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 Sacha D. Masters

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MessageSujet: Sacha D. Masters   Sacha D. Masters EmptyVen 28 Oct - 13:22


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Sacha Damina Masters

Sacha D. Masters Vcs87r

VOTRE PERSONNAGE

" Quand la vie vous offre une seconde chance capricieuse ... "
AGE DE MORT ♦ 25 ans
DATE DE NAISSANCE ♦ 28 février 1886
ORIGINE ♦ Anglaise
SITUATION FAMILIALE ♦ Célibataire, même si ...
GROUPES ♦ 2ème classe

DERRIÈRE LA SCÈNE
PSEUDO ♦ Sammix
AGE ♦ 23 ans
OU AS-TU CONNU LE FORUM? ♦ Sur PRD et les fondatrices xd
TON AVATAR ♦ Claire Danes
CRÉDITS ♦ Capricious Delight + Tumblr








Questions pour un Fantôme


♦ Que pensez-vous du Titanic?
Ma vision du Titanic a changé depuis peu de temps. Mais au début, je trouvais que c'était une magnifique bateau, vraiment, une petite merveille, enfin, une grande merveille pour notre époque, un paquebot luxueux. Mais je le voyais aussi comme un rêve idyllique pour m'en aller loin. En fait, le Titanic est vraiment la chose qu'il fallait dans ma vie. Je sais, dit comme ça, cela parait un peu en dehors des normes mais au moins, personne n'aurait remarqué ce qu'il se passait.

♦ Comment avez-vous réagie en voyant que vous étiez mort, mais toujours sur le Titanic?
En fait, je n'ai pas vraiment compris ce qui se tramait par ici. Le dernier souvenir que j'avais c'était la chute du navire avant ma chute personnelle. Je pensais être au purgatoire mais en fait non, j'étais sur le bateau. Qu'est ce que je faisais ici ? Je ne le savais pas du tout. Je pensais être possiblement dans un rêve, que je dormais simplement mais ce n'était pas possible, le bateau avait sombré, j'en étais persuadé, et j'avais sombré avec lui, étant dans ma cabine au moment où nous avions fait le grand saut. Tout s'était passé rapidement, le paquebot avait été plus rapide que ma propre volonté, rendez-vous compte. Je me suis donc rendue compte que j'étais morte, et j'ai eu un sourire à ce moment là, mais que j'étais bloqué dans ici paradoxalement. Je me disais que la vie de laisser une seconde chance, mais j'étais bien amère de toujours être "en vie" quelques parts sur terre ou dans l'au-delà.

♦ Aimez-vous fréquenter les autres classes du bateau ou préférez-vous rester avec votre groupe? Pourquoi?
Honnêtement, cela m'est un peu égal. Je n'ai jamais été raciste dans toute ma vie. Donc que vous soyez 1er, 2ème comme moi, 3ème classe ou membre d'équipage, cela ne me dérange pas. Je n'ai jamais été engagé socialement parlant, mais cela avait été une option pour ma survie. Donc je ne peux pas vraiment dire si j'aime fréquenté les autres classes du bateau, en tout cas, il y a des personnes charmantes à chaque étage, chaque classe a son lot de bonnes personnes, et de mauvaises personnes, c'est ainsi. Une sélection s'est fait ici, nous sommes tous morts, si nous avions survécus, nous ne serions logiquement pas là. Je ne me souviens pas combien il y avait de passagers ici, mais j'ai le souvenir de quelques uns que je n'ai pas vu, ils ne sont donc pas là. Bref, je m'égare un peu me semble-t-il, non ?

♦ Si tu avez la possibilité de quitter cet endroit pour réellement mourir, le feriez-vous? Pourquoi?
Dans un premier temps j'aurais répondu par la positive à cette question, mais récemment, quelques choses à remis en cause cette possibilité de mourir pour de bon. Vous ne le savez certainement pas, mais ce voyage à bord du Titanic devait être mon dernier, j'ai prévu de mourir en me jetant à l'avant du bateau pour être déchiqueté par la coque, une mort rapide que personne n'aurait remarqué. Mais le navire a été plus rapide que moi pour sombrer dans les abysses. Je me suis retrouver ici pour une seconde chance dont je ne voulais rien savoir. Donc si j'avais la possibilité de quitter cet endroit pour réellement mourir, je l'aurais fait. Mais récemment, j'ai pris conscience que ma non-vie n'était peut être pas vaine. Le problème c'est que cet amour est un amour impossible, même s'il me permet de voir les choses parfois avec une petite touche de rose.





Ton Histoire
Ma vie avant le Titanic


Ma vie a commencé, il y a de cela maintenant longtemps. Dis comme cela, j'ai l'impression d'avoir des centaines d'années, mais si je n'ai que 25 ans, j'ai l'impression d'avoir tout vu, tout vécu, que je n'ai plus rien à vivre, plus rien ne pourrait me surprendre, je devais donc en finir avec ma vie. Mais avant d'en arriver là, laissez moi vous raconter ce que fut ma vie avant d'embarque pour mon dernier voyage sur le Titanic. Je suis originaire de Southampton en Angleterre. Mes parents n'étaient pas des gens très riches, mais je ne vivais pas dans la pauvreté non plus. Ils étaient artisans, ils vendaient des vêtements qu'ils fabriquaient eux-même dans leur petit atelier. Ils les vendaient ensuite dans leur petite boutique. Elle était assez connue à Southampton, mais sa renommée ne dépassait pas la ville et ces alentours, à peine sans doute. C'était avant tout local mais les gens n'hésitaient pas à venir pour acheter un ou plusieurs vêtements, surtout qu'il y en avait pour tout le monde, hommes, femmes, enfants, petites tailles, grandes tailles. Et puis ma mère faisait aussi parfois des vêtements sur mesures à certaines grandes dames de la ville. J'étais destinée à faire cela de ma vie plus tard, mais très tôt, je n'en aurais pas le moindre désire. J'ai grandis dans une atmosphère familiale sereine, sans dispute, mais je n'ai pas eu la chance d'avoir de petit frère ou de petite soeur pour me tenir compagnie après l'école. Je suis presque sûre que ma vie serait différente si j'avais eu cette personne pour me soutenir, m'aimer autrement que mes parents. Mais plus je grandissais, plus mes parents ne comprenaient pas mes états d'âmes. J'avais mes amies à l'école de la ville, mais je ne me suis jamais sentie pleinement intégrée à leurs histoires, à leurs farces, comme si je pouvais pas les comprendre, pourtant, j'avais de bonnes notes, mes professeurs étaient tous contents de moi mais il y avait un je ne sais quoi qui ne le faisait pas.

Je rentrais alors au collège, j'avais 11 ans et ma vision du monde allait être changé. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai réussi alors à m'intégrer de façon parfaite avec les autres, comme si mes années en école primaire n'étaient qu'un préambule à tout cela. Je me suis alors découvert un intérêt pour les garçons, un intérêt que je ne comprenais pas du tout. Pour moi, ils étaient simplement des amis, mais je ne sais pas ce qu'il m'arrivait, je trouvais mon meilleur ami de l'époque de plus en plus beau et séduisant. Le pire fut que cela était apparemment réciproque. Je grandissais, je me formais, j'évoluais pour devenir plus femme. Et lui aussi, il devenait un petit homme. Au détour d'un arbre dans la cours de récréation, je m'étonnais à lui faire un baiser sur la joue droite en guise d'au revoir. Je n'ai jamais osé en parler à mes parents, je ne pensais pas être normale, je me pensais anormale, comme je l'avais été durant une partie de ma vie à l'école primaire. Mais en vérité, tout cela était dans la continuité des choses. C'est lorsque j'eus mes 14 ans que j'ai essayé de comprendre chez moi ce qui n'allait pas. Mes sentiments à l'égard de mon meilleur ami brûlaient à l'intérieur de mon coeur. Chaque fois que j'étais avec lui mon coeur s'emballait sans que je ne le veuille. Puis, je n'ai plus pu attendre, j'en ai parlé avec lui quitte à le perdre complètement. J'étais jeune, il n'était pas de coutume que la femme fasse le premier pas, mais je ne pouvais plus attendre. Je lui ai donc demandé s'il m'aimait plus qu'en simple amie. Et il ne me répondit rien, il me prit par la main pour que personne ne voit ce qu'il allait me faire. Je ne comprenais pas, du moins pas avant le baiser qu'il me donna à l'abri des regards. Je savais ainsi que notre attirance était réciproque. Nous avons alors passé encore plus de temps ensemble. Souvent il venait à la maison pour que nous nous aidions pour nos devoirs, ou s'était l'inverse, je rentrais avec lui à la fin des cours. Mais une fois que nos devoirs étaient finis, nous restions là, tout les deux, à nous regarder, à nous embrasser aussi puis, petit à petit cela allait plus loin. Alors que nous étions à la maison, nos baiser devant plus fougueux au fil des jours, nous avons finalement coucher ensemble alors que nous n'avions que 16 ans. Par chance, nous n'avons pas été surpris sur le fait accompli, mais je me souviendrais de ce jour comme d'un jour béni. Ma première expérience fut simplement grandiose alors que j'étais encore jeune. Nous venions de changer de siècle, tout semblait s'accélérer. Je n'ai jamais parlé de cela à mes parents, mais je sais que nous ne l'avons pas refait avant plusieurs mois, comme si nous voulions cristalliser ce moment si magique.

Mais si je vous raconte cette première expérience, ce n'est pas pour faire beau, ou rendre mon histoire plus charmante qu'elle n'y parait. A vrai dire, ce fut l'un de mes derniers moments de bonheur dans ce monde, mon seul moment de bonheur ose je admettre même parfois. En effet, alors que je venais d'obtenir mon diplôme à mes 18 ans, mon père fut littéralement foudroyer un jour de grand orage sur Southampton. Alors qu'il était dehors en train de faire quelques courses, l'orage s'est mis à gronder très fortement et alors qu'il rentrait à pied à la maison, la foudre l'a traversée le tuant sur le coup. C'était un jour d'octobre 1904, et je peux vous affirmer que je m'en souviens comme si c'était hier. J'attendais que mon père revienne, et il était là à quelques pas de la maison lorsque j'ai vu cette scène hallucinante devant moi. C'est ainsi qu'après être monter au 7ème ciel, j'ai commencé à redescendre de mon petit nuage, pour finir dans les profondeurs de mon être. Ma mère fut également dévasté par cette mort soudaine, tellement dévastée qu'elle n'a pu s'en remettre. En effet, 2 mois plus tard, elle se pendait dans la cuisine. J'ai découvert le corps encore chaud de ma mère, elle ne respirait plus du tout, la trace de la corde sur son cou se voyait. J'ai alors aussitôt appeler mon voisin mais il était déjà trop tard. En l'espace de quelques temps je venais de perdre ma famille, mes grandes parents étant déjà décédés depuis quelques années à présent. J'étais orpheline de père et maintenant de mère. Heureusement, un plus joyeux évènement allait montrer le bout de son nez. J'avais hérité de la fortune bien peu élevé de mes parents, mais cela me contentait un peu. J'étais toujours en couple avec mon meilleur ami, nous essayions de nous projeter vers l'avenir, avec notamment notre mariage. Je me disais alors que je pourrais peut être avoir un peu de bonheur pour moi, mais je n'en étais pas convaincue. La mort de mes parents m'avaient refroidie grandement. Un an plus tard, tout était en place, et nous nous sommes mariés, une fête modeste avec finalement peu d'invités mais ce fut une soirée mémorable. La joie était revenue pour quelques temps. En effet, je suis alors tombée enceinte de notre premier et unique enfant : Abigail. J'étais très heureuse pour nous deux, j'avais à peine 22 ans et notre enfant venait de naître en ce mois de mars 1908. Mais si j'avais pu remonter la pente depuis le décès de mes parents, je ne m'attendais pas à un coup aussi rude concernant ma famille. En effet, j'ai appris que mon mari me trompait avec une autre femme. Et je n'ai pas pu m'en remettre. Depuis ce jour là, mon monde déjà fragile s'est complètement écroulé, comme si l'on venait d'enlever la base du château de cartes qui composait ma vie. Pourtant, je n'ai rien dit à mon mari à propos de cela, je me disais qu'il finirait bien par me l'avouer un jour mais ce ne sera pas le cas. J'ai ainsi fait 2 fausses couches à quelques mois d'intervalle comme un signe du destin, comme si j'étais punie de n'avoir rien dit. J'ai alors entendu parler d'un navire, le Titanic. Nous étions en 1909, le paquebot était en train d'être construit à Belfast. Je voyais là un parfait moyen de m'échapper des griffes de ce malfrat. Je ne sais pas s'il a su que je savais qu'il m'avait tromper mais il s'est mis à me battre après la mort de sa mère. Un rude coup de plus à encaisser pour moi. Je ne pouvais plus rester avec lui. La seule raison qui me faisait resté été Abigail, elle ne pouvait pas ne plus voir son père, mais je ne pouvais plus rester, j'étais brisée, je devais partir avec ou sans ma fille. Le voyage inaugural du Titanic devait se faire le 10 avril 1912. Je décidais alors dans le plus grand secret d'acheter un billet pour mon embarquement en 2ème classe. J'ai alors pris ma valise, y mettant un maximum de vêtements à l'intérieur pour embarquer sur la navire au dernier moment, laissant derrière moi, ma fille avec son père. Mon coeur était broyé, déchiqueté, mais je montais sur le navire parmi les derniers passagers à Southampton. Je ne sais pas si mon mari a su ou non pour moi, mais je ne l'ai pas revu après l'embarquement. Ma vie allait prendre fin, mais pas de la façon dont je le voulais.





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Dernière édition par Sacha D. Masters le Mer 14 Déc - 20:25, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Sacha D. Masters   Sacha D. Masters EmptyMer 14 Déc - 22:38



Ton Histoire
Ma vie sur le Titanic


Je venais donc d'embarquer sur le Titanic, complètement seule, perdue, déboussolée. Je ne savais pas ce que je venais de faire, je ne réalisais pas mon acte à vrai dire. Je ne prenais pas conscience que je venais de laisser ma fille à mon mari, devenu à moitié fou après la suite de la mort de sa mère. Je ne sais pas quelle relation, il entretenait avec elle mais sa mort l'avait grandement changé. Mais il avait commencé avant cette mort, en me trompant. Alors que je lui étais resté fidèle à tout jamais, il m'avait trompée avec je ne sais quelle femme qui ne m'arrivait pas à la cheville. Nous nous connaissions depuis notre tendre enfance, et il m'avait fait ça, comme un coup de poignard dans le dos. C'est ainsi que je me suis enfermée dans ma cabine dès mon arrivée, pour pleurer à chaudes larmes, pour évacuer le stress, et tout ce qui était autour de moi, comme évacuer ce passé que jamais plus je ne retrouverais. J'avais planifié ma mort sans que personne ne s'en rende compte. Mais autant profité un peu de ce bateau si luxueux et magnifique. Je me demandais bien comment était la première classe tellement je trouvais luxueuse la second classe. Mais je dois bien l'avouer, ce n'était pas ma priorité du moment. Alors que je pleurais à chaudes larmes, on frappa à ma porte. Une belle jeune femme se tenait devant moi, je ne la connaissais pas, elle ne semblait pas être une jeune femme d'équipage, alors peut être s'était-elle trompée de cabine, c'était tout à fait possible. Mais il semblerait que non, elle était ma voisine de palier, dans la cabine juste à côté de la mienne et elle m'avait entendu. Pourquoi une personne de la sorte pouvait bien se préoccuper de moi ? Je ne le savais pas, mais j'ai préféré lui dire que ça ne la regardait pas, gentiment mais de façon claire. Pourquoi confier à une inconnue des choses qu'elle ne peut pas connaître et dont elle n'a rien à faire ? Cependant, je ne me doutais pas de ce qui arriverait par la suite. Je suis donc resté la plupart du temps dans ma cabine, je me faisais apporté mon repas ici, pour limiter mes déplacements. J'avais des crises de larmes parfois, des fous rires, je devenais plus ou moins folle. Puis la nuit où j'avais planifié ma mort arriva, j'étais prête à sceller mon destin à tout jamais. Alors que j'avais l'intention de sortir, un grand bruit se fit entendre dans tout le navire. De grandes vibrations se firent également sentir. Que se passait-il ? Le paquebot venait de toucher un iceberg ! Je n'y croyais pas, ce ne pouvait pas être possible, nous n'étions pas au pôle nord, nous devions simplement nous rendre en Amérique. Mais ce n'était pas une blague, loin de là même. La pente du navire qui était droite commença à pencher. Il était en train de couler. Moi qui voulait perdre la vie, c'était le bon moment, je n'avais qu'à me laisser couler au fond de l'eau pour ne plus jamais en ressortir. C'est donc, assise sereinement dans ma cabine que je suis morte après quelques minutes d'agonie, terrible, mais jouissive à la fois.

Normalement, il ne devrait plus y avoir de lignes après cette mort là, parce que tout simplement, on ne se relève pas de la mort, c'est simplement impossible que cela arrive, mais il faut croire que non, ou plutôt oui. C'est compliqué, en tout cas, je n'ai pas réalisé tout de suite ce qui était en train de se passer. Je me suis retrouvé dans ma cabine, dans mon lit, en pyjama comme si le naufrage n'avait pas eu lieu. Étais-ce un rêve que je vivais alors que j'étais en train de mourir, comme si je devais revivre les derniers instants de ma vie ? J'ai frappé à la porte de ma voisine de gauche, il n'y avait personne apparemment, j'ai alors frappé à la porte de ma voisine de droite, et elle était là. J'ai essayé de voir où était les passagers mais bizarrement, il semblait y avoir des personnes manquantes. Je me disais qu'ils devaient être ailleurs et qu'en vérité, le naufrage du navire n'était qu'une rêve, que je n'étais pas morte, mais alors que je revenais à ma cabine, pour me changer, on m’interpella pour me demander si j'étais morte. Si je suis là, c'est que je ne suis pas morte, n'est ce pas ? Je n'y comprenais absolument rien. Ce passager m'a vu rentrer dans ma cabine, il a frappé et m'a alors redemandé si j'étais morte. Je lui ai dis alors ce que je pensais être la vérité, que j'avais rêvé mourir dans le naufrage du Titanic mais que je ne pensais pas que cela puisse être la vérité. Mais prise d'un doute, j'ai accompagné le jeune homme dans sa quête de question au niveau de la seconde classe, et tout le monde avait vécu sa mort dans le naufrage du navire. Que faisions-nous ici dans ce cas ? Tout semblait être en ordre ou presque, il y avait des cabines vides un peu partout. Serait-il possible que ces cabines vides soient celles des survivants ? Je ne savais pas vraiment et puis la question n'était pas si importante que ça, si ?

J'ai donc compris assez vite que j'étais morte mais toujours en vie, quelques parts dans un monde plus ou moins idyllique. Enfin, idyllique serait peut être remplacé bien rapidement par un autre adjectif, car pour moi, il n'y avait pas de monde possiblement idyllique pour ma propre personne. J'étais à reconstruire de l'intérieur. Si j'essayais à présent de garder la face devant les autres passagers, à l'intérieur de moi le mécanisme était enrayé, il y avait de nombreux dysfonctionnements émotionnels. Mes parents, mon mari, ma fille étaient peut être là quelques parts, à notre prochain arrêt, mais je ne me faisais pas d'illusion, nous semblions voguer sur un océan sans fin. Si j'étais morte une fois, je pourrais bien mourir une deuxième fois de toute façon ... Mais bizarrement, je n'ai jamais osé franchir ce nouveau pas. Et puis, petit à petit, sur ce navire, j'ai fait des rencontres, j'ai tissé quelques amitiés, j'ai réappris à apprécier la musique, à rire simplement d'une blague. Mais je ne sais pas, il y a toujours en moi quelques choses qui ne va pas, comme si mon âme était là quelques parts, me disant que je devais la reprendre pour repasser dans le monde des vivants et que mon mari, ma fille m'attendait au bout de ce tunnel. Je n'étais pas superstitieuse, je ne croyais pas au surnaturel, mais il faut bien constater que je suis un fantôme. Je ne suis pas une longue traînée blanche entourée d'une brume ou je ne sais trop quoi. Je suis parfaitement réelle, mais je ne sais pas, je suis moi sans être moi. Le temps passe néanmoins sur le navire. Les barrières tombent petit à petit comme si ce que nous avions vécu nous avait ouvert l'esprit. Je reste quelqu'un de déprimer, je suis pessimiste, je vois souvent le verre à moitié vide, mais je n'y peux rien, je suis comme ça. Pourtant, j'ai trouvé un ami à qui parler, un ami qui ressemble étrangement à mon mari. Je n'ai pas pensé qu'il était lui mais c'est fou, ils se ressemblent grandement, des frères peut être. Mais depuis que je l'ai rencontré, celui qui faisait office de prêtre sur le Titanic semble assez perdu, notamment par rapport à ces convictions religieuses qui ont été fortement ébranlée. Depuis maintenant 10 mois que nous sommes revenus, je l'apprécie grandement. Il me fait pensé aux bons côtés de mon mari, avant que celui-ci ne perde sa mère. Je lui ai dit que j'aimerais aller plus loin que de multiples confessions, mais je ne sais pas ce que lui en pense. Je ne veux pas non plus le brusquer plus qu'il ne l'est déjà mais voilà, un homme a mes côtés me ferrait oublier le pourquoi je suis ici aujourd'hui. Sera-t-il celui-là ? Possible, je ne sais pas, en tout cas, je l'espère. Il y a de nombreux mystères sur ce navire que je n'essaye plus de résoudre. Pourquoi est ce que nous avançons sans but sur cet océan sans fin ? Pourquoi sommes-nous là ? Où sommes-nous exactement ? Comment se fait-il que la nourriture soit toujours présente en abondance ? Comment se fait-il que nous soyons nous-même ? Et tout un tas d'autres questions que j'oublie puisque je n'y pense plus ... Depuis maintenant 10 mois, je suis ici avec mes camarades d'infortune. Nous sommes en 1913, le monde autour de nous doit être en train de se demander où nous sommes passés. Mon corps est peut être en train de s'enfoncer au fond de l'eau avec la carcasse véritable du navire. Le navire a peut être simplement disparu pour être avec nous ici. Je ne sais pas, mais une chose est sûre, j'ai cette seconde chance, mais qu'est ce qu'elle est capricieuse avec mon pauvre esprit.




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MessageSujet: Re: Sacha D. Masters   Sacha D. Masters EmptyMer 14 Déc - 22:50

Fini xd



Dernière édition par Sacha D. Masters le Dim 9 Déc - 22:50, édité 2 fois
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L. Georgiana O'Hara

ADMIN SADIQUEThe body of a woman, but the heart of a lion.
L. Georgiana O'Hara

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PROFIL♌ Double Compte : Esther Delmas, Mary-Ann Fleming & Scarlett Hamilton
♌ Prénom ou Pseudo : Mari-Jane
♌ Signaux de Détresse : 8567
♌ Points : 20
♌ Jour d'embarquement : 16/07/2011
♌ Age du Personnage : 23 ans
♌ Profession : Couturière & Danseuse à ses heures perdues
♌ Crédits : Mari-Jane
♌ Photo : Sacha D. Masters Tumblr_n0ql5skq6b1qey4wco8_r1_250
RPG
Journal d'un fantôme
♌ Numéro de Cabine : E10
♌ Situation Amoureuse : Amoureuse de Joseph Earnshaw
♌ Présentation:
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MessageSujet: Re: Sacha D. Masters   Sacha D. Masters EmptyVen 16 Déc - 19:21

Ohhh Sasha *.*
Ta fiche est superbe ^^ Bon ça ne sert à rien de dire que je te valide, après tout tu es admin. Mais je le dis quand même, tu es validé Very Happy
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MessageSujet: Re: Sacha D. Masters   Sacha D. Masters EmptySam 17 Déc - 9:50

Ouais, je vais pouvoir jouer lol !
Bref, merci quand même !
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MessageSujet: Re: Sacha D. Masters   Sacha D. Masters Empty

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