Le Titanic avait coulé il y a quelques jours de cela. Lors du naufrage, je dormais profondément contre ma très chère mère. Je me demande toujours pourquoi elle ne m'avait pas réveillée pour nous sauver toutes les deux. Je ne lui en voulais pas, car j'étais vraiment bien dans le bateau de mes rêves, même morte. Malgré que je sois décédée comme tout le monde, je faisais comme si je ne l'étais pas car je ne voulais pas le comprendre. J'étais maintenant sur ce bateau à jamais jeune et à jamais avec ma mère.
Ce matin je me suis réveillée vraiment tôt. Ma très chère mère dormait encore. Je lui donnais un simple baiser sur la joue et je sortis de notre grand lit. Ma nourrice Suzanne arriva quelques minutes plus tard, car elle savait que je me réveillais toujours très tôt et que ma mère n'aimait pas se faire réveiller à cette heure aussi matinale. Ma mère lui avait demandée s'occuper de moi pendant ce temps-là. C'est alors que ma domestique Suzanne m'amena dans le petit salon où elle fit venir mon petit déjeuner. Elle s'assit avec moi pendant que je déjeunais. Quand j'eus fini de déjeuner, elle me dit d'attendre le temps qu'elle aille chercher mes vêtements d'aujourd'hui. Je lui souris et reste bien assise à la petite table. Ma nourrice revient donc avec une belle petite robe rose pâle avec beau ruban en bas de la poitrine. Elle me l'enfila et attacha le ruban laissant une belle boucle descendre dans mon dos. Elle attacha ensuite mes cheveux en queue de cheval et mit un beau ruban rose autour. Puis elle finit de me préparer et je sortie avec elle de ma cabine avec ma poupée et son landau.
Je me rendis sur le promenade des premières classes. J'adorais être dehors sur le pont, car on rencontre toujours du monde bien agréable. Je pousse le landau de ma poupée pour qu'elle s'endorme. Quand je vis un homme que je n'avais pas habitude de voir sur le pont de premières classes. Je me demandais bien ce qu'il faisait là. Je le regardais un moment en continuant de pousser le landau de ma poupée. Je devais trouver un moyen intéressant d'attirer son attention sur moi. Une idée de génie vint dans ma tête. Je continuais d'avancer, en promenant mon bébé et je fonçais soudain droit sur lui faisant mine que c'était accidentel. A la collision, je me laissais tomber sur les fesses
Aïe !!! Pardonnez-moi monsieur, je ne vous avez pas vu.
Enfin il avait un peu de mensonge là-dedans. Mais il ne le saurait jamais alors ce n'était point grave après tout. Je restais assise sur le sol en le regardant. Cet homme ne me semblait pas être de la première classe, à la façon dont il était habillé. Il était comme un pauvre. Ma mère n'aime pas que je sois avec des gens sans le sous, elle me dit tous les jours de faire attention a eux.
Pouvez-vous m'aider à me relever mon cher ?
Dernière édition par Apolline Lorraine Miller le Mer 6 Juin - 18:12, édité 5 fois
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Sujet: Re: Une belle promenade mais qui vous monsieur ? Mer 2 Mai - 18:35
"Une belle promenade mais qui êtes vous monsieur ?" Apolline L. Miller & James Parker
Ce n’était pas tous les jours que le troisième classe se rendait sur la promenade des premières classes, à dire vrais il ne s’y rendait que très peu, n’appréciant pas le regard de ces personnes snob qui le regardent de haut en bas en se demandant très clairement ce qu’il faisait là. Et pourtant le voila sur la promenade depuis le début d’après midi. Indifférent au regard des passagers de première classe il marchait en regardant droit devant lui, saluant quelques fois l’une des rares personnes qu’il connaissait. Il faut dire qu’il y en avait plutôt peu dans la première classe du paquebot. Tous ce passaient particulièrement bien lorsqu’il sentit une douleur dans les jambes, une petite fille venait de lui rentrer dedans avec une poussette. Il savait fort bien qu’il était un être insignifiant et invisible pour ces premières classes, mais tout de même pas à ce point.
« Aïe !!! Pardonnez-moi monsieur, je ne vous avez pas vu. » « Pouvez-vous m'aider à me relever mon cher ? »
Le troisième classe se pencha vers la petite fille, lui tendant ainsi la main pour l’aider à se relever. Celle-ci la prit sans hésitation. James releva alors la jeune première classe en faisant bien attention de ne pas être trop brusque. Il remit ensuite bien la poussette de celle-ci qui était tombé durant l’impact. Il s’insulta intérieurement se disant qu’il aurait du faire plus attention là où il allait.
« Vous n’avez rien ? »
Il n’avait pas vraiment envie que la petite alla pleurer chez ses parents qui auraient tôt fait de faire la morale au troisième classe qui de surcroît n’était pas censé se trouver chez les premières classes.
Comme tous les matins, la domestique avait pris soin de me donner mon petit déjeuner et elle m'avait habillé pour laisser un peu de temps à ma mère de se reposer. Ma mère ne se couchait pas la même heure que moi, elle arrivait vraiment tard pour se coucher dans notre lit que nous partagions. A chaque fois, je sentais son corps chaud venir se coller contre moi. Enfin bref la domestique de première classe avait prit le temps de m'habiller et de me coiffer afin que je sois prête pour passer une bonne journée. Je lui fis un gros câlin. Je l'aimais beaucoup Suzanne, elle était vraiment gentille avec moi. Puis elle monta sur le pont comme tous les jour tandis que je promenais ma poupée dans sa belle poussette et en souriant.
J'adorais prendre l'air et me promener sur le plus beau des bateaux du monde. Je me promenais donc sur le pont des premières classes quand je fonçais soudain sur un homme que je n'avais jamais vu encore sur pont. De toute façon, il ne devait pas être en première classe car ses habits étaient sales indiquant qu'il devait être pauvre. Je me retrouvais donc sur les fesses devant lui alors que ma poussette était tombée et ma poupée étaient au sol. L'homme me tendit la main et je la pris. Je me relevais en le regardant dans les yeux. Je souris quand il replaça gentillement ma poussette et ma poupée a l'intérieur. Je lui souriais toujours en le regardant dans les yeux. Quand il me demanda si j'allais bien et je le regardais encore.
Oui je n'ai rien c'est seulement ma robe qui est toute sale désormais mon cher.
Je croisais les bras sur ma poitrine et le regardais pendant moment. Il était quand même gentil pour un pauvre. Peut-être faisait-il juste cela pour pas avoir d’ennuis avec ma mère. J'aurais tant aimé pouvoir avoir mon père mais je savais bien que j'aurais jamais la chance de le connaître. Il n'était sûrement pas à bord du bateau. Je pris une bonne respiration et lui dit:
Puis-je savoir ce que fait un troisième classe sur le pont de première ?
Je savais très bien que les troisièmes classes n'avaient pas vraiment le droit de monter sur le pont des premières. C'était la règle que que la Star Line avait établie. J'avais peut-être seulement cinq ans mais j'étais fort intelligente pour mon âge. A force d'être au milieu de discussions sans dire le moindre mot et juste à écouter j'avais appris beaucoup de choses.Je savais que les gens de première classe devaient se présenter donc je décidais de faire de même. Mon cher Monsieur je ne pense pas vous avoir déjà sur le paquebot avant ce jour. Laisse-moi je me présenter je m'appelle Apolline Lorainne Miller et vous ?
Je lui tendis une main gracieuse et élégante et attendis qu'il la prenne pour la baiser. J'avais appris l'art d'être une grande dame pendant toute mon enfance et je continuais d'appliquer ces bonnes manières, même si j'étais sur bateau à jamais.
The Ghost
♣ Le Fantôme du Titanic
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PROFIL♌ Signaux de Détresse : 689 ♌ Points : 881 ♌ Jour d'embarquement : 12/07/2011 ♌ Age du Personnage : Inconnu
RPG Journal d'un fantôme ♌ Numéro de Cabine : ♌ Situation Amoureuse : ♌ Présentation:
Sujet: Re: Une belle promenade mais qui vous monsieur ? Mer 16 Mai - 18:58
Oserez-vous affronter le fantôme du Titanic ?
« Pensez-vous vraiment être le maitre de votre destin ? Pensez-vous vraiment pouvoir faire ce que vous voulez à bord du Titanic ? Ici, ce n'est pas vous qui décidez mes tendres agneaux, ici ce n'est pas le capitaine, ici c'est moi. The Ghost. Le fantôme du Titanic. Je suis le seul maître à bord. C'est moi qui décide de vos destins. Moi et moi seul. Craignez-moi car la mort n'était qu'un doux supplice pour vous. Votre destin est entre mes mains, vous n'êtes pas libres ici. Vous pensiez pouvoir profiter de votre mort ? Mais vous vous trompez! Je suis l'esprit frappeur de ce paquebot, et je vais faire de votre mort un véritable enfer.
Si j'étais vous, je sauterais par dessus bord avant de subir mon courroux. Oserez-vous affronter la volonté du fantôme du Titanic ? Vous n'avez pas le choix de toute manière, il a vos destins déjà entre les mains. N'ayez pas peur mes agneaux. »
Les retrouvailles... un quotidien parmi les passagers, on retrouve des membres de notre famille, des connaissances que nous pensions morts et perdus. Tout le monde n'a malheureusement pas cette chance, certains sont condamnés à errer en dépression constante. Tous les destins ne sont pas maudits, tous les destins ne sont pas tristes. Moi, The Ghost, dans un jour de clémence, je vais bousculer leur destin. Juste, le bousculer, sans le précipiter, leur laisser - encore - le choix de comment vont tourner leur vie. Faire croire aux fantômes qu'ils contrôlent leur vie, pour mieux les reprendre et les piégés ensuite. Un délice. Un régal. Petite poupée entre mes mains. Petite poupée à la robe salit. La belle et le clochard. La petite princesse, et le voleur des rues.
Ce matin, sur cette promenade un homme s'arrêta aux côtés de James et de la petite Apolline et s'exclama « Monsieur, vous avez une charmante petite fille, elle vous ressemble beaucoup. » Ce matin, dans la tête de James une multitude de questions apparaissent. Ce matin, cet homme qui s'est arrêté à leur côté et qui est repartit comme il était venue - qui était-il ? Un signe du destin ? Une marionnette entre les mains de The Ghost. Un envoyé. Un coup de pouce pour réunir deux êtres si proche et tellement éloignés. Ce matin, James est tout chamboulé et pourtant, il ne sait rien. Comment il pourrait ? Le sang de son sang. La chair de sa chair.
Prends garde James, tu apprendras bien vite qu'avoir des gens à qui l'on tient est un signe de faiblesse. Un signe de faiblesse qui n'a pas échappé à The Ghost. Je t'ai mis la puce à l’oreille, à toi d'écouter ou au contraire, de démentir. Ne penses pas avoir la faveur The Ghost ! Tu es entre mes mains, comme ta petite princesse. Prends garde à toi, à eux, à tes proches, aux gens que tu aimes. The Ghost n'est jamais loin, je frapperais et tu subiras mon courroux comme tous les autres. Vous pensiez avoir la clémence de The Ghost mes agneaux ? N'en croyiez rien, profitez de cette heure où il va épargner votre destin...cela ne sera que de courte durée....
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Sujet: Re: Une belle promenade mais qui vous monsieur ? Mer 23 Mai - 8:57
"Une belle promenade mais qui êtes vous monsieur ?" Apolline L. Miller & James Parker
« Oui je n'ai rien c'est seulement ma robe qui est toute sale désormais mon cher. »
James hocha distraitement la tête en regardant la robe désormais sale de la jeune fille. Il s’insultait intérieurement : il aurait du faire plus attention. Déjà qu’il était troisième classe : les premières le remarquaient très rapidement. Et voilà que maintenant il faisait tomber les petites filles…Il aurait pu se taper tellement son erreur était idiote.
« Puis-je savoir ce que fait un troisième classe sur le pont de première ? »
James fut intérieurement surpris, la jeune fille disait cela tout à fait naturellement, et presque comme si c’était honteux pou r un troisième classe de se trouver parmi les premières. Il reconnaissait bien la, l’éducation des personnes de la haute société, toujours a regarder de haut les plus pauvres, toujours a les rabaisser. C’est certain, cette petite fille n’avait sans doute pas fait exprès, mais cette simple phrase lui faisait l’effet d’un coup de poignard en plein cœur.
« Disons que le paquebot appartient à tout le monde. Et étant donné que nous sommes tous dans le même pétrin, je crois que ces histoires de classes ne sont guère plus importantes. »
James voulut ravaler ses paroles après les avoirs prononcer, mais qu’importent elles étaient sortit, et cela lui vaudrait sans doute des ennuis. Un troisième classe qui remballe ainsi une première classe, une petite fille de surcroit… Le monde tournait à l’ envers.
« Mon cher Monsieur je ne pense pas vous avoir déjà sur le paquebot avant ce jour. Laisse-moi je me présenter je m'appelle Apolline Lorainne Miller et vous ? »
James prit délicatement la main de la jeune fille, pour y déposer un baiser, ce n’était pas parce qu’il était en troisième classe qu’il ne connaissait rien des coutumes des premières.
« Je suis enchanté Lady Miller, je me nomme James Parker. Il est certain que vous n’avez guère eu l’occasion de me voir sur le paquebot, à moins que vous soyez déjà descendu chez les troisièmes classes. »
Miller…Il avait l’impression de connaître ce nom de famille. Mais d’où ? Et qui, qu’il connaissait pouvait bien le porter ? James se mit à chercher les noms des personnes qu’il avait connu, sans guère de résultat. Le troisième classe se redressa en laissant la main de la dites Apolline. Il la regardait en silence, lorsqu’un homme vint perturber le cours de ses réflexions.
« Monsieur, vous avez une charmante petite fille, elle vous ressemble beaucoup. »
James nu guère le temps de lui dire que ce n’était pas sa fille, que l’homme en question était déjà partis. Le troisième classe était hébété. Non…Cette petite fille ne lui ressemblait pas, l’homme avait du prendre un coup de soleil qui lui avait embrouillé l’esprit, ou alors avait-il trop bu. Il était tout bonnement impossible que cette fille soit de lui, il n’avait jamais était avec quelqu’un avant ce jour… Il n’avait eu que quelques petites aventures. Non, non, l’homme devait se tromper radicalement…
Je regardais ma robe avec dépit. Elle était vraiment très sale. Je pensais alors que j'aurai dû opter pour une robe moins claire car elle était bien trop salissante. Mais il était aussi vrai que si je ne lui avais pas foncé dedans, rien de tout ceci ne serait arrivé. Puisque j'étais sciemment rentrée en collision avec cet homme, je me devais d'en endosser désormais les responsabilités comme une grande dame. Cela n'était cependant pas bien grave car j'étais avant tout pour m'amuser. Quel enfant ne se salit pas en jouant ? Et ce n'était d'ailleurs pas la première fois que je salissais l'une de mes robes, ce qui m'avait valu de nombreuses fois les remontrances de ma mère. Tout ce que je voulais, c'était m'amuser et profiter de ma jeunesse.
« Disons que le paquebot appartient à tout le monde. Et étant donné que nous sommes tous dans ce même cas particulier, je crois que ces histoires de classes ne sont guère importantes. »
Je ne voulais pas blesser, seulement je n'avais pas l'habitude de voir une personne pauvre sur le pont des premières classes. Cependant, je n'avais rien contre eux, et bien au contraire je trouvais cela vraiment dommage de faire comme s'ils n'étaient pas plus que de la vermine. J'avais beau être petite, peu de choses m'échappaient et j'avais ainsi entendu plein de gens se plaindre de la présence des troisièmes classes à bord. Rien ne nous appartenait ici, et cet homme avait autant le droit d'être ici que moi. S'il était réellement méchant ou douteux, il m'aurait déjà fait du mal à l'heure qu'il est. Je le regardai et je lui dis tout doucement.
« Oui Monsieur je le serai très bien. Je ne le dis pas pour être méchante. Vous avez tout fait raison.. Je suis vraiment désolée mais c'est bien la première fois que je vois une personne de troisième classe sur ce pont du paquebot. » Il était rare en effet que je visse des gens de la troisième classe sur ce pont du bateau En général les pauvres n'aimaient pas vraiment monter car ils étaient jugés durement par ceux qui se croyaient être « les rois du monde ». Je trouvais cela vraiment ridicule mais je vivais parmi ses gens, et je ne pouvais malheureusement pas faire grand chose, surtout à mon âge. Je sortis de mes pensées et lui souris quand il prit ma main pour me la baiser. C'était bien la première fois qu'un homme avait ce genre d'attention à mon égard. Je lui souris.
« Je suis enchanté Lady Miller, je me nomme James Parker. Il est certain que vous n’avez guère eu l’occasion de me voir sur le paquebot, à moins que vous soyez déjà descendue chez les troisièmes classes. »
Je le trouvais vraiment bien étrange pour un troisième classe. Il me donnait un baiser sur la main comme les hommes de la première classe et maintenant il m'appelait Lady Miller. Je lui offris un grand sourire.
« Je suis enchantée Monsieur Parker. Non je n'ai malheureusement pas le droit de m'y rendre. Ma mère me l'interdit. Je crois qu'elle a peur de plus me revoir car je suis la personne la plus précieuse à ses yeux. Après mon père je crois, enfin, je sais pas si elle est encore en contact avec lui. Je m'excuse, je ne sais vraiment pas pourquoi je vous raconte tout cela.. » C'était bien vrai. Je ne le connaissais que depuis quelques minutes et voilà que je lui racontais toutes ces choses. Pourtant j'avais l'impression qu'il était plus proche de moi que je ne pouvais le penser. Un homme passa soudain près de nous. Adressant à salut respectueux à nous deux, il me complimenta et dit à l'adresse de James que je lui ressemblais énormément . Je regardai James pendant moment je vis qu'il était perturbé. Puis je lui pris la main.
« Monsieur Parker désirez-vous connaître le nom de ma mère ? Cette ressemblance semble vous troubler »
Je lisais bien dans ses yeux qu'il était perdu. Je lui lâchais la main, puis j'allais sur le bord et regardai l'océan s'étendant à perte de vue. C'était vraiment un magnifique spectacle que nous offrait ce bateau de rêve.
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Sujet: Re: Une belle promenade mais qui vous monsieur ?