|
| Les mystères de Paris ▬ avec Ambre [DEFI 1] | |
| Auteur | Message |
---|
Invité Invité
> PROFIL RPG | Sujet: Les mystères de Paris ▬ avec Ambre [DEFI 1] Mar 17 Avr - 18:34 | |
| Les mystères de Paris ▬ ♫ Let's go Elle avait de ces allures de grandes dames, mais pourtant, elle ne l’avait jamais été. Si ces gens aux alentours connaissaient ses véritables origines, ils ne la traiteraient pas mieux qu’une moins que rien. Après tout, c’est ce qu’elle était, elle ne pouvait pas le nier, elle la fille de prostituée. Elle était pratiquement née dans la rue. Non quand même pas, dans la chambre de bonne d’un coquet appartement, mais cela revenait au même. Elle était tout droit sortie d’un trou un rat. De ce même trou, elle en était sortie pour devenir une femme du monde. Elle avait épousé de nombreux hommes, elle les avait tué et prit leur argent. Sa vie avait été ponctuée de faux semblants et de morts, de nombreux morts, mais elle avait bien besoin de cela pour devenir grande. Aujourd’hui, elle avait l’argent, l’accès à de nombreux salons parisiens, elle n’avait donc pas à se plaindre. A si, depuis maintenant deux ans, elle n’avait plus eu de maris. On aurait pu penser, qu’elle était repue avec tout l’argent obtenu, mais non, c’était peu et elle n’avait que trente-deux ans, c’est-à-dire l’éternité devant elle. Elle avait eu recours à de nombreux masques, tout au long de ses mariages, changent régulièrement de noms, de régions, voir même de pays pour ne pas être soupçonnée par Scotland Yard. Ces inspecteurs étaient toujours à l’affut d’un quelconque faux pas, mais elle n’en faisait jamais, ainsi, elle n’avait jamais été prise. La France était aujourd’hui sa terre d’accueil, là où elle avait retrouvé Isabelle, son ancienne belle-sœur, celle qui l’avait toujours soutenu lors de son premier veuvage. Scarlett, même si elle ponctuait leur relation de beaucoup d’hypocrisie, adorait cette jeune personne pleine de vie. Malheureusement pour la belle Isabelle une chose lui manquait, le fait de ne pas pouvoir avoir d’enfants. Par chance, Scarlett, tout au long de ses mariages n’avait pas eu le malheur de connaître la maternité. Elle ne se voyait vraiment pas devenir mère, cette situation aurait été vraiment trop horrible pour elle. Pour cela, Liliane, sa mère, avait toujours été d’excellents conseils, bien qu’elle ait eu Scarlett, cette femme n’avait plus jamais commis l’erreur de tomber à nouveau enceinte. Scarlett était son seul et unique bonheur, mais elle l’avait privé de nombreuses libertés. Liberté, voilà ce qui animait cette brune de trente-deux ans. Elle ne souhaitait rien d’autres, mais pour l’obtenir, elle avait presque du faire un pacte avec le diable et donc supprimer ses nombreux maris. Elle n’avait pas eu de remord, après tout, ils étaient soit trop vieux, ou sinon fragile, la mort était inévitable pour eux. Si Isabelle savait que Scarlett avait tué son frère, la pauvre, elle risquerait de ne pas s’en remettre. C’est pour cela que la brunette voulait par-dessus tout qu’elle ne soit jamais mise au courant, pour rien au monde. Et puis, il y avait ce Thomas Hamilton, qu’elle avait rencontré quelques mois auparavant et qu’elle voulait par-dessus tout en faire son mari. Elle ne l’aimait pas, mais l’homme l’attirait. Bien sûr, il finirait comme les autres, mais lui donner la mort serait un véritable défi. C’est sur cette constatation que Scarlett quitta le Grand Magasin, sans avoir fait d’achats pour se promener sur les grands boulevards parisiens. La vie en France était si enrichissante que la veuve noire n’avait pas quitté le pays depuis maintenant deux ans. L’Angleterre lui manquait un peu, mais pas assez pour la faire revenir, elle préférait nettement profiter des belles stations balnéaires nouvellement construite, ou encore de certaines cures, qui vous revigoraient pour de nombreux mois. En plus, elle n’avait aucunement envie de se séparer de la présence d’Isabelle, surtout tant que Mr Hamilton ne fut pas de retour en France, ça serait bien trop ridicule de manquer les retrouvailles. Le parti était bien trop important, il ne fallait pas rien gâcher pour une quelconque impatience. La belle lady anglaise aperçut alors un petit café parisien fort charmant, depuis maintenant une heure, elle souhaitait redécouvrir le goût d’un thé anglais, tout cela accompagnait de charmantes madeleines. Les français savaient toujours très bien servir leur clientèle et elle n’avait jamais été déçu de dépenser son argent sur l’une de ces terrasses. Elle s’installa alors sur une petite table et demanda un thé, les madeleines ça seraient pour plus tard. Peut-être pour accompagner un deuxième thé. Une fois servie, Scarlett prit plaisir à redécouvrir ce goût qu’elle n’avait pas eu depuis de nombreux mois. D’habitude, elle buvait toujours du café. Alors qu’elle s’abreuvait, elle vit une jeune femme installait sur une table un peu plus loin, elle était blonde et paraissait de bonnes familles, mais pas trop riches. Ce qui l’interpela surtout, c’était que la demoiselle était en train d’écrire. Il était tellement rare de voir une femme écrire au lieu de broder, qu’elle se leva, tout en prenant sa tasse et s’installa en face de la jeune personne.
« Puis-je ? fit-elle avec un grand sourire. Excusez-moi pour mon intrusion, mais vous voir écrire ma tout de suite interpelait. Etes-vous romancière ? »
Tout en agrémentant ses paroles d’un ravissant sourire, elle tentait de cacher sa curiosité. Elle prit alors sa tasse de thé, tout en buvant une gorgée, attendant que la jeune personne lui réponde.
|
| | |
Invité Invité
> PROFIL RPG | Sujet: Re: Les mystères de Paris ▬ avec Ambre [DEFI 1] Jeu 26 Avr - 19:04 | |
| Encore sous le coup de la nouvelle, Ambre poussa lentement la porte de la maison d'édition, et sortit. Elle fit quelques pas pantelants avant de s'adosser à la vitrine d'une boutique parisienne, d'où des fragrances de lavandes et de roses distillaient leur parfum dans toute la rue. Puis soudain, la jeune femme poussa un cri de joie, son manuscrit précieusement serré contre sa poitrine comme une relique sacrée. Les passants étonnés se détournèrent tous vers elle comme un seul être. La plupart affichaient des mines profondément outrées et désapprobatrices, cela ne saillait pas au comportement d'une future dame en public, tandis que certains la détaillaient d'un amusement courtois ou l'ignoraient totalement. Cependant, Ambre n'accordait aucune importance à ce flot de réactions mitigées qu'elle ne voyait même pas. Son esprit et ses sens n'étaient dirigés que vers son présent bonheur. Après avoir parcouru la capitale durant plusieurs semaines, frappant à toutes les portes des maisons d'édition, elle était enfin parvenue à conquérir l'un de ses durs éditeurs à l'esprit étriqué. Peu d'entre eux considéraient les écrits féminins à l'égale de ceux des hommes. L'éditeur était un homme jeune, aux mœurs plus ouvertes que ces prédécesseurs. Il avait tout de suite été séduit par l'audace de la jeune écrivaine qui avait choisi de se jeter en solitaire dans la dure arène du monde de la littérature, et il avait décidé de lui offrir sa chance. Dans la matinée, on lui avait fait transmettre un billet dans lequel le jeune éditeur la faisait dépêcher pour venir à la maison d'édition afin qu'il puisse lui donner sa réponse définitive. Les mains tremblantes, elle jeta le courrier sur sa commode de son hôtel et elle partit aussitôt pour le bureau du jeune homme, où il lui annonça avec enthousiasme qu'il avait adoré ce qu'elle avait produit et qu'il ferait tout pour que son premier roman soit publié le plus tôt possible et de lui offrir une gracieuse place en librairie. Ambre était restée totalement interloquée. Elle avait essuyé tellement de refus depuis toutes ses semaines. Ses efforts étaient enfin récompensés. L'homme avait souri en voyant soudain des larmes perlaient au coin de ses yeux. Il ne savait pas tout ce que cela représentait pour elle. Après que son père ce soit suicidé lors de sa septième année, sa mère Constance l'avait emmenée en France, un pays qui lui était totalement étranger, tout autant que cette nouvelle que sa mère lui présentait et qui semblait porter tout autant d'intérêt à son égard que Constance elle-même. Envoyée et oubliée en pensionnat pendant dix longues années, elle n'était revenue que l'annonce de la mort de sa mère. Cela ne l'avait en rien ébranlée, hormis la découverte qu'elle avait faite par la suite. Faisant le tri dans les affaires de sa défunte mère, elle avait trouvé une lettre que son père avait écrite le jour de sa mort. Celui-ci, expliquant les raisons de son acte désespéré, lui apprit que Constance n'avait jamais été sa mère. Sa mère biologique était en réalité une américaine prénommée Eliza Riley. Son père s'était donné la mort en apprenant que cette dernière était décédée. Il avait voulu faire un dernier voyage avec elle. Celui de la mort. Elle avait tout d'abord été bouleversée par la nouvelle, avant que la décision ne s'impose d'elle-même à ses yeux. Elle désirait au plus profond d'elle retrouver ses racines, et même si la France était un pays qu'elle adorait, elle voulait le quitter, car il lui semblait qu'elle n'y appartenait pas entièrement. Seulement, elle n'avait pas l'argent nécessaire pour voyager sur le Titanic, Constance lui avait laissée trop peu. Mais elle avait une opportunité qui s'offrait à elle. Durant ses années au pensionnat, Ambre n'avait cessé d'écrire et elle possédait désormais assez pour publier quelques romans qui lui permettraient de s'acheter aisément un billet en seconde classe pour l'Amérique. Ses amies et sa cousine Charlotte l'avait suffisamment encouragée pour qu'elle se lance enfin. Elle quitta définitivement l'internat, régla les affaires concernant les affaires de Constance et ses droits de succession, avant de quitter la maison familiale de sa défunte belle-mère, pour se prendre une chambre d'hôtel au cœur de Paris. Elle s'était ensuite aussitôt mise en quête d'un éditeur, ce qui l'avait menée à ce bureau de cette maison d'édition où son roman venait d'être accepté. L'éditeur lui avait offert un mouchoir, amusé de cette réaction, puis ils avaient encore parlé pendant quelques instants, avant qu'elle ne prenne enfin congé. Voilà où résidait son bonheur! Dans l'accomplissement d'un de ses rêves les plus chers. Ambre prit soudainement conscience de la multitude de regards braqués sur elle, et la rumeur qui bourdonnait et s'amplifiait autour d'elle. Elle adressa un sourire gêné aux gens dont elle était le centre d'attention, et se hâta de s'éloigner à grands pas. Il lui tardait de rentrer à sa chambre pour écrire la nouvelle à sa cousine Charlotte et elle ne traîna pas en chemin. Dès qu'elle fut arrivée à l'hôtel, elle rédigea la fameuse lettre et se fit aussitôt un devoir de la poster de ce pas. Elle ressortit aussi rapidement qu'elle était entrée, portée par la légèreté du bonheur. Flânant tranquillement dans les rues de la capitale, elle passa devant un café parisien où elle allait quelques fois pour se mettre en terrasse afin d'écrire en pleine air. À cet instant, cette terrasse ensoleillée lui fit cruellement envie. Cédant à ses désirs, elle s'assit à une table libre et demanda un simple café lorsqu'un serveur vint prendre commande. En venant en France, elle avait su apprécier, à l'instar du thé, les saveurs de ce noir breuvage qui avait tendance à la tenir éveiller lorsqu'elle veillait bien trop longtemps la nuit, plume en main. Elle prit naturellement ses aises, et sortit de son sac des feuilles et un stylo, un matériel aussi indispensable pour elle qu'un stétoscope pour un médecin. Elle se mit alors à rédiger, bercée par le flot de conversations qui s'emmêlait, s'entremêlait et formait une douce symphonie qui nourrissait son imagination. Tout à son écriture, buvant par intermitence une gorgée de café chaud sans quitter sa feuille des yeux, elle ne vit la jeune personne arriver à sa rencontre avant que celle-ci ne se manifeste.
"Puis-je? Fit la jeune femme. Excusez mon intrusion, mais vous voir écrire m'a tout de suite interpellée. Êtes-vous romancière?"
L'intéressée releva vivement la tête et resta un bref instant pantoise. Ambre s'étonna en premier lieu d'entendre un très léger accent dans sa voix, il lui était familier et lointain, mais elle n'en avait plus souvenir. Elle resta là quelques courts instants à contempler la jeune femme brune, elle était vraiment très belle. La jeune femme prit place en face d'elle, sans qu'Ambre ne lui ait formulée de réelles réponses, mais elle n'était du genre à se formaliser de ce genre de comportement tant que le respect était de mise. "Je ne pourrai avoir la prétention de me présenter comme romancière tant que mon nom ne figurera pas dans les librairies, ce qui ne saurait tarder", répondit Ambre avec la plus grande courtoisement du monde légèrement intimidée par cette jeune femme aux si nobles allures qui semblait lui porter grand intérêt pour l'avoir ainsi abordée.
Puis, encouragée par ce si chaleureux sourire qui ne quittait pas les lèvres de son interlocutrice, elle se risqua à lui demander:
"A qui ai-je l'honneur?"
Dernière édition par Ambre Deckert le Sam 30 Juin - 19:43, édité 3 fois |
| | |
Invité Invité
> PROFIL RPG | Sujet: Re: Les mystères de Paris ▬ avec Ambre [DEFI 1] Sam 12 Mai - 19:44 | |
| Les mystères de Paris ▬ ♫ Let's go Scarlett avait toujours été une opportuniste, sa présence, elle l’imposait et s’en débarrasser, ce n’était pas la chose la plus simple. C’était bien plus cette jolie petite brune aux allures de poupée féline qui écartait les personnes de sa vie. Elle décidait et ne se soumettait jamais. Ses maris, ce fut elle qui les invita à entrer sur le fil de son destin. Choisir, c’était un privilège qui n’était pas donné à tous et cela Liliane avait très bien réussi à l’instruire à sa chère fille. Enfant, qu’elle souhaitait à son image, mais en améliorait. Liliane n’avait pu être qu’une prostituée de luxe, sa fille se devait d’être bien plus, une femme du monde. Ce monde qu’elle n’avait jamais pu atteindre. Scarlett de son côté avait rêvé très longtemps de ce grand monde, Liliane le lui faisait toucher. Elle les avait admiré ces femmes et leurs enfants dans les parcs londoniens. Tout comme elle avait passé son temps à observer la royauté. Etre une princesse avait été son rêve, mais la belle était réaliste, elle savait qu’une fille de prostituée, ne pourrait jamais faire partie de la très haute noblesse. Cependant, réaliste, elle avait fait en sorte de faire de nombreuses connaissances, des riches, des pauvres, malgré les différences sociales, tous l’avaient fait devenir une femme : une femme moderne. Oui Scarlett se voyait ainsi, elle n’était pas comme toutes ses bourgeoises qui ne vivaient que pour avoir des enfants, déjà, elle n’en voulait surtout pas. Pour elle, l’enfant était synonyme de soumission, déformation physique et sa beauté, elle y tenait. Elle savait, que pour charmer les hommes, elle devait garder un visage parfait. Belle, elle devait le rester et pour cela, elle utilisait toujours mille et une coquetteries. Elle s’était mariée de nombreuses fois, accumulant, l’argent et autres richesses. Même si elle ne pouvait pas toujours profiter de la fortune de ses anciens maris, à cause des enquêteurs qui la recherchés. Cependant, ici à Paris, elle pouvait profiter d’un très bel appartement, que son tout premier mari lui avait légué. D’ailleurs, elle vivait non loin de son ancienne belle-sœur Isabelle. La vie parisienne était des plus huppée, entre bals, promenade et dévaliser les magasins, Scarlett ne savait plus où donner de la tête. Si de là où elle était Liliane pouvait la voir, elle serait fière de sa fille. En plus de fréquenter la noblesse, elle vivait dans les plus beaux endroits, les plus luxueux, ceux qui pouvaient apporter à une femme toute la notoriété qu’elle désirait. Pourtant, malgré tout cela, Scarlett s’ennuyait, elle attendait désespérément le retour de Thomas Hamilton, pour enfin pouvoir le mettre dans ses filets. Cet homme était tout ce qu’elle désirait, il était jeune, en pleine forme, mais il était surtout un défi pour elle. Une fois qu’elle l’épouserait, elle allait devoir analyser les situations pour mieux pouvoir tuer cet homme, qui ne ressemblait en rien à ses anciens maris. Mais passons toutes ses choses, en ce moment même ne se trouvait-elle pas sur une terrasse parisienne, en compagnie d’une jeune femme, qu’elle ne connaissait pas. La première chose que Scarlett lui demanda, c’était si elle était une romancière, après tout, voir une femme écrire, ce n’était pas une chose naturelle, d’où le fait que sa curiosité ait été piqué. La jeune femme ne se disait pas être romancière, mais elle souhaitait le devenir. Scarlett accueillit ses paroles avec un charmant sourire. Cette jeune femme serait donc sa distraction de la journée.
« Je ne doute pas sur le fait que vous deviendrez romancière. Même si je ne connais pas vos écrits, les femmes ont tendance à mettre bien plus de passion dans leurs romans que les hommes. » Dit la brune à la jeune femme qui lui faisait face.
Par la suite, la blonde lui demanda qui pouvait-elle être. Cela fit rire intérieurement Scarlett, après tout, elle utilisait toujours différentes identités, surtout quand elle terminait un mariage. Dernièrement, elle utilisait le nom de Beaumont, celui de son tout premier mari. La veuve noire se devait bien de faire profil bas devant son ancienne belle-sœur. Si cette dernière connaissait son passé et aussi la vérité sur la mort de son frère, Scarlett n’avait plus qu’à fuir la France et se faire oublié. Elle tenait vraiment à Isabelle et pour rien au monde, elle ne voudrait lui avouer sa face cachée.
« Que suis-je vulgaire ! Je m’impose à vous, sans me présenter. Scarlett Beaumont. Et vous, sous quel nom vais-je découvrir votre plume ? » Dit la jeune femme, avec un accent toujours aussi anglais.
|
| | |
Contenu sponsorisé
> PROFIL RPG | Sujet: Re: Les mystères de Paris ▬ avec Ambre [DEFI 1] | |
| |
| | | | Les mystères de Paris ▬ avec Ambre [DEFI 1] | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |