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 Entre les rayons de livres on peut parler, personne ne nous écoute [ft Sacha]

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MessageSujet: Entre les rayons de livres on peut parler, personne ne nous écoute [ft Sacha]   Entre les rayons de livres on peut parler, personne ne nous écoute [ft Sacha] EmptyVen 24 Fév - 0:11

Rose//Sacha



"Entre les rayons de livres on peut parler, personne ne nous écoute
"






Platon ? Aristote ? Panglos ? Mais n'y a-t-il aucun livre d'autre auteur que ces philosophes grecs ? Rose ne voulait pas lire de philosophie à cette heure de la journée, elle avait besoin d'un gros livre, une belle histoire à l'eau de rose, avec des larmes et des rires, de l'amour et de la haine et une super Happy Ending. Elle chercha, marchant entre les rayons, grimpant une échelle de ce coté, s'accroupissant par là, mais rien. Pas un Roméo et Juliette, pas une belle petite histoire d'amour.. rien. Elle finit par s'asseoir sur un petit rocking chair dans la mezzanine où se trouvait les Romans en langues étrangère. Sur la petite table à côté d'elle, un livre était posé. Sur la couverture rouge avec des dorures il était écrit "Alice in Wonderland". Enfant, cette histoire avait été une de ces préféré. Elle aimait bien cette façon d'écrire qu'avait l'auteur Lewis Caroll. Même si le livre n'était pas vraiment pour son âge à l'époque aujourd'hui elle en comprenait tous les sens cachés de cette histoire très satirique au fond. Elle prit le livre et l'ouvrit. Certes ce n'était pas une histoire d'amour à l'eau de rose mais c'était mieux que rien. Elle en lu les premières lignes.

Alice was beginning to get very tired of sitting by her sister on the bank, and of having nothing to do: once or twice she had peeped into the book her sister was reading, but it had no pictures or conversations in it, “and what is the use of a book,” thought Alice, “without pictures or conversations?”

Elle se rendit alors compte que la petite était comme elle, ennuyer par tous ces livres sans conversations et sans images, sans intérêt pour elle qui cherchait tout autre chose qu'apprendre de nouvelles choses, dans ses lectures. Continuant de lire son livre elle oublia le temps, les gens, l'heure même. Bientôt elle ne put plus lire et du allumer la petite lampe près d'elle. Elle lu les dernières lignes, une larme sur la joue devant cette belle histoire

Lastly, she pictured to herself how this same little sister of hers would, in the after-time, be herself a grown woman; and how she would keep, through all her riper years, the simple and loving heart of her childhood; and how she would gather about her other little children, and make their eyes bright and eager with many a strange tale, perhaps even with the dream of Wonderland of long ago; and how she would feel with all their simple sorrows, and find a pleasure in all their simple joys, remembering her own child-life, and the happy summer days.

Elle ferma le livre et leva les yeux vers la grande horloge au dessus de la porte de la bibliothèque. 8 heure déjà, il était temps de s'en aller. Sauf qu'alors qu'elle fermait le livre et le déposait elle entendit un bruit derrière elle. Un bruit de feuille que l'on tourne et celui d'une personne mangeant un gateau. Rose passa dans les rayons et finalement elle tomba, dans le rayon des romans contemporains, assis à une petite tablette, une bougie près d'elle, une silhouette lisait, une assiette avec un gateau près d'elle. Rose s'approcha en essayant de savoir qui pouvait être là à cette heure à part elle. Elle fut surprise en reconnaissant la lectrice.


© Never-Utopia
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MessageSujet: Re: Entre les rayons de livres on peut parler, personne ne nous écoute [ft Sacha]   Entre les rayons de livres on peut parler, personne ne nous écoute [ft Sacha] EmptySam 25 Fév - 18:15

    Il y a des personnes sur ce navire avec qui je n'aurais pas penser me lier d'amitié, du moins dans la logique des choses ce n'aurait pas pu être le cas. J'aurais du mourir, et donc ne plus revoir personne, mais manque de pot, ou plutôt manque de chance, j'ai revu quelques personnes que j'avais croisé avant que le navire ne sombre dans les limbes de je ne sais trop où. Rose, Eléonore font parties de ces personnes avec qui je suis devenue amie, mais avec qui je n'aurais jamais du le devenir. Mais les choses sont ce qu'elles sont, n'est ce pas ? Nous sommes tous ici, bloqués à jamais sur le bateau, alors essayons de vivre notre vie comme nous le devrions. J'essaye mais il m'est très difficile de voir le bon côté des choses, même après tant de temps depuis notre réveil. Nous sommes bien en 1913 à présent, tout du moins dans ce qui semble être l'année 1913, car qui sait combien de temps nous avons dormis avant de revenir ici, sur ce navire. Une nuit ? Un jour ? Des semaines ? Des mois ? Des années ? Des décennies ? Impossible de vraiment le savoir, mais tous nous avions d'un accord plus ou moins grand dit que nous nous étions réveillé comme le lendemain de la catastrophe. C'était comme ça, pas autrement même si la vérité n'était peut être pas celle que nous croyions. Enfin, je me poserais de toute façon des questions, toujours des questions sur le pourquoi du comment, car il faut se l'avouer, il y en avait des mystères sur ce Titanic. La nourriture, tout l'approvisionnement restait un mystère total. Comment toute la nourriture arrivait sur le navire ? Impossible de savoir. Et le carburant ? Enfin je ne sais pas trop comment cela fonctionnait, si c'était du bois ou du charbon, mais le navire ne tombait jamais en panne. Nous voguons sur l'océan sans jamais voir la terre ferme, comme si elle avait disparue. Pourquoi cela ? Notre mort semblait être quelques choses de différent de tout ce qui était connu de l'époque. Enfin, parfois je me reposais même la question : étions nous véritablement mort ? N'étions nous pas simplement dans une forme de léthargie commune ? Et si nous avions été embarqué par des petits hommes verts ? Et si pasteur faisait des expériences sur nous, grandeur nature pour prouver je ne sais quelle théorie scientifique ? Et si l'armée américaine avait fait échoué le navire pour mener des expériences sur les rescapés ou les morts afin d'essayer de les ressusciter ? Et si nous étions en fin de compte des êtres supérieurs capables de résister à la mort ? Oui, je sais ma tête fusionnait parfois d'idées folles, mais tout ce que je pouvais imaginer ne me réconfortait pas le moins du monde.

    Je décidais donc de sortir de ma cabine pour me rendre dans notre bibliothèque. Peut être qu'en feuilletant quelques livres, je trouverais des réponses à mes questions. Les philosophes des siècles passés avaient certainement du parler de la mort et de tout ce qui s'y rapporte. A moins que je ne me mette à lire un autre auteur comme Victor Hugo, je ne savais pas trop encore ce que je ferrais. Mais avant de faire un tour du côté de la bibliothèque mon estomac criait famine, du moins, il me réclamait de la nourriture. C'était là aussi une question que je me posais. Si j'étais supposé être morte, pourquoi avais-je toujours cette sensation de faim qui me tiraillait le ventre à l'heure des repas ? Pourquoi avais-je besoin de me laver, pourquoi ce besoin d'aller aux toilettes ? Des choses comme ça me faisait bizarre pour moi qui avait bien prise conscience que j'étais morte, dans un état que je trouvais pourtant comme si j'étais vivante. Je prenais l'une des première chose qui me tombait sous la main : un gâteau au yaourt semble-t-il. Je prenais une assiette avec moi pour le déposer à l'intérieur. Je suis ainsi rentrer dans la bibliothèque, il ne semblait y avoir personne. Je prenais ainsi un livre presque au hasard à vrai dire, car j'avais simplement envie de penser à des choses surprenantes. J'avais ainsi pris un livre de Jules Verne, auteur que j'appréciais grandement. Il était d'ailleurs mort en France, il y a de cela quelques années à présent. J'aurais aimé le rencontrer pour lui dire que j'aimais ces oeuvres. J'avais choisi "20 000 lieues sous les mers" comme pour dire à quoi devait ressembler le Titanic actuellement puisque nous avions sombrer. Je dévorais le livre, plus que le gâteau que j'ai pris, quand j'entendis un bruit. J'étais là assise à une petite table dans un coin. La lumière du jour semblait s'éteindre alors j'avais pris une petite bougie pour m'éclairer. Je n'avais aucune idée de l'heure qu'il pouvait être. Ce bruit ne me déconcentra pas vraiment dans la lecture qui était très concentrée. J'essayais de m'imaginer tout ce que je lisais, le Nautilius, le capitaine Némo et consorts ...

    Finalement, le bruit se rapprochant, je levais la tête pour voir qui était là, un ou une deuxième classe à priori puisque c'était notre bibliothèque, et ce fut avec un certain soulagement que je vis Rose. Je me souvenais encore de notre première rencontre. Je pensais à ma fille à ce moment là, je la pleurais car je savais que je ne pourrais la revoir. Je me disais que j'avais bien fait de la laisser là-bas, qu'elle était jeune et qu'elle méritais de vivre, mais quelques choses en moi aurait voulu la chérir jusqu'au bout de mon voyage sur cette terre. Et Rose était venue frapper à ma cabine ayant entendu mes nombreuses larmes. J'étais une fontaine sans fin, je pleurais souvent, je ne sortais pas de ma cabine. Aujourd'hui, j'aurais tendance à être comme ceci également, avec des larmes en moins. J'essayais d'être sociable, de lutter contre ma nature assez timide en parlant à des personnes avec qui je n'aurais jamais du parler si tout c'était passé comme prévu. Mais comme nous étions bloqués ici apparemment pour l'éternité, il me fallait bien tisser des relations avec certains, certaines afin que cette non-vie ne soit pas si monotone et catastrophique qu'elle ne pourrait être. Rose était devenue une amie en qui je pouvais avoir confiance. Chaque jour qui passait, je la trouvais toujours aussi belle, contrairement à moi. Je me trouvais assez basique finalement pour une jeune femme blonde. La belle brune semblait m'avoir bien vu aussi mais j'étais dans ma lecture, enfin j'étais car ma tête avait décollé des lignes sur les pages du livre. Une petite conversation allait arrivé, j'en étais persuadé. Je partagerais même un morceau de gâteau avec elle, je l'avais à peine entamé, il faut bien se le dire.
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