaient emprunt d'une grande douceur. Comment aurait on pu croire qu'une femme aussi frêle, et aussi douce, puisse avoir un caractère des plus mauvais ? Personne ne pourrais le croire, du moins si, une personne Andreï qui avait vu claire dans son jeu, mais qui au risque de s'attirer les foudres de celle-ci, il ne l'avait dit à personne, se disant qu'ils finiront bien par le découvrir un jour où l'autre. Après tout, les passagers avaient l'éternité pour découvrir le caractère de la première classe. Mais il faudrait déjà qu'ils cherchaient, car pour le moment personne ne semble s’intéresser au double-jeu de Katherina, et cela arrange bien celle-ci qui peu continuer à se cacher derrière une naïveté et une douceur qui ne sont pas sienne. La douceur peut être. Mais la naïveté, n'a jamais fait partie du caractère de Katherina. Les rayons du soleil éclairaient le visage de porcelaine de celle-ci qui semblait des plus inoffensif. Mais quel est la citation: Ne vous fiez jamais aux apparences...